lol Laeryl
Je prévenais par ce qu'on m'a déjà reproché des choses a la con lors de mes entretiens. Tout et n'importe quoi peut t'être reproché, comme jouer en ta faveur...
Attention, j'ai décidé de répondre de manière légère mais c'est pas pour ça que je ne suis pas d'accord avec toi.
En effet, il faut impérativement les bons arguments quelques années ou mois après un premier job qui ne te correspond pas.
Mais j'ai quand même tendance à penser que c'est plus difficile d'expliquer à un con pourquoi on kiffe les laitues avec un bac +x que d'expliquer à un vrai recruteur pourquoi on s'est dirigé vers un truc différent de ce à quoi nos études nous ont préparé.
Mais c'est un ressenti tout à fait personnel pour le coup donc ce que tu évoques colle peut-être plus à la réalité du marché de l'emploi.
@ Learyl : j'ai lu ton message à mon homme, il a ri (jaune) : c'est tellement ça...
Bah, je pense qu'on est pas mal à être passé par là.
J'ai même l'impression que ça devient quasi obligatoire si on ne fait pas d'études "au top" dans une école super reconnue, qu'on veut faire un break après plusieurs année à avoir bosser pour son super diplôme ou que, bêtement, un truc coince dans les plans fixés à l'avance.
D'un autre côté, c'est super formateur comme expérience !
Je me demande d'ailleurs, mais c'est ptêt indiscret, pourquoi il en ri jaune.
Ce genre d'expérience, je pense qu'il faut en tirer profit un maximum.
Je me suis senti humilié, rabaissé et terriblement bête devant un type qui n'avait, objectivement, pas le quart de la moitié de mes qualités et qui rédigeait ses bons de commande dans un langage à peine humain.
Grosse claque. Terrible déception. Et après ?
On se sert de l'expérience acquise, on fait le servile devant un concurrent au moins aussi con et puis on se bat pour trouver le job qu'on aime.
Mais au final, on éprouve une joie mesquine. Non pas parce que ce monsieur ne fera jamais de boulot à "valeur ajoutée". Non non.
On se réjouit de sa situation pour les vingt prochaines années uniquement parce qu'il s'agit d'un des descendants d'une famille de gestapiste et que, le mieux qu'on puisse lui souhaiter, c'est de se réaliser dans son job.
Pas parce que le boulot est merdique (aucun travail ne l'est à mon sens)... juste parce qu'il le fait de la mauvaise manière et que, un jour, il se rendra compte que sa carrière de trente ans, il en a fait lui-même de la merde en se construisant un univers basé dessus alors que le premier lombric venu te dira que l'important, c'est pas la galerie mais bien comment on l'a fait.
Super nulle cette métaphore en fait, mais bref, tu vois où je veux en venir.