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[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques
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Alpha & Oméga
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C'est le sénateur Jean Jacques Jegou, rapporteur de la loi de finances pour 2010 devant le Sénat
http://www.santelog.com/modules/conn...A9nat_2258.htm Ils donnent la source sur leur article |
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| JorianMenelrana |
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Citation :
[Un peu HS mais pas tant que ça, parce que ça montre la vraie différence entre le milieu pharmaceutique de Bachelot et le milieu médical des soins cliniques] Perdu. C'est surtout parce qu'un pharmacien ne sait pas évaluer la balance bénéfice/risques des produits qu'il vend qu'il n'est pas autorisé à prescrire. Voilà ce que nous enseigne l'historique des différentes professions de santé. Parce que rien n'empêcherait que le clinicien donne son diagnostic au pharmacien, avec les antécédents, les allergies, les autres traitements en cours, pour que le pharmacien puisse déterminer le meilleur traitement. Malheureusement pour toi et ton raisonnement, et c'est une constante dans tous les systèmes de médecine rationnelle (donc médecine occidentale et médecine arabe), ça ne s'est jamais passé comme ça, à part au temps des pionniers. Pourquoi ? Tout simplement, parce qu'on s'est aperçu très vite que les dispensateurs de traitement (donc les pharmaciens), qu'ils y aient un intérêt financier ou non, avaient tendance à maximiser le traitement au détriment de la santé du patient. En gros, tellement foi en leur produit (et c'est d'ailleurs ce qui transparaît dans tes interventions sur le vaccin) qu'il n'y a pas de recul vis-à-vis de l'utilité de celui-ci. Pourtant, c'est une vieille marotte des pharmaciens que de vouloir être celui qui prescrit (wannabe doctor), sous prétexte d'une meilleure connaissance des médicaments. J'ai d'ailleurs eu une expérience assez intéressante à ce sujet. Quand j'étais interne de gériatrie, on nous avait mis en test un système électronique de prescription avec vérification de toutes nos ordonnances par les pharmaciens hospitaliers, qui avaient donc accès au contenu médical complet comme nous. Il a fallu en gros 2 semaines pour qu'ils comprennent que leur intervention n'avait aucune valeur ajoutée. Explication : en contrôlant les ordonnances de nos petits vieux polypathologiques, ils se rendaient compte de nombreux effets indésirables potentiels, d'interactions médicamenteuses mineures mais potentiellement embêtantes, de supposées erreurs de dosages, etc. Du coup, on avait droit à au moins un coup de fil par jour, où on passait notre temps à leur expliquer pourquoi on était obligés de prendre ces risques théoriques (soit parce qu'ils n'existaient jamais en pratique soit parce que le risque de ne rien faire était encore plus grand), que les habitudes de traitement hors AMM avaient une place largement reconnue dans la communauté médicale, que, non, c'est parfois impossible, malgré la science, d'aller contre la volonté des patients et qu'on préfère associer ses 3 hypnotiques habituels contrairement à toutes les recommandations plutôt que de le voir se jeter dans l'escalier parce qu'il veut dormir... Bref, au bout de 2 semaines, ils ont conclu seuls qu'ils étaient incompétents, même en ayant toutes les données médicales sous les yeux, pour contrôler finement nos prescriptions, et qu'en gros, ce qu'on leur demandait c'était de vérifier d'éventuelles énormes bêtises (ce que les bons logiciels de prescription savent faire). Par contre, cette expérience a multiplié les demandes de renseignement des médecins vers les pharmaciens (maintenant qu'en gros ils savaient qu'ils existaient), sur certaines équivalences, sur des formes galéniques, sur des préparations magistrales spéciales, sur des durées de conservation dans l'armoire du service, etc. Bref, tout le domaine réel et effectif des pharmaciens, à mes yeux aussi utile et valorisant que celui de la prescription... Le but d'une coopération dans un soin est d'être complémentaire, pas d'être redondant... Le médecin est celui qui diagnostique et prescrit, parce que les deux ne peuvent pas être indépendants, le pharmacien est celui qui prépare le traitement (même si cette portion est de plus en plus faible à cause du côté industriel au final) et l'infirmier/ère celui qui est dans la relation thérapeutique au patient, en lui donnant le traitement, en effectuant les gestes techniques nécessaires au diagnostic et au traitement. En tant que médecin, j'ai fabriqué une fois de l'aspirine en TP (mais je crois que c'était au lycée même) mais j'ai aucune idée de comment on met la poudre dans les gélules, je pique nettement moins efficacement et rapidement qu'une infirmière, je ne sais pas gérer un stock de médicaments en jonglant avec les dates de péremption, je ne sais pas bien donner à manger à des patients lourdement handicapés. Et je n'ai aucune envie de le savoir, parce que je sais que les autres professionnels de santé le font bien et que pour ces aspects là, je peux avoir entièrement confiance. [Fin du HS pas si HS que cela] Citation :
On passera sur les attaques gratuites des médecins "qui veulent s'en mettre plein les poches". En tout cas, en médecine, on apprend à citer des sources. En tout cas, quand on grandit et qu'on mature, en arrêtant de se croire le plus fort du monde parce qu'on a eu son concours de première année, on évite de cracher, du coup, à tort sur les autres. Les médecins généralistes sont tellement inefficaces, tellement nuls et tellement intéressés par le pognon et coûtent tellement chers à faire des vaccinations à 22 € que l'Assurance-Maladie leur a encore fait confiance cette année, avec le résultat suivant : 5.4 millions de vaccins pour la grippe saisonnière effectués en 11 semaines. (encart de gauche page 2). Quand bien même, ces mêmes médecins prendraient systématiquement 22 € pour faire le vaccin, plus 8 € de coût unitaire, ça coûterait donc au maximum à la collectivité 162 M€. (versus probablement plus de 2.000 M€ pour le dispositif grippe A). Chiffre de 170 M€ de plus très largement sur-estimé, puisque les vaccinations se font le plus souvent à l'occasion d'un autre motif de consultation (renouvellement d'ordonnance, pathologie aiguë, etc...) et qu'il ne faut donc compter que le coût d'achat du vaccin, la consultation ayant eu lieu quoiqu'il arrive. Chiffre également sur-estimé par la participation des infirmières au dispositif, dont le tarif pour l'acte est bien inférieur à celui du médecin. Bref, si ça coûte 50 M€ au total, c'est bien le diable... 50-162 M€ vs. 2.000 M€ pour le même nombre de vaccinés. Ca dit tout. En prenant le plus mauvais esprit du monde, en disant qu'on laissait les généralistes "se gaver", on est sur un différentiel entre 12 et 40 fois. Je n'appelle pas ça de la vexation, plutôt du bon sens. |
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Citation :
Bref,je t'invite a lire cette article riche en info ![]() source : ici |
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