L'ambiance est tendue. La pression est dense. Le suspense est à son comble et une seule attente de la part des lecteurs : le résultat final. La chute. Les rires, parfois les larmes. On lira : ..."Je le savais"; "C'était un sujet difficile" ; "Ah bon, y avait ça au programme ?", "On me l'avait pas dit", "J'ai rien foutu et j'ai cartonné les doigts dans le nez", "Je m'en fou le bac ça sert à rien", "Y a erreur dans la correction, là c'est pas possible", "C'était pas si dur", "Fastoche", "Abusé le sujet"; "Bon bah j'en sais rien, on verra bien..." (celui-là est dédicacé aux L ;-) )
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Oubliez pas de poster vos résultats, les gars ! Vos aventures m'ont bien fait marré, ça permet de se remémorer des souvenirs pas si lointains.
Un type comme tant d'autres qui a retapé une classe, galéré en cours, parfois séché, trimé sur le dernier mois pour enfin l'obtenir au rattrapage.
Je n'ai retenu qu'une seule chose de tout ça : l'essentiel est de l'avoir (ou un DE de niveau équivalent) pour les universitaires, pour les commerceux les écoles sont privées, pour les grosses têtes, il y a les concours, les dossiers, pour les autres il y a les formations initiales en voie direct ou en alternance...
Et pour tout le reste, il y a Eurocard Mastercard, mais ça, vous le saviez déjà.
Sans blague, c'est qu'un bout de papier après tout. Qualifiant, certes. Mais ce n'est pas ça qui vous rendra compétent pour ce que vous souhaitez faire ensuite. Belle illustration de la pensée scolaire et très française du "mérite par le travail" d'aujourd'hui.
Pour faire ce que vous voulez, ce que vous désirez... S'informer, se renseigner, se cultiver et faire "à côté", par soi-même, sera naturel car motivé par le centre d'intérêt que vous aurez choisi.
Cordialement,
Mugen
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