L'enfermement ("hospitalisation d'office") est la pire, ou plutôt la plus extrême, des mesures d'un point de vue psychiatrique. Elle ne doit normalement avoir lieu que lorsque la personne représente un danger pour elle même ou les autres.
Dès que (ou si) ce danger n'existe plus, la mesure doit disparaitre.
Il existe cependant une hospitalisation libre, où le patient peut faire certains séjours, ou suivre certains traitements, en HP.
Le problème de l'enfermement est que pour de nombreuses pathologies, il rend la guérison (ou plutôt les soins si la guérison totale n'est pas possible) beaucoup plus difficile. En effet, il s'agit soit de soigner la personne, ou lui apprendre à vivre avec son handicap au sein de la société.
Lorsqu'on enferme quelqu'un, il est plus difficile de lui apprendre à vivre en société, ce qui est logique.
L'idéal est donc le suivi régulier, soit via des RDV avec des psys en hopital, soit par des très courts séjours (24h), ou soit par un suivi à l'extérieur de l'hopital (aide-soignant/psy).
Mais toutes ces mesures demandent avant tout des moyens financiers et humains, et la situation de l'Etat fait qu'il faut faire des coupes, et malheureusement, les malades trinquent
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