J'ai testé un combat , "à la Murat".
Napoléon assiège Vienne, et Massena est dans la foret non loin, en embuscade. Tout deux venus par la route de Bavière.
Murat arrive en renfort par la route de Venise.
2 armées Autrichiennes arrivent par le Nord sur Vienne, et une par le sud venant de Zagreb.
Massena saute sur une des 2 armées, et le petit Corse lève son siège (...)pour accrocher l'autre. Murat arrive en douce pour prendre par derrière l'armée de Zagreb. (il chevauchait dans la foret sous la montagne)
3 armées au 3/4 pour les Français, et 3 armées full pour les Autrichiens.(difficulté normal)
Napoléon: 8 unités d'artillerie 9 livres(moyenne sur 6/8/12 livres), 2 de cavaliers, et de la ligne dont une de moustachues de la vieille garde.
Massena: équilibré , 4 artilleries, 2 cavaliers, lignes + 2 voltigeurs.
Murat: 2 artillerie,8 unités de cavalerie, 4 de ligne..
Napoleon,
formation mixte, donc de l'artillerie tout le long de la ligne. Cavaliers retranchés.
Le moral de l'ennemi flanche déjà dé les premiers coups de canons, mais la ligne adverse avance au tambour en gardant les rangs. 2 unités de cavaliers se font la diagonale devant ma ligne...
- Ont attend!..
Ordre de changer pour la mitraille sur tous mes canons et cesser le feu.
-Ont attend encore!!
-Feu!!!
Plus rien devant, pas un gigot de cheval qui bougeotte. Juste la poussière au loin de la ligne Autrichienne qui vient là.
-Artillerie feu à volonté aux boulets!
Ça clignote sec dans les rangs ennemis, d'autant que leur général vient de tomber. Mais les boulets ne suffisent pas encore à faire monter la panique.
Ma ligne est plus faible que la leur, moins nombreuse en soldats, à la régulière ils risquent de faire des dégâts sévères dans mes rangs.
-Cesser le feu d'artillerie! balancez sur mitraille!
L'ennemi pause une large ligne de front à distance de tir, sans voltigeurs ni chasseurs dans mon armée, nous tireront en même temps qu'eux...
L'ennemi est pausé, la pétarade commence de partout, j'attends que toute la ligne Autrichienne soit fixée, et donc à distance de mes canons.
-Feu à volonté! envoyez la mitraille!!
Carnage aux premiers tirs de canons, sous la fumée noire et blanche quelques unités de ligne prennent déjà leurs jambes à leurs coups. Il faudra peu de temps avant que toute l'armée Autrichienne prenne la fuite. Les canons repassent en boulets pour maintenir l'ascendant, certains se reprendront plus loin, et tenteront de revenir au combat, mais moins nombreux et sans formation solide, il iront à leur mort.
Alors que mes cavaliers vont tranquillement défaire les artilleurs adverses,Napoléon tombe de cheval sous le coup d'un boulet. Il sera porté en ambulance jusqu'à Paris pendant un temps.
Massena engage une armée similaire, avec moins de canons, il choisira une formation d'assaut. Artilleurs, voltigeurs, et cavaliers en bout de ligne.
Les boulets font peu de dégâts pendant l'avancée Autrichienne, qui choisi elle d'envoyer cette fois ses cavaliers sur mes flancs.
Avec mes voltigeurs et leur tir longue distance, mes canons en extérieurs de ligne, et ma cavalerie de chasseurs en support feu et sabres, point de salut pour les montés adverses. Rares d'entre eux quitteront le champ de bataille vivant sous la fuite...
Les tambours Autrichiens se font entendre dans mes rangs, ils sont là. S'alignent pour certains, mais d'autres unités viennent plus près, ça chauffe pour le corps à corps.
Mes canons ne peuvent tous les maintenir à distance, c'est fusil contre fusil jusqu'à ce que deux unités ennemis chargent ma ligne à la baïonnette.
Heureusement, mes cavaliers sont frais et dispo, ils arrivent trés vite pour sabrer l'Autrichien, et le refouler de mes lignes.
Le combat se stabilise en rangs contre rangs, mes hommes tombent... les leurs aussi.
Mon artillerie à distance de mitraille fait la différence dans le temps, la leur est trop éloignée pour etre véritablement dangereuse. La balance se fait petit à petit, et l'armée ennemie décroche.
Murat alpague les Tyroliens au sud de Vienne. Il a le désavantage d'etre moins nombreux qu'eux sur le champ de bataille. Et somme toute pas vraiment le choix d'une formation quelconque, sa ligne est pauvre, il ne peut attendre les Autrichiens à la régulière.
La ligne sont les jeunes du Maréchal Ney, sans galons. Mais il à avec lui les lanciers de Lannes, des fous furieux, qui n'ont d'égal que les branques chasseurs montés sous ses ordres depuis bien longtemps. Avec Murat à leur tête, c'est une armée d'oiseaux de toutes les couleurs qui chevauchera vers la gloire... ou le suicide.
Plein face, en rangs serrés, les Autrichiens offrent déjà à la vue une immense armée que la poussière trahis sur la plaine.... paradis des chevaux..
Sans attendre, Murat envois le corps de lanciers sur la gauche, contourner les hommes en blanc, et supprimer au plus vite l'artillerie adverse.
De même ses chasseurs montés prennent eux le flanc droit, visant l'autre point d'artilleurs.
Les jeunes de ligne de Ney tremblent déjà devant l'armée d'en face, trois fois plus nombreuse en hommes de rang. Murat décide alors de rester avec eux, plutôt que de prendre la tête de ses chasseurs...
Les tueurs de Lannes sont déjà sur l'arrière, et suppriment si vite les hommes d'artillerie qu'il n'y en aura pas pour tout le monde.
Les hommes en vert, et rouge, et blanc, et jaune, et à plume, de Murat.., finissent eux aussi le travail sur la droite, annihilant les canons Autrichiens.
L'armée du Tyrol arrive à distance de tir sur les malheureux Français, il faut faire vite pour les cavaliers, rejoindre la bataille avant le chaos, avant que leur chef ne soit sans issue.
Murat encourage la ligne comme il peut, et aperçois au loin...par dessus la fumée blanche des mousquets, un nuage blanc, plus haut et compact, ses cavaliers arrivant au triple galop dans le dos de l'ennemi.
Les hommes de Lannes sont en formation de pénétration, le fameux diamant de la charge, et défoncent littéralement plusieurs unités Autrichiennes sur la première passe...
Les chasseurs de Murat sont en ligne, envoient une salve à distance de tir et bondissent sabre en main sur l'aile droite..
Pendant un bref instant, c'est la cacophonie générale sur le champ de bataille, les Autrichiens sont choqués,les cavaliers fous furieux, et les hommes de Ney, la peur au ventre, se disent que le soleil n'a pas eu raison de se lever en ce jour...
Mais aprés l'effet de surprise, dévastateur, les uniformes blanc se reprennent, ajustent leurs formations, et commence un travail de sape sur les cavaliers.
Les brutes de Lannes, entourés, savent qu'ils ne peuvent plus s'éloigner pour se reformer, tant qu'ils sont au corps à corps, ils peuvent espérer éviter les tirs, au moins quelques temps.Mais finalement submergés par les baïonnettes, succomberont sous la masse , peu d'entre eux réussiront à s'enfuir.
Les chasseurs multicolores de Murat ne sont pas mieux à l'affaire, et c'est sans surprise qu'ils voient leur chef se mêler à eux pour un combat de vaillants, aprés que celui-ci ai réussi à tuer le général Autrichien.
C'est finalement la débâcle au Tyrol, le Maréchal et ses troupes, d'un moral de fer et sans faille, remportent la bataille, avec de lourdes pertes.
Les survivants de Ney ont mérités leur premiers galons.
Les rescapés de Lannes seront affectés à la cavalerie de Murat
Et les chasseurs montés....vert, rouge, blanc, jaune... et à plumes, cherchent au repos de Vienne, une nouvelle couleur à ajouter à leurs vestes...