[Concours] Vos textes RP

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Bonjour,

Vous en êtes donc à la deuxième partie du concours...

Ici nous ferons appel à votre côté créatif, ainsi qu'à votre capacité à nous faire rêver avec des mots...

Le thème retenu est : Première rencontre entre un elfe et un hobbit...

A vous de nous construire une histoire Rôle play autour de ce thème.
Vous êtes libres de nous surprendre !

Vous présenterez votre texte avec le pseudo que vous avez choisis dans l'étape 1.

Bonne chance à tous


A vos plumes !


RAPPEL : Ne sont autorisés à poster ici que les personnes ayant effectué la première partie du concours accessible à ce lien : CONCOURS PARTIE 1. Toute personne ne satisfaisant pas ces condition se verra modérée drastiquement
Message roleplay
Ferdirand, un Hobbit de Trougrisards, dans le Nord de la Comté, avait pour coutume de se promener de village en village pour passer son temps. En effet, avide d'aventure, il ne s'était pas passioné pour l'agriculture ,la menuiserie ou autres travaux que peut accomplir un Hobbit normalement constitué et préférait de loin la promenade qui pouvait parfois déboucher sur une agréable rencontre.
La Comté était biensûr trés entendue et Ferdirand n'hésitait pas à "crêcher" chez un lointain cousin quand la route se faisait trop longue en profitant ainsi pour prendre un bon bain et se regonfler l'estomac.

En cette belle journée de printemps, le paternel de Ferdirand trouva que c'était trop et menaça son fils de l'envoyer travailler à Bree si celui ci ne trouve pas une occupation au lieu de flâner.Voyant s'élever la menace, notre hobbit aventureux quitta son bourg sans savoir exactement ou aller. Il sortit la carte et vit un sentier qu'il n'avait encore jamais emprunté, celui qui mène à Trou-de-l'Aiguille et qui passe par la forêt de Bindbole. Avant de partir il alla dans sa cave personnelle pour prendre casseroles,épices,viandes, fourchette, couvertures et de quoi faire un feu car Il était persuadé qu'il devrait dormir une nuit ou deux dans le bois. Cette idée ne l'effrayait pas car Ferdirand n'avait jamais vu autre chose que des animaux de fermes lors de ses promenades et se souciait guère des possibles bêtes sauvages qui gisaient dans la forêt.

Voilà déjà une journée de marche passée et déjà il pouvait apercevoir l'étendue verte de Bindbole. A la lisière, il s'installa, fit un feu pour cuire son lapin. Biensûr Ferdirand n'avait pas oublié sa pipe traditionnelle et pendant la cuisson il fuma de l'herbe de Longoulet. Aprés un repas d'ogre, il s'enveloppa de sa couverture et s'endormit.

Au lever du soleil, il remballa ses affaires et partit aussitôt. Il s'engouffrait désormais dans la forêt qui offrait une couleur d'un vert émeraude et une fraîcheur infinie. Il trouvait ce sentier particulièrement agréable car il était ombragé, de bonnes odeurs s'élevait de la terre humide de rosée et le terrain était plat.

Dans l'aprés midi, alors qu'il était au coeur du bois, il entendit un son pour le moins étrange comme si on passait le doigt sur un verre de cristal pour le faire chanter. Il regarda autour de lui mais ne voyait rien d'évident mais en fronçant les sourcils à travers les arbres sérrés, il vit une caravane d'être vêtus de blanc tels des fantômes. Plusieurs voix s'élevèrent, légères et pures et il reconnu tout de suite la beauté de la langue elfique. Excité, il se précipita vers eux en coupant à travers les fougères. A leur approche il ralenti le pas et s'adapta à leur rythme. Un d'eux, un elfe d'une haute taille avait un visage pur et frais, des yeux bleu profond comme la mer et une chevelure d'un blond parfait qui reflétait les rayons du soleil. L'elfe se tourna lentement vers le hobbit.

"- Bonjour semi-homme, enchanté de vous rencontrer en un si beau jour de printemps."

"- Oh bonjour noble elfe. Pourquoi êtes vous donc si loin de vos terres ?"

"- Nous partons vers les terres éternelles comme le souligne nos chansons, une ombre s'élève et nous fuyons ce mal qui nous éteindrais tous."

A ces mots, le hobbit ressentit un grande peine, comme si la voix de l'elfe avait le pouvoir de faire changer l'humeur.

"- Puis-je vous demander votre nom maître Hobbit ?" demanda l'elfe.

"-Biensûr, je me nomme Ferdirand fils de Begrïn, et vous quel est le votre ?"

"- Aërandir fils d'Ethelas, et je suis en joie de voir un Hobbit pour la dernière fois"

"-Vous allez aux Havres Gris ?"

"- Oui, c'est là que nous allons pour prendre un bateau qui nous mènera sur les terres où l'on ne meurt pas."

"- Pourrais-je faire une partie de chemin avec vous ?"

"-Comment refuser la compagnie d'un être si courtois, nous parlerons de nos peuples si vous le voulez."


Aprés maintes heures de marche ensemble, ils se séparèrent au niveau du marais de Rushock. Ferdirand prit la route du Nord alors que la chevauchée elfique continuait vers l'Ouest.
Atriale une naine forte et entêtée au possible mais aussi robustes comme dix hommes, décida de se rendre à la taverne du Poney Blanc pour allez y chercher son ivrogne de mari. Elle avait empoigné sa plus belle pioche fondu dans le plus pure mithril qui soit. Pendant se temps, à la taverne son mari, Gorge Rouge nommé ainsi par les hoobits s' adonnait aux joies de la bière. A l' arriver de miss Atriale Gorge Rouge devint blanc comme un linge ! Parmis les hobbits présents Portib de piedpastropropre, un hobbit espiègle et rapide ne pouvait s' empêcher de rire en imaginant se qui allait arriver a son amie de comptoir. Le regard de la femme était réellement terrifant ses yeux brillaient presque autant que sa belle pioche. La femme lanca sa pioche en direction de son mari, celle ci fit mouche ... Gorge Rouge baigait dans son sang vinacé. Atriale en larme repartit sur ses pas. les hobbits étaient terrifiés et ne savaient plus quoi penser. Quand tout à coup apparut un grand mage à la barbe fourni. Il fumait tranquillement sa pipe et dans un claquement de doit fit disparaître l' illusion et revenir gorge rouge ! Tout le monde était bien soulagé. Mais gorge rouge jura de ne plus jamais retourner dans la taverne du Poney Blanc et d' allez très vite parler à sa femme pour lui dire qu'il l' aime plus que la bière.

voila
Turbilon, jeune hobbit tout à fait ordinaire s’éloignai de son trou en cette belle journée ensoleillé afin de s’adonner à une activité tout autant ordinaire, fumer sa pipe au calme. Après plusieurs minutes de marche en direction de l’Est il choisi un arbre de belle taille non loin de la route pour s’y adosser, profitant de son ombre généreuse. Ainsi débuta sa journée, qui ressemblerait probablement à la veille comme au lendemain pensait il. Toute en faisant des ronds de fumée parfaits sans même s’en rendre compte, il commença à s’assoupir.

Mais son repos fut de bien courte durée. Un bruit de galop le réveilla et en tournant la tête à droite il vit un petit nuage de poussière se rapprocher, arraché de la route en terre par un cheval gris. Au fur et à mesure de son approche, il distingua sur le cheval la silhouette du cavalier. Il était grand et filiforme, avec de longs cheveux blonds. Il avait une posture particulièrement étrange pour un cavalier, le haut du corps projeté en arrière et les jambes écartées du corps du cheval, les pieds hors des étriers.

Le cheval passa devant le hobbit à la vitesse de l’éclair.

- aaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhh.

Turbilon ne put s’empêcher d’esquisser un sourire devant ce spectacle. De plus il avait pu échanger un regard avec se pauvre cavalier hurlant, remarquant des yeux particulièrement bleu, mais également particulièrement larmoyant. En suivant sa course du regard, il vit le cheval effectuer tant bien que mal un demi tour pour revenir vers lui.

- aaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAaaaaaaahhhhhh.

Le cavalier parvint finalement à s’arrêter, à une trentaine de mètres de notre hobbit. En descendant de sa monture, il failli s’étaler par terre en coinçant son pied dans l’étrier.

- Vous allez bien ? Rien de cassé monsieur ? commença Turbilon, réprimant un rire.

- J…je...tout va bien merci, si ce n’est que j’ai failli perdre m…ma vie à chaque secondes de mon pé…périple répondit le cavalier en se redressant.

Turbilon vit alors son interlocuteur de pied en cape, remarquant immédiatement sa grande taille, ses oreilles pointues et ce qui devait être les restes d’une élégance naturelle malgré des cheveux en bataille et des vêtements plus sales que des haillons d’orc.

- Vous avez l’air éprouvé messire elfe, souhaitez vous que je vous indique un endroit où vous remettre de vos émotions ? Et puis-je savoir ce qui nous vaut l’honneur de voir l'un des vôtres dans la Comté ?

- Ca serait avec une grande joie que je m’arrêterai dans une auberge effectivement. Je suis venu ici afin de délivrer un message à l’un de vos représentant, Till Bunce.

- Vous n’avez pourtant pas l’air d’un messager répondit cette fois ci le hobbit sans cacher son amusement.

- Epargnez moi vos sarcasmes jeune hobbit, l’aventure ne m’est pas destiné voilà tout. Moi ce que j’aime, c’est chanter, pas monter sur ces créatures ingrates et insensiblesà mon art. Mais en ces temps troublés il faut bien que je me rende utile. Alors je me charge de porter des messages de secondes importances.

- Loin de moi l’idée de me moquer, mais c’est la première fois que je vois l’un des vôtres et vous semblez fort différents des histoires que l’on nous racontent parfois à la taverne.

- Hé bien, jeune hobbit surpris, je me voit malheureusement contraint de prendre congé de vous, mon message ne saurait attendre davantage. Répondit l’elfe, visiblement blessé.

- Dans se cas je vous souhaite bonne route messire elfe, il y’a une auberge non loin de là sur la route. Vous ne pouvez pas la manquer, c’est le plus gros bâtiment du bourg. Et pour le vieux Till, il n’habite pas très loin de l’auberge, vous n’aurez qu’à demander sur place.

- Je vous remercie, et vous souhaite une bonne journée messire hobbit.

Ainsi l’elfe continua sa route vers l’auberge. Mais curieusement, il estima que l’auberge devait être assez proche pour ne pas avoir à remonter sur son cheval. Turbilon se posa à nouveau près de son arbre et encercla la petite silhouette fluette de l’elfe désormais lointaine dans un cercle de fumée.

- « J’aurais du lui demander son nom, il aurait fait le sujet d’une drôle de chanson, pour un drôle de personnage !».
Message roleplay
texte de Lureley


Il court dans le sang des Touques, cela est bien connu dans la Comté, un soupçon d’aventure, qui germe parfois, pour s’épanouir dans un caractère curieux et audacieux. Pâquerette était de ces Touques-là. Malgré son nom de fleur si sage – mais c’était une coutume hobbit de donner aux filles des noms de fleurs – et son visage de poupon entouré de boucles châtain, elle était la plus aventureuse des petites hobbites de la Comté ! Elle voulait toujours tout savoir sur tout. Au printemps, elle montait dans les arbres pour assister à la naissance des petits des mésanges, l’été elle étudiait à ses risques et périls les essaims d’abeilles, l’automne, elle suivait les feuilles mortes pour voir où elles allaient et l’hiver elle gelait ses petites mains en jouant avec la neige.



Pâquerette fêtait aujourd’hui ses 10 ans. Pour l’occasion, ses parents avaient invité quelques amis de la jeune demoiselle. Elle leur avait offert des mathoms, en digne hobbit. Ils avaient couru dans la prairie, joué à cache-cache et tressé des couronnes de fleurs. Mais le moment le plus attendu était celui du goûter : les hobbits sont réputés pour leur gourmandises, et des petits hobbits qui ont joué longtemps sont encore plus gourmands ! LA mère de Pâquerette avait pour l’occasion concocté les meilleurs gâteaux recensés dans son livre de cuisine : gâteau aux fraises et à la crème onctueuse, petits biscuits aux miels et aux amandes, légère meringue nappée de chocolat, moelleux fourrés de marmelade… Après ce bon goûter – sans en laisser une miette - les jeunes invités repartirent avec leurs parents en direction de leur smials.



La petite Pâquerette s’était bien amusée mais pas totalement. Elle attendait depuis le midi son père-grand, et après le départ des invités elle apprit que ce dernier était cloué au lit par des rhumatisme – les vieux hobbits eux-aussi sont sujets à ce genre de maux ! Pâquerette éclata alors en sanglots : son père-grand lui avait promis le plus beau des cadeaux pour ses 10 ans : une rencontre avec les elfes !



Si le vieux hobbit avait été quelque peu curieux dans sa jeunesse, il n’avait néanmoins jamais voyagé bien loin, ni connu d’elfes. La rencontre qu’il proposait à sa petite-fille ne devait être que celle d’un conte qu’il lui avait écrit. Mais quand on est une petit hobbit qui fête ses 10 ans, et qu’en plus on s’appelle Pâquerette Touque, on imagine que l’on va vraiment rencontrer les elfes !

Pâquerette se laissa consoler par ses parents, dégusta sans plus d’arrière-pensées la délicieuse omelette aux champignons de sa maman et alla se coucher en petite hobbit bien sage.



Mais dès que le noir se fit dans la maison, et que dehors la lune éclairait le village, elle sortit de son lit, posa ses petits pieds sur le froid carrelage, passa une robe de chambre sur sa chemise de nuit et sortit discrètement, aussi discrètement qu’il est possible à une petite hobbit, c’est-à-dire totalement invisible.



Et voilà notre Pâquerette partie à l’aventure, sur les routes de la comté, sans même avoir pensé à s’habiller, dans sa chemise de nuit et sa robe de chambre blanche. N’eût été se petite taille, ainsi vêtue de blanc, avec ses boucles tombant sur ses épaules, aussi silencieuse qu’une ombre, elle aurait pu passer pour un des elfes qu’elle recherchait… Elle n’avait pas froid aux yeux, la jeune hobbit. Elle avançait, insouciante, au milieu des arbres, s’écartant de la route, y revenant, sans peur des loups ni des brigands.



Elle marcha ainsi un certain temps, impatiente de rencontrer les elfes. Elle profitait de cette promenade sous les étoiles, au milieu de la forêt dont les senteurs se mêlaient harmonieusement. Fatiguée à un moment, elle s’arrêta dans le creux d’un arbre, là où plus tard Frodon, Sam et Pippin s’arrêteront également. Et là, Pâquerette s’endormit. Un sommeil profond l’envahit, et elle se mit à rêver d’elfes. Ils étaient deux dans son rêve : un homme qui malgré son allure encore jeune devait avoir connu bien des âges, et une jeune fille qui lui ressemblait fort. Ils chantaient tous deux et Pâquerette comprenait fort bien leur parole, elle qui jamais n’avait entendu prononcer la langue des Hauts Elfes, ni ne connaissait les noms de leurs aînés. « O Elbereth ! Gilthoniel ! » chantaient-ils… « O lumière pour nous qui errons ici, Parmi le monde des arbres entrelacés ».

Pâquerette sentit qu’on la secouait doucement pour la réveiller, mais le rêve était trop beau. Elle lutta pour rester endormie, se croyant dans son lit. Mais l’appel du réveil fut trop fort, et Pâquerette ouvrit les yeux… Qu’il eut été dommage de les garder fermés ! Les deux elfes de son rêve étaient là, devant elle, lui souriant avec attendrissement. Emerveillée, la petite hobbit se jeta dans les bras de la jeune elfe, sans se soucier le moins du monde des convenances. Toutes deux pleurèrent de joie, ainsi enlacées.



Sur le chemin qui la ramenait à la maison, Pâquerette apprit que la jeune Anardaiel était une des toutes dernières nées parmi les elfes. C’était aujourd’hui son anniversaire, et elle qui connaissait par ses études la vie de la nature, ainsi que l’histoire des elfes et des hommes, rêvait de rencontrer ces êtres à part – et bientôt légendaires – que sont les semi-hommes. Et son grand père l’avait ainsi emmenée sur les routes de la Comté, pour s’approcher des villages des hobbits. Pâquerette n’en revenait pas d’avoir été le cadeau d’anniversaire d’Anardaiel !



Elle rentra en compagnie des deux elfes, qui l’accompagnèrent jusqu’au seuil du village, peu désireux de se faire trop remarquer. Elle leur adressa un dernier adieu et se glissa dans sa maison aussi silencieusement qu’elle en était sortie.

Le lendemain matin, les pensées embrumées de sommeil, elle se demanda un instant si tout cela avait été vrai. Et se regardant dans la glace, elle découvrit au fond de son regard une étoile qui n’y était pas la veille. Elle sut alors que le souvenir des elfes était inscrit à jamais au fond d’elle….
Message roleplay
Des hobbits et des Elfes
Les rencontres les plus heureuses peuvent être celles que l'on n'attend pas.

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Efelas se promène dans le sous-bois, comme aime à le faire son peuple, depuis que les elfes des bois foulent le sol de la Terre Du Milieu. Il savoure la caresse de l’herbe sur ses pieds nus, et écoute le chant harmonieux des oiseaux, qu’il accompagne de sa voix en un chant à la gloire d’Elbereth.


Il accomplit cette routinière promenade depuis tant et tant d'années, qu'il en a perdu le compte. Lorsqu’ il a effectué le parcours qu’il accomplit chaque jour, Efelas fait demi-tour, et s’apprête à rejoindre les siens, quand ses yeux d’elfes perçoivent, à quelques mètres devant lui, une forme en mouvement, tapie derrière un massif de buissons. Il encoche rapidement une flèche et bande son arc. Ses sens sont en état d'alerte. Il s’immobilise et scrute les buissons.

- « Serait-ce que mes yeux m’ont abusé, car je ne distingue plus rien dans ce massif ».

Mais les doutes d'Efelas sont rapidement dissipés lorsqu'il réalise que les oiseaux ne chantent plus – il n’est pas seul en ce bois.


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A quelques pas seulement, tapis derrière les buissons et se déplaçant avec la discrétion propre à sa race, Frodo
Fierpied observe l'elfe qui lui fait face. Il est effrayé par la flèche pointée dans sa direction, ainsi que par le regard intense qu'il devine à sa recherche, mais la beauté de l'elfe et l'impression générale de bienveillance qu'il dégage rassure le Hobbit. Le plus sage, se dit-il, est encore de se montrer et de compter sur la proverbiale sagesse elfique.

- « Je vous salue, seigneur Elfe. Relachez votre arc, s'il vous sied. Car je ne suis qu’un voyageur égaré, et ne suis pas d’humeur belliqueuse. »



Cette voix fluette est la dernière chose à laquelle Efelas se serait attendu. Il détend lentement la corde de son arc, et scrute avec concentration l’endroit d’où semble venir la voix. Visiblement, la créature s’est immobilisée.

S’écoulent encore quelques secondes d’intense tension, puis enfin Efelas voit s’avancer vers lui la plus improbable des créatures. Ce lui semble d’abord être un homme, mais pas plus haut qu’un enfant-Elfe. Il pourrait s’agir d’un enfant des Hommes, mais les traits, bien que rond et bon enfant, reflètent une certaine sagesse, à leur manière. De lointains souvenirs de chants remontent à la mémoire de l’Elfe. Des chants vantant le courage et la résistance de petits archers, des semis-hommes, lors d’une guerre aujourd’hui presque oubliée. En un instant, le nom de ces semis-hommes revient à la mémoire d’Efelas, et il sait sans l’ombre d’un doute qu’il se trouve en présence d’un Hobbit.

Un sourire éclaire alors son visage. L’Elfe replace son arc dans son dos et s’incline cérémonieusement avec ces mots :

- « Approchez, maitre Hobbit. Car c’est bien ce que vous êtes ? Je me nomme Efelas, Elfe des bois, et vous êtes ici sur les Terres de mon peuple. »

Encouragé par les paroles courtoises de l’Elfe, Frodo renonce à sa frayeur. Il s’incline de la même façon que l’Elfe, bien que plus maladroitement, puis s’approche de lui.

- « Un Hobbit, oui, c’est ainsi que nous nous nommons. Veuillez accepter mes excuses pour la discrétion de mon approche. A la vérité, je vois pour la première l’une des belles-gens. Losque je vous vis, je fut impressionné par la beauté de vos traits, mais effrayé par la profondeur de votre regard. Je me nomme Frodo Fierpier, et suis heureux de faire votre connaissance, Efelas.»

Efelas accueille avec un sourire les mots du Hobbit, et tente de le rassurer.

- « Mes yeux, Frodo, ont vus bien des âges, bien avant la naissance des pères de vos pères. C’est une heureuse rencontre, assurément, car vous êtes aussi le premier Hobbit que je vois de mes yeux, bien que mon peuple ait autrefois chanté votre existence. »

L’Elfe s’approche du Hobbit, et se met à sa hauteur, plongeant ses yeux dans les siens, avec une évidente bienveillance.
- « Mais je manque à mon devoir vis-à-vis de mon hôte, Frodo. Car, je vous l’ai dis, vous êtes ici sur nos Terres, que nul ne foule sans notre consentement, que ce soit sur deux ou quatres pattes. Mais nous nous montrons cléments envers les êtres qui font montre de tant de courtoisie. Aussi je vous souhaite la bienvenue, et vous invite à venir avec moi parmi les miens. Vous me raconterez, chemin faisant, ce qu’un Hobbit fait si loin de son trou. Puis nous nous restaurerons ensemble de mets fins et parfumés, à la façon de mon peuple. Car je crois que les Hobbits font grand cas du manger.


A ces mots, Frodo éclate de rire.
- « Du manger, ET du boire, ami Elfe. Vous êtes dans le juste, c’est là l’une de nos principale préoccupation, je dois l’admettre. Je suis honoré par votre invitation, Efelas, que j’accepte avec beaucoup de plaisir. Cheminons, donc. Je vous suis, et à votre demande, je vous raconterais comment un Hobbit sait se perdre jusqu’ici.


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Les deux êtres se mettent donc en route, cheminant lentement tout en devisant. Ils savent que vient de naitre entre eux une amitié réelle, pleine de promesses... une amitié insolite, comme la Terre Du Milieu en connait, lorsque par la paix ou la guerre les races libres se rencontrent.
Bien des années après cet insignifiant évènement, on chantera encore la rencontre de l'Elfe et du Hobbit, sous la voute des arbres.
Rencontre Du 3ème Age




De tous les hobbits curieux de la Comté, un des plus fameux était Tragan, nommé Tragan le fou. Son histoire, il la raconté des dizaines et des dizaines de fois au coin du feu pour effrayer les hobbits, ou pour les émerveiller. Personne ne l'a jamais cru. Pourtant, quand on tend l'oreille, on se rend compte que celle ci est probablement arrivée ! L'histoire commence ainsi ...


Un jour que le jeune Tragan, qui avait déjà vu 35 hivers dans la Comté, se promenait hors des limites de celle-ci, quand il vit un grand chemin bordé de jolies fleurs; celles dont les petites hobbites rafollent, enfin, du moins celles dont lui parlent sa mère, qui ne manque jamais une occasion de lui rappeler son statut de célibataire; de jolies fleurs parfumées comme rarement dans la Comté.


Ce chemin intriguait le jeune Tragan. Celui-ci était connu pour ses facéties, lui ayant plusieurs fois vallu la comparaison avec un certain Bilbon, qu'il n'avait jamais vu lui-même. Il prit alors une décision qui serait honorée par peu de hobbits : il allait se glisser hors des limites de sa chère Comté...
Il suivit ainsi le chemin, qui semblait infini, et qui semblait s'obscurcir des branches provenant de gigantesques arbres qui semblaient se dresser contre le jeune hobbit, comme les dragons des légendes racontées au coin du feu. Un frisson lui traversa le dos...


Peu importait, pour le jeune hobbit seules les fleurs comptaient... Il continua le long du sentier, mais la peur au fond l'envahissait, car devant de telles grandeurs, peu de hobbits s'étaient risqués. Une fois qu'il avait rempli son panier, il allait quitter cette forêt sordide, mais il remarqua qu'il avait perdu son chemin... Il commença à paniquer, et Tragan tenta de se calmer. Il s'assit au milieu du chemin, et commença à refléchir, mais l'idée du danger autour l'en empêchait, et il commença à pleurer.


Ses larmes furent entendues, et, au loin, l'elfe Valdar commença à se rapporcher de la source des pleurs. L'elfe connaissait les ruses de l'ennemi, et bien qu'il se savait proche de la Comté, il préféra ne prendre aucun risque, et avancer à pas feutrés. Il se cacha dans l'ombre d'un grand arbre et remarqua qu'il y avait une petite forme assise au milieu du chemin. Il s'avança lentement... Lentement... Lentement... Il commençait à bander son arc, il agrandit l'ecart du fil de son arc, y glissa une flèche et se prépara à tirer... Mais il comprit qu'il avait devant lui un hobbit et quand ce dernier se retourna, il se dépécha de tout abandonner... Le hobbit eut soudain la plus grande peur de sa vie, mais quand il vit l'elfe rengainer son arc, il fut soulagé.


L'elfe ne prit pas le temps de s'attacher à faire connaissance avec le hobbit, il fila le plus vite possible, et disparut dans la forêt. Il sembla à Tragan que le vent se levait, comme pour lui indiquer la direction à suivre. En suivant cette voie, Tragan eut l'impression que le chemin s'eclaircicait, que les arbres se faisaient moins agressifs, et que les fleurs étaient moins interresantes... Il regagna bientôt sa chaumière, et garda le silence 3 jours d'affilée.


Au fur et à mesure du temps, la poésie de Tragan (c'est ainsi qu'on la nomme) a été modifiée, mais l'idée reste la même, et c'est ainsi que la plus récente des versions est celle-ci :


« Il etait autre fois,
Dans des contrées,
Non loin de la Comté,
Un hobbit courtois.




Celui-ci se nommait Tragan,
Il était connu pour ses facéties
Il était fringant,
Mais ses péripéties,
L'emmenaient loin,
Du bétail et du foin.


Elles l'emmenaient dans les forêts,
Qui bordaient sa terre natale,
Celles même qui étaient parfois fatales,
Au plus hardis des hobbits des marais.




En se promenant dans celle-ci,
Au hasard des fleurs et des persils,
Il croisa un elfe armé
Dont il se garda bien d'éveiller l'aggresivité.




Mais l'elfe malin,
Avait de loin senti arriver le parfum,
De l'imprudent Tragan,
Qui n'était guère à ses yeux très impressionant.



L'elfe se fondit dans l'ombre,
Et apparut derrière le hobbit en trombe,
Mais il comprit ,
Que le hobbit avait la peur de sa vie.




Il s'excusa alors de la frayeur causée,
Et que si sa violence l'avait surpris il en était désolé,
Il promit de laisser le hobbit en paix,
Car il était un ami de la forêt.




L'elfe disparut,
Et le hobbit terrifié,
S'eloigna des traces de l'intrus,
Pour retourner dans sa Comté! »





De mémoire, les premiers propos tenus par Tragan lors de la fin de son mutisme sont toujours un objet de débat, certains s'accordant sur le fait qu'il avait dit «J'ai faim» avant «J'ai soif». Lui savait que son premier mot était «Merci»...

[/HRP] Candidat : Reaver ^^
Message roleplay
Les Hobbits peuvent parfois se montrer des créatures fort surprenantes...
~~"Vous avez beau connaître les hobbits et penser tout savoir d'eux, ils peuvent encore vous surprendre..." ~~ Gandalf, Le Seigneur des Anneaux, La Communauté de l'Anneau



Le soleil se levait, dardant ses premiers rayons qui semblaient rebondir sur la rosée du matin en créant une multitude d'arcs-en-ciel. Penedhryn arrêta son cheval pour mieux contempler la beauté de ce paysage, presque comparable à la fascination qu'exerçait, sur lui comme sur bien d'autres elfes, la mer et sa force tranquille. L'elfe ne ressentait aucune présence en ce lieu, ni ennemie, ni amicale, juste un calme extraordinaire... Et propre à la Comté avant 9h du matin pensa-t-il avec un sourire, l'heure où les hobbits les plus vaillants s'arrachaient à leur deuxième petit-déjeuner afin de préparer le nécessaire pour la collation...


L'elfe se remit en route, bercé par la quiétude de ce lieu, et guidé par les rayons du soleil montant dans le ciel. A vrai dire il ne savait pas exactement ce qu'il faisait ici, il avait le vague souvenir d'un cri, et d'une fuite, et il sentait son cheval fatigué sous lui. Il mit lentement pied à terre et attrapa la bride de son cheval et se remit à marcher, sans réel objectif. Le paysage fascinant agissant comme un doux remède aux douleurs qu'il percevait dans son propre corps. Il lui semblait alors que la douce Karakedi du refuge d'Imladris se penchait sur ses blessures et faisait usage de ses baumes et onguents dont elle avait le secret, restaurant ainsi toutes ses forces au champion elfique. Il sentait ses pensées dériver doucement au gré des vents de son esprit sans qu'il puisse véritablement les saisir ; il se sentait glisser vers un état de somnolence dans lequel il se réfugiait souvent après un combat pour récupérer de ses blessures physiques et morales. Car l'elfe détestait plus que tout donner la mort, même face à un orc, car après tout, il ressentait encore chez ces créatures des trâces des elfes qu'ils avaient été...


Mais sa mémoire semblait lui jouer des tours, et il n'arrivait plus à saisir quelque souvenir que ce soit de la journée précédente, comme si, pour se protéger, son esprit avait décidé d'oublier, de tout oublier, et de se perdre dans la contemplation des collines verdoyantes de cette partie de l'Eriador, à l'écart des soucis du monde des "grandes gens" comme l'on disait parfois.


La route marquait en cet endroit une forte courbure le long de l'une de ces collines, et l'elfe la suivit sans vraiment y prêter attention...
"TANG, TANG, TANG"
Soudain, tout sembla se remettre en route, les souvenirs affluaient, comme si la barrière mise en place par son esprit venait de céder, libérant d'un seul coup tout les souvenirs de la veille. Il voyait défiler pêle-mêle un feu de camp, des lumières dans la nuit, le bruit des épées que l'on tirait et celui du choc du métal contre le métal...

"Namaer", s'écria-t-il.


Tout revenait à lui en cet instant, depuis leur départ du refuge de Fondcombe 5 jours plus tôt, jusqu'à l'attaque de la veille. Il avait voyagé avec son compagnon de toujours, un elfe nommé Namaer Elandred, forgeron et artisan connu de tous dans la vallée de fondcombe et même au-delà. Tout s'était bien passé jusqu'à l'arrivée des orcs. Ils leur étaient tombé dessus d'un seul coup, mais si rapidement que tout portait à croire qu'ils n'étaient pas arrivés là par hasard, et...
"TANG, TANG, TANG"
A nouveau ces coups de marteau, et cette fois, ils semblaient si proche. Pourtant Penedhryn avait l'impression qu'ils étaient de simple souvenir de son ami Namaer forgeant une nouvelle épée. L'elfe avait du mal à démêler le réel de l'imaginaire et tout s'embrouillait dans son esprit confu.


"Veuillez m'excusez vot'seigneurie, mais j'vous avais pas vu v'nir, vous faites tellement peu de bruit avec vot' bête là. Jsuis vraiment désolé pour les coups'd'marteau, mais jdois réparer ma charrette moi, ya une fête chez l'vieux Fierpied ce soir et j'raterais ça pour rien au Monde. Mais jdois amener ma p'tite famille, alors faut que cette maudite carriole soit prête pour ce soir."


Le hobbit s'arrêta enfin de parler, puis il leva vraiment les yeux et regarda le voyageur pour la première fois. Il poussa un juron qui aurait choqué sa femme et s'exclama :

"Ca alors, sauf vot'respect msieur l'elfe, y a de drôles de choses qui s'passent en ce moment par ici pas plus tard que c'matin quand jme suis l'vé j'ai entendu des bruits bizarres, des cris rauques et le galop d'un cheval poussé à bout msieur. Jme suis dis mon vieux Dinodas tu devrais te l'ver pour voir ce qui s'passe dehors. Mais c'est ma p'tite femme qui m'a r'tenu, elle m'a dit comme ça : "Dinodas Sanglebouc, si tu te lèves maintenant, tu ne sais pas ce qui peut t'arriver, qui sait jusqu'où tout cela peut aller..."; alors jsuis resté dans mon lit en attendant que ça finisse mais comment vous dire... Je suis pas très rassuré vot' seigneurie"


L'elfe sourit, en écoutant le hobbit parler. Les hobbits apportaient toujours avec eux cette touche de fraîcheur dans la conversation, d'innocence aussi et d'insouciance, qui faisaient que l'elfe se sentait mieux. C'était une race jeune et paisible qui se tracassait peu des soucis des autres, et vivaient protégés dans leur Comté bien aimée. Penedhryn n'avait jamais eu l'occasion de rencontrer un hobbit personnellement mais de nombreux elfes lui en avaient déjà parlé, et sa curiosité naturelle était la plus forte, il avait envie de continuer à l'écouter parler. Ce qui n'était pas pour déplaire au hobbit dont la langue courait au moins aussi vite que ses pieds. L'elfe fut interrompu dans ses rêveries par la voix du hobbit qui continuait :

"Et puis voir un elfe, enfin j'veux dire, moi, voir un elfe. Après tout c'est vrai, je n'suis que Dinodas Sanglebouc, même pas un ancien, j'ai rien d'particulier, jsuis un hobbit normal qui s'occupe de son jardin, de sa famille. Jsuis pas un de ces Touques, courageux comme pas deux ceux-là, toujours à fourrer leur nez dans les affaires des grandes gens..."

Le hobbit arrêta de parler en voyant le voyageur ouvrir la bouche. Instinctivement il plaça ses bras au-dessus de sa tête, craignant par-dessus tout que l'elfe ne lui jette un sortilège pour le punir de sa langue trop pendue. Mais il n'en fut rien, Penedhryn dit d'une voix douce :

"Ne crains rien jeune hobbit, je n'ai nullement l'intention de te jeter un sort, d'ailleurs je n'en ai pas les capacités, je suis un combattant, et mon épée seule peut me défendre face à mes ennemis."

Il s'exprimait dans le langage commun facilement, mais sa voix gardait la douceur et la fluidité du langage Sindarin. L'elfe parlait tout en caressant la crinière de son cheval, tissant ça et là de fines tresses dans sa crinière et murmurant des mots de réconfort que le hobbit ne saisissait pas.

"C'est à dire, msieur l'elfe, que avec ma femme nous avons eu assez d'agitation cette nuit pour le restant de nos jours. Vous comprenez, il nous était jamais arrivé d'avoir pareil raffut par ici, et nous sommes assez loin de hobbitbourg ici si vous voyez c'que j'veux dire. On a eu peur qu'ils passent par ici, les enfants étaient terrorisés!"

"Tu as bien fais de ne pas sortir, car selon toute vraisemblance, il devait s'agir d'un groupe d'orcs qui pourchassait un de mes amis."
"Un autre elfe vot'seigneurie?"
"C'est exact, un autre elfe. Pourrais-tu par hasard m'indiquer la direction qu'ils ont pu prendre?"


La façon dont Penedhryn s'adressait au hobbit semblait déstabiliser celui-ci qui ne comprenait pas pourquoi une telle créature le tutoyait. Mais Penedhryn avait appris dans sa jeunesse combien le respect envers les autres races était important, et que nul n'était supérieur à un autre. Son nom entier était Penedhryn Forodren, ce qui signifiait dans le langage commun "L'orphelin du Nord". Il avait été recueilli par un groupe d'Hommes, des Lossoths originaires de la contrée glacée de Forodwaïth qui l'avait secouru, protégé et élevé avant qu'il ne reparte vers le Sud et n'arrive après maints voyages au refuge d'Imladris où il s'était établi. Il ne voyait aucune raison à ne pas tutoyer le hobbit qui méritait comme tout autre d'être respecté.


"Mieux qu'ça msieur l'elfe, j'peux même vous montrer là où ils doivent être en ce moment. Avec la direction qu'ils prenait ils doivent être coincés en ce moment même à l'entrée de la forêt qui longe la bordure du pays de Bouc, et si votre amis est malin, il a du s'y réfugier, car les orcs sont effrayés par cet endroit. On dit parfois lors des soirées que les arbres qui y vivent peuvent murmurer, parler entre eux, et même se déplacer..."

"Bien sûr ce ne sont que des sornettes pour les jeunes hobbits..."

Une dame hobbite venait de sortir par la porte ronde

"Que je t'y reprenne à parler avec des amis au lieu de réparer la charrette, nous avons beaucoup à faire aujourd'hui, Dinodas, alors ne commence pas à perdre ton temps à raconter des balivernes!"

Puis elle leva elle aussi les yeux et vit que le visiteur n'était en aucun cas un amis de Dinodas, elle ouvrit grand la bouche, mais aucun son n'en sortit. Elle restait là comme tétanisée par un quelconque maléfice, frappée de stupeur. Puis ce fut comme si la vie jaillissait de nouveau en elle...


"Que je t'y reprenne à parler avec des étrangers, faignéant. De quoi parlais-tu encore? Des évènements de cette nuit? Tu sais très bien qu'il n'y a pas là matière à se vanter et que tu devrais avoir honte de ton comportement. Nous avons assez de soucis comme ça, inutile de chercher des complications. Quant à vous voyageur, grandes oreilles ou pas, qui que vous soyez, vous allez nous faire le plaisir de déguerpir avant que je ne sorte ma fourche!"


Amusé par tant de courage et de fierté, l'elfe pressa le pas et retourna sur ses pas. Si le hobbit disait vrai, il pourrait sûrement retrouver des traces de la poursuite car il restait encore en lui des talents de pisteur qu'il avait su développer lors de ses voyages. Il avançait lentement dans la chaleur croissante quand il entendit un bruit de course derrière-lui.

"Vot'seigneurie, ne partez pas!"

Il s'agissait du hobbit nommé Dinodas, qui courait après lui. Avec ses petites jambes, le hobbit peinait à rattraper les grandes foulées de l'elfe. Lorsqu'il arriva enfin à son niveau, le hobbit haletant mis un bon moment pour reprendre son souffle, et on voyait bien que l'exercice physique n'était pas pour lui quelque chose de familier. Il reprit, le discours de temps en temps haché par une longue respiration.


"Faut excuser Berna, ma femme, elle a vraiment eu peur cette nuit, et elle sait plus trop c'qu'elle dit ni à qui elle s'adresse. Mais si vous l'désirez j'peux vous guider à travers le pays. Sauf vot'respect msieur, j'pense que je serai plus rapide que vous à r'trouver leur trace parce que j'connais c'tendroit mieux que n'importe qui, et je suis sûr que je pourrai même tromper un de ces Rodeurs qui gardent la frontière en pensant que personne ne les voit, mais moi j'les ai bien vu, et j'ai bien compris leur p'tits tours."


L'elfe était de plus en plus surpris par ce hobbit. Tout portait à croire que plus les choses allaient à l'encontre de ce qu'il pensait, plus il s'obstinait et montrait ses talents. Le plus étrange était qu'il avait remarqué que les Rodeurs protégaient la Comté, alors qu'ils agissaient si discrètement. Sans vraiment en être conscient, son estime pour le petit hobbit grimpait de plus en plus.


"Faudrait qu'on s'dépêche de partir m'sieur, pour que jsois de retour avant le 11 heures. J'ai dis à ma femme que j'allais chercher des champignons pour le déjeuner."

Le hobbit commença à presser le pas et coupa rapidement par un champ de maïs qui le cachait entièrement à le vue, et l'elfe le suivit. Ils marchèrent ainsi pendant une longue heure, échangeant quelques paroles sur les leurs, le hobbit parlait moins qu'à l'accoutumée, car il devait marcher fort rapidement pour ne pas retarder l'elfe.


"Vous comprenez, c'est pas qu'nous soyons tout le temps affamés de par chez nous, mais on aime le bon manger, et nous avons pris l'habitude de manger ainsi... J'voudrais pas déranger vot'seigneurie mais il est 10 heures et j'marrêterais bien pour déguster un de ces épis qui ont l'air mûrs à point."


Le hobbit tendit le bras pour attraper un épis, mais avant qu'il n'ait pu s'en saisir un paquet atterrit dans sa main. Il observa attentivement ce qu'il venait de recevoir. Enrobé dans une grande feuille se trouvait une sorte de biscuit, que le hobbit, malgré son amour pour la nourriture n'avait encore jamais vu...

"Du Lembas"

Fût la seule réponse de l'elfe qui avait deviné le trouble du hobbit et tenait à répondre à la question qu'il n'osait poser.

"Cela devrait te permettre de tenir jusqu'à 11 heures très largement, quelques bouchées suffisent à rassasier un voyageur fourbu et affamé. Tu as beaucoup de chance car rares sont les non-elfes qui ont pu en goûter, et encore plus rares sont les hobbits qui y ont touché."


N'écoutant que son apétit, le hobbit mordit dans le biscuit à belles dents, et engloutit en un rien de temps le morceau que l'elfe lui avait tendu. Celui-ci resta bouche-bée, jamais auparavant n'avait-il rencontré quelqu'un capable de manger autant de Lembas sans être véritablement affamé. Décidément, les hobbits étaient pour le moins... surprenant.


Enfin, une longue ligne d'arbres, hauts et sombres se profila à l'horizon, et l'elfe entendit le hobbit lui expliquer, entre deux bouchées d'un épi de maïs qu'il avait tout de même cueilli avant de manger sa part de Lembas :

"Nouch y foila..." Il avala une belle bouchée, "J'espère que votre ami se sera réfugié dans la forêt et n'aura pas poursuivi le long de la lisière sinon il risque de se retrouvé bloquer par la rivière. Au cas où les drôles de créatures qui le poursuivaient seraient toujours là, j'ai pris ma fourche, on n'est jamais trop prudents si vous voyez c'que j'veux dire."


L'elfe sourit et caressa le manche de son épée avec l'index, il avait maintes fois combattu aux côtés des gardiens de la vallée d'Imladris et était devenu un spécialiste du combat, un champion comme le disait les Hommes; mais ce qui l'avait maintenu en vie, c'était cette sorte de répulsion pour le combat qui l'empêchait d'oublier toute prudence et de foncer tête baissée dans la bataille. Il préfèrait la défense à l'attaque et toutes ses tactiques se basaient sur la défense avant tout. On entendait déjà le cri des orcs, ce qui rassura en partie Penedhryn : le hobbit avait raison, Namaer avait dû réussir à se réfugier dans la forêt. Du haut de la colline sur laquelle il se trouvait il s'étonna que les orcs soient toujours là à pourchasser Namaer, en plein jour et en territoire inconnu... Ce qui renforça la certitude que cette attaque n'avait rien de hasardeuse. Il vit les cadavres de 2 orcs qui avaient répandu leur sang sur l'herbe pure de la plaine. Namaer n'avait rien perdu de son talent de guerrier.


Alors qu'il commençait à réfléchir à la meilleure façon de prendre les orcs par surprise, il entendit un hurlement à côté de lui, et releva la tête... pour voir le hobbit s'élancer en direction des orcs en hurlant, la fourche brandie.
Et Penedhryn n'était pas au bout de ses surprises, mais ceci... était une autre histoire, celle de Namaer Elandred le forgeron d'Imladris.

A la quiétude caractéristique de la Comté venait maintenant s’ajouter la douce chaleur du Printemps. Aussi les Hobbits se réchauffait peu à peu, le temps des soirées au coin d’un feu avait laissé place à l’entrain des beaux jours, à la fête. Leur quotidien s’égayait, les chants et les danses hobbits résonnaient à présent hors de leurs trous et partout dans la plaine.

Guibol Took aussi se plaisait à ces moments festifs, mais son véritable plaisir n'était pas là. Il préférait souvent laisser danseuses et danseurs pour aller marcher seul de longues heures durant dans la paisible Comté. Marcher sur le rythme du chant des oiseaux de la forêt.

Or, en ce Printemps là, il y eu un évènement qui marqua pour toujours le souvenir du jeune Guibol. Alors qu’il se promenait dans la forêt après avoir évité une fête qui ne l’attirait pas, il entendit un chant qu’il n’avait jamais perçu jusque là. Etait-ce un rossignol ? Quelqu’un de peu habitué l’aurait sans doute cru, et n’aurait pas fait attention. Mais notre Hobbit aimait particulièrement les sons de la forêt et il savait reconnaître le chant de n’importe quel oiseau.

Non. Ce ne pouvait être l’un de ceux qu’il avait déjà entendu, la sensation n’était pas tout à fait la même. Ce chant semblait tout aussi naturel, mais une magie encore différente en émanait. Il chercha alors à trouver la source de cette sensation. De ce chant si magique. Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, la beauté de cette mélodie lui remplissait le cœur. Puis le son d’un instrument parvint à ses oreilles, des cordes que l’on pince. Ses doutes étaient donc fondés, ce n’était pas un animal. Il s’étonnait alors qu’un être pourvu d’un tel talent puisse exister, on ne rivalise pas ainsi avec le chant de la nature.

Il parvint enfin à une petite clairière. Là, caché dans un buisson il fut subjugué par ce qu’il vit : au pied d’un arbre était assis une Grande Personne tenant une lyre, sa peau était pâle, son visage parfait. Ses yeux étaient fermés. Ce ne fut que lorsque qu’il distingua la pointe de ses oreilles qu’il se souvint des contes qu’il avait maintes et maintes fois entendus auparavant. C’était une Elfe.

Guibol essaya de se mettre à l’aise derrière le buisson qui le cachait. Et ce sans faire de bruit car il craignait d’interrompre le chant de cet être si charmant. Au moment où son petit postérieur toucha le sol, il se figea: l’Elfe venait d’interrompre son chant. Après un court instant elle sourit, et ouvrant les yeux elle entonna une autre chanson. Son regard se perdait loin derrière le petit Guibol qui fut émerveillé par la beauté et la profondeur de ses yeux. Dans ce regard on lisait une sagesse et une pureté infinie, témoignant de beaucoup de souvenirs et d’expérience. Pourtant elle avait un visage d’enfant, empli de fraîcheur et de sérénité. Ses doigts se promenaient entre les cordes de la lyre d’une façon précise et fluide, Guibol fut comme hypnotisé par leurs mouvements.

Il resta ainsi jusqu’à ce que le jour ne commence à faiblir. L’Elfe n’avait pas bougé, elle chantait encore, maintenant accompagnée par les oiseaux de la forêt qui s’était posés sur les branches de l’arbre auquel elle était adossée. Eux aussi étaient attendris par le chant de la belle, un rossignol vint même se poser sur son épaule.

La fête qu’avait évité Guibol battait son plein quand celui-ci s’endormit sans s’en apercevoir, souriant, dans le buisson qui le couvrait. La musique continua de le bercer quelque temps. Pour lui, parmi ses songes, elle était encore là, il voyait encore l’Elfe, sans oser s’en approcher. Il voulait lui demander son nom. Il aurait tant aimé savoir son nom. Il devait être aussi beau qu’elle était belle.

Une forte lumière le tira du sommeil. Il se redressa soudainement, se demandant comment il avait pu se laisser aller à dormir! Portant son regard vers la clairière, il fut chagriné car l’Elfe n’était plus là, pas plus que son doux chant. Il avait laissé place à celui des oiseaux. Il s’aperçut qu’une couverture reposait sur ses jambes, dans son réveil précipité il n’avait pas fait attention mais il avait dormi blotti dedans. Il n’avait pourtant pas pris de couverture, pensa-t-il. Il l’a prit dans ses mains. Il n’en avait même jamais vu de pareille, elle était si douce et de si parfaite facture. Elle était fine et légère, pourtant elle lui avait réchauffé le corps pendant toute la nuit. Dans un coin de la couverture était brodé un nom avec du fil vert. C’était le nom qu’il avait rêvé de connaître. Le nom de l’Elfe que le petit Guibol avait rencontré, Celebrindal.
Gerwill Terraupied avançait à couvert des feuillages, bien attentif à ne laisser aucun bruit trahir sa présence. Il n’était pas à l’aise, loin de sa ferme, de ses poules et surtout de son cochon. Selon son bon sens de hobbit, les grands espaces se devaient d’être domestiqués par le sillon des labours ou l’alignement d’un verger, et l’agencement chaotique des arbrisseaux et des herbes hautes aux alentours l’irritait au plus haut point.

Ses sens aux aguets, l’odeur du lard frit et des haricots lui fit marquer un arrêt, tant par l’appétit que par la colère.

« Maudits brigands, pensa-t-il, ils ont pillé mon cellier et maintenant ils se repaissent de mes réserves »

Un peu plus loin, au flanc de la colline, un discret feu crépitait et les silhouettes de trois hommes se dessinaient. Gerwill savait qu’il ne faisait pas le poids face à ces géants harnachés de cuir et armés de poignards. Du fond de sa ferme isolée il avait souvent entendu parler des humains, mais il ne serait jamais attendu à ce qu’ils viennent commettre un méfait en plein cœur de la comté.

Resserrant entre ses mains, la fourche dont il s’était armé, il commença à se rapprocher du bivouac.

« Tu devrais être plus prudent jeune fermier. » chuchota une voix derrière lui.

Etouffant un cri de stupeur, il se retourna mais ne perçu aucun ennemi. Après quelques secondes de pause, et croyant avoir rêvé, le hobbit repris son avance

« Tu vois bien qu’ils sont trop forts pour toi. » ajouta son interlocuteur invisible.

« Sortez de l’ombre ! Et venez me parler face à face si vous l’osez » répondit Gerwill, défiant au hasard son adversaire, des pics de sa fourche.

Peu à peu, une forme se dessina entre les arbres, et se rapprocha du hobbit, mais sa démarche posée et sereine dissipa les craintes de ce dernier. Le fermier stupéfait n’en croyait pas ses yeux, la compagnie des humains des royaumes proches lui était connue mais pour la première fois il lui semblait qu’il rencontrait un elfe. Même si la moitié de son garde manger était perdu aujourd’hui il aurait matière à raconter à la taverne, en espérant que l’être qui lui faisait face n’était pas armé de mauvaises intentions.

« Etes vous bien un elfe ? que faites vous ici loin de vos forets ? demanda Gerwill

- Je suis bien un elfe, en effet, et je me nomme Soléarn Berreth. Depuis plusieurs jour, je poursuis ces hommes qui ont commis un méfait envers mon peuple.

- Eh bien ces maraudeurs sont venus se ravitailler chez moi alors que j’étais aux champs. Je dois leur reprendre ce qu’ils m’ont volé avant qu’ils ne le mangent !

- Je comprends, peut être allons nous pouvoir travailler de concert. Voici ce que nous allons faire.

S'agenouillant à coté de Gerwill, Soléarn commança à lui exposer son plan...
Texte de Saurdholion:



Rencontre entre un Elfe et un Hobbit


Un soir, alors qu’Ashikaru, un grand guerrier Elfe, montait la garde devant la porte de la citée Elfique, il vit au loin une forme bizarre. Cet être marchait d’un pas titubant en direction de l’Elfe. Ashikaru savait très bien que cette chose au loin ne l’avait pas vue et décida de se cacher en montant dans un arbre. Il s’agrippa à une branche et avec une agilité déconcertante il sauta et monta sur la branche. Puis, il répéta l’opération jusqu'à être à une quinzaine de mètre du sol, dans un amas de feuilles de façons à ne pas être vue par la créature si celle ci s’avérait trop dangereuse.



Une dizaine de minutes plus tard, la chose apparût plus clairement aux yeux de l’Elfe. Elle était petite, voir même minuscule face au grand guerrier qu’Ashikaru était, mais elle continuait à marcher, d’un pas plein de conviction en se balançant de droite à gauche. Ashikaru vit que cette chose se dirigeait vers la grande citée des Elfes et décida de s’interposer au moment ou elle passerait sous son arbre.



Cinq minutes plus tard la chose était là. Ashikaru sauta de l’arbre et atterrit devant la créature avec plus de légèreté qu’un félin. La créature était tomber à la renverse au moment ou Ashikaru avait atterrit devant elle. Elle s’était recroquevillé sur elle-même, les deux mains sur la tête et tremblait de tout son corps. Puis elle leva un bras, tourna légèrement la tête. Elle dévisageait Ashikaru d’une manière déconcertante avec ses grand yeux, rond et noir. Puis il pris appuis sur le sol et se leva. Les deux personnes se dévisagèrent pendant une bonne minute. Ashikaru était grand, portait une armure de couleur argentée, une fine épée au flan gauche et un arc autour du torse. Il avait un visage fin, des yeux bleus comme le ciel, des cheveux lisse et soyeux de couleur blond qui tombaient à la hauteur de son épaule. La créature quand à elle était petite et trapue. Debout, elle arrivait à peine à la hanche de Ashikaru. Elle avait un visage renfrogné, un peu comme les nains mais ni ressemblait pas. Elle avait des cheveux bruns, coupés cour, et faisait apparaître une grande pilosité sur les pieds car elle était pieds nus. L’Elfe lançât :



- « Bonsoir, je me nomme Ashikaru, quel est ton nom ? » demanda l’Elfe d’une voix claire et douce.

- « Mmmmhh, mon Elfe est un peut rouiller, mais nous allons faire avec ! Je me nomme Dilbo, Hobbit du Compté. Je suppose que tu connais cette région ? » répondit le Hobbit d’une voie roque et résonantes.

- « Le compté … Ho ! Oui je vois, on m’a déjà parlé de cette région. Des habitants charmants y habitent, petits mais charmants. »

- « Nous sommes petits mais redoutables attention ! » répondit Dilbo sur un ton d’amusement.

- « Parlons plus sérieusement. Que fait tue sur un chemin aussi dangereux que celui-ci à la tomber de la nuit seul ? »

- « Cela ne sont pas t’es affaires que je sache ?» répliqua le Hobbit.

- « Tu est en territoire Elfique et tu t’adresse à un soldat de haut rang, par conséquent tu a ordre de répondre! Si t’es intention ne sont pas mauvaise je te laisserais passer. Dans le cas contraire un corps à corps peut arranger ça. » répondit l’Elfe, offenser par le non respect de Dilbo envers lui.

- « D’accord ! Ne t’emporte pas l’ami, s’était juste pour plaisanter. Je suis ici, dans cet état, car je me suis fait attaqué par une créature bizarre. Elle avait la peau verte, portait une espèce d’armure en cuir, bien moins belle que la tienne au passage, et elle chevauchait un loup immense. Elle portait une épée et un bouclier. Elle a tuer mon compagnon de voyage mais j’ai eu le temps de m’enfuir en me jetant à l’eau. »

- « Une créature verte tu dit … » repris l’Elfe d’un ton rêveur.

- « Oui, c’est bien cela. » répondit le hobbit.

- « Je pense savoir ce que c’est. Mais je ne vois pas ce qu’elle ferait ici. Etait-elle blessée ? »

- « Je ne pense pas, en tout cas elle n’avait pas l’air de saigner. »

- « A-tu déjà entendu parlé des Orcs ? »

- « Oui, les anciens en parlent des fois, les décrivant comme les pires ennemis que le monde est connue … Tu … Tu veut dire que c’était un Orc ?

- « Effectivement, je pense que s’en était un. Si c’est le cas la nouvelle est très inquiétante. Je suis désolé pour ton compagnon. »

- « Merci, mais je ne le connaissais pas beaucoup. Sa mort ne m’affecte pas trop. »

- « Si un Orc est ici c’est qu’il doit y en avoir plusieurs. Sûrement une mission de reconnaissance pour une future attaque. Allons voir le roi. Nous lui annoncerons ta découverte. »

- « Le roi est loin d’ici ? » demanda le Hobbit.

- « A quelque centaine de mètre, la cité est cachée par la magie. Tu la verrat en y entrant. » répondit l’Elfe, se qui rassura le Hobbit épuisé.



Les deux personnes se mirent en routes en direction de la citée Elfique. Il ne se doutaient pas que la nouvelle qu’ils allaient annoncer allée changer le monde.
Perché dans un arbre, Artanis regardait en silence ce jeune hobbit très occupé à cueillir les champignons qui étaient rapidement apparu dans cette douce moiteur. Cela faisait au moins une heure qu'il l'observait parcourir les fourrés. Les douces mélodies des chants de la veille le replongeaient dans les souvenirs de son enfance.

A mesure qu'il laissait les souvenirs affluer dans sa conscience, lui revint cette image d'un ancien rêve qui le laissa éveillé jusqu'au bout de la nuit tellement il semblait réel.

Dans ce rêve, un jeune hobbit blessé et au regard de mithril lui posait la main sur l'épaule et lui parlait doucement et calmement. Les mots coulaient comme de l'eau et lui semblaient de la musique au fur et à mesure qu'une conscience sans cesse grandissante d'un danger plus immense que tout ce qu'il avait jamais connu apparaissait en lui.

Soudainement Artanis observa le visage du hobbit et reconnu avec stupeur ce même visage qui hanta une nuit lointaine et dont le souvenir se réveillait brusquement.

Artanis se tendit comme une corde, se redressa comme sous le coup d'un fouet. L'oiseau perché sur son épaule, occupé depuis plusieurs heures à lui parler de la beauté du coucher de la soleil vue du ciel, prit peur et s'envola..

Dimple, qui n'en finissait plus de jubiler à la vue de ces appétissants champignons de dimension aussi généreuse que prometteuse d'un superbe festin en la compagnie de ses voisins, redressa alors la tête par réflexe à l'envol de l'oiseau et .. vit à sa stupéfaction la plus la plus grande un elfe, un de ces elfes dont il aimait tant à entendre conter les chants et les pouvoirs par sa mère, lorsqu'elle venait le voir le soir au coucher.

Dimple et Artanis se regardèrent fixement durant quelques interminables secondes, tout comme si le temps venait de s'arrêter. Artanis sauta alors au sol juste devant Dimple et lui dit :

Artanis : "Bonjour jeune hobbit, ce sont de superbes champignons que vous avez là."

Dimple : "Ou .. oui Monseigneur Elfe. Je .. je .. suis tellement surpris de vous voir, je ne vous avais pas remarqué. Et suis aussi touché que vous me parliez .."

Artanis : "Sans doute cette rencontre n'est-elle pas le fruit du hasard, que les dieux Irmo et Manwë y soient pour quelque chose ne me surprendrait pas outre mesure !"

Dimple : " Vraiment ?"
Un autre matin apparait sur cette étrange foret, la brume est épaisse et les sons qui en sortent ne me sont pas familiés... Je m'appelle Holto, Hobbit de la comté depuis le début de mon existence. Je ne comprend pas très bien pourquoi je suis ici, ni quel motivation m'entraine jusqu'a ses terres inconnues!!!

La peur est trop grande, comment réussir a avancer dans cette sombre foret.Peut être est elle peuplé de créatures répugnante... Je me décide enfin a faire mon premier pas attiré par une pale lueure. A peine ais-je passé les premiers arbres que la lumière du soleil s'éteint. Je me retrouve seul au milieu des ses arbres qui semble bouger, je m'avance de plus en plus et la lueure deviens plus clair...

Mais quelque chose viens de m'arréter, aveuglé, je perçois une silhouette! Bien plus grande qu'un hobbit, mon sang se glace et la peur qui étais trop grande ce matin devient paralysante. La source de lumière deviens plus faible, je perçois maintenant un être habillé d'une robe blanche, de long cheveux descendent le long de ses épaules. Derriere lui, se dresse une cité magnifique construite dans les arbres. C'est a ce moment la, que ma peur deviens une joie de rencontrer un Elfe des bois!!!
..The End..
Message roleplay
Une jeune elfe , Alyanna , trop curieuse et très insouciante de s'être attirée des ennuis de ses semblables fût dans l'obligation
de partir en exil loin de son île natale.

En quête de pouvoir et de savoir , Aly , appelons-la ainsi,
vagabondait de-ci de-la entre les terres des peuples et races du vieux monde.
En effet notre vaillant elfe s'aventura dans les vieilles villes humaines,les mines on ne peut plus sales des nains , dans les grandes forets vierges ou les trolls règnent et dans différentes contrées ou la connaissance
en matière de magie ne surpasse pas celle de faire du feu avec un silex ...

Elle dut atteindre les pics ardents , ou les gnomes,
savant fou de technologie inventaient des tas de machineries inutiles et certainement peu fiables .
Tout ce que Alyanna cherchait , elle ne le trouvait pas.
Jusqu'a qu'elle ne se mit plus à chercher , les connaissances en matière de magie d'un peuple tellement reculé de la civilisation
qu'on ne pensait pas qu'il avait survécu aux diverses épidémies du vieux mondes ....Le peuple Hobbit !

Quelque peu fatiguée de sa journée , Aly s'attarde dans une auberge
ou la bière et les rires loufoques et enroués des hobbits
après une dure journée , ou la pluie et le vent avait donné a ces bonshommes
du travaille dans les champs et les granges ...Oui , ce peuple , à premier regard , pourrait sembler
rustique et grégaires ...Les gens sont chaussés,non .., ils ne sont pas chaussés , ils portent des lanières de cuirs
en synonymes de vêtements et aucun d'eux n'entend parler
de magie quelle qu'elle soit ...

Aly prit une chambre pour la nuit, dans le dessain de vite repartir le lendemain .
Seulement voila, l'arrivée d'une étrangère aux longues oreilles,
à la taille plus que grande et aux capacités nyctalopes de ses yeux lumineux attisent pas mal de rumeurs ...Les rumeurs
en murmures et le vent emporte toutes ces jaseries vers a hutte d'un ermite reculé , qui vit non loin dans la vallée et qui pratique
en secret la plus puissante des magies ...Mais ça , Aly le découvrira lorsqu'à son réveil , un beau soleil d'Avril illumine sa chambre
et que les oiseaux chantent a tue tête ...Oui , ils chantent, mais ils chantent dans sa langue natale ! Aly n'en revient pas
et pense a un songe qu'elle serait en train d'imaginer ...Malheureusement,
les oiseaux sont réels et chantent en Theldarsian.

Cela fait longtemps que notre elfe n'a plus entendu cette langue tellement belle pourtant .Les larmes montent et Aly sanglote , cela fait déjà si longtemps qu'elle est partie qu'elle en oubliait presque sa langue natale ...

Les oiseaux chantaient : [theldarsian] Etrangère aux yeux d'or
les gens ont peur , mais l'oiseau te guide et la montagne te demande ...

L'elfe eu le temps de comprendre que les oiseaux s'envolèrent
et sa chambre resta silencieuse un long moment avant qu'elle ne réagis ...Elle descendit doucement les marches ,
se dirigea dehors et aperçu les oiseaux,
ils l'attendaient et la guideraient dans la vallée , plus haut vers la montagne ...Jusqu'a l'arbre monde , dont personne ne savait
s'il avait jamais existé un jour et dont les traces écrites n'ont jamais été trouvées ...Cet arbre tombait peu a peu ...Oui, la montagne
avait formé un cercle autour de cette arbre pour le protéger.
A trop vouloir bien faire, la montagne le tuait lentement,
ses branches s'entrelaçait par le manque de place et ses racines refaisaient surface ....
Aly aperçu un être a la longue barbe blanche , un être d'une petite taille ...Un hobbit.
C'était lui qui avait fait appel aux oiseaux et qui l'avait fait venir ici ...La ou l'assène même de la magie devrait être et ou ni la magie , ni sont essence n'étaient plus.
L'hobbit rencontra l'elfe et lui fit ses éloges pour que cette dernière reste avec lui pour trouver l'histoire de ce chêne , et surtout ...Pourquoi la magie de ce monde s'éteint peu à peu ...
La perte de pouvoirs en partant de son île, sa capacité a comprendre la nature ...Elle l'avait presque oublié , de passer de druide a simple voyageur durant toutes ces années.
L'elfe resta avec le Hobbit et touts 2 cherchent les origines de la décadence de la nature dans le vieux monde ...Une nouvelle épidémie ? Une force venu t'outre terre ? Un fléau sans nom ?...
Tout deux se penchent sur diverses hypothèses, et l'elfe comprit
que son destin n'était plus de fuir ou de quêter ci et là pour s'occuper
loin de chez elle et des siens ...Elle avait un but , découvrir pourquoi
sur son île la magie tient encore une grande place, alors que sur le continent du vieux monde , elle se dissipe ...
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[RP] Hobbits et Elfe
(Arf j'ai raté le coche pour le concours, tant pis pour moi ...
Mais bon vu que le texte est écrit, je le publie tout de même au cas ou cela puisse intéresser quelques lecteurs...)

« Tu es fou Till, ce que tu dis n’existe tout simplement pas ! »
« Mais bien sur que si Posco! J’en suis sur, je l’ai lu dans les livre du vieux Bilbon. »
Un magnifique soleil baignait La Comté ce jour là, c’était l’heure du quatrième repas.
Les deux Hobbits étaient attablés devant le trou de Till Foxburr qui ne semblait pas vouloir démordre de ce qu’il avait découvert et l’expliquait avec force gestes à son ami Posco Hornblower.
« Ils possèdent une recette qui assure de pouvoir manger sans compter, je te jure. »
Posco rit aux éclats : « N’importe quoi mon pauvre Till, si une telle chose existait elle ne pourrait avoir comme origine que les Hobbits, notre savoir en nourriture et recettes des cuisines n’a aucun égal, tu le sais bien ! »
« Il est vrai que de ce coté là nous ne devons rien à personne, mais je sais que ce que je dis est vrais. »
Till regarde l’Horizon en ayant l’air de réfléchir intensément. Cela lui donnait un visage étrange, tout rondelet, faisant ressortir quelques rides aux commissures de ses lèvres et autour de ses yeux.
D’un coup Till se tourna de nouveau vers son ami et le regarda droit dans les yeux.
« Et bien soit, puisque tu ne veux pas me croire, j’irais chercher la recette et je te l’apporterais comme preuve, et là tu ne pourras plus rien dire. »
Estomaqué Posco failli avaler le morceau de pain qu’il était en train de porter à sa bouche.
« Quoi !! Tu ne vas pas …»
« Si fait, je vais partir à sa recherche, je l’ai décidé. »

Durant les jours suivant Posco eu beau faire et dire, ameuté toute La Comté, rien n’y fit pour faire changer d’avis Till, il était bien décidé et passa son temps à préparer son voyage.
La seule concession que fit Till fut d’accepter que Posco l’accompagne pour que son voyage soit moins difficile et plus sur.

La cime des arbres de Fondcombe se balançaient délicatement au rythme d’une douce bise.
«Lólindir ? »
Le jeune Elfe habillé au couleur de Fondcombe se retourna gracieusement vers son interlocuteur.
« Oui Tathar ? »
« Mon jeune ami, je voulais de dire au revoir avant ton départ. »
Lólindir acquiesça d’un léger mouvement de tête.
« Merci, mais tu sais que je reviendrais très vite, j’ai besoin d’aller écouter la forêt, ces dernier temps les murmures du feuillage sont sombre et j’aimerais en savoir plus. »
Tathar hocha la tête. « J’espère que tu trouveras les réponses que tu cherches mon ami. »
Sans un bruit Lólindir se retourna et pris la direction de l’ouest, son arc et son carquois bien attaché dans son dos, avec comme seul bagage un léger sac qu’il portait en bandoulière.

« Je te dis que l’on y est presque, c’est la bonne forêt. »
« Oui peut être, mais cela fait des jours que l’on marche, et tu me dis à chaque fois que l’on y est presque ! »
Till haussa les épaules. « Oui, oui, mais cette fois ci c’est vrais. »
Posco s’arrêta de marcher. « J’ai faim ! »
Till s’arrêta aussi, regarda le ciel qui filtrait au travers de la cime des bois, et observa la forêt dans laquelle ils venaient de rentrer.
« Oui tu as raison, nous serrons bien ici, regarde il y a une souche ici et des pierres juste à coté, parfait pour faire un feu. »
Les deux hobbits posent leurs lourds sacs remplis de victuailles et de divers ustensiles de cuisine.
« Je vais chercher un peu de bois sec. » dis Posco.
« Oui mon ami, pour ma part je vais préparer le lapin que nous avons attrapé ce matin. »
Chacun s’affaira de son coté en chantonnant.

Les yeux fermé, avançant délicatement dans l’orée de la forêt Lólindir écoutait le fin bruissement des feuilles.
« …
Des coups pendables pis des sorties
… »
Lólindir sursauta, les deux voix nasillarde l’avait sortir de sa méditation.
« J'chus pas capable, viens j'vas t'aider
… »
Scrutant la forêt en direction du champ, Lólindir se dirigeait vers la source de ce raffut.
« Ensemble on va y arriver. »
Le bruit de deux choppe qui s’entrechoquent, et une odeur de lapin au fenouil le guidait plus précisément.
Sans bruit il s’avança de fourré en fourré.
« Tu viens d'ici, tu viens d'ailleurs
Amène-nous ta bonne humeur
… »
Posté tout contre un arbre Lólindir put enfin distinguer l’origine de ce qui avait interrompu sa méditation.
« Viens parler pis échanger
On a d'la place viens donc souper.
… »
Le spectacle qu’il voyait lui sembla bien étrange, deux hommes de petite taille, étaient assis autour d’un feu, ils étaient habillés de guêtres disparate mais altérée par la poussière d’un long voyage.
« Des rencontres et des amis
… »
Lólindir les observa sans bouger. Il y avait bien quelque chose, hormis leur taille, qui lui semblait étrange mais il n’a pas déterminé tout de suite de quoi il s’agissait.
« Des coups pendables pis des sorties
… »
Leurs pieds ! Les deux êtres étaient nu pieds ceux-ci étaient couvert de poil.
De mémoire d’Elfe Lólindir n’avait pas le souvenir d’avoir croisé de si étrange être.
Il avait entendu parler, comme beaucoup des petits hommes que l’on appelait Hobbits mais n’en avait jamais croisé.
Un nouveau bruit de choppe se fit entendre lorsque les deux hobbies trinquèrent de nouveau avant de poursuivre à tue-tête leur chanson.
« J'chus pas capable, viens j'vas t'aider
Ensemble … »
Un grognement sourd et puissant se fit entendre au-delà des deux Hobbits qui pétrifiés cessaient de chanter.
Un ours venait de se lever sur ses deux lourdes pâtes arrières en grognant de plus belle.
Le geste fut rapide et précis et ne laissât aucune chance à l’ours.
La flèche siffla pour se ficher avec un bruit sec dans le crâne de l’ours.
Lólindir tenait son arc devant lui déjà prêt à décocher une nouvelle flèche au cas où la première n’avait pas atteint son but.

Les deux hobbits hébété ne savaient pas s’ils étaient plus surpris par l’arrivé de l’ours ou par son affaissement soudain.
Tournant la tête de tout coté ils finirent par apercevoir l’être fin et majestueux qui se trouvait à coté d’un grand arbre.
Till regarda l’Elfe en ouvrant grand les yeux, hésitant entre la surprise et le bonheur d’avoir trouvé ce qu’il cherchait.
Cela ne faisait aucun doute, un homme si grand, si bien habillé, et avec des orseilles pointues ne pouvait être qu’un Elfe, un de ceux qui détenait la fameuse recette.
Se relevant en sautant sur leur pieds velus les deux hobbits se mirent à courir en direction de l’Elfe.
Tout en marchant, regardant tour à tour l’Elfe et le corps de l’ours étendu ils s’arrêtèrent comme un seul homme à deux pas de leur sauveur.
« Merci m’sieur, merci à vous » dis Posco.
« Oui, oui merci à vous messire Elfe. » Surenchéri Till.
Lólindir regardait les deux hobbits se ruer vers lui se demandant s’il n’allait pas lui renter dedans. Voyant que tout danger était écarté il rangea son arc et ses flèches d’un geste leste.
Posco se retourna vers Till.
« Messire Elfe ? »
« Bah oui, c’est bien un Elfe. Connais-tu un être qui puisse avoir cette prestance ? »
Posco regarda de nouveau l’Elfe et fini par se rendre à l’évidence, il fit une révérence maladroite.
« Posco Hornblower, a votre service messire elfe. »
Till réalisé qu’il ne s’était pas présenté non plus.
« Till Foxburr, de La Comté, fils de Flidar et Elonia Foxbur eux même … »
Posco fit un geste en direction de Till lui faisant comprendre que ce n’était peut être pas le moment de décliner toute sa descendance.
Lólindir s’amusa de voir ses deux êtres volubiles s’incliner par devant lui.
« Lólindir est mon nom, bonjour à vous Hobbit Posco et Hobbit Till. »
Posco et Till se regardèrent interloqué, il connaissait les Hobbits !!!
« Laulindir, vous connaissez les hobbits, on vous a parlé de nous ? »
« De vous et de bien d’autres habitants du pays. »
Posco et Till tournèrent les talons et prirent la direction du feu de camp.
« Venez Messire Laulindir, partager notre repas, enfin si vous en avez besoin. » dit Till.
Lólindir suivi les deux petits hommes et s’assit en tailleur face à eux de l’autre coté du feu de camp.
« Merci à vous mais ce n’est pas l’heure de manger. » dit simplement Lólindir.
« Pas l’heure ? répondit Posco, il n’y a pourtant pas d’heure pour se rassasier. »
Hésitant, Till, se dandinait sur la souche et fini par demander,
« C’est vrais que vous savez faire de la nourriture qui permet de se remplir la pense sans compter ? »
« Que veux-tu dire Hobbit tills ? »
« Et bien, j’ai lu, dit Till en insistant sur le mot, que vous aviez une recette permettant de faire un gâteau fort appétissants. »
Lólindir sourit en comprenant de quoi voulait parler le Hobbit.
Il porta sa main dans sa besace pour en sortir un Lembas bien emballé.
Délicatement il défit les feuilles qui entouraient le pain Elfe et le montra aux Hobbits.
« C’est de cela dont tu parles ? »
Till regarda attentivement ce que tenait l’Elfe dans la paume de sa main n’en croyant pas ses yeux.
Il se tourna vers Posco qui regardait aussi tout autant surpris que lui.
Lorsque leurs regards se croisèrent un large sourire se dessinât sur leur visage, et se transformât rapidement en éclat de rire.
Posco pris son écuelle et plongeât la louche dans la casserole pour en récupérer un des morceaux de lapin qui restait.
« Tu avais raison Posco, dit Till, cela n’existe pas. »

La cime des arbres frémissait toujours sous l’effet d’un vent venant très loin de l’ouest.
Un vent qui bien que faible pour le moment apportait une noirceur impalpable venant d’une sombre contrée lointaine.

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