[Bg]Autant en emporte l'acier...

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Vivement le jour où ils payeront, vivement le jour où leurs femmes et leurs enfants bruleront dans les flammes de la folie, vivement ce jour où je devorerai les âmes des pleutres et de la vermine, où je boirai leur sang, où je m'amuserai à déchirer leur chair !
Vivement ce jour mes amis ! Vivement ce jour où nous porterons l'assault sur ces batards d'Aquiloniens ! Renversons l'ordre ! Apportons le chaos, la destruction, LA MORT MES FRERES ! APPORTONS LA DESOLATION ET LA MORT ! Par le fer, par l'acier, par la barbarie de nos actes ! Ne reculons devant rien ! Brisons ces tendres familles en violant les femmes et les fillettes ! en mutilant hommes et jeunes garçons ! Delectons nous de la puissance qu'apporte la peur !
Mes amis ! mes freres ! Ravageons ces contrées ! pillons ces villages ! Faites naitre des orphelins ! Que leur haine et leur colère nous apporte de nouveaux valeureux ennemis !
Que la guerre éclate et qu'elle embrase tout sur son passage !

Vivement ce jour, où les portes de l'enfer s'ouvriront enfin pour aneantir la civilisation...


Un jeune apprenti avait secretement pris part à la foule de guerriers du clan, ses muscles se gorgeaient de sang au son des armes frappants les boucliers et les armures, en entendant ces guerriers vociferant leur haine et leur soif de sang...
Sa rage grandissait au fur et à mesure que ce discours emplissait son coeur...bientot, bientot il porterait les armes ! Bientot il se forgerait un nom dans les chairs disloquées de ses advsersaires, un nom qui figera défroi les couards et remplira de crainte les plus vaillants guerriers...
Ce jeune apprenti venait de perdre toute conscience..toute humanité..rien n'y personne ne pourrait desormais l'entraver dans sa folie. Il brulera, il egorgera, il fera regner la mort là où avant predominait la vie. Il deviendra le plus brutal et le plus sanguinaire des guerriers, il deviendra le symbole de l'anarchie et de la barbarie, l'annonciateur du massacre et de la souffrance...
Il deviendra le guerrier le plus puissant et le plus terrible de ce monde....laissant la pitié et l'honneur aux faibles et à la vermine...
Bientot....
[hrp]

Ton texte est court mais il est très cohérent avec l'univers d'Howard. De plus, il est parfaitement écrit.

J'espère que l'apprenti réussira à connaître l'amour au milieu des champs de morts .

Sur le fond, ne change rien; sur la forme, un peu plus aéré le rendrait plus attractif; mais nous y sommes, nous sentons la colère et la rage.

Au plaisir de te lire.

Amicalement.

Zenzila.

[/hrp]
Suite...

Quelques semaines étaient passées depuis ce jour où notre jeune apprenti avait pour la première fois ressenti l'ivresse de la Rage. Elle s'était estompée avec le temps, selon les coutumes du village il était trop jeune pour servir comme combattant. N'étant pas de pillage, il se contentait donc de réparer les armes et les armures abimées dans la fureur des batailles. L'habitude et l'ennui avaient repris le dessus...
Cependant il sortait dans la forêt de temps en temps pour aller couper du bois, il en profitait alors pour amener son arc et ses flèches avec lui. Il chassait entre deux arbres promptement débités à la hache par ses soins. Se tapissant dans l'ombre d'une fougère il traquait les sangliers, les loups, les cerfs...tout ce qui était suffisamment gros pour pouvoir contempler des litres de sang s'écouler lentement sur ce tapis de feuilles mortes recouvrant le sol.
Il faisait beau aujourd'hui, quelques rayons de soleil perçaient à travers les branches des arbres, tachetant le sol de lumière çà et là. Notre apprenti venait d'abattre et de débiter un arbre vite fait bien fait, il commençait à s'enfoncer plus en aval dans les sous bois, armé de son arc et de ses flèches.
La lumière se faisait plus rare, cela aurait surement décourager plus un promeneur de s'aventurer par là mais notre apprenti n'en était pas un...il aimait pouvoir se dissimuler avec son arc pour prendre par surprise un animal malchanceux. Et quelle meilleure protection y'a t'il que l'obscurité pour ce genre d'embuscade ? Il se cacha sous les feuilles d'une plante aux larges feuilles, s'allongeant pour profiter au maximum de sa cache. Quelques minutes passèrent où il guettait le moindre bruit suspect dans la pénombre, la moindre odeur pouvant lui annoncer sa prochaine cible. Soudain un craquement attira son attention, puis le caractéristique reniflement porcin d'un sanglier.
Il apparut à notre apprenti, sortant des fougères d'en face. Il avait de belles et larges défense, prêtes à éventrer le premier idiot qui s'en approchera trop pour les admirer. Le jeune homme banda son arc en visant entre les des yeux. Le sanglier senti la menace, il releva la tête et se mit à renifler bruillament. En un instant de seconde, la corde se relâcha, le flèche siffla, le sanglier semblaient avoir accusé l'impact, il grognait terriblement mais, il n'était pas touché, dans un hochement de tête il s'était protégé, la flèche était planté dans sa défense gauche. Le sanglier chargeait déjà notre apprenti qui eu juste le temps de lever les mains pour se saisir de ces immenses dents pointues. Le choc fut tel qu'il se retrouva de la position couché sur le ventre à couché sur le dos, agrippé aux défenses, glissant sur le sol tapissé de feuilles et de végétaux morts. L'animal ruait, il filait sur une ligne droite en direction d'un tronc d'arbre, notre homme tenant fermement ses prises en dessous de lui, le tronc se rapprochait, l'animal souleva d'un mouvement l'humain encore collé à lui pour qu'il puisse l'écraser bestialement sur l'obstacle. Mais, lequel voulait tuer l'autre plus que tout ? Ce fut notre apprenti, qui profita de l'occasion que lui avait donné la bête pour s'étirer de tout son long et ainsi faucher les pattes avant de l'animal dans sa course. Les défenses se figèrent dans le sol et se brisèrent alors que la tête du sanglier heurta la terre avec une violence inouïe , puis le corps du sanglier se tordit et se souleva pour aller se fracasser contre le tronc qui n'était plus qu'à quelques dizaines de centimètres de notre jeune apprenti.
Ce dernier se releva, accusant quelques douleurs au dos il s'approcha sans peine du corps encore tremblant du sanglier qui commençait lui aussi à se relever. L'apprenti ,voyant que la bête respirait encore, lui balança alors un monumentale coup de pied qui brisa la mâchoire de l'animal malchanceux puis il prit une pierre et entreprit de lui fracasser le crâne. Un sourire haineux s'affichait sur le visage du jeune homme et du sang chaud et épais coulait de ses mains rougeoyante à la lumière d'un fin rayon de soleil qui illuminait la scène. Le silence et la mort contemplaient eux aussi la flaque sombre se rependant sous le corps de l'animal. Il les aperçut dans un reflet, et les salua respectueusement puis s'en alla ramener les fagots de bois pour alimenter la forge, laissant le cadavre du sanglier là, à la merci des charognards.
Il se sentait bien, vivifié, mais pas apaisé, non loin de là, il y avait encore cette rage de tuer qui somnolait au fond de lui. Sur le chemin du retour, l'arc en bandoulière, le carquois dans le dos et une demi-douzaines de rondins de bois sous les bras, il entendit un hurlement, vraisemblablement quelqu'un criait pas très loin d'ici, vers le le sud-est. Notre jeune apprenti se retourna et vit une petite colline, il entendit encore un hurlement. N'attendant pas une seconde de plus il laissa derrière lui les fagots de bois et ,arc en main ,se dirigea rapidement sans trop faire de bruit du haut de la colline.
En contre-bas se trouvait une charrette arrêtée sur les pavés d'une petite route de forêt, quatre hommes faisaient face à quatre autres hommes, les premiers étant visiblement des maraudeurs vu leur accoutrement et les lames qu'ils pointaient sur la gorge de leurs victimes qui se trouvaient être des prêtres de Mitra en robes de bures et qui quant à eux, n'étaient pas armés.
Notre apprenti s'allongea doucement, prit une flèche de son carquois, banda son arc et abattit un des hommes armées sans aucune once d'hésitation, la flèche traversa la gorge du maraudeur, le laissant apprécier sa fin inéluctable. D'un seul mouvement toutes les têtes se levèrent vers le sommet de la colline et quelle fut leur surprise quand ils virent un jeune homme vêtu d'habit de forge leur faisant front distribuant une nouvelle fois la mort. Il toucha à la tête et précisément dans la tempe d'un bandit qui prit de spasmes à l'impact s'éleva de quelques centimètres du sol avant de s'y étaler lourdement, il trembla encore quelques instants alors que ses sphincteres relâchaient leur pression..
Les deux maraudeurs qui restaient ne demandèrent pas leur reste et s'enfuirent laissant derrière eux leurs épées et les cadavres gargouillant de leurs compagnons. Notre apprenti profitant de la hauteur, ne fit pas preuve de pitié et les tua alors qu'ils détalaient comme des lapins.
"
Bande de pleutre et de vaut riens !" Cracha t'il alors qu'il s'assurait de leur trépas en leur offrant gracieusement une deuxième volée de flèche.

Il regarda les prêtres qui n'avaient pas dit mot depuis le début de l'affrontement, retrouvant leur faculté de parler ils couvrirent de bénédictions leur sauveur, leur héro ! Le tout puissant chasseur qui les avait libéré de ces assassins ! Le jeune homme sourit amusé, descendit la colline et se dirigea vers sa toute première victime, il la regarda dans les yeux mais ne vit rien d'autre que le vide. Il se saisit de son arme et rendit visite au deuxième corps, étalé face contre terre. Il le retourna d'un geste du pied et scruta là encore le fond de ses yeux, il crut y discerner une minuscule tache floue, perdue sur un fond noir comme la nuit, il recula un peu et se rendit compte que cette tache n'était autre que la mort qui le dévisageait d'un sourire éclatant. Il sourit lui aussi, mais il fut déçu car il ne vit pas le silence...les prêtres faisaient trop de vacarmes avec leurs remerciements et leurs prières.
Il s'approcha de l'un d'entre eux, lui posa la main sur l'épaule qui s'affaissa légèrement, et regarda au fond des yeux du prêtre que ne comprenait rien à ce manège et qui commençaient à avoir peur et à sincèrement douter de la bonté du forgeron. Notre jeune apprenti y découvrit enfin le silence, il sourit alors que le silence hochait légèrement la tête.
Alors il s'exécuta, il appuya fermement et lentement la pointe de l'épée contre l'abdomen du prêtre qui essaya de résister en vain, il était déjà trop tard, la lame l'avait transpercé de part en part, un filet de sang rouge et brillant s'écoulait lentement du fil de cette dernière...
Le jeune apprenti fit pivoter ensuite la lame sur elle même, déchirant alors les chaires sanguinolentes du pauvre prêcheur hurlant de douleurs, s'agrippant à son meurtrier alors que sa paroi abdominale cédait, déversant dans d'immondes clapotement, tripes et boyaux sur le sol. Le tablier couvert de sang, la lame luisante fraichement trempée, notre apprenti respira profondément, et sentit une nouvelle fois cet océan qui commençait à s'agiter en son sein. Il sentait le flux et le reflux de la rage et de la haine l'emporter, ses muscles se gorgeaient de sang, il aimait sentir cette masse pesant sur son squelette, il tressaillait, il avait chaud et ses yeux le piquaient, un voila rouge tomba sur son regard. Les moines allaient s'enfuir dans la seconde, mais pour eux le sort était déjà écrit. D'un pas il sauta sur le deuxième moine et lui trancha la tête qui vola dans les airs accompagnées d'une giclure de sang, notre apprenti ne s'arrêta pas, il pivota sur son appui pour rabattre la lame sur le bras du troisième prêcheurs, tranché net, la lame vint ensuite achever le malheureux, ouvrant sa gorge de part en part, rependant une marre de sang au pied de notre jeune homme. Il se mit à rire à gorge déployée alors qu'il empoignait le dernier homme debout par le col de sa robe qui tentait de s'enfuir, le suppliant de lui laisser la vie sauve:
"
Pitié, pitié ! ne me tuez pas ! Je vous en supplie! par la grâce des Dieux !"
Il rit encore un peu tenant fermement le moine, puis planta l'épée dans son dos, puis dans le ventre. Ensuite Il le força à s'agenouiller et dans un cri de rage incroyable, lui trancha la tête au niveau de la bouche laissant apparaître les dents et la langue du cadavre ruisselant de sang, gargouillant d'incompréhensible supplications post mortem.

Il plongea alors son regard dans les yeux de l'infortuné moine et vit enfin la mort et le silence réunie. Il leur adressa le plus doux des regards et ils le lui rendirent, puis il s'essuya les mains sur la robe de bures de sa victime encore chaude.
Il ne prêta même pas attention au contenu de la charrette et s'en alla ré alimenter sa forge.
Sur le chemin du retour il ne pouvait s'empêcher de penser qu'il préférait tuer un homme plus tôt qu'un animal
, il aimait voir la mort et le silence réunit mais il préférait avant tout regarder ses victimes grimacer de douleurs, le supplier, les voir se vider de leur substance...et de toute vie.

Il arriva à la forge encore tout groghi de son aventure, il rangea les rondins de bois, déposa son arc et ses flèches et alla se coucher sur son lit prés du brasier....il se rendit soudain compte qu'il avait oublié sa hache dans la forêt. et décida d'aller la chercher....

Suite...

Notre jeune apprenti poussa la légère porte de bois et revint dans les bois là où il avait oublié sa hache. La nuit commençait à tomber alors qu'il s'enfonçait plus profond dans la forêt, la rendant beaucoup plus lugubre et inquiétante, mais pas pour notre apprenti qui avançait sans se soucier des divers bruits étranges résonnant dans les fougères.
Il arriva près du tronc où il avait laissé sa hache, malheureusement elle avait disparu. Un peu embarrassé par sa perte puisqu'elle était sa première création, il rentra à la forge
un peu contrarié.
Notre jeune homme passa malgré tout la nuit dans le plus doux des sommeils, laissant le sourire inquiétant de la Lune se moquer du monde en attendant que le Soleil la déloge de son trône.
Le coq du village témoin des derniers instants de gloire de cette dernière et du nouveau couronnement fugace et temporaire du Soleil, chanta le récit de cette fraiche bataille aux oreilles encore endormies. Et comme d'habitude, on l'en remercia d'une pierre adroitement lancée en plein dans le gosier, lui clouant le bec aussitôt.
Notre jeune apprenti se moquait du coq qui commençait à s'étouffer alors qu'il ouvrait les portes de sa forge, se préparant en même temps à se mettre au travail. Le volatil courrait à toute allure entre ses pieds ce qui l'agaçait prodigieusement et il fut heureux de le voir s'envoler au dessus de la maison d'en face, propulsé par un coup de pied au cul magistrale.
Il était fort tôt, mais déjà le village s'animait d'une vie nouvelle. Ne croyez pas qu'il s'agisse d'une vie paisible, loin de là ! Les gens s'insultaient, se bousculait, et même quelques fins alcooliques se distribuaient des gnons pour de vielles rancunes idiotes datant de la veille alors accrochés au comptoir du bar comme une lance dans le corps d'une femme enceinte. Bref, une vie sommes toute banale en Cimmerie.
Un homme se distingua soudain de la foule, brutalement certes puisqu'il écartait d'un revers de bras quiconque se plaçait en travers de son chemin, envoyant plonger dans la boue plus d'un quidam imprudent. Il dépassait presque tous les villageois d'une tête mais personne ne l'avait jamais vu auparavant. Ses traits grossiers, et sa peau blanche comme la neige, ses yeux ensanglantés et rayonnant de bestialité le rendait terrifiant. Son regard portait sur la forge où notre apprenti battait le métal incandescent pour se faire une nouvelle hache, encore quelques coups et elle serait suffisante pour l'usage qu'il lui destinait.
Occupé à sa tache, notre jeune apprenti ne le vit pas s'approcher, et c'est seulement quand le colosse eut franchit la porte qu'il leva les yeux, il découvrit sans peine qu'il était en face d'un spécimen rare de Cimmèrien Albinos, passablement dangereux de surcroit.
Ce dernier ne prit même pas la peine d'utiliser comme introduction un bonjour où autre terme pouvant induire une notion de politesse. Il se contenta de ceci:

-
J'ai besoin de toi pour réparer ce heaume et cette lame, si tu me parles d'argent je t'arrache les bras c'est clair ? Allez au boulot vermine.

Notre apprenti en bon forgeron lui dit que le travail serait terminé à la nuit tombé, mais que si il ne payait pas, il garderait les objets quoique cela implique, et il s'approcha du colosse, impassible. Celui si réagit aussitôt et envoya son poing s'écraser contre le nez de notre jeune homme qui s'étala de tout son long sur le sol poussiéreux de la forge répandant au passage quelques gouttelettes de sang s'écoulant de son nez brisé.
L'albinos lui dit alors:

-
N'abuses pas de ma patience jeune insolent, et obéis, ce sera le premier et le dernier des mes avertissements.

Ces mots se perdirent dans les limbes de l'esprit encore hagard de notre apprenti qui n'éprouvait qu'une seule chose à ce moment précis, de la colère. Et plus sa conscience se précisait plus sa colère se transformait en rage, son rythme cardiaque accélérait et comme à l'accoutumée, il se laissa submerger par la folie.
Le colosse se saisit alors du jeune homme encore à terre et le remit avec violence sur ses pieds, le dialogue n'était plus de rigueur. Notre jeune apprenti repoussa le colosse d'un coup de tête,ouvrant légèrement la lèvre inférieure de ce dernier qui de nerfs, se jeta sur le forgeron.
Trop tard, en un instant notre apprenti s'était saisi de la hache encore rougeoyante et l'avait enfoncé dans le crâne de son agresseur laissant s'échapper un sinistre craquement ainsi qu'un torrent de sang de la plaie fumante.
Tout ceci en quelques minutes, figeant le village pendant un bref instant, il regardait ses deux complices flotter au dessus de la flaque de sang, ils lui souriaient encore.

Suite...






La mort et le silence lui souriaient encore, c'est deux complices qui visiblement admiraient le travail de notre jeune apprenti. Ils aimaient celui qui est si prometteur, ce jeune homme qu'ils avaient baptisé Ghaldrön, Crâne foudroyé.

Ghaldröne notre jeune apprenti fut soudain prit de torpeur, il s'était courbé, la bouche entre ouverte, le regard vide...il les vit devant lui, il était avec eux. Il entendit soudain un murmure qui lui chantait dans une langue inconnue des louanges merveilleuses. Il adorait cela, Ghaldröne était subjugué par la voix de la mort qui lui promettait mille promesse éternelles.
Il les vit hocher de la tête en souriant et soudain son corps le brula. Ses chaires se consumèrent, crépitantes et incandescentes, Il hurla alors que sa vision devint rouge sang, lui donnant l'impression qu'on lui brulait lentement l'œil à la flamme d'une bougie. Ses muscles étaient en feu de l'intérieur, la mort et le silence lui insufflaient la haine, la folie, la cruauté, la barbarie de milliers d'hommes à la fois. Son être entier était marqué au fer rouge, immolé par un feu dévastateur et barbare, son âme s'était lentement consumée en l'espace de quelques secondes qui lui parurent une éternité.
Et puis la douleur prit fin alors que le reste demeurait encré au fin fond de son esprit. Il se redressa lentement inspira un air qui lui parut fort chaud, et tourna la tête pour observer les villageois qui le dévisageaient incrédule. Ses yeux se portèrent alors sur la hache noircie par le sang séché de l'albinos au crâne fendu. Il s'en saisit et la remit au feu alors que de sombre idées lui venaient en tête.
La lame de la hache était désormais prête à être imprégné par le sang d'innocents. Sa vue redevint rouge en un instant, il empoigna le manche de sa hache et se rua hors de la forge en vociférant sa rage . Son corps s'embrasa encore, mais il ne souffrait pas comme alors, au contraire, il brulait d'un feu qui le démangeait. Il devait tuer, tuer, encore tuer, il devait tous les massacrer pour être rassasié et donner suffisamment de sang à sa hache. Il commença part une jeune fillette de 9ans environ. Elle hurla alors qu'il se jetait sur elle l'empoignant par le poignet il la souleva sans peine à 20 bon centimètres du sol, il lui trancha les deux jambes puis d'un mouvement fluide et gracieux, il sépara le bras ,qu'il tenait , du reste du corps de la jeune fille qui dans une flaque de sang déjà impressionnante, retomba lourdement, animé de spasmes et de hurlements attendrissants aux oreilles de notre monstrueux barbare. Puis vint le tour d'un homme qui visiblement était le père de l'enfant. Ce dernier brandissait un baton grotesque que notre jeune fou brisa d'un coup de hache suffisamment bien porté pour ouvrir en même temps le ventre proéminent du riche marchand tentant avarement de retenir ses intestins. Le sang coulait à gros bouillon alors qu'il décapita sans possibilité de faire appel le gros homme, et voyant le sang abondamment se déverser du cou à vif , il en profita pour y tremper sa lame qui fumait de plaisir. Etrangement , elle ne s'éteignit pas au contact du sang, à l'inverse elle avait l'air de rayonner de bonheur.
Ghaldröne continua comme cela durant toute l'après midi, il étripa, décapita, démembra, bref tout le champs lexical du carnage de la mort et de la destruction réunit. Il tua ce triste jour, 57 villageois. Le sang de femmes, d'enfants, de vieillards, et même de quelques nourrissons abreuvèrent la hache de Ghaldröne le fou. Etanchèrent sa soif de sang.
Après avoir pris une douche glaçée, lavant les souillures maculant son corps jeune et emprunt d'une force nouvelle, il décida de rester là en attendant le retour des guerriers. Il contemplerai le champ de mort inondé du sang d'innocents villageois, humble et fier de lui, écoutant avec attention le silence macabre qui régne au dessus des cadavres démembrés gisant inertes et fumants dans la boue.

La lame de sa hache était devenu noir et brillantes, comme un éclat d'obsidienne. On y discernait la mort et le silence qui sourillaient dans un reflet de ténèbres. La lame voulait encore plus de sang...
Suite...


Ghaldrön était assis sur un petit muret de pierre taillées. Dans sa forge, le regard se perdant dans l'obscurité de sa lame. Il venait de tomber amoureux.
Oui, amoureux. Il venait de massacrer un village entier, ses parents étaient mort par sa main, et soudain, l'amour le transperça. Il était devenu fou de la Mort, et il lui offrirai cette hache pour lui prouver qu'il était digne d'elle. Mais il lui faudrait plus de sang, plus de cadavres...
Il entendit les guerriers arriver, il grimpa alors sur le toit de la forge et les observa . Ils rentraient d'un pillage qui s'étaient visiblement mal passé. Seul quelques braves étaient revenus indemne, la plus part étaient grièvement blessé et ceux ci ne représentaient plus qu'une poignée d'homme tout au plus par rapport à ce qu'était la meute au grand complet. Ghaldrön cru y voir un signe. il décida donc d'avouer son crime mais il ne voulait pas se rendre. Il voulait du sang.

Il descendit promptement alors que les guerriers passaient à peine la porte de l'enceinte, il se saisit de son arc et de ses flèches et secrètement assassina les trois derniers du rang. Par miracle, les corps restèrent droit sur leur chevaux alors que les flèches pointaient horizontalement dans le dos des guerriers trahis. C'est trois là le généraient moins.
Le cheval du chef se cabra soudainement alors que les corps des villageois se dévoilaient progressivement devant lui, tous les chevaux se stoppèrent net à sa suite, obligeant leur cavalier à poursuivre seuls la funèbre découverte.
Ils n'en croyaient pas leurs yeux, un autre clan étaient venu les piller et les massacrer. Ils n'étaient pas là pour protéger leurs bien se dirent t'ils. Leurs femmes gisaient le ventre ouvert dans la boue, les visages lacérés, les membres rompues, leurs enfants et leurs bébés jallonaient le sol de leurs bras, de leurs jambes et de leurs têtes au regard vide. De la fumée noire s'échappait d'une hutte avec comme pot de fleur un cadavre calciné qui pendait à la fenêtre, les flammes le léchant encore. La jeune fille d'un des guerriers, alors âgée de 9 hiver étaient étendu ça et là en 4 morceaux indistincts. Les vieillards formaient un tas encore fumant de cadavres près de l'agora.
Soudain leur jeune apprenti forgeron sorti de la paille du toit de la forge, son arc décocha une flèche qui vint tuer un des hommes accroupies pleurant sa femme et ses 2 enfants morts, il tentait vainement de recoller les morceaux ,dans la plus pitoyable tristesse, de sa famille brisée.
La petite troupe fébrile mais qui n'en étaient pas moins composé des plus vaillants guerriers dévisagèrent incrédule Ghaldrön, lui, si faible et si docile qu'il était, cela était à peine croyable. Il venait d'abattre un des leur devant eux et il était surement le responsable de tout ce carnage aussi. Il le virent prendre une hache à la lame noire comme la nuit, sauter du toit et se ruer vers un autre de leur homme qui lui aussi tentaient vainement de faire réintégrer les intestins de sa femme à leur ventre.
Ghaldrön se jetait du toit la hache levée, il sauta sur le guerrier accroupi le plus proche qui était occupé avec le cadavre gris et pourpre de sa femme. Le guerrier tourna difficilement la tête et vit un éclair noir fondre sur lui. Il n'eut pas le temps de comprendre ce qui lui arrivait, qu'il arpentait déjà les sombres limbes du royaume des morts, criant le nom de son aimée sans que personne ne lui répondit jamais plus.
Le sang coulait sur la lame de la hache noire, Ghaldrön affichait un sourire de satisfaction sur son visage déformé par la haine et la rage.
Cette même rage, et cette même haine qui l'avaient aveuglé et fait croire qu'il était devenu invincible. Car Ghaldrön avait beau être le champion de la mort, il n'en était pas moins encore très jeune, pas suffisamment fort pour vaincre un homme ayant survécu à de nombreuses et macabres batailles. Et à ce moment précis, ils n'étaient plus que 5 certes mais ils étaient parfaitement conscient de ce qui se tramait et en l'espace de quelques secondes, Ghaldrôn fut maitrisé, roué de coups, encore, et encore jusqu'à ce que sa rage se dissipe (elle cela fut long) et qu'il s'évanouisse enfin de douleur.

Le chef considéra le jeune apprenti d'un autre œil lorsqu'il vit que ces 5 meilleurs et derniers guerriers n'arrivaient pas à le calmer ni à l'assommer qui plus est. Il regarda alors la hache, et soudain une petite tache floue apparue sur la lame noire et glacée. Alors il y regarda de plus près, mais soudain ses yeux s'écarquillèrent, ses traits se creusèrent et ses cheveux passèrent du brun au blanc des plus pures. Il jeta l'objet maudît loin de lui alors qu'il hurlait de terreur. Il avait croisé la mort à son tour.
D'un mouvement brusque et confus il ordonna à ses guerriers qui n'en menaient pas large, de solidement ligoter le jeune apprenti et de l'enfermer dans une lourde cage de fer le temps qu'il décide ce qu'il allait faire de lui.
La mort avait offert un répits à Ghaldrön. Lorsqu'il allait se réveiller, il lui incomberait la tache de se sortir de là et de survivre.
Suite...


Ghaldrön passa deux hivers dans un état de semi léthargie, le chef du village ne comprenait pas quel maléfice avait bien pu annihilé toute la vigueur de ce jeune homme.

Et c'est à l'aube du 733ème jours que Ghaldrön s'éveillât enfin de son long demi sommeil. Il avait faim, et il ne savait pas pourquoi il était en cage.
Un des guerriers qui portait ce fardeau fut surpris de le voir conscient, et marqua un bref temps d'arrêt qui déstabilisa l'autre porteur. Ce dernier glissa sur le sol boueux et chuta lamentablement à la renverse. Par chance, les liens qui entravaient la porte de la cage avait été allégé, surement grâce à son long état d'inconscience.
Lorsque la cage heurta le sol, il fut une chance également qu'elle rencontra une pierre. Ceci fit promptement sauté le dispositif qui maintenait Ghaldrön prisonnier.
Notre apprenti profita, dans un sursaut instinctif, de l'occasion pour s'échapper fissa.

Il laissa au chef sa hache noire en gage de son évasion mais il lui promit de revenir bientôt la récupérer quand il aurait pris force et expérience supplémentaire. Des flèches sifflèrent mais ne touchèrent pas au but, Ghaldrön était un habile coureur dans les bois. Il changeait de cap alors que les traits noirs s'immobilisaient dans leur vole à cause d'un tronc de châtaigné massif. Il les avait semer. Où allait il bien aller cependant ?
Le vent doux et réconfortant venant du sud lui souffla de pousser l'aventure par un climat plus chaud.
C'est ainsi que Ghaldrön descendit plus en aval dans la forêt, devant s'aventurer dans les ténèbres au travers des tribus de Pictes avant de pouvoir atteindre un port ou un village plus bas. Il marcha pendant des jours durant, plusieurs fois la lune passa, ronde et argentée, au dessus de lui. Il se nourrissait de racines et de baies, il chassait en prenant par surprise les jeunes cerfs et en leur tordant le cou, il s'assurait comme ceci de bons festins. Une fois il fut prit en embuscade par une meute de loups alors qu'il était en train de manger un jeune sanglier qu'il avait assommé d'un coups de gros gourdin quelques heures auparavant. Ghaldrön était adossé contre un arbre, un jambon bien cuit rosé et croustillant, juteux comme un fruit bien mure dans une main, et dans l'autre, ce qui semblait être le tronc d'un jeune chêne. Ghaldrön avait en realité passé trois ans dans la forêt, se nourrissant si bien et faisant autant d'exercice, sa nature cimérienne l'avait rendue vaillant et fort, il n'était pas encore homme, mais il n'en fallait plus beaucoup pour cela. Il l'était plus qu'un homme ordinaire ceci dit, car la mort lui avait donné un savoir inouïe sur cette émotion terrible qu'est la haine. Cela le rendait beaucoup plus violent, beaucoup plus...cruel et barbare qu'aucun autre homme. Un voile terrible et pourtant si plaisant recouvrait son destin. Il l'avait voulu et elle le voulait aussi.

Un vent étonnamment glaciale souffla sur le feu de camp, illuminant d'une effroyable manière les gueules serties de crocs de dizaines de loup écumant la bestialité la plus cruel et sanguinaire qui soit. En un frémissement, un loup sauta au visage de Ghaldrön qui de justesse para l'attaque en repliant son jambon près de son visage. Le loup croqua goulument dans ce gibier saignant, Ghaldrön profita de ce petit instant pour violemment écraser le crane du loup d'un coup fort et puissant de gourdin sur la gueule. Le sang lui gicla des orbites alors qu'il lui emplafonnait le crane...hem

Un deuxième loup lui sauta dessus, Ghaldrön en un éclair, l'écarta de lui d'un violent revers, les dents du loups se perdirent dans les étoiles alors que sa gueule se brisait sous le choque.
Les loups l'encerclaient, ils jappaient et tentaient de le mordre si il ne se faisait pas eux même mordre par un de leurs camarades. Notre apprenti tendait son gibier, il les appâtait puis leur brisait le crâne, dix étaient déjà tombé à ce petit jeu. Un loup s'approcha soudainement, Ghaldrön lui fracassa l'épaule, et à peine ceci fut il fait que les loups s'entre-tuaient pour déchirer la carcasse de leur congénère blessé. Ghladrön fut tellement impressionné par la rage qui émanait de cette scène abjecte qu'il ressentit pointé le doux flux et reflux en lui. Il sentit de nouveaux ce léger picotement, cette subtile et agréable démangeaison qui le poussait à tuer, tuer et encore tuer. Il vit rouge, ses muscles étaient d'acier, il empoigna de toute sa force le jeune tronc d'arbre de sa main droite qui craqua sous la puissance de sa poigne et il frappa alors avec une violence inouïe sur le dos d'un loups dont les pattes explosèrent à l'impact sur le sol, tout le squelette se réduisit en miette. Et à cause de l'onde de choc les organes du loup implosèrent scellant son sort. Le sang s'écoulait rapidement de tous les orifices du loups qui s'écroula flasquement dans un hurlement figeant la vie en ce lieu pour de nombreuses années durant.

Ghaldrön bouillonnait de rage, il releva son arme et balaya deux loups d'un coup ample et brutale, leur brisant les pattes à chacuns, il les acheva ensuite ,tout deux, de plusieurs coups de gourdin sévère et implacable. Puis d'un audacieux revers de poignet il brisa la nuque de deux autres loups, il se surprit lui même d'un tel artifice. Mais bientôt son arme lui sembla trop lourde et peu pratique, il la laissa tomber, et se faisant craquer les phalanges des poings, s'échauffant la corne en la martelant de la dureté de ses os solides, il sourit et se laissa aller.
Une goutte de sueur glissa le le long de la tempe de Ghaldrön qui avait emprisonné le cou d'un loup dans la tenaille de ses bras vigoureux, il évitait les coups de dents alors qu'il serait de plus en plus fort le loup contre lui. Le sang affluait dans les muscles de Ghaldrön, dans sa tête, dans ses bras, il sentait son coeur qui battait puissamment dans sa cage thoracique. Dans un bruit la pression se relâcha soudainement, le cou du loup avait rompu, les os craquant sous l'intense pression exercée par notre vaillant apprenti. Il ne restait plus que 3 loups face à lui, ils hésitèrent voyant le monticule de cadavres brisés. Leur meute avait été réduite à néant. Ghaldrön se saisit rapidement d'un loup par la peau du cou et le souleva à porté du coup de poing le plus monumentale jamais porté sur tout Hyboria. Le coude s'était d'abord replié dans le dos puis s'était en un instant étiré, l'avant bras portant le poing décrivit un arc de cercle parfait puis brusquement, il descendit vers la truffe du loup qui s'approchait. La jambe gauche de Ghaldrön se souleva, aspirant lentement à sa suite quelques feuilles mortes, son épaule droite descendait irréversiblement dans la grâce alors que son buste se pliait, souple et résistant comme un roseau. Les phalanges rencontrèrent enfin le museau du loup, la truffe se ratatina en giclant mucus et sang chaud partout sur le sol, les crocs acérés et mortels volèrent en éclat alors que la gueule du loup s'effondrait sur elle même poussée par un poing aussi dur que de la pierre. Les os de la mâchoire éclatèrent en petits éclats blanc et rouge se mélant aux chairs déchirées. Son poing progressa sans effort, puis prit force et dureté et fit finalement éclater la tête du loup rependant fluides et sérosités sanguinolentes partout sur ses congénères qui dans un glapissement s'enfuir à toute vitesse dans la forêt.
Ghaldrön était couvert de sang de poils et d'autres substances pourpre, il en était maculé, mais sa rage n'en était pas moins toujours présente, et il dut l'évacuer en beuglant comme un taureaux. Ce cri résonna dans la nuit froide créant un petit brouillard devant le visage de notre apprenti. Il saisit une pierre brisée sur le sol et regardant le gros tas de chiens morts qui s'étalait devant lui, il décida de les dépecer et d'aller faire commerce de leur peau. Il avait durant ces trois années de vie dans la forêt, découvert un village isolé, mais il ne voulait pas avoir trop de contact avec eux, il était cependant trop souvent pris par la faim lorsqu'il se décidait à descendre, car le gibier se faisait rare à cause des Pictes, il n'avait pas les moyens de se payer des provisions et il ne pouvait pas en voler car le village était beaucoup trop petit pour cela.

Le jour vint enfin, il avait dormi dans une grande peau de loup encore chaude et rouge de sang frais. Il pissa sur les braises du feu après avoir croqué dans une cuisse de loup encore tiède. Puis il prit les peaux et s'en alla au village pour les vendre. En quelques heures, il atteignit la grande porte de la palissade qui protégeait le village des créatures de la forêt, avec ses peaux sous les bras et le corps rougît de sang de loups. Les gardes auraient presque pu croire à un picte mais il était plus grand et large que ces hommes malingres. La porte s'ouvrit lentement, il salua les gardes et s'en alla se laver et se reposer dans une auberge. Son regard croisa celui de quelques paysans et de quelques commerçant miteux, vendant étoffes, vases et autres tissus fins et chers. Un chameau faillit le percuter de plein fouet alors qu'il se dirigeait vers la taverne mais Ghaldrön esquiva et par réflexe il abattit son poing sur la gueule de son assaillant, la pauvre bête s'effondra assommée. Ne voulant pas ameuter tout le marché il se précipita dans une vieille bicoque baptisée "à La Jument qui pisse !". Il poussa la lourde porte de bois et descendit alors les marches de pierre qui s'offraient à son passage. Il se retrouva dans une grande pièce où fleurissaient quelques tables et de larges bancs couverts d'individus aussi pittoresque et patibulaire qu'il se peut. Les visages s'étaient lentement tournés dans la pénombre de la pièce mal éclairée et ventilée vers Galdrön qui n'y porta aucune attention particulière. Il se dirigea vers le comptoir avec ses peaux, il demanda à l'aubergiste si il y avait une chambre de libre et si il pouvait moyenner pour quelques peaux de loups un repas et une bassine d'eau chaude pour se laver du sang de son labeur. Ainsi fut dit ainsi fut fait. Ghaldrön prit un bon bain, mangea à sa faim et redescendit au comptoir pour boire un peu. Mais le tavernier ne voyait pas Ghaldrön comme un homme respectable et il avait bien raison de plus tôt tourner son regard dans le décolté plongeant d'une prostitué au physique généreux qui lui offraient pour peu d'or moult services pervers et sensuel. Elle avait les yeux verts comme des émeraudes et les cheveux noire comme de la Jaspe, elle était incroyablement belle et désirable dans ses voiles teintée en soie. Ghaldrön avait soif, il s'assit au comptoir et commanda, en regardant le tavernier, une bonne bière bien fraiche. Le tavernier ne releva pas même le nez pour prêter attention à ce que disait notre apprenti. Ghaldrön se senti soudain obligé d'appuyer ses paroles d'un son sourd pour réveiller le cerveau -anesthésié par une paire de seins- de l'aubergiste. Il attrapa de pleine main la tête du malheureux ivrogne qui siégeait à sa droite et passa pour la seconde fois sa commande, détachant bien chaque syllabe de chacun des mots qu'il prononçait et les soulignant avec force et détermination en écrasant puissamment et sans retenue le visage de son infortuné voisin sur le lourd comptoir aux angles saillants et entièrement fait du bois d'un vieux chêne centenaire.
Distribuant généreusement les dents de son nouveau camarade, il termina tranquillement de passer sa commande.
Le tavernier ainsi que toute l'auberge avait les yeux grands ouverts et restaient pantois devant cet improbable spectacle.
Notre apprenti lâcha ce qui restait de la tête de son précédent ami et se leva doucement, une bière glissa sur le comptoir ciré, seul bruit interrompant le lourd silence qui régnait dans la salle, Ghaldrön empoigna la chope, savoura goulument son contenu alors que sa vue s'empourprait dans le floue du verre, il discerna quelque vaillants soulards à qui sa petite démonstration n'avait pas plus. La fête allait enfin commencer....
je suis désolé je viens de me rendre compte du véritable monolith que j'ai écris ! il est cependant trop impressionnant pour que je le transforme en aerant le texte par exemple. dsl mais c'est ce qu'on appel un torrent d'inspiration lol.

edit: allez je le fais quand même je suis pas vache ^^.
Mathèa si ton avatar est belle et bien comme je l'imagine, une photo de toi. Ce serait plus tôt à moi de te dire ces mots. ()

Merci toute fois. Il ne suffit pas de plus pour me redonner envie d'écrire la suite.
tu ne pouvais pas me faire compliment qui soit plus doux à mes oreilles.
Tu en ébranlerai presque mon ego !!!

"Moi ? écrire des vrais romans ? Tiens pourquoi pas...cela pourrait être bien, mais ressaisissons nous cependant. Ais je vraiment une écriture recevable, sans trop d'erreur de style, de grammaire, d'orthographe, et d'autres type d'erreur que je ne connais pas encore ? Ais je le vocabulaire requis à l'élaboration d'un romans entier pour éviter qu'il ne soit trop répétitif et pauvre ?"

Voilà les questions qui me taraudent l'esprit quand je pense à l'éventualité d'écrire un vrai roman. Mais qui sait il est encore tôt et temps de progresser pour peut être pouvoir un jour concrétiser un rêve qui demeure inscrit dans mon esprit.



ps: draguemodOn/: tu as quel âge ? si tu veux je peux te dire comment risque d'évoluer l'histoire avant de l'écrire et te faire prendre part à ça création. Mais il me faut une adresse MSN pour cela .

.

edit: d'ailleurs en relisant posément ce que j'ai écris, je vois un problème dans la ponctuation et l'agencement de mes phrases...trop lourdes/longues et parfois il est difficile de trouver un moment pour respirer.
Essayons donc dans la suite qui devrait pas tarder, de vous éviter l'asphyxie lol.
raaah enfer et damnation ! lol.
bon trêves de Flooderie et de plaisanteries. Je me mets en condition et je post la suite.

ps: ceci dit mon offre pour l'histoire tiens toujours. si ça t'interesse. (pk ? parce qu'on a toujours besoin de l'avis d'une femme. même si on l'écoute jamais ça aide énormément. un des sombres pouvoirs qu'elles ont sur nous les hommes, cela restera longtemps un mystère).
Suite....




Plusieurs hommes un peu ivre s'étaient levé au même instant que lui. Ils étaient crasseux, luisant de sueur et le visage rougie par l'alcool. Un des hommes portait un ridicule bandeau rouge dans les cheveux, un autre était borgne. Ghaldrön aperçut au fond de la pièce, un homme grand et bien bâtit. Son visage était dans l'ombre alors que ses avants bras lourdement cerclés d'anneaux d'or finement ciselés, reposaient sur la lourde table en bois d'If. C'était visiblement un colosse.
Alors qu'il essayait de percer le lourd voile d'ombre de son regard, notre jeune apprenti se retrouvait accablé de petits noms d'oiseaux forts sympathique. Balivernes, Ghaldrön s'empara du premier à porté de main et lui marqua la joue de ses phalanges dur comme le fer, sa mâchoire était brisée ainsi que son os zygomatique du coté droit, il l'envoya alors valser avec un de ses compagnons. Ghaldrön ouvra le bal, "faites place", ainsi se tenait devant eux, le maître de cérémonie.
Un second adversaire lui faisait désormais front, il était chauve et une épaisse boucle en argent lui pendait au lobe droit. Son regard était craintif, et il n'était visiblement pas le plus musclé de ces ennemis. Il tenta une vive attaque de son poing droit, Ghaldrön lui empoigna le poing de sa main droite, et pressa aussi fort qu'il le put, il entendit soudain plusieurs craquements sinistres lui signifiant qu'il l'avait légèrement blessé. Ghaldrön fut tenter de montrer à son adversaire comme il pouvait être cruel et bon à la fois. Il lui enseigna comment la douleur pouvait être un vague sentiment subjectif en resserrant plus fort sa main droite. Le craquement et le hurlement insupportable du chauve qui n'en pouvait plus de douleur réveilla soudain un de ses compagnons qui de fait, se rua un tabouret en main, haut levé au dessus de la tête, sur Ghaldrön. La leçon n'était pas bien rentrée, il fallait sévir.
Notre apprenti détendit sa jambe gauche, puissamment d'ailleurs, et envoya valser l'attaquant dans une poutre de soutien. Le choc en ébranla les fondations de l'auberge et brisa le dos du malheureux.
Alors le tabouret glissa naturellement dans la main gauche de Ghaldrön comme si le Destin satisfaisait ses moindres désir, il s'en saisit avec courage et acheva son souhait. Il allait matériellement faire rentrer la leçon au porteur de l'anneau. Il le fit à coups de tabouret de bar. Fracassant la tête de cette misérable vie humaine. Les échardes du tabouret brisé lui meurtrissant les chairs. La main droite de Ghaldrön acheva le travail en morcelant tous les os de la main du pauvre villageois. Il s'effondra le visage ruisselant de sang, fissuré comme une poterie, le poing tout traversé de ses propres os rompus et saillants. Les pleutres qui s'étaient levé par fierté de leur banc en chièrent dans leur froc et décidèrent de se rasseoir, il préféraient ça plus tôt que de se voire réduire en miettes.
Mais quelques bâtards complètement ivres étaient encore débout. Ils prirent Ghaldrön sur ses flancs, il du pousser des tables du pied pour être sur de tous les avoir en face de lui. Il se retrouva bientôt dans la même position inconfortable que la veille à la même heure sauf que là, ce n'était pas des bêtes qui lui tenaient tête mais des hommes assez fort vraisemblablement et terriblement saoul qui plus est. Allait il pouvoir les vaincre ? Soudain, en bon barbare qui se respecte, il se saisit d'une chope de bière de chaque main. Et le temps qu'ils aient pu être enfin suffisamment proche pour les toucher, il sentit que sa rage n'avait été que trop longtemps réfréné. Depuis quand n'avait il pas tapé sur des hommes ?
Ah il avait du fuir les Pictes car ils étaient trop nombreux et trop bien armés. Au final il n'avait plus tapé sur personne depuis 3ans maintenant.
Alors sa haine et sa colère, d'une même voie, firent résonner milles fois plus fort la rage de Ghaldrön, ses yeux brillèrent d'un intense éclat de rubis, noyés dans un abysse de noirceur, son visage se crispa d'un rictus funeste découvrant des dents qui grinçaient macabrement d'un rythme régulier. Une onde terrible le parcouru, inondant sa colonne vertébrale d'intense influx nerveux et d'une contraction ses mains brisèrent alors les anses des chopes de bière. Il voyait rouge, et cela n'était pas bon signe.
Les villageois saouls comme des phoques commencèrent à faire pleuvoir les coups et les insultes. Ghaldrön ne réagissait pas pour autant, il attendit jusqu'à ce qu'un des coups encaissé lui fasse vraiment mal, il voulait dominer cette rage et l'utiliser consciemment pour être réellement efficace.
C'est à ce moment qu'un coup de poing l'atteignit en plein sur l'arrête du menton, la puissance du coup se répercutant dans sa mâchoire, il rit. Ses yeux étincelèrent d'un rougeoiements de plaisir, une fraction de seconde plus tard, l'auteur du coup de poing avait l'avant bras brisé très nettement en plein centre. Radius et Cubitus ayant déchiquetés les muscles, les tendons, les vaisseaux ,et bien sur, la peau en se brisant à cause du choc, inondant le sol d'un sang chaud et visqueux. Une langue passa alors à une mèche de cheveux de Ghaldrön dont le poing venait de définitivement clore la bouche de l'alcoolique, qui pour la petite histoire ne rebut jamais une goutte d'alcool de sa vie. Ce dernier s'effondra alors que Ghaldrön brisait les genoux d'un autre assaillant en projetant avec force un banc d'une de ses lourde jambes musclées. L'homme se désarticula effroyablement et sa tête heurta le sol, Ghaldrön le souleva alors au dessus de ses épaules et dans un hurlement bestiale lui brisa la colonne dans une descente du genou. Il se débarrassa du pantin, immobilisa le pied d'un autre homme alors qu'il était à genou. Il utilisa la force du coups de pied pour faire tomber sur le parquais son nouveau adversaire qui se claqua la tête au sol. Douloureux certes mais pas suffisamment jugea Ghaldrön qui entreprit de lui molester les parties intimes à coups de coudes puis se relevant à coup de genoux, pour tenter de réveiller par la douleur l'homme à moitié inconscient dû à ça chute brutale.. Cette méthode fut efficace, car la douleur fut vive et aussi intense qu'un volcan en éruption et cela le réveilla. D'ailleurs, il cracha du sang, et Ghaldrön qui en était bien repeint pour l'occasion se mit alors à califourchon sur le torse de l'eunuque. Qu'il rua de coups de poings, lui fracassant le nez, les dents, lui déchirant les lèvres, éclatant les arcades sourcillèrent, vidant les tissus de toutes substances organiques qui se dissocièrent dans des gerbes rouge étincelantes portant haut et parfois tachant même le plafond de douleur. Cette même douleur que Ghaldrön ressentait tous les jours car il devait attendre pour retrouver sa hache et l'offrir à sa future femme, La Mort.
D'ailleurs contrairement à tous, il la voyait de chairs et de peau, brune, les yeux verts, non ! Rousse au yeux bleus ? non ce n'était pas cela, blonde aux yeux de glace ? non plus, ah ! elle était grande et généreuse, sa peau devait être des plus douces, légèrement halé, non ! Elle était blanche comme la neige, ou peut être pas, ne me semblait il pourtant pas qu'elle était noir comme un bois d'ébène et que sa peau sentait bon les fleurs ? Elle était tout ça, elle était ce qu'il désirait, cela n'avait pas d'importance à ses yeux en fin de compte. Il l'aimait, et elle était belle c'est certain.

Mais il n'avait plus la hache, il n'avait plus de maison, il avait faim, il avait la rage. Il voyait rouge, il voyait le sang, il voyait les os brisées et les chairs lacérées de ses ennemis gisant au sol, déversant leur conscience sur le bois assoiffé par le temps qui passe, ses muscles le pesaient, il tressaillit. Il releva la tête et il ne vit que lui, le colosse. Personne derrière lui, personne devant lui. La plupart des buveurs avaient fuis.
Son regard se perdit dans les hauteurs, cherchant désespérément les yeux de cette montagne vivante. Il les aperçut enfin, il rit alors et il cracha aussi loin qu'il put pour atteindre le visage du géant. Ce qu'il fit excellemment bien puisqu'il le toucha dans l'oeil gauche. Les bras de notre apprenti se contractèrent férocement alors qu'il soulevait un des lourds bancs en bois qu'il utilisa comme un bélier dans le ventre du colosse qui ne comprenait pas ce qui passait à la vitesse où cela se passait réellement et qui, encore entrain de s'essuyer l'oeil, se plia dans une grimace de douleur, alors que notre apprenti d'un impressionnant tour de force, soulevait non sans ténacité ce même banc au dessus de son corps pour lui assener le coup final. Et ceci fut promptement effectué. Le banc tomba aussi implacable que la lame graissée d'une guillotine. Mais alors que son mouvement se terminait, il fut arrêté et soudain Ghaldrön se sentit décoller du sol, puis la douleur vint lui rendre visite. Elle lui transperça le dos, puis la tête, puis les bras et enfin elle ressortie par où elle était venue. Il avait rebondit sur les rangées de tables, éparpillant au passage, chopes et plateaux de fruits, assiettes de viande et carafes de vins et toute l'argenterie partout dans la pièce, il vandalisait les lieux malgré lui, dans un vacarme assourdissant de cliquetis de métal, de bris de verre, de céramique et de chaos. Il atterrit avec grand fracas dans un buffet pleins de carafes remplies à rebord de divers alcools, faisant littéralement éclater les étagèrent en bois, tordant le métal des carafes qui renversèrent tout leur contenu sur le sol. Cependant il en resta suffisamment pour que Ghaldrön puisse reprendre courage et vaillance au combat. Il but alors qu'il se remettait difficilement sur ses pieds. Son petit détour par la voie des airs l'avait bien amoché. Il voyait le colosse, qui riait paume et genou à terre, repoussant le banc qu'il tenaillait complètement par la taille de ses mains.
Le colosse se relevait en toisant Ghaldrön qui s'arrêta de reprendre courage à la troisième carafe. Maintenant qu'il avait sa dose, et ça allait saigner !
Il sentit en un instant le flux et le reflux qu'il connaissait bien, où était ce le vin ? Il sentit en un autre instant le poids de sa musculature de plus en plus lourde et il avait du mal à l'équilibrer cette masse. Tiens c'était étrange. Il sentit cependant la rage, vraiment, oh ça oui. Il exhalait la rage, il rayonnait la fureur, il brulait de folie destructrice. Où était ce l'envie d'aller dormir ?
Le colosse était bouche bé alors que l'aubergiste n'avait toujours pas quitter des yeux le décolté de la prostitué et que tous avait fuit.
Son adversaire était ivre à son tour. Le colosse incrédule vociféra sur Ghaldrön qui était planté devant le buffet à la recherche d'une autre carafe à vider. Tournant le dos à son assaillant.
La colère s'empara du géant qui ne riait plus, un visage empourpré de honte hurla encore une fois, puis tout le corps s'agita dans un seul objectif, écraser cet insecte honteux qui bafouait son honneur en se moquant de lui.
Il chargea Ghaldrön qui grâce à un plateau de métal poli, attendait l'instant propice pour tuer d'un coup et d'un seul le colosse. Ainsi fut dit, ainsi fut fait, grâce au reflet que lui prodiguait le plateau, il planta un tesson de bouteille dans la nuque épaisse et dur du géant qui avait foncé tête baissé sur lui. La force et le tranchant des bouts de verres brisés découpèrent un cercle dans le muscle jusqu'à sectionner l'artère pulmonaire et l'aorte.ainsi que les cervicales. Il convulsait à terre. Le sang coulant de sa bouche, et aussi, du goulot de la bouteille, comme le ferait l'eau d'une fontaine.

Ghaldrön avait simulé l'ébriété comme le géant avait simulé la douleur, sauf que Ghaldrön n'avait aucune pitié. Il regarda le barman, dont il avait enfin réussit à détourner le regard et lui recommanda une autre bière. La taverne était inondée de sang, elle était sans dessus dessous, les corps affreusement brisés jonchaient le sol, un chaos innommable y régnait mais l'aubergiste n'en avait strictement rien à faire. Il était absorbé par la prostitué comme hypnotisé. Et c'était bien le cas. En réalité il s'agissait non pas d'une prostitué mais d'une nécromancienne qui avait envouté son âme depuis quelques jours.
Ghaldrön fatigué s'approcha d'elle alors que l'aubergiste lui servait sa bière comme un zombie. Il but une gorgée et regarda la belle femme brune à sa droite...qu'elle était belle. Leurs regards se croisèrent alors...
Pourtant moi je trouve ça bien, tu laisse toujours un peut de suspens pour la suite, cela dit je suis pas du tous une habituer en la matière ça fait depuis seulement quelque mois que j'ai découvert la section aoc et toute l'histoire qui va avec .
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Ghaldrön, assis au comptoir, dévisageait cette belle brune à la poitrine généreuse. Elle l'ignorait alors qu'il venait de tuer sauvagement plusieurs hommes dans la taverne, permettant à un chaos sans nom de faire place net destituant tout ordre et toute propreté. En fait, elle ne l'ignorait pas, il aperçut qu'elle l'observait grâce à son verre. Elle devait être une magicienne, il le sentait. Une sorte d'aura étrange l'entourait, provenant surement de pouvoirs étranges. Mais de quelle sorte de pouvoir disposait elle ? Il n'en savait rien.
C'est alors qu'il l'entendit. Elle ne bougea pourtant pas, même ses lèvres étaient inertes. Elle lui dit pourtant:
"-Ghaldrön ? Joli nom que tu portes là mon beau barbare, tu me plais beaucoup sais tu ?" Sur ce, elle plongea soudainement son regard dans le sien. Ses grands yeux verts, en amande...il ne faisait plus parti de notre monde. Ghaldrön voyageait dans un univers merveilleux où il contemplait une immense vallée verdoyante et scintillante lorsque ses yeux apercevaient les détour d'un cour d'eau bleue comme le ciel. Un ciel clair, sans nuage, un soleil chaud et une légère brise fraîche venaient compléter ce cadre idyllique. Tout semblait parfait. Jusqu'à ce qu'il sente une main prenant la sienne. La surprise fut totale et d'un geste brusque il immobilisa son propriétaire. Qui n'était autre que cette magnifique magicienne. Il relâcha son étreinte alors que ses yeux imploraient son pardon.
Elle lui dit:
"- Ne t'inquiètes pas mon tendre barbare, ce n'est rien." Puis elle rit, d'un rire cristallin et légèrement espiègle. Ghaldrön sentit alors son cœur se soulever, prendre une pause puis se contracter comme si cela avait pu être une première fois. Le sang affluant, inonda les moindres recoin de son corps. Elle cessa de rire, puis baissa la tête légèrement, affichant une moue boudeuse. Ses sourcils timidement froncés lui prêtèrent le plus émouvant des visages, ce qui fit terriblement souffrir Ghaldrön, un trou noir s'était formé dans son estomac. Son coeur allait faire éclater sa cage thoracique. Elle reprit alors:
"- Mon précieux guerrier, tu as terrassé ces hommes de tes mains, ton corps merveilleux est encore rouge de leur sang. Prends ma main et suis moi".

Ghaldrön s'exécuta aussi bien dans son monde que dans l'autre. Le barman s'effondra soudainement alors qu'elle finissait de parler. Ghaldrön l'avait remplacé. Elle l'amena dans sa chambre, montant les escaliers alors qu'elle le tenait par la main, ils firent quelques pas et la porte fut fermé à clefs.
Elle s'approcha de lui langoureusement, pressant sa poitrine à peine couverte contre son torse. Ses mains reposaient sur son torse également. Elle due se mettre sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Ils étaient découverts comme ses jambes fermes aux lignes gracieuses. Son talon quitta le sol alors que ses lèvres douces et légèrement humectées rencontraient celles de son prochain amant. Son baiser fut long et délicat comme une goutte de rosée qui s'attarde sur un pétale, attendant que le soleil la réchauffe un peu.
Un instant plus tard, elle le poussa pour qu'il trébuche sur le lit. Il se laissait faire, totalement subjugué et hypnotisé par cette magicienne. Dans son rêve, Ghaldrön était étalé contre un arbre, son regard se perdant dans les yeux de cette femme magnifique.
Elle s'approcha alors de lui, sur d'elle, elle posa un genou sur le lit, puis l'autre. Progressant comme une panthère, ses mains avançaient avec lenteur sur les draps. Elle le fixait de ses grands yeux émeraude. Incapable de bouger Ghaldrön la laissait s'approcher. Il la désirait plus que tout au monde. Faisant fit de tout le reste sans exceptions.
Elle passa au dessus de ses jambes, cherchant encore ses lèvres. S'allongeant sur lui elle lui prit tendrement la tête de ses mains et l'embrassa avec passion. Ghaldrön lui rendit au centuple. Il posa alors ses mains calleuses sur les fesses musclées de la magicienne. Sa peau était si soyeuse. Puis elles remontèrent et vinrent lui caresser amoureusement le bas du dos. Son torse sentait la chaleur de la lourde poitrine doucement pressée contre lui.
Leurs lèvres se séparèrent avec difficulté. Le visage merveilleux de la magicienne à quelques centimètres seulement au dessus de lui. Encore une fois il était perdu dans son regard aussi bien dans son rêve que dans la réalité. Mais il y cherchait quelque chose et elle le savait. Elle avait beau avoir réussi à l'hypnotiser, il n'était pourtant pas complètement envouté. Cela la dérangeait, elle décida d'aller plus loin encore. Elle détourna son regard du sien pour lui mordre le cou avec autant de douceur que de férocité. Il se raidit alors qu'il avait la chaire de poule...Il sentait les dents qui s'appliquaient contre sa peau, ainsi que les lèvres et la langue humide de son amante. Elle le mordait doucement mais rapidement elle fut plus cruelle, plus agressive. Elle le fit progressivement souffrir jusqu'à ce que le sang de Ghaldrön perle sur le bout de sa langue. Au moment où elle perçait sa peau, Ghaldrön se souleva, ce qui forca la magicienne à le regarder dans les yeux. Ghaldrön trouva ce qu'il cherchait. La douleur l'avait aiguillé...
suite...

Il vit la Mort. Et la Mort le vit aussi. Cette magicienne était en réalité une Nécromancienne puissante. Elle servait ses propres dessins en utilisant la Mort comme une arme magique. Elle utilisait la Mort, sa promise à qui il venait de dévoiler inconsciemment sa faute, elle jouait avec cette terrible entité comme un enfant pouvait le faire avec un couteau pointu. L'espace d'une fraction de seconde, la Mort lui rappela sa promesse, la Hache, et l'aide qu'elle lui avait prodiguée. Et soudain, son courroux s'abattit sur Galdrön dont les cheveux et la barbe blanchirent sur le coup, son corps se tétanisa d'une horreur sans limite, ses yeux se révulsèrent alors que tout son être lui semblait être happé dans un gouffre sans fond. Sa souffrance était mérité. Il allait trahir celle qu'il aimait plus que tout. Il allait fouler du pied ses promesses, il méritait sa colère et sa punition.
La nécromancienne eut vite comprit ce qui se tramait dans la tête de notre apprenti qui s'était libéré de son emprise. Elle bougea lentement, la paume de sa main rencontrant la garde en cuir rouge de la dague dissimulée dans le dos.
Le corps de Ghaldrön se détendit soudain, ses yeux purent de nouveau apprécier la vue. Il y avait néanmoins quelque chose dans l'atmosphère qui le dérangeait. Ses sens émoussés par la vive douleur encore fraîche dans son esprit lui indiquaient cependant de ne pas bouger. Leur regard se croisèrent pour la énième fois, mais le désir ne les motivaient plus. C'était la haine. La tension palpable fut rompu lorsque la Nécromancienne empoigna fermement sa dague des deux mains au dessus de sa tête, prête à la planter dans le torse de Ghaldrön. Celui ci frappa simplement dans le plexus de cette succube qui de douleur en eut le souffle coupé. Elle lâcha aussitôt sa dague, et Ghaldrön qui s'était redressé s'en empara promptement. Et tout aussi prompt fut il lorsqu'il égorgea ce démon. Seules les rives de la plaie témoignaient de la longue entaille tracée par Ghaldrön. Le sang affluait à mesure que la panique grandissait chez la Nécromancienne, elle touchait du bout des doigts sa gorge, tapotant fébrilement la blessure, écartant doucement sa peau pour découvrir avec effroi, sa mort imminente. Elle allait rejoindre ceux dont elle avait torturé l'âme et le corps pendants de longues années. Son coeur fut prit de folie, saisit par l'horreur de cette image. Son sang s'écoula abondamment de sa plaie, ses doigts ruisselaient de ce liquide rouge vif. Elle s'adressa alors à lui comme la toute première fois, ses lèvres restèrent de marbre, elle lui dit:
"Ton cœur est déjà pris, j'ai cependant eu tort d'agir ainsi, j'aurais peut être du faire plus..."
Il lui répondit en ces termes: "-Tu en serai morte de toute façon, maudite sois ton âme tu as mérité ce qui t'arrives".
Une larme s'écoula pourtant sur sa joue lorsqu'il prononça ces mots.
Mais même sans magie elle n'aurait pu faire plus.


Ghaldrön déposa le cadavre sur le sol et s'endormit dans les draps que le sang frais avait mouillé. Son sommeil fut terriblement agité. Il dû se battre contre des centaines d'ennemis, armée d'une hache ciselé qu'il ne connaissait pas, il protégeait la Nécromancienne d'une horde de morts en putréfaction avide de chair fraîche.
Sa hache virevoltait alors que les têtes de ses ennemies s'envolaient dans un ciel mauve éclatant. Il n'y avait pas de sang, juste des corps tranchés net un peu partout, leur lenteur laissait l'avantage du premier coup à Ghaldron. Il passa de nombreuses heures à se battre, il était infatigable, distribuant la mort avec générosité dans les lignes adverses. Les membres des assaillants jonchaient le sol inexistant. Il avait des sueurs froide. Son corps était pris de violent accès de rage, il se battait dans ses draps. Ghaldrön se réveilla soudainement. Il avait vaincu pour elle. La Mort ne pourrait pas voir cela dans son esprit car cela s'était évaporé de sa mémoire juste après qu'il eut prit un bain, qu'il ait recouvert la dépouille de la Nécromancienne de ses draps et de sa dague puis qu'il fut sorti de l'auberge.

Il se dirigea vers la forge. Tous les villageois le dévisageait et s'écartaient de son passage. Il avait rendu un service en quelque sorte contre le mal qui rongeait la ville en se débarrassant de cette sorcière pour eux, mais il avait cependant sauvagement assassiné quelque un des leurs dans une bagarre cette même nuit. Il entra sans frapper à la porte du bâtiment, le forgeron fut surpris mais s'écarta sans sourciller de son lieu de travail alors que Ghaldrön s'était saisi d'un marteau, d'une brique de fer, d'une brique d'argent et d'une corne de Mammouth. Il forgea la hache qu'il avait rêvé, ce serait le seul vestige de son rêve. Il resta là plusieurs jours, à peaufiner son chef d'œuvre, prenant soin du métal, battant le fer et l'argent avec amour, frottant la corne sur le métal incandescent après chaque retrait du feu. Sa peau était moite, quelques gouttes de sueur perlaient sur son front. Il mettait toute ses tripes à l'ouvrage car elle serait l'arme de sa vengeance, il récupérerai dans le sang l'autre hache d'ici peu...
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