Les limites que tu évoques sont tout à fait valables. Toutefois c'est là qu'interviennent les scientifiques et les politiques. C'est à eux de décider où l'on positionne le curseur.
Au nom de quoi ? QUELS scientifiques, quels politiques ?
Les scientifiques qui ont voix au chapitre parce qu'ils justifient les politiques de certains Etats, de certaines entreprises (ceux qui nous expliquaient que la dioxine c'est pas méchant, aux USA par exemple ? Des ClaudeAllègriens qui "pensent" qu'il n'y a pas de réchauffement de la planète ?...) ?
Les politiques qui auront bien su exploiter le temps de cerveau disponible pour faire croire aux gens qu'ils ont LA solution à long terme, alors qu'ils n'ont jamais que le court terme, leur réelection, en vue (en gros, tous ceux qui ont eu un peu de pouvoir) ?
Soyons sérieux...
Publié par dervic
La décroissance est une utopie et en restera une car elle n'est pas adapté a un milieu urbain densement peuplé.
Alors c'est bien beau d'avoir sa maison et son jardin, ses toilettes seche et pas de voiture mais la maison unique pour tout le monde c'est pas possible geographiquement parlant en France.
Est-ce qu'on pourrait arrêter de confondre décroissance et croissance verte? Entre écologie de marché, Nicolas Hulot et une quelconque conviction écologique ?
La décroissance en milieu urbain est possible... Je vois pas le rapport entre maison unique et décroissance, au contraire ; il est nécessaire d'envisager (ce que fait déjà l'institut économique et social pour une décroissance soutenable) des habitats collectifs puisque c'est inenvisageable de loger tout le monde géographiquement comme tu dis, mais je sais pas où t'es allé pêcher que c'est CA la décroissance...
Publié par NerGGaL
Je trouve que réaliser qu'on fait des trucs très nocif pour la planète de plus de 200ans, c'est plutôt que la croissance que l'inverse.
Désolé, mais j'ai rien compris à ta phrase et ça m'intrigue.
J'ai envie de répondre en voyant la phrase telle qu'elle est: oui on fait des trucs très nocifs, oui c'est cause de cette recherche idéologique et infinie de croissance, oui c'est un principe dangereux, quels que soient les ressources et la résistance à la nocivité de la planète.
C'est une philosophie de vie qui n'a comme principe que l'accroissement. Pas qualitatif, quantitatif. Aucune notion de répartition. Donc on peut avoir une croissance de ouf et laisser crever un quart de la population de son pays, exemple tout trouvé: la Russie (croissance à deux chiffres, 25% de la population russe sous le seuil de pauvreté...).
Tout comme on pourrait avoir une décroissance de la consommation de certaines ressources sans plus de considération sociale, ce qui serait aussi dramatique, comme le laissait entendre un autre JoLien avec qui j'étais d'accord en m'engueulant avec.
Mais si vous pouviez vous renseigner un peu sur la décroissance plutôt que d'avoir une vision de reportage de M6 sur le sujet...