Le iop, encore les fesses endolories par la poigne de son adversaire se releva et fit émerger les ailes de dessous sa cape, volant à présent majestueusement dans son sillage. Son esprit affûté par la perspective du combat délivra alors la totalité de ses possibilités a à son propriétaire lui délivrant ainsi des réflexes et une intelligence incomparable. Sa voix, a peine reconnaissable s'éleva tel le grondement de la terre qui se déchirerait entre les pieds des combattant, comme la voix d'un démon exhortant les fidèles brakmarien au combat. Sa voix pétrifia les personnes tranquillement installées a la taverne en furent pétrifiés. Ses cornes se firent plus grandes et ses yeux plus menaçants. Son regard se plantât dans celui de son adversaire et un sifflement puissant chargé d'un on-ne-sait-quoi terrifiant se fit entendre et la fière monture rousse de guerrier vint au galop, le quel sans l'arrêter attrapa, en saisit l'étriller et se projeta son dos. Il se concentra et fit sortir du sol des éclair qui, d'abord tournoyants autour de lui, rentrèrent dans tout ses membres, les remplissant alors d'une force incroyable. Son regarde était révulsé, sa pupille blanche lui donnait une alure de zombie. L'homme en face de lui était stupéfait et sa face ébloui par les traits de tonnerre.Le iop se décida a parler:
-Viens! Chien de bonta et péri par ma main, annonce au peuple de la cité blanche, que le monde des douze est trop petit pour nous deux, et que jamais brakmar ne leur cédera sa place!
Tout le monde fût stupéfait par le changement de ton de l'ancien débile qui était entré dans la taverne, et se demandait s'il était le même homme. Et comme son adversaire ne répondait point:
-Je te renvoi alors d'où tu viens, oiseau de malheur, et tu dira à tes semblables que le dragon t'a chassé!
Le iop tendit la main ouverte toute brillante d'une force nouvelle vers l'ange qui se mit alors a courir sur le côté pour éviter la rafale.
-Prend ça!!!!! Tempête de puissance!!!
Un trait de lumière, puis une multitude, sortirent du membre tendu et frappèrent le fuyard avec une puissance magistrale, et le fit traverser l'auberge d'un côté a l'autre, ce qui ne l'empêcha pas de se relever pour ^rendre une deuxième rafale, qui ne l'acheva pas non plus, mais qui l'amocha de manière considérable.
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