Je dirai qu'il faut voir plusieurs trucs :
1°) Le fait que les crafts frifri soient quasi-exclusivement à base de farming mono-donjon est une volonté claire et affichée du studio. Je crois même avoir lu une déclaration je sais plus où, où "ils étaient très satisfaits" du drop de ressources frigost. Le décloisonnement progressif des donjons est également une volonté aussi bien de gameplay que d'économie : le contenu va se débloquer progressivement pour la majorité des joueurs, leur laissant les années (?) nécessaires à frifri3.
Perso, je trouve étrange qu'il n'y ait pas au moins des crafts par "paire" de donjons frifri consécutifs pour pousser à la coopération entre joueurs d'une même guilde (pour débloquer l'accès à un maximum de personnes). En fait, je pense que c'est voulu pour ralentir l'épuisement du contenu par la majorité, en comptant sur l'égoïsme (ie "surtout ne pas faire des mansots/ripate, c'est relou", même si ça permet d'avoir plus de joueurs dispo pour la suite à l'échelle globale). Le fait qu'il y ait eu un sondage "quel type de craft préférez-vous ?" avec grosso modo comme réponses des crafts otomai-like ou frigost-like, ne me semble pas anodin, de même que certaines maj semestrielles pour réduire la difficulté des boss. A la sortie de frifri3, le tengu sera probablement nerf, ce qui fera sauter un verrou pour beaucoup de THL "isolés".
2°) L'accès aux gros donjons étant restreint, seuls les joueurs les plus "puissants" tirent leur épingle du jeu. Quand je dis puissant je parle pas que de lvl, je parle de lvl+guilde+possibilités/opportunités. Fatalement, ça favorise aussi les multicompteurs, mais en fait peu importe, la seule différence entre un octocompteur et huit monocompteurs THL, c'est la valeur psychologique des kamas pour les joueurs derrière, parce que le haut rendement de l'octocompteur augmente l'offre et la demande en parallèle.
3°) Le studio ajuste régulièrement le prix des zaaps et des ressources vendues au PNJ. "L'économie" est stable et régulée par ce biais. Se baser sur la hausse des dofus et des items glours, en plus d'être jolien dans l'âme, c'est un peu se baser sur le cours du plutonium de contrebande pour prédire le prochain krach boursier. C'est un truc tellement volatil le prix des dofus... ça passe même pas par l'hdv, ya aucune transparence : c'est une économie souterraine entre grosbilloux, plus ils drainent du pognon, moins ils en considèrent la valeur et plus ils claquent du pognon pour les items qui en valent la peine, mais ça reste une minorité de la masse monétaire en jeu.
Ca finit par s'équilibrer, parce que pendant tout ce beau monde farme dans la glace, moi y compris, la majorité des joueurs a moins de concurrence et peut vendre son pain à 3K/pdv sans sourciller, ou des marteaux de bricoleur à 50000K, et les chinois continuent de se gaver. On ne peut que se réjouir qu'avec des centaines de millions de kamas, on achète des oeufs, imaginez qu'à la place il y ait spéculation sur les ressources-clés de l'hdv...
4°) Finalement, les seuls qui se font bien niquer, ce sont ceux qui veulent aller plus vite que la musique. Si vous n'avez pas les moyens de vous acheter votre ocre, il est à présent trop tard, laissez tomber et faites la quête : le temps de finir la quête, vous aurez fait fructifier le profit pour vous acheter le tutu en prime. Il a toujours été dit que la plupart des joueurs n'atteindrait jamais le niveau 200, l'équipement ultime, etc : c'est ce qu'il se passe, plus on grimpe, plus la sélection par la thune est rude, et plus elle va se corser dans le temps. Perso, je m'attends fatalement à un moment à me dire stop, tu peux plus suivre, joue tel que tu es. L'accès aux items standards pour s'amuser HL (ancestrale, seigneur des rats, meumeu, etc) continue d'être assurée, tout va bien.
5°) L'ouverture inter-serveur offre une option supplémentaire aux joueurs "puissants", le commerce à travers le krosmoz. Mais encore une fois, la hausse engendrée concerne essentiellement les items très rares à la base, la "gold-farming connection" étant a priori la même sur tous les serveurs, et l'offre et la demande en pain aussi.
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