Les parties, c'est le Crédit Lyonnais, banque privée, et Bernard Tapie, un particulier. Donc pour "nous", c'est rien à payer.
Tapie n'a rien touché pour préjudice moral vu qu'il n'y a pas eu jugement. Il a touché 400M, ce qui correspond à la plus-value de la vente d'Adidas, et que le Lyonnais refusait de lui verser. Sur ces 400M, il en doit 360M à divers créanciers (impôts, condamnations diverses, dettes...). Il lui reste donc 40M.
Le recours a un arbitrage est par ailleurs courant dans ce genre d'affaire, surtout quand l'Etat est en cause. Forcément, être condamné par un tribunal, ça fait mauvais genre. Et le Lyonnais commence à avoir un passif chargé^^.
1) Ce n'est pas le crédit lyonnais, c'est le CDR, c'est à dire la caisse des dépôts, donc l'Etat.
2) Visiblement, tu parles sans savoir de quoi tu parles. La justice s'était prononcé (c'était allé en cours de cassation) : le jugement d'appel donnant 185 millions à Tapie avait été cassé, la cours suprême du droit français estimant que le CL n'était pas en tort. Le jugement qui aurait du avoir lieu à nouveau en appel aurait selon toute vraisemblance envoyé Tapie sur les roses.
3) C'est Nicolas Sarkozy qui a imposé, quelques mois avant le procès, l'abandon de la procédure juridique normale, profitant du départ de l'ancien dirigeant du CDR qui s'y était toujours farouchement opposé (on comprend pourquoi).
Résultat : 400 millions d'€ vont être donné à Tapie par le contribuable, pour satisfaire un caprice de notre dirigeant.
Les liens et la chronologie sont donnés dans ce fil, tu devrais au minimum te donner la peine de les lire.
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