Déja il faut savoir à qui à quoi sont soumises les femmes:
Comme déja dit, la presse féminine est très importante et très influente alors que la presse masculine est peu lue et comporte peu de titres en comparaison des féminins qui au lieu de 4-5 titres qui se courent après, occupent des rayons entiers.
Si la presse féminine aborde quelques fois des sujets autres que la mode, le people et la beauté, elle les traite de fait d'un point vue qui se veut ostensiblement féminin. Pour d'autres populations, on parlerait de presse communautaire sauf qu'aucune presse communautaire n'a jamais été aussi omniprésente et influente.
Ce qui m'effare c'est que le phénomène "presse féminine" est transparent dans le discours sur le communautarisme alors qu'il est le premier leader d'opinion chez les femmes repliées sur des centres d'intérêts genrés, dont les pages sont truffées des morphotypes féminins que les femmes dénoncent et subventionnent massivement à la fois.
Il semble plus dans l'air du temps de continuer à considérer que le culte de la maigreur, blondeur, cosmétique est une création du machisme même si les hommes n'ont plus aucune emprise sur des modes relayées par des médias qui ne leurs sont pas destinés vantant des produits qu'ils ne choisissent et n'achètent même jamais. En gros, les hommes sont coupables de pensées que les même magazines féminines croient deviner quand on lit leurs accrochent.
Le plus hallucinant, alors que les hommes commencent à être touchés par la mode cosmétique, le métrosexuel, l'homme sensible etc. la presse féminine se demande "Où sont passés les vrais HOMMES" (madamefigaro) après avoir elle même essayé d'imposer ces modes et comportements aux hommes dès les années 90...
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