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Là, tout de suite, actuellement, cette nuit, ce soir, j'écoute "seventeen seconds" des Cure. Il fait parti, cette album, de la sombre trilogie du groupe the Cure au début des années 80 avec les albums "Pornography" tout aussi excellent que "Faith".

On ressent la torture, la drogue, la dépression, la chute parfois rapide, d'un Robert Smith peut-être au bord du gouffre. Les mélodies sont entraînantes, entêtantes. On bouge, on danse, on trébuche et on repart, et tout ça dans le noir complet. Les morceaux sont parfois violents, souvent amères et plaintifs, toujours très bien menés.

A vous de voir.

http://thecure.musique.com/images/mn/1160173738.gif

J'ajoute une video du morceau "A Forest" :

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excusez moi j'avais fait hier un sujet sur le groupe pleymo,elle a disparue.Pourquoi?c'étais mon premier copier/coller et j'avais un peu développé...(pleymo est bien un groupe de trash mais pas de trash-métal)c'étais juste un échange...(je comprendrait que vous éffaciez cela par contre)
Citation :
Publié par erwan712
excusez moi j'avais fait hier un sujet sur le groupe pleymo,elle a disparue.Pourquoi?c'étais mon premier copier/coller et j'avais un peu développé...(pleymo est bien un groupe de trash mais pas de trash-métal)c'étais juste un échange...(je comprendrait que vous éffaciez cela par contre)
ton post est juste en dessou, de rien

Personnelement j'ecoute pas mal l'album d'Emilie simon en ce moment, j'adore la musique et le personnage
Citation :
Publié par Faust Uss Alabama
ton post est juste en dessou, de rien

Personnelement j'ecoute pas mal l'album d'Emilie simon en ce moment, j'adore la musique et le personnage
Tiens moi aussi!
Sa Bo de La marche de l'empereur notamment, est très très réussi.

Je vous conseille "To the dancer in the ice", un court morceau très "reveur", avec une petite musique dépouillée, très planante...On se laisse porter par la belle voix d'émilie Simon encore plus facilement.

Et sa chanson "graine d'étoile" vaut le détour egalement, violente, et très rythmée. En duo avec je ne sais qui, ça rend très bien.

Je rajoute fleur de saison, hop:
Content
[quote=Haddock;14836059]Là, tout de suite, actuellement, cette nuit, ce soir, j'écoute "seventeen seconds" des Cure. Il fait parti, cette album, de la sombre trilogie du groupe the Cure au début des années 80 avec les albums "Pornography" tout aussi excellent que "Faith".

On ressent la torture, la drogue, la dépression, la chute parfois rapide, d'un Robert Smith peut-être au bord du gouffre. Les mélodies sont entraînantes, entêtantes. On bouge, on danse, on trébuche et on repart, et tout ça dans le noir complet. Les morceaux sont parfois violents, souvent amères et plaintifs, toujours très bien menés.

A vous de voir.

quote]



j'adore the cure et la personnalité de robertsmith .
Comme je laisse mon ordi choisir pour moi dans mes meilleurs morceaux je viens de passer d'accuracy des cure à rock'roll suicide de bowieIm402.jpgsuperbe album ,ce sont des années que je n'ais pas connues mais qui étaient fertiles en innovations.Je me rappelle gamin écoutant une enceinte à chaque oreille "atom earth mother "des floyds.
Chaque période à ses précurseurs.
Parfois, comme ça, gonflé par l'assurance inébranlable de tout connaitre en la matière, d'autant plus quand il s'agit d'un artiste on ne peut plus connu, vous vous dites qu'il est parfaitement impossible que vous ayez pu passer à coté d'un tel album. Parfaitement impossible.

Pourtant, d'un coup d'un seul, foutu hasard, vous retrouvez nez à nez avec le visage d'une Anna Karina associée au nom d'un certain Gainsbourg. Oui, le genre de disque planqué dans quelques recoins d'une boutique d'occasion que vous auriez aimé connaitre plus tot.
Mince! Pourtant la chose ne semble pas totalement inconnue.


http://img106.imageshack.us/img106/6462/681hr5.jpg


J'suis sûrement le dernier à apprendre son existence, mais dans le doute je vais vous le présenter.

L'album est la bande originale du téléfilm Anna, une comédie musicale de Pierre Koralnik où l'on peut retrouver des Brialy, Anna Karina, Marianne Faithfull, ou autres Gainsbourg. Et vous l'aurez compris ce dernier s'est totalement chargé de la bande son et des paroles.
Si l'exercice de style se trouve être parfois foutrement bancal, parce qu'il faut bien avouer, et pour reprendre les mots de Dandal, Brialy chantait comme une grosse patate, cet album n'en reste pas moins plein de charme.

Mais trêve de bavardage, je vous glisse bien volontiers Un poison violent c'est ça l'amour, pour les yeux et les oreilles.

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Et pour les plus septiques je vous conseille d'urgence l'écoute du morceau Je n'avais qu'un seul mot à lui dire qui se trouve être introuvable sur youtube mais disponible en extrait musical
Citation :
Publié par bou
et pour reprendre les mots de Dandal, Brialy chantait comme une grosse patate, cet album n'en reste pas moins plein de charme.
Je réécoute "Je n'avais qu'un seul mot à lui dire". Y'a pas, c'est totalement incroyable, psyché rock, empruntant à John Barry comme à Pierre Henry, aux Beatles comme à Burt Bacharach, totalement prenante, et... Paf ! A 1:42, y'a Brialy qui "chante", "elle était à mes côtés, j'ai pas su la retenir". Franchement, ça ne peut que provoquer l'hilarité la plus complète. Et puis, ça repart, grandiose, florissant, Michel Colombier est un génie total. C'est drôle de constater à quel point un Benjamin Biolay essaie de pomper ça depuis des années, y'a qu'à entendre son amusant "Dans la Merco Benz" :

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D'ailleurs, en fait, j'aime bien Biolay, c'est un bon bougre qui passe son temps à se demander pourquoi personne n'aime sa tête à claques. Pourtant il a un talent d'arrangeur de folie, une oreille incroyable et un sens de l'à-propos sonique totalement stupéfiant. Dommage qu'il n'ait personne pour lui écrire des chansons (PS : Benjamin, si tu traînes sur Jol, viens produire mes chansons, j'ai plein de trucs 60's qui demandent des arrangements).

Personnellement, je fais une cure de trucs planants et psychédéliques, bien drogués (rassurez-vous, ça n'a pour seul but que d'accompagner mes séances de craft dans WoW), tous descendants du génial groupe Spacemen 3 :

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L'un des leaders, Jason Pierce, fonda ensuite Spiritualized, avec des chansons totalement extraordinaires comme celle-là :
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Et puis bon, la descendance de ces groupes, aussi, m'occupe pas mal, par exemple réécouter de vieux Mercury Rev, avant qu'ils ne virent prog (bon, j'avoue, j'aime quand même bien quand ils font du prog) :
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La plus grande chanson du monde, pas moins.

Ou ces gros tarés des Flaming Lips :
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Là je vais réattaquer des Primal Scream récents, le Brian Jonestown Massacre, le Black Rebel Motorcycle Club, My Bloody Valentine, aussi, pourquoi pas Jesus & Mary Chain, tous d'une certaine façon liés aux Spacemen 3.
[Belginostalgie]Pierre Rapsat, trop tôt disparu...
Et oui... Ses chansons sont toujours dans l'air du temps, toujours riches en émotions quand on se rappelle comment cet artiste Belge est disparu beaucoup trop tôt... Comment ne pas se rappeler les moments privilégiés lors des matches de basket entre les Spirou Charleroi et Verviers Pepinster où il avait souvent l'envie de pousser la chansonnette, tant cet artiste était généreux et toujours présent pour ses fans... Les magique Francofolie de Spa, les fête de Wallonie, ...

Pierre RAPSAT fait partie du cercle restreint des artistes majeurs francophones belges parmi lesquels on retrouve Axelle RED, MAURANE, ARNO, Philippe LAFONTAINE...

http://www.musicolor.be/medias/various/dropped_image3.gif
Avec 20 albums à son actif, dont plusieurs disques d'or, Pierre RAPSAT, auteur-compositeur-interprète et guitariste, a connu un début d'année 2001 formidable. Son dernier album "Dazibao" , probablement son meilleur, a fait l'unanimité des critiques belges et françaises. Il a rapidement été disque d'or en Belgique.


"Les Rêves sont en nous", l'une de ses plus belles chansons, vibrant plaidoyer pour la nature humaine, est rapidement rentrée dans plusieurs play-list française et l'album (Polydor/Universal) devait suivre le même chemin.

Devait... car en plein succès, l'artiste est brusquement tombé malade : un cancer foudroyant qui l'a obligé à annuler ses engagements (dont l'Olympia en compagnie de Maurane) et qui l'a contraint à se battre durant plus de six mois.

Il était persuadé qu'il s'en sortirait, que sa soif de vie et de musique auraient le dessus sur la maladie qui le rongeait. Pourtant, Pierre RAPSAT s'en est allé le 20 avril 2002 à 53 ans rejoindre l'autre rive, laissant orphelin un public belge qui l'a soutenu tout au long de ses trente ans de carrière.
La presse, le monde musical francophone, le public… ont reçu la nouvelle comme un électrochoc. Comble du sort, Pierre a jusqu'au bout voulu terminé un double album live enregistré avec un grand ensemble à cordes. En quelques semaines, cet émouvant témoignage a été couronné de platine et est aujourd'hui double-platine.
Pierre RAPSAT restera à jamais une énigme dans le métier. Souvent signé en France, il n'y aura jamais pourtant connu le succès mérité.
Il allait néanmoins fêter ses 30 ans de carrière en mai 2003 à Forest-National. C'était un des rares chanteurs belges francophones à avoir tout connu, les désillusions et les grandes salles. Et à avoir vécu de son art sans sombrer dans les mouvements "hype" de mise, sans succomber vraiment aux sirènes du show-biz.

Il a tout donné pour ses chansons, n'exigeant en retour que bien peu de choses: un peu de reconnaissance et beaucoup de bonheur...

Parmis ses nombreux succès comment ne pas avoir la chair de poule sur C'est toujours un mystère ou Illusions...

Citation :
Publié par Haddock
.....la trilogy des Cure....

Je me suis enfin décidé à écouter le Pornography il y a quelques mois car j'ai toujours aimé les Cure mais je n'avais pas pris le temps d'écouter ce disque pourtant considéré comme leur meilleur par beaucoup de fans... J'ai pris une énorme claque!!! La noirceur la plus totale, du non espoir radical... vraiment ardu de rester longtemps dans des ambiances aussi dures et tristes!! Mais c'est tellement bien foutu, c 'est tellement bon que tu restes quand même avec !!! Et tu coules avec :x Je me suis forcé à arrêter de l'écouter car ca te tire vers le bas niveau moral... C'est bon mais il ne faut pas en abuser selon moi, et savoir s'arreter à temps En un mot, bouleversant :'(
Une vidéo de mon morceau préféré:

Des fois il faut revenir à ses amis les plus chers.

Otis, c'est le vieux pote qui te paye une bière quand tu es malheureux, qui te tape sur l'épaule en te disant "hey, ça ira mieux demain !", la bonhomie incarnée. Jamais chanteur ne fut plus humain, gros nounours tragédien, ahanant ses "tatata nanana tata" au milieu des breaks, mangeant tout l'espace comme il dévorait ses trois poulets frits par jour, grand dadais mal dégrossi capable de pleurer et de rire au milieu d'une chanson, chanteur par accident alors qu'il testait les micros du concert d'un autre, génie de l'interprétation complet.

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Vous allez vous aimer, nom de nom ?

Waylon, c'est le sage. Ce type a toujours fait 60 ans de plus que son âge. C'est la maîtrise de toute une musique, et de toute une philosophie, celle des grands espaces américains. Un outlaw, un rebelle, un vrai. Ce type avait tout compris avant tout le monde.

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Je mets au défi n'importe qui de me rejouer cette intro.

Bo, c'est le pote complètement givré. Un chapeau de cowboy à plume, des santiags qui brillent à deux kilomètres, une guitare rectangulaire ou en forme de chauve-souris, si possible ornée de fourrure de lapin blanche ou d'un autocollant "Turbo 5 Speed", et ce gamin de près de 80 ans qui lance ses jungle boogies salaces et totalement désopilants, un seul rythme, un seul open tuning, un seul riff, un son de fin du monde gorgé d'écho et de tremolo, et la musique la plus fun du monde est née.


Quelle classe, de chanter des chansons où on parle de soi à la troisième personne.

Mike Ness, c'est celui qui est revenu des enfers, et qui hurle avec sa voix d'airain des hymnes à la liberté. Il a 30 ans de moins que ceux que je cite précédemment, pourtant il est totalement de la même trempe. Avec Social Distortion, il a mélangé le punk et la country avec un bonheur constant. Depuis, en solo, il marche sur les pas de Johnny Cash et Bob Dylan, ce qui est tout à fait honorable, vous en conviendrez.

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Voilà une belle collection d'amis, je suis heureux de pouvoir toujours compter sur eux.

En ce moment je suis très Sonic Youth
et tout ce qui se fait dans le Noisy Pop (My Bloody Valentine...)

http://strangebeautiful.net/muse/sy_88.jpg
(Photo : Sonic Youth 1988)

J'ecoute aussi pas mal la vague que je qualifie moi-même de néo-hippie avec les Brian Jonstown Massacre, Warlocks, BRMC ...

http://www.linternaute.com/musique/dossier/biopics-musicaux/photos/dig.JPG
(Screen extrait du film DIG! (que je conseille), a gauche Corey Taylor des Dandy Warhols et a droite Anton Newcombe des BJM ... 1995~1996)

Pour ceux qui ne connaissent pas les groupes sus-indiqués:

Sonic Youth
a été fondé a New York en 1981, ils ont silloné les années 80 a travers les style musicaux les plus marginaux qui soient (No wave, hardcore... la definition du hardcore ayant changé entre temps). C'est en 1989 qu'ils furent un des groupe fondant le mouvement grunge (Nirvana, Mudhoney ...) ce qui leur assura une place au rang mondial. A la fin des 90's il se tournent vers le post-punk et ses ambiances déchirée. Ce groupe ce caractérise avant-tout par son érudition musical qui tend vers l'utilisation de procédés complexe comme l'utilisation de guitares modifiées, la dissonnace omniprésente et le contrôle du larcin des guitare (voir ici), ainsi que par sa démarche consistant a toujours se placer en opposition a ce qu'on appel la pop music, créant ainsi le concept de noisy-pop emulé par d'autres comme My Bloody Valentine et ses ambiance athmospheriques. Ici les guitares sont saturés au maximum mais le jeu des musicien, par sa legèreté, transforme ce bruit en ambiance planante et malsaine.

Le Brian Jonestown Massacre (dont le nom tien plus du suicide collectif d'une secte en Guyane (Jim Jones et le Temple du Peuple) qu'au guitariste de Rolling Stones Brian Jones) et les Dandy Warhols sont deux groupe nord américain ayant evolué ensemble depuis 1995. Anton Newcombe, génie des BJM, est un drogué notoir capable de jouer plus de 80 instuments ("Même des conneries de trucs chinois bizarres" comme il le dira dans le rockumentaire DIG! qui retrace l'histoire croisée des BJM et des DW, a travers la réussite de l'un (DW) et le déclin dans la folie géniale de l'autre (BJM) et les tension que cela entraine) les BJM sortiront plusieurs disques réalisés par leurs soins et au total plus de 150 chansons, tirant vers un country hippie novateur, un juste equilibre entre rock pur jus et musique du monde psychédelique. Les Dandies, eux se tourneront vers un pop-rock plus commercial et se verra exploser en Europe (suite a l'utilisation de "Bohemian like you" dans une publicité). Le BRMC (Black Rebel Motorcycle Club), qui tient son nom du film L'Equipé Sauvage (avec Marlon Brando), joue un rock-country lourd et bianaire, lent, plannant, à la limite de l'alliénant. La gravitation du guitariste Peter Hayes autour du BJM (il en fut un membre imporant, apportant sa touche sur l'album "Give it back" (1997) considéré comme étant le meilleur du groupe) n'est pas en reste pour expliquer la démence qui se dégage du BRMC, a l'instar des Warlocks dont un guitariste fut un membre provisoir du BJM.

Le pouvoir tentaculaire du BJM et de son leader Anton Newcombe se découvre ainsi dans les fusions qui composent l'essenciel de la musique des Dandy Warhols des BRMC et des Warlocks ... Anton lui, heroïnoman, alcolique, reprit de justice, n'ayant pas le droit de voir son fils ... est surement condamné a un destin de génie de l'ombre.
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Là au boulot j'écoute le doux dingue Mirrored, premier LP de Battles après une série d'EPs frappants et réussis. Melting-pot de musiciens de formations distinctes, Battles est formé du batteur de Tomahawk, des guitaristes de Don Caballero et Lynx et du fils d'Anthony Braxton.

Leur style se décrit comme du "math-rock", c'est-à-dire une base rock avec des mélodies complexes et des morceaux compliqués et à la structure riche et variée. Ajoutons ça des grosses couches de post-rock et de bidouillages electros et voila à quoi ça ressemble :

Video de présentation avec plein d'extraits dedans :

Battles - Atlas

Ca suffoque et ça bouge en même temps !
Citation :
Publié par Le Nain Disco

Leur style se décrit comme du "math-rock", c'est-à-dire une base rock avec des mélodies complexes et des morceaux compliqués et à la structure riche et variée. Ajoutons ça des grosses couches de post-rock et de bidouillages electros et voila à quoi ça ressemble :
A propos de Math-rock*, "Cheval de Frise" a le mérite d'être un duo totalement acoustique, qui dégage une énergie impossible sur scène. Le groupe n'existe plus, je crois, en revanche ses disques sont toujours dans les bacs.
Influence du flamenco, de la musique concrète, c'est un embrouillamini fort divertissant pour les oreilles. On pourrait approcher ça du jazz, itou, mais oh, j'laisse les catégories séparées aux spécialistes.

(*pas compris où mettre les maths là dedans, pas plus/moins que pour les autres musiques ... mais bon. Les types qui inventent les étiquettes sont sacrément imaginatifs)
Citation :
Publié par maleducata
pas compris où mettre les maths là dedans, pas plus/moins que pour les autres musiques ... mais bon. Les types qui inventent les étiquettes sont sacrément imaginatifs
Le math-rock est en faite une musique avec des rythmes complexe et se structure qui changeante mais selon une variante définie (c'est un point qui différencie le math-rock du prog-rock, notons aussi le coté minimaliste du math-rock (batterie sèche, son des guitares legères voir "rachitique" et la plupart du temps une absence de chant) qu'on ne retrouve pas dans le progressif)
Pour faire une comparaison, si le math-rock était un art pictural il pourrait s'apparenter a l'art fractale (exemple) qui est un art qui repose sur des formules mathématiques qui déplacent les pixels pour créer des formes complexes. On pourrait dire la même chose du math-rock, dont le choix des notes vient plus d'une logique mathématique que d'une sensibilité du "beau".

Après il est vrai que l'exemple de Battles (du moins pour le peu que j'entends ici) n'est pas a mettre uniquement dans le math-rock.

@ Le Nain Disco : Merci de m'avoir fait découvrir ce groupe, c'est très prometteur. Demain, direction mon disquaire indépendant préféré.
Cheval de frise n'existe plus depuis quelques années maintenant, ils venaient de bordeaux.
Pour l'anecdote, à l'époque j'avais filé le disque à un pote et comme il avait beaucoup aimé aussi il avait décidé de m'accompagner les voir en concert... Il a eu une premiere claque en voyant qu'il n'y avait qu'un guitariste alors qu'à l'écoute il pensait qu'il y en avait 2 à l'oeuvre... Le niveau des 2 musiciens était vraiment élevé

Ca se rapprochait aussi beaucoup de certains trucs de Gastr del sol; tant qu'on y est du jeu des étiquettes, je placais plus Cheval de frise dans le post rock (aux accents math ok on va dire lol )
La qualité de Cheval de frise, à mon gout, venait de cet odeur de jazz qui complexifiait le tout pour le rendre parfois presque difficile d'acces... Par la meme, le groupe ne s'est pas noyé dans la masse de groupes qui a vu le jour autour de cette musique instrumentale post ou math rock... Et effectivement, sur scene c'était rellement jouissif! Un grand groupe de musique en tout cas.

Y'a un groupe francais bcp moins complexe qui existe encore plus ou moins dans la meme vague , c'est Chevreuil qui a travaillé avec Albini. Albini dont le groupe Shellac est aussi un élément important de ce qu'on appelle le math d'ailleurs.

Apres on peut dévier et aller voir du coté de Trans Am ("the surveillance") Golden (dont le premier album meconnu sorti sur trans solar est une merveille) et pousser encore plus pour arriver vers les barrés japonais de Ruins,Flying luttenbachers ou encore Hella ("The Devil Isn't Red"), les stars Lightning bolt et un groupe moins connu American Heritage... Enfin là je m'éloigne passionnément et complètement

Beaucoup à dire sur tout ça et beaucoup de noms... 2 sites qui gèrent très bien la noise et dérivés :

http://www.kfuel.org/
http://www.stnt.org/index2.php

et une video ou on entend un extrait de mon morceau préféré de Cheval de frise sur leur premier album:



Le myspace: http://www.myspace.com/chevaldefrise


le myspace du nouveau projet du guitariste: http://profile.myspace.com/index.cfm...ndid=106726687 (qui fleure bon le John Fahey )
[HS]
Citation :
Publié par Le Nain Disco
LiWo : HS, si tu aimes les fractales, j'en ai sur ma gallerie DA http://lenaindisco.deviantart.com/gallery/ (mais vers la fin car c'est des photos macro récemment).
Je suis aller voir et j'aime beaucoup ... surtout "La danse de la luciole", "P.E.A.R" et "A Clockwork Orange"[/HS]

Moi dans le genre math-rock/jazz j'adore Innocent X (http://innocentx.site.free.fr/)
Surtout leur premier album qui est uniquement instrumentale.
J'aimerai vous proposer des vidéos, mais doutez vous qu'en tapant "innocent" et "X" sur youTube il n'y a pas que de la musique ...

Sinon Changeons tout a fait de genre :
je me remet a écouter DEVO ... oui oui, les mongolien avec un pot de fleur rouge sur la tête, adepte du culte de la DEVOlution, ils se placent ainsi dans une optique rock visant le squelettique et le primaire. Sur scène ils arborent fièrement lunettes bidouillés en carton, combinaisons anti-nucléaire et adoptent des mouvements robotiques et saccadés.
Exemple en image avec la transfiguration du tube des Rolling Stones : Satisfaction

Voici d'autre vidéos que je vous conseil :
- Whip it, un clip un peu plus tardif (plus 80's, plus electro quoi ...) où les DEVO portent leurs fameux "pot de fleur rouge".
- Mongoloid, live de leur morceau phare, Mongoloid.
- Jocko Homo, Clip du morceau le plus tendue et bizarre du groupe. DEVO nous expose ici sa théorie de la devolution, et sa crainte du progrès scientifique.
Un vieux classique qui décrasse bien... 10 ans pile depuis hier...

c9683209u91.jpg

Dernier album de The Verve, Urban Hymns reste l'un des meilleurs albums de brit-pop/pop rock des 90's, avec un Richard Ashcroft au top malgré les tensions d'egotrip au sein de la formation. Des compos variées et un album panoramique et homogène. Cela s'ouvre sur l'archiconnu Bittersweet Symphony, ça passe par les magistraux The Rolling People, Catching the butterfly et Lucky Man et ça se termine sur le féroce Come On, à peine fini qu'on a envie de le réécouter !

Arrow
Une belle journée d'été de 1991, le jeune Nutopia écoute avec grand intérêt l'album d'Anthrax Attack of the killer b's. Il y découvre une chanson qui le retourne comme une crêpe, une reprise d'un groupe obscur nommé S.O.D intitulée Milk. Ca lui défrise tellement le duvet sous le nez qu'il se dit "Oh pitain je veux du S.O.D !"

2007. L'album Speak english Or Die tourne à nouveau sur ma platine. L'occasion pour vous, Joliens et Joliennes, de (re)découvrir cet exceptionnel quatuor new-yorkais. S.O.D - pour Stormtroopers Of Death ou pour "couillon" - a été le projet parallèle de Scott Ian et Charlie Benante, respectivement guitariste et batteur d'Anthrax. Les deux autres membres du groupe étaient le très rigolo Billy Milano au chant et l'ancien bassiste d'Anthrax Dan Lilker (que l'on retrouvera chez Nuclear Assault et Brutal Truth).

Qu'est ce que ça donne ? Speak english Or Die sort en 1985. L'album concilie avec enthousiasme le thrash metal des 80's et le punk hardcore US. Une vingtaine de titres pour moins de trente minutes de musique, je vous laisse deviner la fulgurance de l'album. S.O.D n'a rien de sérieux et c'est bien là toute sa force.

Hey Gordy ! Give me a shot !

http://musicolinuxien.lost-oasis.net/MesImages/sod.jpg
Absolument énorme S.O.D. ... What's that noise ? what the hell is that !!!

NP : O.L.D. - Lo Flux tube
http://www.earache.com/images/cd_covers/mosh041.jpg
On reste dans les acronymes avec OLD pour Old Lady Drivers groupe originaire du New jersey.
Après un premier album sortie en 1988 et plutôt orienté dans le sens d'un grind-foutraque O.L.D sort ce deuxième album en 1991 toujours chez Earache (à l'époque ou le label avait des couilles).

On retrouve donc le core 2 duo (pouet) du groupe formé de Alan Dubin aux vocalises et James Plotkin à la guitare (les deux compères qui formeront plus tard Khanate au coté de SOMA). A la basse sur cet album ils sont rejoint par Jason Everman (guitareu sur le Bleach de Nirvana) et personne la batterie puisque c'est une boite à rythme (programmé par Plotkin).

Niveau musique si on garde le coté fun du premier album, musicalement on est assez loin.
Les rythmiques rappellent plutôt la scène indus (la boite à rythme y est un peu pour quelque chose) et il y a carrément plein de beats sympa et de mélodie tordue qui donne un touche new wave/80's.
C'est comme un mix de Ministry, Killing joke dans le fond, des passages noisy, des sonorités du Bleach de Nirvana aussi et une partie indéniablement extrême due aux vocalise inhumaines de Dubin (voir les nombreux extraits de Khanate dispo sur le web) et au passages agressifs (parfois je pense à un Soilent green).
A noter que pour ceux qui connaissent que ce qu'a fait Plotkin chez Khanate là il a une jolie maîtrise de sa gratte qu'il torture pour lui faire faire des grincements en tous genre.

Un extrait d'un de mes titres préférés sur Wikipedia

Moi qui aime pas Godflesh (envois "au buché" au 8 12 12) la pilule passe vraiment très bien.
J'ai découvert recemment UNKLE et franchement, ça vaut le coup d'aller y jeter une oreille...
http://www.myspace.com/unkle

http://www.resonancestore.com/unkle/items/12959.jpg

C'est de l'expérimental, du bon, à tendance électro, bref, ça donne envie de bouger, de crier, qu'importe, ça fait bouger ^^
Le groupe est londonien, à trois albums à son actif, ils sont très inventifs car ils font appel au savoir d'un large panel d'artistes... Ils l'expliquent mieux que moi d'ailleurs:

"the production collective that defies definition with its blend of electronic, hip-hop, dance and rock music. UNKLE albums have featured collaborations with vocalists such as Thom Yorke (Radiohead), Richard Ashcroft (The Verve), Ian Brown (The Stone Roses), Ian Astbury (The Cult), Mike D. (The Beastie Boys) and Josh Homme (Queens of the Stone Age). UNKLE single Eye For An Eye off the album Never, Never, Land was nominated for Best Video at the 2003 MTV Europe Music Awards." (cf myspace)

Bref, beaucoup de professionnalisme au service d'une musique inventive, mélange de toutes ces personnalités et talents, à découvrir absolument.
Je vous conseille specialement "burn my shadow", completement destructeur, et "chemistry", plus tempéré, mais tout de meme bien décalé et rageur...
"Persons et machinery', pour ne parler que des chansons en ligne sur leur myspace, est aussi bien agréable, avec quelques accents indus pas déplaisant pour un sous
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