31 décembre 2003, environ 20 heures, on se retrouve avec un pote à l'arrêt d'bus.
On est minots, pas de permis, pas de caisse, pas de plan "squat-une-barraque-de-ouf", que dalle a part un pack de bière et quelques grammes de substances illégales.
On zone dehors comme deux connards, ça sent la soirée ghetto, pas la soirée guetta.
Le tel de mon pote sonne, un mec tout pété nous propose de passer chez lui, c'est petit et plein de connards, mais bon : ça caille, j'ai les doigts gelés et j'arrive pas a rouler putain. On va donc chez le mec en question, pas une meuf, que des couilles et ambiance DVD Jamel Comedy Club (j'aime pas Jamel).
Il est presque 23h, on réussit a batailler et convaincre deux bollos de nous emmener en boite (vos gueules on était jeunes). Les mecs se motivent, on se pointe devant la boite sapés comme des guignols avec 30 € en poche et là -miracle de la Saint Sylvestre- les videurs nous laissent entrer.
Youpi, avec mon pote on repère deux pétasses un peu bourrées, on enclenche, pendant ce temps les autres blaireaux se barrent, rageux de ne pas avoir trouvé quelques femelles ivres pour la soirée.
Bref, 4h du mat' la boite ferme et on se casse finir la soirée chez l'une des demoiselles sus-mentionnée. Vous connaissez la suite, j'vous fait pas de dessins ça risque d'être censuré dans le clip.
Jusqu'ici ça aurait été une bonne soirée si je n'avais pas été reveillé tôt dans la matinée par des insultes et des cris strident provenants de la chambre a côté : mon enculé de pote avait tenté de taper des tunes dans le sac de la meuf, qui apparement feintait le sommeil.
Là c'est le drame, hysterie collective, on se casse de l'appart tant bien que mal, et j'me retrouve un 1er Janvier en train de courrir dans la rue en chaussette.
Alors au final, j'dit pas que c'est bien ou mal, d'ailleurs on s'en branle, mais ça reste un de mes nouvel-an préféré dont je me souvienne encore (je ne peux pas raconter celui a 'Dam)
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