Non quelque soit la faute, le salarié touche le chômage. Les assedics se contentent de regarder si la personne licenciée à suffisamment cotisé pour y avoir droit.
La démission est la seule et unique condition qui fait perdre le droit au chômage.
Il faut savoir également que la lettre pour un entretient préalable au licenciement doit contenir un certain nombre d'informations dont l'adresse pour retirer la liste des conseillers extérieurs à l’inspection du travail ou à la mairie. Ces derniers aident énormement et en général on parle très vite des prud'hommes. Je suis donc assez surpris de lire ici que les gens en général ignorent leurs droits.
Tout à fait exact et pour info la suite me semble complète :
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La seule et unique condition pour être privé de ses indemnités Assedic est de perdre volontairement son emploi (soit la démission) aussi quelque soit le motif qualifiant le licenciement de :
Cause réelle et sérieuse
Pour faute grave
Pour faute lourde
le salarié perçoit donc les indemnités de chômage.
Il faut savoir que l'employeur se doit de motiver la qualification de la faute et ne peut donc, à la légère prendre la qualification de grave ou lourde car
si la cause réelle et sérieuse est retenue il doit :
Le préavis conventionnel selon le cas de 1 a 3 mois de salaire
Les indemnités d'ancienneté,
Et les congés payés sans oublier le DIF
Si la faute grave est retenue ( par nature c'est celle qui met entreprise en danger donc pour laquelle il faut écarter le salarié)
Le salarié perd le préavis et l’indemnité d'ancienneté
Si la faute lourde est retenue ( volonté délibérée de nuire)
Le salarié perd en plus les congés payés
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Le truc actuel qui agite le microcosme des prud'hommes c'est le cas particulier de la rupture conventionnelle et ce qu'a droit le salarié sachant qu'au final cela peut se voir comme une perte volontaire de son emploi. Je n'ai pas suivi le dossier pour savoir ou en est la jurisprudence sur ce cas la précis.
Après pour répondre à ton interrogation, les salariés sont au courant de la procédure quand cela leur arrive, avant cela les importe peu pour rester poli.
Les salariés ne connaissent pas leur droit et ne veulent pas les savoir dans la grande majorité des cas (tu les ennuies si tu leur expliques en détail ;-) ).
Après une affaire se juge sur les faits et aller aux prud'hommes n'est pas forcément une formalité.
J'y suis allé une fois, j'ai pris un avocat spécialisé, l'affaire a commencé en 2001 et elle s'est finie en 2007 (appel et cassation) j'ai du avancer de ma poche pas loin de 7000 euros d'avocats divers (pour la cassation tu es obligé de prendre un avoué donc nouvel avocat donc nouveau forfait de base).
Bref ca a quand même un coût non négligeable et l'aberration à mes yeux étant que lorsque tu as besoin de l'argent tu dois payer ton avocat et des frais et quand tu n'en as plus forcément besoin (dans mon cas 6 ans plus tard, j'avais un nouveau boulot et ma situation financière était revenue à la normale depuis un bon moment) tu le touches réellement.