La lumière laissera place au sang.

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Une guerre approche, l'élite se rassemble, certains pensent encore que c'est impossible...
Notre monde est sur le point de connaître sa renaissance, notre renaissance !

Les rares qui les ont aperçu portent encore les séquelles de cette rencontre.
Les disciples du grand Rushu, les fidèles de Djaul et même les partisans d'Hyrkul ne peuvent plus tolérer la situation actuelle...
L'histoire est en marche, rien ne les arrêtera.

En ce jour de 639, la lumière va faire place au sang, le soleil à la pénombre, le blanc au rouge couleur des entrailles de la vermine !
Que la cité défendue par Menalt périsse, que son armée sombre dans les ténèbres...
Jiva ne protégera pas plus longtemps la vermine qui y habite !

D'aucuns racontent que l'aurore sera à nouveau pourpre ; ce pour l'éternité...

Les Héritiers Pourpres
Dofus - Bonta
Oulaa !!
Euh si j'ai bien compris, Menalt sera en quelque sorte une guerre de 1 ooo ans ?!

Sa sent pas bon sa !


Soit c'est la guerre ,

Ou alors c'est un évent qui se prépare 8D

Bref, soit plus préçis paske j'ai les choquottes

Mxlle Shouky-Chips
Message roleplay
[[Son parchemin est un complément de celui que tu trouveras ici ou encore ici et qui t'apporteront certainement de plus amples informations]].

Le mois de Flovor s'était teint de la couleur pourpre constituant les ailes des Héritiers.
Brakmar arborait une nouvelle aura. La Tour de Gisgoul, celle des Ordres de cité Sombre, exhibaient une lueur ténébreuse.
D'aucuns affirment entendre des cris lugubres, d'autres indiquent des mouvements de guerriers à l'aura déchirant le sol...
Des centaines de Bontariens sont portés disparus, les centaures s'effondrent les uns après les autres à mesure que les territoires Brakmariens s'étendent...
Lointaine est la clameur du chant d’honneur
Tu te réveilles, Sombre Cité, dans une sanglante lueur
Te suivent tes serviteurs tels de vaillants défenseurs
Les guerriers sont en marche, de choisir son camp il est l’heure

Au son du corps de chasse, traque sans relâche
Tes ennemis, qui se lèveront
Qui telle l’armée des morts, contre toi se dresseront
Le destin du monde est désormais en marche

Toi l’âme égarée, je te vois hésiter
Quel destin vas-tu embraser ?
Vers quel avenir se tourner ?
Te demandes-tu, le cœur soudain moins léger

Vers la légion des hordes ennemies, à la souffrance plus aguerrie ?
Vers les serviteurs de l’espoir, fiers et insoumis ?
Offriras-tu ton sang pour la cause anoblie ?
Ou seras-tu de ceux qui méprisent sa vie ?

Depuis longtemps j’ai fait mon choix
Et, au plus profond de moi je le crois et je le vois
Brakmar la Pourpre est sur ma route, comme je porte ma croix
Ce soir commence notre destin, ce soir entendez notre voix




Il était tôt. Le matin était étrangement calme, la maison plongée dans le silence.

Calice s’agita et mit plusieurs minutes à ouvrir les yeux et à déployer ses ailes. Elle ne parvenait pas à se débarrasser de la sensation de malaise que lui avaient procuré sa nuit agitée. Même la douce respiration de sa femme allongée près d’elle ne lui procurait aucune sensation de réconfort.

Elle se leva, nettoya soigneusement ses ailes et ses antennes, et entreprit de faire le petit-déjeuner. Lorsqu’on s’active, bien souvent les mauvaises pensées et les mauvais rêves sont balayés, laissant juste un vague souvenir oppressant…
Mais cette fois, les voix continuaient à envahir l’esprit de l’Eniripsa


Les navires de guerre regroupés à Mastredam arboraient fièrement les glorieuses couleurs Pourpre de Brakmar. La flotte déferlerait de mer en mer, de port en port, pillerait les navires marchands qui sillonnaient les côtes.


« Le petit déjeuner est prêt, Princesse, lève toi » murmura Calice à l’oreille de l’Osamoda endormie. Cérulée grogna, attrapa son oreiller et se retourna.
« Nooooooooonn pas déjà, laisse moi dormir »
« Nous avons du boulot aux enclos Princesse, les ébenes-Prunes vont bientôt mettre bas, va falloir s’en occuper »


L’écume des vagues se brisant contre les rochers de l’Ile de Grobe baignerait la terre d’embruns de sang


« On s’en occupera plus tard des bébés, là je dors, il est tôt et j’ai sommeil »
« Ok Princesse, ben moi je déjeune sans toi, j’ai la dalle »


L’odeur âcre de la Peur et de la Mort se dégagerait des épaisses fumées de la Sombre et se rependrait aux alentours comme une épidémie de malheurs présagés


Quelques feuilles de salace et un bol de jus de roissingue avalés hâtivement, Calice se colla à la fenêtre, pensive. Dehors au loin le soleil pointait le bout de son nez et se préparait à baigner la ville d’une douce chaleur réconfortante. Le brouillard se dégagea et la nature s’éveillait peu à peu.


Hommes, femmes et enfants, armés d’épées de fortune, se dresseraient tremblants face aux hordes brakmariennes assoiffées de guerre et de sang


« J’ai une drôle de sensation Princesse ».
« Quoi comme sensation ? » Cérulée se retourna et entama son long processus de réveil.
« Brakmar semble s’agiter depuis quelques jours, tu trouves pas ? L’atmosphère est lourde, l’air est épais, je me demande si… »
Calice jeta un œil aux grandes ailes rouges largement déployées qui enveloppaient le corps de sa femme.
« Bof, j’y suis allée hier pour acheter le bois de banbou sacré pour les foudroyeurs, j’ai rien remarqué de particulier. Ca sent pas plus mauvais que d’habitude. Juste quelques braillements de soulards qui sortaient de la Chabrulée, rien d’anormal quoi »
« Mouai, pourtant quelque chose cloche en ce moment, j’en suis quasi sûre. Et j’arrête pas de faire de mauvais rêves. »


Les pacifistes bontariens, peu habitués à la guerre, mal préparés, décimés en quelques semaines, tentant encore de se dresser en rempart devant la Cité Lumière, dans un dernier sursaut d’orgueil et d’espoir


« Mais non tu t’fais des idées. Que veux-tu qu’il arrive hein ? Chacun vaque à ses occupations, à ses métiers, à ses donjons, à son élevage, quoi d’autre ? »
« Je sais pas… Toutes ces images de guerre dans mes rêves… »
Calice prononça ces quelques paroles tout bas, pour elle-même. Ses yeux fixaient l’horizon, perdus dans leurs pensées.


Les bontariens n’ont pas besoin de davantage de puissance pour détruire ses fléaux ni même de remède pour purifier leurs terres, ce dont ils ont besoin c’est de guides, de Héros qui purgeront ses maladies et qui l’aideront à reconstruire ce qui a été détruit. Des Héros qui lui montreront la voie à suivre pour rester sur le droit chemin. Il n’est peut-être pas trop tard…


« Mais non, c’est bien loin la guerre ma puce, ça fait des centaines d’années qu’on vit tranquille, pourquoi voudrais-tu que ça change ? Allez, j’avale mon p’tit déj’, et on file aux enclos »
« Ok, ça va m’occuper l’esprit de prendre soin des dindes, et je crois que pour une fois ça va pas me faire chier de les entraîner pour les rendre fécondes »
Calice considéra un instant la Fuchia qu’elle rangeait soigneusement dans le fourreau pendu à sa ceinture, qui était habituellement utilisée pour découper les vigoureux Kilibriss et les rugissants Mustapha.


Tes ailes bontariennes, Calice, ses ailes brakmariennes… La fin de l’ère prospère est-elle ainsi annoncée ? Le monde va-t-il se déchirer en deux clans ?


Calice sursauta, pâlit et rangea ses petites ailes blanches. Elle secoua vigoureusement ses antennes pour chasser ces pensées malsaines.
Penser à autre chose à tout prix…
Elle courut aux enclos nettoya et frénétiquement les étables.


L’heure est-elle venue de choisir son camp ?
Message roleplay
Jisatsu attrapa un parchemin vierge, il sortit une plume de tofu maléfique de sa poche, qu'il tira minutieusement entre ses doigts avant d'en tremper la pointe dans sa cape noire d'encre de Kralamour.

Dame Calice,

Il est peu courant pour moi d'envoyer autre chose à la tête de vos pairs aux ailes blanches que des dagues. Mais je ressens en vous de l'intelligence, un Bontarien intelligent étant aussi rare qu'un Kralamour unique dans la pischine de Sufokia, tout espoir de vous ouvrir les yeux n'est pas vain.

J'ai autrefois appartenu à votre milice, au service d'Amayiro j'ai même été espion pour votre cause. A cette époque j'étais un sculpteur de renom, riche propriétaire Bontarien. Mes bâtons se vendaient comme des petits pains, je faisais mes courses dans vos hôtels de vente. Je virais les quelques Brakmariens que je croisais, de toute façon il n'y en avait pas, ou peu, 1 contre 10 ils ne faisaient guère long feu, pas grave, c'était nous les gentils.

Mais un jour, je fus envoyé par-delà les murs de Brakmar, pour mener à bien une mission d'Amayiro. Quelle ne fut pas ma surprise de trouver une ville fantôme, dont les rues n'étaient occupées que par des mômes chapardant les quelques rares visiteurs. Les femmes, au foyer, s'occupaient de leurs marmots pendant que les hommes, absents du domicile, travaillaient la terre ou partaient en chasse.

Terrible constat que de voir leurs conditions de vie : les hôtels de vente vides, les hommes ne pouvaient pas vendre leurs victuailles, pas de touristes acheteurs. Les femmes ne pouvaient acheter le pain quotidien : pas d'approvisionnement ou des prix excessifs. Les hommes régulièrement étaient conduits en prison, étant tombés face à des Bontariens lâches qui organisaient des traquenards...

Brakmar ville souffrante, enfance difficile et marginale, pas de pouvoir d'achat, il n'y avait qu'à voir aussi toutes les maisons en vente et l'inexistence de la place marchande. On pouvait cependant déjà noter à cette époque, quelques territoires d'insoumis, qui se battaient ardemment et qui jamais ne furent pris par les Bontariens, comme c'est le cas pour Grobe.

Désolé par la position de cette ville isolée du reste du monde, j'ai alors décidé de la rejoindre. Me battre, me battre pour sauver mes nouveaux frères, me battre pour rétablir l'équilibre. Peut-être que le Dieu Xélor n'a que faire de l'équilibre des territoires, certainement que le Roi Allister n'a pas à cœur de prendre sous son aile le reste de notre contrée. Alors c'est à moi et aux volontaires de s'en charger.

Puis ma rencontre avec Hyrkul a accéléré les choses. Désir de destruction des Bontariens et des centaures ; désir de changer l'évolution de ma cité. Trop longtemps vous avez vécu prospères, ne connaissant ni pénurie ni famine, trouvant même le moyen de nous écraser, mettant sur notre dos les crimes, le mal, la vermine...

Je souhaite rétablir un semblant d'équilibre. Mais pour remettre la balance en notre faveur, il faut détruire vos ressortissants. Rétablir l'équilibre quantitativement parlant, mais aussi relancer l'économie : que notre cité puisse vivre d'elle-même, que nos HDV suffisent à la demande croissante de notre sombre cité.

Rétablir aussi les actions de nos ancêtres et vous rendre la pareille. Tant d'années de souffrances que nous avons vécu pendant que vous vous pavaniez en toute sécurité, le ventre plein et plein de mépris pour nous. Il est temps de payer.

J'espère que vous comprenez mieux mes motivations, j'espère surtout que vous vous réveillerez et que vous nous rejoindrez. Si la vue du sang vous fait peur, rien ne vous empêche de ne pas participer aux crimes.

Je suis à la tête d'une faction soudée, amoureuse de la plume maléfique. Nos hommes attachés à Paul Ytik, les mal pensants, réfléchissent à nos stratégies, planifient nos actions, ils excellent dans le domaine de la littérature. Les responsables d'Arty Zana, ayant la fine anse, s'affairent à nous créer des armes et remplir les HDV pour que les ressortissants de Brakmar aient aussi le droit d'accéder aux biens. Bien entendu, nos guerriers sanglants d'Arieta Ma'Jhor, nos responsables de la Cour Forest, sont aussi très actifs. Les premiers mêlent le sang de vos confrères à celui de la race impure des centaures, pendant que les autres défendent les droits de nos citoyens. Enfin chez nous, libre accès à l'éducation et l'espace d'Abby Bill-Yotek.

Vous voyez, nous paraissons sans foi ni loi, assoiffés de sang. Mais tous les Héritiers Pourpres ne sont pas des assassins. Nous nous battons pour une cause dont je vous ai dressé le portrait, par simple désir de rétablir de l'ordre, un certain équilibre. Aussi déplorable que cela puisse paraitre, cela passe par la guerre. N'oubliez pas que pendant tout ce temps, nous avons vécu en soumission, que vous nous malmeniez, que nos parents sont morts sous vos coups. Vos ailes immaculées ne le sont pas autant que votre esprit corrompu. Vous n'avez que le paraitre, mais au fond de vous vous savez que vous n'êtes pas purs, pas sages, pas bien pensants et que vos actes ne sont ni légitimes, ni bénéfiques
.

Je vous offre le choix comme je ne l'offre jamais à mes ennemis. Celui de mourir naïf ne connaissant ni le gout du sang ni celui de l'effort. Ou celui d'être acteur au sein d'une cité en pleine ascension, où fraternité est le maître mot. Nous vous promettons l'épanouissement, ou la déchéance et la mort dans la souffrance. Quel gâchis ce serait, mais ce choix ultime n'apparatient qu'à vous.

Jisatsu, Triumvirat des Héritiers Pourpres.

Le parchemin signé, il s'en retourna vers la cité Sombre, illuminée d'une étrange aura, transmettant au reste du monde un horizon bercé d'une couleur angoissante.
Le teint blafard et le regard morose Liz sortit de sa sombre demeure dans un silence presque palpable.

A travers la brume elle aperçut des gamins courant entre les ruelles, leurs rires résonnant telles des rumeurs fantômes contre les murs noirs de souffre.

Elle s'emmitoufla dans sa cape, ferma la lourde porte en bois à double tour et leva les yeux sur la muraille de la ville.
Là haut les gardes étaient plus nombreux qu' à leurs habitudes. Lorsqu'ils se croisaient ils y avait toujours un murmure, une information, dite avec la plus grande excitation. Bizarre...

Une cloche d'alarme sonna quelque part, il était temps de justifier la taille de ses ailes qu'elle déploya sans plus d'intérêt que cela.

Un sentiment étrange la prit aux tripes, les choses allaient changer...
Cher Jisatsu

C’est avec un étonnement mêlé de crainte et d’angoisse que j’ai reçu votre missive.

Depuis un moment, je rêve de plus en plus de guerre et cela me fait peur. Cette missive m’apporte hélas la confirmation de ce que je redoutais le plus. Vos armées sont en marché, il va falloir choisir son camp. Même la bannière neutre sera considérée comme un camp à part entière.

Dans votre explication, une chose a attiré mon attention et m’a rappelé quelque peu la mienne. J’ai toujours combattu l’oppression et le manque de liberté, sous toutes ses formes. Etant Eniripsa, petit être aux ailes fragiles, condamnée à vie à porter une houffe et à rester derrière l’équipe, sous peine d’insultes, j’imagine assez bien ce que vous ressentez.

Cependant, partir en guerre, arme à la main, est contre mes convictions. Je suis née pour soigner, non pour ôter la vie. D’autre part, mes activités d’éleveuse m’ont écartée depuis bien longtemps de toute pratique du combat. C’est à peine maintenant si mes muscles parviennent à soulever mon épée, tant elle me parait lourde. Je crois même avoir oublié les paroles d’incantation de certains mots que je n’utilise plus.

Ce n’est pas tant vos explications que la longue discussion que j’ai eu hier soir avec ma femme qui me font pencher vers votre cause. Ma p’tite princesse est brakmarienne depuis toujours. Or je refuse que cette guère annoncée brise notre couple. Je ferai ce sacrifice pour elle.

La guère n’étant pas simplement une question d’arme, je vous propose alors ceci : une armée doit avoir une logistique irréprochable. C’est à ce niveau que je peux offrir mon aide, mes dindes, des parchemins de caractéristique, et de l’argent pour financer l’effort de guerre.
Les modalités resteront à définir en privée.

J’aurais vraiment préféré que le conflit trouve une issue diplomatique satisfaisante…

CaliceII

Le cœur serré, l’Eniripsa cacheta sa missive et la fit porter à Jisatsu. Elle se demandait si elle faisait le bon choix. Tout ce sang qui allait se répandre, cela en vallait-il vraiment le coup?
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