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La Rumeur en procès : une affaire à défendre, un appel à signer.
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01/09/2007, 13h57 |
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Bagnard
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Acontresens revient sur le procès en cassation en interviewant longuement l'accusé, Hame de La Rumeur.
A lire. |
21/09/2007, 11h58 |
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Citation :
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24/09/2007, 18h06 |
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The BlooD Wolf |
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18/10/2007, 13h31 |
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[Devenu sans objet. Modéré par orime. ] |
18/10/2007, 14h27 |
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[Hors-sujet.
Modéré par orime. ] et si on revenait à la Rumeur? [: )) ] |
18/10/2007, 15h50 |
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Alpha & Oméga
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Les articles 29, 30, 31 et 32 de la loi sur la liberté de la presse sont bien différents, et l'injure n'est pas la diffamation. El Cle fait une utilisation abusive du terme "jurisprudence" (appliquée ici).
Il semblerait que certains aspects t'ont échappé. Cette décision de la cour de cassation est logique, la cour d'appel dit que ça n'est pas la police qui est visée, la cour de cassation rétorque que si, et comme le dit et l'explique Philippe Bilger, il fallait "vouloir regarder ailleurs pour ne pas voir que la police nationale était visée". Plutôt que de s'indigner systématiquement de tout ce qui touche à ce qu'on aime, il serait bon d'essayer un minimum de comprendre. |
19/10/2007, 14h54 |
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Citation :
Je ne me suis indigné a aucun moment, juste fait remarquer qu'a mon sens les juges du fonds avaient raison de ne pas retenir la diffamation et que j'étais d'accord avec El Cle qui trouvait cette décision singulière, qu'il était très rare de voir remonter ce type d'affaire en cassation et qu'il y 30 ans on ne poursuivait pas aussi facilement des faits similaires, point barre, ce a quoi tu me rétorque que tu trouve tout cela très normal et que la cour de cassation a fait du bon boulot(ceci bien sur sans aucunes arrière pensées personnelles car tu te pose comme un parangon d'objectivité), et tu me présente comme preuve irréfutable le blog d'un avocat probablement sarkosyste(tu m'excuseras de ne pas même pas considérer ça comme de la doctrine), voila, a part ça je t'ai déjà dit trois fois ne pas vouloir me retaper le même débat et tu remarquera d'ailleurs que nous un peu seul sur ce fil, donc je crois que tu vas pouvoir stopper ton quote war et laisser mourir ce fil tranquille...
__________________
Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries... Michel Audiard |
19/10/2007, 19h30 |
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Alpha & Oméga
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Citation :
Je ne te connais pas, si ce n'est par ce que tu dis sur JOL. Et quand je lis de toi: "De plus,(mais la ça n'engage que moi^^)La Rumeur est vraiment l'un des meilleurs groupes de rap français,leur rap engagé et sans concession est aux antipodes du"bling-bling" d'un Booba et est salué par tous les amateurs de hip hop français,j'étais a leur dernier concert a Poitiers et Hamé a parlé de cet histoire,il a dit que ça leur avait déjà coûté dans les 15000euros,une honte,mais ékoué a fait une photo avec moi et un pote ça et c'était cool", je suis en droit de me demander si c'est pas simplement la défense de ce que tu aimes qui fait que tu défends La Rumeur sur ce cas précis. Citation :
Quelles sont mes arrières pensées personnelles? Et sur quoi tu te bases pour dire ça? Et c'est qui l'avocat Sarkozyste? Philippe Bilger (bis) ou Maître Eolas (bis) (ter)? Navré de te décevoir, il s'agit juste de deux avocats qui donnent leurs avis sur une décision de justice. Mais comme tu es tellement attaché à la décision des juges de la cour d'appel et à leur décision de relaxe, je te signale que la cour de cassation énonce les motifs de relaxe utilisés par la cour d'appel: "pour confirmer le jugement entrepris, l'arrêt énonce que le premier et le deuxième passages ne mettent pas en cause la police nationale, mais l'ensemble des acteurs politiques et sociaux des vingt ou trente dernières années, et que les propos litigieux ne peuvent caractériser le délit de diffamation en raison de leur imprécision et de leur caractère outrancier". Ce qui signifie, comme le dit Eolas, que la cour d'appel a relaxé du chef de diffamation envers la police parce que les propos étaient en fait injurieux envers tout le monde (c'est vachement mieux). Je rappelle à tout hasard que je ne faisais au départ que réagir à ça: Non ce n'est pas forcément normal qu'Hamé ai été condamner,on a déjà dit dans ce fil que cette décision était bien singulière par rapport a la jurisprudence actuelle en la matière,et que Renaud comme beaucoup d'autres artistes plus récent,n'ont pas été poursuivis pour des propos similaires. Ma conclusion est claire: A partir du moment où il est poursuivi, c'est normal qu'il soit condamné. La cour de cassation n'a pas rendu là un arrêt politique. |
20/10/2007, 11h39 |
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J'espere vraiment que ce groupe sera condamné. Suis pour la liberté d'expression mais il y a des limites à pas franchir quand même.
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20/10/2007, 12h16 |
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Grahald Mills / Popu |
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Alpha & Oméga
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Citation :
Pour être partial il faudrait que j'ai quelque chose à foutre de La Rumeur. Or il se trouve que mon indifférence est totale face à ce groupe, que je ne sais pas ce que ce groupe fait, je pense n'avoir jamais entendu une chanson d'eux, ou alors sans le savoir, et donc je n'ai pas de raison d'être particulièrement virulent envers La Rumeur. Et de toute façon ça n'est pas le sujet du post. Philippe Bilger n'est pas un avocat, et tes assertions sur la partialité de ces personnes n'auront de valeur que lorsque tu les auras expliquées. (Comme on dit: "la charge de la preuve" t'incombe, même si j'ai jugé utile de contrecarrer ton accusation visiblement non fondée) PS: Makyla avait déjà fait un sort à la "jurisprudence" que cite El Cle PPS: Et pour Renaud: Sur ce thread a été citée la chanson Hexagone et nottament ce passage: "La France est un pays de flics, A tous les coins d'rue y'en a 100, Pour faire régner l'ordre public Ils assassinent impunément" Sauf que juste avant, il y a ça: "Ils sont pas lourds en février A se souvenir de Charonne Des matraqueurs assermentés Qui fignolèrent leur besogne" Et que donc "ils assassinent impunément" se réfère à la répression qui a eu lieu métro Charonne. |
20/10/2007, 16h45 |
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Alpha & Oméga
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@El Cle
En quoi Makyla a fait un sort à la jurisprudence que tu cites? Il faut lire ici. C'est la réponse la plus claire de Makyla. Et j'ai signalé plus haut que "Les articles 29, 30, 31 et 32 de la loi sur la liberté de la presse sont bien différents, et l'injure n'est pas la diffamation." Tu cites des arrêts qui n'ont rien à voir. Ainsi dans l'affaire Giniewski contre France, ça concernait une diffamation à caractère raciale. Idem pour la cène reprise par des publicitaires. Pour l'affaire Dieudonné, il y en a en fait plusieurs et de toute façon c'est toujours "à caractère racial". Dans l'affaire Garaudy contre France que tu cites qui était une affaire de négationnisme, la plainte a été jugée non recevable. Pour Mamère, la CEDH a surtout fait un sort à l'article 35 de la loi de 1881 qui dit que "La vérité des faits diffamatoires peut toujours être prouvée, sauf : [...] b) Lorsque l'imputation se réfère à des faits qui remontent à plus de dix années" Voilà pour la "jurisprudence". Dans l'affaire La Rumeur, la phrase incriminée disait: "les rapports du ministère de l’Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’ait été inquiété" Dans cette phrase ça n'est pas uniquement les dirigeants qui sont visés. L'assertion est ici double: Hamé dénonce le silence des dirigeants (1) face aux centaines d'assassinats des forces de police (2). C'est ce (2) qui pose problème. D'ailleurs Hamé n'a pas dit: "les rapports du ministère de l’Intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police lors de la répression du métro Charonne" par exemple. De cette vingtaine (donc pas "des centaines") d'assassinats (meurtres prémédités) qu'il a dénoncé lors du procès, aucun ne ressort clairement de la phrase incriminée. Pour Maître Eolas: Visiblement tu as un problème avec lui. Je te fais remarquer que si il y a quelque chose qui te paraît faux dans ce qu'il dit, tu peux le lui signaler en commentaires sur son blog, et si ça concerne La Rumeur en particulier, tu peux commenter son billet en montrant ses erreurs sur ce thread. Dire simplement que tu "n'apprécie pas vraiment ce qu'il fait", ça n'est pas une critique constructive. |
21/10/2007, 09h52 |
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Alpha & Oméga
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Je ne fais pas que citer le post de Makyla, j'y ai apporté des compléments sur les affaires que tu cites, pour montrer que tu les cites à tort car elles ne sont pas comparables avec l'affaire La Rumeur.
On reprend: Depuis le début c'est tout de même toi qui nous parle de jurisprudence. Makyla et moi t'avons répondu sur ces "jurisprudences" dont tu parles. L'argument d'autorité ("j'ai fais une thèse") que tu utilises ne vaut rien. Et il ne suffit pas de dire "je suis sur que j'ai raison" pour avoir raison ou pour prouver que j'ai tort. Quand tu balances des "t'as pas compris", faudrait au moins que tu expliques pourquoi tu penses que j'ai pas compris, et il serait peut-être judicieux de m'expliquer plus en détail et en d'autres termes ce que tu penses que j'ai pas compris (ça s'appelle avoir une discussion). Bref, en vérité j'ai très bien compris ce que tu dis sur le raisonnement des juges. Sauf qu'ici on parle d'un arrêt de cassation et que cet arrêt est des plus banals. Ainsi tu dis qu'"en matière de liberté d'expression, ce qui compte, c'est d'abord d'examiner s'il y a offence, injure ou diffamation, et voir si tous les critères pour retenir ces chefs d'accusation sont remplis. Ensuite, en cas d'injure ou de diffamation, il faut savoir si l'atteinte était justifiée, c'est à dire, même si finalement elle constitue une injure, ou diffamation, est ce qu'elle ne participerait pas à un débat public relevant de l'intérêt général. [...] et c'est ça qui n'est curieusement pas pris en compte dans l'affaire en cause ici. Bref, ce que tu décris c'est simplement la prise en compte par les juges de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme (à savoir dans le cas présent, est-ce qu'une condamnation des propos de Hamé serait une limitation nécessaire de la liberté d'expression dans une démocratie). Mais bon sang qu'est-ce qui te permet de dire que les juges qui ont jugé cette affaire n'ont pas pris cela en compte? Comme le dit Makyla dans cette autre réponse, "Dans l'arrêt de cassation, les faits tels que les interprète la Cour et tels qu'elle les présente, ne relèvent tout simplement pas du débat d'idée contradictoire. Sinon, tout relève du débat contradictoire. Si j'écris un pamphlet contre Sarkozy et qu'au milieu j'affirme gratuitement que "ses amis grands patrons contrôlaient les machines de vote électronique, les élections présidentielles étaient truquées", pour toi, ça relève du débat contradictoire ? Sinon, où est la limite ?" Bref, la discussion est bloquée parce que tu pars du principe que les juges n'ont pas tenu compte de l'article 10 de la convention européenne des droits de l'homme. Malheureusement tu n'as rien pour étayer ça. Et enfin pour ce qui est d'Eolas, c'est bien toi qui a dit que tu appréciais pas ce qu'il fait. Mais si tu connais des juristes qui ont une autre opinion sur l'affaire La Rumeur et qui réfutent ce que dit Eolas, libre à toi de les citer ici. |
21/10/2007, 11h36 |
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