Emission excellente pourtant. C'est vraiment n'importe quoi le tandem Hees-Val. Ces mecs ont honte de rien...
Ils ont le zèle des convertis. Comme Eric Besson qui aura été plus ignoble contre les étrangers qu'aucun ministre issu de l'UMP n'aurait osé l'être, Val et Hees se sont montrés plus prévenant envers les desiderata de Sarkozy et de sa bande qu'aucun patron de droite (genre Carolis) n'aurait accepté de l'être (je parle du service public, hein...).
C'est logique : un Baudis ou un Carolis obéira au chef, mais voudra donner des gages de neutralité ou au moins d'honnêteté. Tandis qu'un Val, issu de la gauche obéit lui aussi au chef, mais se sent obligé de lui donner encore plus de gage de sa vassalité.
C'est le principal avantage de l'ouverture façon Sarkozy : les ralliés en tout poil qui ont brûlé leurs vaisseaux pour venir à la soupe ont par avance abandonné toute déontologie, tout honneur (ce qui n'est pas indispensable pour un type de droite) : ils sont donc bien plus malléables.
Demain, si on lui demande fermement, Kouchner pourra soutenir un blocus alimentaire sur la Somalie ou l'utilisation d'armes au phosphore contre les habitants du Sahara occidental. Val veut dégager tous les humoristes politiques de France Inter au nom de la bienséance (je me souviens encore quand il rigolait des sketchs ouvertement pédophiles de Fonte dans "Rien à cirer"...).
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