La presse et les médias en France

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par harermuir
Pas dans un monde capitaliste, non. Les médias doivent satisfaire leur conseil d'administration.
Et ce conseil d'administration veut satisfaire une demande. Si les gens écoutent et donc se contentent de ce qu'on leur sert, je ne vois pas qui vous êtes pour vouloir y changer quelque chose. Vouloir imposer une culture et un type d'information, je ne suis pas sûr que ça soit le meilleur remède à la démocratie. Surtout quand l'offre est suffisamment vaste pour que chacun puisse trouver chaussure à son pied.
Citation :
Publié par Kerjou
Les médias, (...) sont beaucoup monté en puissance depuis quelques années.
Je suis déjà pas d'accord avec ce constat de base.
Je ne vois pas en quoi ils seraient plus influent qu'avant.
On assiste plutôt à un recul de l'influence des médias de masse, de par l'augmentation de l'offre.
Je ne peux pas résister à mettre cet extrait de l'audition du groupe Bouygues pour la privatisation de TF1. Le discours de Tapie (coach en communication pour Bouygues) est notamment criant de sincérité Et encore il me semble que dans ce passage il n'y a pas la suggestion de faire des soirées Ravel ou Olivier Messiaen.


Bref, pas grand chose à attendre des médias privés qui n'ont a priori pas d'autres objectifs que l'audimat pour le financement par la pub.
Citation :
Publié par Kerjou
Les médias, considérés comme le 4e pouvoir sont beaucoup monté en puissance depuis quelques années.
Que les nouveaux media aient monté en puissance ça c'est un fait mais si ton constat s'étend aux media traditionnels alors je ne te suis pas dans ton postulat. Aussi bien en audience qu'en indépendance, les media traditionnels ont régressé. Avec la liberté d'information offerte par internet j'aurais même tendance à penser que l'influence idéologique des média a régressé. Par exemple, quand un ministre vient déverser sa propagande sur TF1, il existe de 10 sites de désintoxication qui relèvent immédiatement les propos mensongers.

Dernière modification par Soumettateur ; 13/05/2012 à 17h06.
Citation :
Publié par Kerjou
Je n'ai pas besoin de Jol pour m'apprendre à sélectionner les sources merci.
Pour ton information chez moi c'est la 2, BFM et la presse écrite (Monde et Figaro gratos à la fac).
Cette condescendance chez certain. C'est pas l'élite de l'analyse politique l'Agora réveillez-vous.

Non je ne regarde pas TF1, et ce n'est pas un problème exclusif à TF1.

Les chaînes type BFM ou i-télé montent en puissance aussi.
Et même sur le service public, ils s'en donnent à cœur joie dès qu'il y a un truc croustillant.
Quelle est donc cette sorte de pays avec une presse aussi riche et variée ?
On y offre même la presse écrite aux étudiants ?
Je suis plutôt d'accord avec Fur, des médias de qualité il y en a, libre à chacun de regarder/lire/écouter ce qui l'intéresse. C'est sur qu'en se shootant aux trash médias on met toutes les chances de son côté pour devenir de plus en plus superficiel et de moins en moins critique dans ses analyses.

Après je me place dans une société comme vous la souhaitez, avec des libertés etc. c'est sur que si on me demandait mon avis TF1 & co serait tous interdits d'émissions, mais là on touche à un autre problème que celui de la "responsabilité morale" des médias.
La question est à la base mal posée, puisqu'elle confond les catégories interrogées.

Sauf pour les médias publics (et encore...), la question de la "responsabilité morale" des médias n'a pas de sens.
Un média, c'est un intermédiaire, un outil / instrument, et, en lui- même, il n'est qu'un moyen, et il obéit aux fins qu'on lui donne (un peu comme une fourchette ou un ordinateur).
Les médias sont des entreprises privées, qui ont vocation à faire du profit, et sont, par conséquent, un des piliers du système marchand et industriel (publicité).
Le profit n'est pas moral, et il est à lui- même sa propre fin et sa propre justification. La morale quant à elle est un obstacle au profit, puisqu'elle conditionne le profit à des normes "bonnes" ou "mauvaise". Le profit a le devoir d'être amoral.
Les médias répondent à cette logique, et ils façonnent la société vers toujours plus d'amoralité (et non d'immoralité, même si l'immoralité, à mon sens, est la suite logique de l'amoralité), l'amoralité étant la condition d'un profit maximisé. De ce point de vue, les médias sont les dissolvants universels de tous les obstacles au marché et au profit. Ils dissolvent les normes sociales, les valeurs, les repères, par une série d'émissions toutes plus débiles les unes que les autres, qui mettent en scène une société régressive et narcissique qui se prend pour sa propre fin. De là l'angoisse de l'individu sans repères, et l'acte consolateur d'achat que la publicité vante, pour le plus grand profit et la plus grande pérennité du système marchant et industriel.
C'est un totalitarisme, doux sur la forme, extrêmement dur sur le fond, et qui va bien plus loin que les totalitarismes politiques du XXème siècle.

Quant aux médias publiques, ils s'alignent et mettent en scène la morale publique / politique. Comme celle- ci est en chute libre et parallèle à celle de la société globale, il s'ensuit que les médias privés et publics suivent la même logique, mais à des rythmes peut- être différés (ce dont, personnellement, je ne suis absolument pas convaincu, le service public, dans les années 1990 et 2000 ayant largement rattrapé l'offre privée de médias... Cf Delarue, Naguy, Dumas...)

Ca va ça ? C'est plus "sympa" que des "piques" ?

Sur cette question, quelques noms d'auteurs (et chacun en fera ce qu'il voudra) : Michéa, Debord, Baudrillard, Debray, Pasolini, Desmurget, Clouscard. Il y en a d'autres. A d'autres de les citer.

Dernière modification par toutouyoutou ; 13/05/2012 à 17h59.
Citation :
Publié par toutouyoutou
De là l'angoisse de l'individu sans repères, et l'acte consolateur d'achat que la publicité vante, pour le plus grand profit et la plus grande pérennité du système marchant et industriel.
Mais non tu as des repères aussi à la télé, les émissions de coaching ont le vent en poupe et les médias reprennent le rôle éducateur qu'ils avaient délaissé du temps des jeux télévisés, reality-show et télé-réalité.

Bon, éducateur qui t'apprend essentiellement à mieux consommer et qui te dit quoi acheter pour être heureux, faut pas déconner.
C'est quoi lémédia ?

Sérieusement, mettons nous les radii (pluriel de radio ) les télés, les presses , l'ensemble des sites internet liés en rajoutant tout ce qui peut transiter par Internet de façon plus ou moins organisée dans le même sac? Ou bien faisons nous des petits sacs ?

De toutes façons, lémédia n'a pas de conscience morale. Les personnes gérant, finançant, organisant un "truc" sur un médium (ou sur 2-3 média en même temps) ont cette responsabilité. Mais d'un autre côté, si cela se voit trop, il est possible au lecteur de faire le choix parmi la multitude de propositions.

Bref... à la fin on s'en tape un peu s'il on a un minimum d'éducation, permettant de faire ce choix. Le souci est donc dans le niveau d'éducation des lecteurs et de leurs envies ( car on peut acheter un journal trash et un truc hyper pointu à côté, ce n'est pas gênant )
Citation :
Publié par Icky Thump
Et ce conseil d'administration veut satisfaire une demande. Si les gens écoutent et donc se contentent de ce qu'on leur sert, je ne vois pas qui vous êtes pour vouloir y changer quelque chose. Vouloir imposer une culture et un type d'information, je ne suis pas sûr que ça soit le meilleur remède à la démocratie. Surtout quand l'offre est suffisamment vaste pour que chacun puisse trouver chaussure à son pied.
Les médias ont ceci de particulier que leur omniprésence actuelle les rend capable d'orienter eux même la demande. Il y a là un cercle vicieux dont il est difficile de s'affranchir, faute de grille d'analyse autre. Le rôle de l'éducation, de ce point de vue là, est en perte de vitesse, probablement à cause d'un déficit d'image, et celui des "nouveaux médias" type internet n'est pas encore arrivé à maturité (et pause de toute manière d'autre problème).

Citation :
à la fin on s'en tape un peu s'il on a un minimum d'éducation, permettant de faire ce choix.
Et si vous l'avez pas, tant pis pour votre gueule, même si vous êtes une majorite. De toute manière, quand plus personne ne l'aura, ce ne sera plus un problème, vu qu'il n'y aura plus personne pour s'en rendre compte ...

Toutouyoutou, c'est dommage que tu ne t'éloignes pas du constat.
Citation :
Publié par harermuir
Et si vous l'avez pas, tant pis pour votre gueule, même si vous êtes une majorite. De toute manière, quand plus personne ne l'aura, ce ne sera plus un problème, vu qu'il n'y aura plus personne pour s'en rendre compte ...
Le levier sur lequel agir est donc l'éducation, afin que les publics comprennent ce qu'ils donnent (ou pas) de cerveaux disponibles.
Citation :
Publié par Eored
C'est quoi lémédia ?

Sérieusement, mettons nous les radii (pluriel de radio )
En francais les mots étrangers sont conjugués...en francais.

Bref.
Je rejoins assez Touyouyoutou sur le principe que ce ne sont pas les medias qui sont en cause.
Les acteurs des medias, oui. Journalistes (au sens large, du rédacteur en chef au pigiste) sujets à pression et interets contradictoires, dans un milieu ou l'info est bien plus simple a récupérer qu'auparavant et requiert bien moins de moyens techniques et ou donc il est bien plus facile de faire du chantage au "y'a plein de mecs dehors".
Qu'un journal cherche à faire du bénéf' c'est normal. Ca devient par contre un souci quand ledit journal fait partie d'un groupe de BTP ou d'un groupe d'armement qui ne cherche pas à avoir un journal rentable mais un truc rentable tout court et se moque de la façon dont l'argent est obtenu. C'est bien évidemment encore pire quand les patrons utilisent ces outils pour soutenir leurs vues politiques et notamment les budgets et lois favorables à leur activté principale.
Imposer aux groupes de presse et télévision de n'être QUE des groupes de presse et télévision serait un progrès notable, au lieu d'avoir des journaux et chaines qui font du lobbying électoral à vue de favoriser un groupe de BTP ou un constructeur d'avions.
Citation :
Publié par Andromalius
En francais les mots étrangers sont conjugués...en francais.
Radio n'est pas un mot étranger, mais une abbréviation, de toute manière ... Pull réussi.
"De nos jours, les simulateurs disposent d'une maquilleuse et d'un micro plus souvent que d'une chaire. Metteurs en scène de la réalité sociale et politique, intérieure et extérieure, ils les déforment l'une après l'autre. Ils servent les intérêts des maîtres du monde. Ils sont les nouveaux chiens de garde.
Or ils se proclament "contre-pouvoir"... Vigoureux, irrespectueux, porte-parole des obscurs et des sans-voix, forum de la démocratie vivante. Un sacerdoce que les Américains ont ramassé en une formule : "réconforter ceux qui vivent dans l'affliction et affliger ceux qui vivent dans le confort". Le contre-pouvoir s'est assoupi. Et il s'est retourné contre ceux qu'il devait servir. Pour servir ceux qu'il devait surveiller..."

"...La censure est cependant plus efficace quand elle n'a pas besoin de se dire, quand les intérêts du patron, miraculeusement, coïncident avec "l'information". Le journaliste est alors prodigieusement libre. Et il est heureux. On lui octroie, en prime, le droit de se croire puissant... "

Les nouveaux chiens de garde,
Serge Halimi.


Il y aurait tellement de lignes à citer que je ne peux que vous conseiller de lire ce livre, ou de visionner le Film du même nom.
C'est édifiant et absolument nécessaire, car cette soupe politico-médiatique qui transpire de tous ses pores un copinage orgasmique entre Homme et Femme du grand spectacle est peut-être abominable à avaler mais une fois digérée ou en sort plus fort et plus sur.
Il faut libérer notre esprit et se mettre à penser par nous mêmes, comme avant la moutonnerisation des idées. Un journaliste honnête et moral est un journaliste au chômage.
J'ai arrêté de croire David Pujadas. Même s'il m'arrive de regarder les infos, c'est avec une énorme retenue que je vais recevoir ces informations. Comment peuvent-ils résumer l'actualité mondiale en 30 min - Les chaînes d'infos en continu ne font finalement que tourner les mêmes infos... en continu - alors qu'ils ne font que de se plagier, répétant et répétant sans cesse jusqu’à ce que ça rentre, mais que s'est-il réellement passé dans le monde aujourd'hui ?
Garder Internet libre de tous ces chiens est donc LA priorité, Car celui qui sait s'informer contrôle son impact dans le monde.

Allez une dernière sur la relation journaliste / Homme politique qu'un salarié de Tf1 résume ainsi :
"Les journalistes politiques souhaitent se mettre en valeur aux yeux des hommes de pouvoir, avoir des rapports d'amitié avec eux sous prétexte d'obtenir des informations. Mais cela les rend courtisans, ils ne font plus leur métier. Ils approchent le pouvoir et en sont contents parce qu'ils se sentent importants. Quand le ministre fend la foule et vient leur serrer la main, ça leur fait vraiment plaisir. Ils vont aussi en tirer de menus avantage : les PV qui sautent, une place en crèche pour les enfants, des appartements pas chers grâce à la ville de Paris..."

"En France, les journalistes sont souvent beaucoup trop proches de ceux sur qui ils écrivent"
The Guardian.



1) Politique et médias se sont toujours mélangés.
L'affaire Albanel: ce "Il y en a chez vous qui aiment tirer contre leur camp." adressé à TF1,
ou bien Patrick Buisson ayant ses entrées chez TF1 pour planifier avec eux ce qui devait être dit à tel ou tel moment,
ou France Inter dont tous les intervenants un peu critiques ont été dégommés,
ou l'émission Arrêt sur Images qui fût éjectée de France 5 pour des motifs hasardeux,

Si l'on se tient simplement au quinquennat échu/déchu, il est certain que les médias n'ont pas gagné en neutralité, loin s'en faut...

2) Les journalistes agissent au plus simple, et les rédactions au plus économique.
Il est certain que faire du journalisme aujourd'hui ne requiert presque plus d'avoir suivi une école de journalisme.
L'absence de réflexion est caractérisée par cette formule: "éléments de réponse avec Mr Untel..." qui déclare explicitement que le travail d'analyse va devoir être fait par le récipiendaire du programme et non plus par son diffuseur.

Le choix des journaux télévisés en terme d'informations est réduit: seuls les faits majeurs sont rapportés, et s'ils manquent, des marronniers sont employés. Jean-Pierre Pernault a propagé son modèle.
Dans Fin de Concession de Pierre Carles, Cavada dit clairement au cours d'une interview qu'il est très difficile en France pour les médias - et surtout la télévision - de vraiment critiquer le pouvoir en place.
Je pense que de toute manière, le problème est double. D'abord, le cahier des charges associés à l'autorisation d'émettre sur un canal est beaucoup trop peu contraignant, et ensuite, l'autorité chargée d'appliquer le dit cahier des charges n'est pas indépendantes. Forcément ...
Je pense au contraire que les canaux sont trop contrôlés, et trop encadrés/aidés par l'état. Puisqu'on est rentrés dans une ère ou le contrôle de la "responsabilité morale" des médias est devenue trop compliquée à encadrer ou contrôler, autant lever les barrières et laisser à chacun la possibilité de s'improviser journaliste.

Par exemple, on pourrait arrêter de subventionner la presse (qu'elles s'organisent elles-mêmes) et réemployer ces fonds à financer directement les émissions culturelles, sur les chaînes publiques.
Citation :
Publié par Andromalius
Les acteurs des medias, oui. Journalistes (au sens large, du rédacteur en chef au pigiste) sujets à pression et interets contradictoires, dans un milieu ou l'info est bien plus simple a récupérer qu'auparavant et requiert bien moins de moyens techniques et ou donc il est bien plus facile de faire du chantage au "y'a plein de mecs dehors".
Oui enfin, y a surtout plein de mecs nases dehors. Comprendre que pour avoir du crédit, faut faire un autre métier que de paraphraser une conf de presse ou un dossier de presse, cad journaliste. Ce qu'on appelle journaliste aujourd'hui une sténo le fait en mieux et sans les fautes d'orthographe. Un mec vraiment bon, t'inquiètes pas, lui il trouvera toujours du taff. Mais lui, il compte pas ses heures et ses déplacements, et il a le métier chevillé au corps.
Certaines choses pénible dans la presse :
- L'esprit de cour, c'est à dire le respect exagéré envers les gens de pouvoir, sans que nécessairement ces derniers demandent quoique ce soit.
Dernier exemple qui me vient à l'esprit : Pierre Salviac qui vient de se faire virer d'RTL pour une mauvaise blague sur la compagne de notre nouveau président.
Sa blague était merdique, mais ce ne serait pas arrivé s'il avait la même sur quelqu'un plus éloigné du pouvoir. Et c'est pas non plus pour ça qu'il commente moins bien le rugby.

Plein d'exemples me viennent en tête, le fait que les journalistes retiennent des infos, par exemple sur la fille cachée de Mitterand, sur la vie sexuelle déraisonnable de DSK.
Dès que l'affaire éclate, on apprend que le monde des médias était au courant depuis des années, mais que personne n'a jugé bon d'en informer leurs lecteurs.
J'imagine que c'est pareil pour la fille de Dati, on en apprendra plus dès qu'elle sera définitivement déchue du pouvoir.

A l'inverse pour les personnes sans aucun pouvoir, là il n'y a aucune pitié. Exemple actuel, l'escort girl qui témoigne en faveur de DSK, toute la presse (pas seulement à scandale) a donné son identité et ses photos. Elle qui se présente publiquement comme un mannequin et une actrice (qui a un site perso), bah maintenant tout le monde sait (ses employeurs, ses amis, sa famille) que c'est également une pute.
Citation :
Publié par Fur
Écoute les media de service public, tu verras la différence. Pour eux l'audience n'est pas un impératif vital. C'est sûr que les infos sur France Culture ou Arte sont un peu plus relevées qu'ailleurs, quasiment jamais de faits divers et pas de pub. Beaucoup d'analyses de fond sur la politique nationale ou internationale ou l'économie. Après si les gens préfèrent écouter RTL et regarder TF1, libre à eux.
C'est une erreur de se couper des canaux de presse traditionnels. Une personne de gauche devrait lire Le Figaro tous les jours et regarder TF1, tout comme un mec de droite devrait lire marianne / libé etc...

D'une part, il est important de comprendre d'ou vient l'information d'un contradicteur. Genre tu ne peux pas comprendre les 18% du FN en lisant la presse de gauche. Ou jol d'ailleurs, qui n'a rien d'un forum neutre non plus.

D'autre part quand un journal fait un gros titre et relègue ou cache d'autres informations, qui paraissent chez ses adversaires, le traitement de cette info est très révélatrice.

Pour faire simple, on ne combat pas une propagande en coupant le son, mais en la comprenant, et en étant capable de l'expliquer à ceux qui la croit.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés