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Une douleur éternelle.

Par Rand le 22/12/2001 à 9:38:56 (#597275)

Je marchais lentement sur les sentiers, la nuit était sombre et pas une étoile ne brillait dans le ciel.
Au loin, j'apperçu une maison, une chaumière isolée, probablement la demeure de fermiers. Je replia mes sombres ailes et je jetta une cape noire dans mon dos. Je m'approcha, à grands pas; de la masure, et je frappa à la porte. Une voix de femme me répondit.
- Qui est-ce?
- Un voyageur perdu qui vient, humblement, demander le couvert.
Devant l'hésitation de la femme, j'ajouta.
- Je peux payer bien sûr.
La porte s'ouvrit et je penétra dans la maison. Les murs étaient sales et le sol semblait fait de lanières de bois grossièrement assemblées entre elles, formant une sorte de plancher. Au centre de l'unique pièce, se trouvait la table, un homme et une petite fille étaient assis et semblait se régaler d'un immonde potage.
L'homme ne me regarda même pas, la petite fille de jetta un rapide regard avant de reprendre son activité. Ce fut la femme qui parla.
- Installez vous messire, je vous apporte de quoi vous nourrir.
Obéissant, je m'installais à la table sans mot dire et j'avala le repas que l'on me servit.
- Délicieux, vraiment exellent... Dites moi dame, pourriez vous m'heberger cette nuit...
Et je sortit de ma robe, une bourse et je l'agita faisant ainsi tinter les piècettes. L'homme saisit vigoureusement l'escarcelle et m'indiqua, d'un geste, une sorte de paillasse qui visiblement me servirait de lit.
- Je vous remercie - Dis je d'une voix aimable.
Je sortit de la maison, prendre l'air, attendant patiemment que mes hôtes soient endormis. Lorsque je revient dans la maison, les fermiers semblaient dormir, il était temps pour moi de passer à l'acte. De sous mon manteau, je tira une sorte de sac, contenant diverses choses, j'en extirpa de lourdes menottes de fer et je m'approcha de la couche des parents.
Le plus délicatement possible, je passa la première menotte autour du poignet de la femme, qui remua mais ne se reveilla pas. Alors que je faisais de même pour l'homme, le sommeil le quitta et commenca à ouvrir les yeux, un coup de poing dans la mâchoire l'aida à se rendormir et je put finir mon travail. D'un regard, je m'assurai que la petite fille dormait toujours, elle allait être le centre de mon activité.
Les parents étaient maintenant attachés par de lourdes menottes à une lourde poutre qui servait probablement à soutenir le plafond. Discrètement, je m'approchais de la fillette et je la souleva vigoureusement. Elle se reveilla et se mit à se débattre et à hurler, mais que pouvait la force d'une petite fille contre celle d'un adulte? Les cris de la fillettes réveillèrent les parents, et lorsqu'ils s'appercurent qu'ils étaient attachés, ils blêmirent. J'emmenais avec moi la fillette à l'autre bout de la pièce et je l'attacha sur une chaise à l'aide d'une épaisse corde.
Satisfait, je n'avais plus qu'à m'amuser... une simple torture physique était trop simple, je préferais agir différement.
- Jeune fille, observe bien ton cher papa - Dis je en regardant la petite fille qui semblait terrorisée.
De mon sac, je sortit une sorte de gantelet métalique hérissé de pointes, je le passa à ma main droite et je m'approcha du père.
Il était attaché par les deux mains, et ne pouvait rien faire d'autre que de me regarder m'approcher de lui.
- No..non, sire.. je vous en sup..
Un grand coup de poing porté au visage l'empecha de finir sa phrase, les pointes de métal arrachaient des lambeaux de chair et l'homme hurlait, pareil à un porc que l'on saigne. La femme hurlait, m'implorant de les laisser vivre, et la fillette criait en voyant son père se faire frapper ainsi. Je m'arreta de frapper l'homme, et je contempla mon travail. Ce qui autrefois était un visage humain, ne ressemblait plus, à présent, qu'à une difformité de chair et de sang. Son visage était écarlate et le sang coulait sur le plancher.
Mon regard se porta sur la femme. Allais je la violer? Je n'en avais pas très envie et je preferai être partit le plus tôt possible, aussi je prit, dans mon sac, une tige de métal et, incantant un sort de feu, je fit chauffer la lame. Lorsque le fer fut bien rouge, je m'approcha de la femme qui hurlait de terreur et j'appliqua délicatement la tige métalique sur son oeil. L'odeur des chairs brulées arrivait à mes narines alors que j'appliquais la tige métalique à différents endroits du corps. Les cris de la femme, résonnaient et se transformaient en pleurs. Je choisit d'achever mon travail, saisissant la tête de la femme entre mes doigts, j'invoqua un sort de flamme et la tête s'embrasa. Après avoir laissé le feu consumer la tête, je versa un verre d'eau sur les flammes et j'observa, un sourire aux levres, le visage carbonisé de la femme.
Il ne me restait plus qu'à finir, mais quelle fin! Le plus beau était à venir. Je prit une chaise et je m'assit en face de la fillette. Elle était en larmes et tentait de se détacher, lorsque je m'approcha elle se mit à hurler et à sangloter de plus belle.
- Vois tu, jeune fille, ta famille n'existe plus .. ton père n'est plus qu'un tas de chair difforme et ta mère de la viande carbonisée. Mais ne t'inquietes pas, tu ne subira pas leur sort, je vais te laisser vivre. Une éternité de douleur et de chagrin s'offre à toi, chaque nuit leurs images te hanteront, la mémoire de cet instant restera à jamais gravé dans ton esprit et ta vie ne sera plus que tristesse et souffrance.
Elle m'écoutait parler, des larmes coulaient le long de ses joues.
De mon sac, je tira un miroir et je regarda le reflet de mon visage. Elles étaient là, les deux cicatrices qui traversaient mon visage et formaient une croix. Elles seraient à jamais présentes, et cela était tant mieux.
- Jeune fille, je vais t'expliquer la raison de mes cicatrices, comme ca tu comprendra mieux le geste qui suivra.
Je me nomme Rand, je suis un prêtre, un prêtre d'Ogrimar. Ma foi en mon dieu avait faiblie, des doutes embrouillaient mon esprit, je commencais à ne plus être certain d'être à ma place dans cette religion. Alors, Lekam est venu à moi et nous avons longuement discuté. Et me doutes ont disparus, ma foi est revenue... Apres cette discution, j'ai moi même tracé ces cicatrices sur mon visage. Vois tu petite, elles représentent mes erreurs et sont là pour que je ne les commette plus. La première cicatrice représente l'erreur d'avoir douté d'Ogrimar, la seconde est... plus personnelle. Si un joue, je doute de nouveau, ces marques seront là pour me rapeller à l'ordre à chaque fois que je verrai mon visage dans un miroir. -
Je me leva et prit dans mon sac une petite piècette de métal, sur laquelle on pouvait distinguer un symbole. Un triangle inversé avec un cercle à l'interieur, cercle relié aux sommets du triangle par un trait.
J'appliqua la piècette sur la joue de la fillette, et j'invoqua un sort de feu, faisant rougoyer le morceau de métal. La jeune fille hurla de douleur et je retira la piècette de son visage.
- Maintenant, tu es marquée, à chaque fois que tu te regardera dans un miroir, le souvenir de cette nuit ou je massacra ta famille reviendra dans ton esprit. Tu ne vivra que pour te venger, tu passera ta vie à me chercher, et peut etre qu'un jour tu réussira à me tuer. Mais la douleur sera toujours là, nul ne pourra refermer les plaies de ton coeur.
Le visage de la fillette était plein de larme, elle ne me regardait même plus. Je lui donna un coup derriere la tête et elle s'évanouit. Je la détacha de ses liens et je quitta la maison, persuadé d'avoir servit le Maître.

Par Lekam le 22/12/2001 à 11:07:34 (#597422)

Quand Lekam prit connaissance des agissements de son frère, un sourire innonda son visage.
Rand avait servi le Maitre oui ! sans nul doute ! et d'une façon délicieusement perversive.
L'enfant ressentirait la peur puis la colère, la haine, l'envie de vengeance, le desespoire.
Tous ces sentiments nouriraient Ogrimar.
Lekam se sentit heureux et fier de servir le Maitre aux côtés de Rand.

Par Ireas le 22/12/2001 à 12:34:36 (#597650)

:lit:

Par le maudit le 22/12/2001 à 12:40:30 (#597664)

J'aprit qu'une famille de fermiere avait subi des torture d'une cruauté sans pareille.
Seul la jeune fille avait survécu mais qu'elle avait un signe incrusté par les flammes sur sont visage et que celui ci etait le signe d'ogrimar.
Bien que je n'avais rien contre les ogrimariens , je ne pu eprouvé que du dégout envers celui qui les avait commise et je me disais que l'ont devais combattre contre ceux qui commaitait ces actes au lieu d'en vouloir seulement à ceux s'affichant seulement ogrimarien.

Par Sombre Lune le 22/12/2001 à 13:54:07 (#597825)

Comme a son habitude, la pretresse se dirigeait vers le temple d'Ogrimar, afin d'y prier et de se receuillir. La derniere journée passée sur les terres de la villes de Stonecrest avaient été dure, elle avait passé beaucoup de temps aupres de son frere de foi, Rand, qui semblait avoir l'esprit torturé par quelques doutes.

Ils avaient longuement conversé, et il lui avait fait remarquer à juste titre qu'elle parlait tres peu souvent d'elle. Etonnée de cette remarque, elle se proposa de lui raconter son histoire, son enfance, et ce qu'elle etait. Le récit l'avait terriblement marqué, et lorsqu'elle eut terminé, l'on pouvait lire sur son visage à la fois effroi, degout et pitié. Enfin, c'est ce que Sombre Lune crut y lire.
Devant la reaction violente de Rand, elle le laissa en paix, preferant lui laisser du temps afin de mieux comprendre les raisons et les desirs qui motivaient ses actes. Elle s'en fut donc dans la ville de Stone Crest, vaquant à ses ocupations, en profitant pour faire de menues emplettes, certaines denrées etant rares aux abords du temple et ne pouvant se trouver qu'en des petites echoppes de la ville.

Apres de longues heures, Rand l'apella, usant du don de telepathie que nombre d'habitants maitrisant en cette contrée. Elle le retrouva à l'endroit meme ou elle l'avait quitté. Son visage etait barré d'une cicatrice rougeoyante, tres recente, en forme de croix. Etonnée, elle essaya de ne pas trop montrer sa surprise. Rand lui expliqua qu'il venait d'avoir une entrevue avec Lekam, et que ces marques etaient le symbole de sa foi retruvée, et d'une chose bien plus personnelle, dont il ne desirait pas parler. Ils discuterent longuement, comme a leur habitude, mais lorsqu'ils se separerent, Sombre Lune ne voyait pas encore bien en quoi cette mutilation avait renforcé la foi de Rand.

Tandis que ses pensées revenaient a son esprit, les pas de la pretresse l'avait portée devant le temple. Elle poussa les lourdes portes qui se refermerent derriere elle, et là, s'assit sur un banc. Vargus la salua, et vint s'assoir a ses cotés. Contrairement à son habitude, il semblait d'humeur bavarde.

Eh bien ! Il semblerait que ton ancien élève soit sorti de sa retenue. dit Vargus

Etonnée, Sombre Lune leva son regard violet vers lui
Mon ancien élève ? Rand ? Hausse un sourcil
Qu'a t'il donc fait de si special pour que vous soyez au courant de ses actes ?

Et bien, il a servi le Maitre de fort belle facon...

Et Vargus lui raconta l'histoire qui courait dejà de par les terres, avec force details sur la cruauté de Rand et la douleur qu'il infilgea, tant physique que morale.

Sombre Lune écoutait le recit avec attention, suspendue aux paroles du pretre du chaos, son esprit bouilonnant de milles pensées.
Rand ...ainsi, tu aurais pu tant changer ... ce... ce n'est pas possible ... je dois absolument te voir, te parler...
Un petit sourire cruel releva les commisures des lèvres de la jeune pretresse
Si cela est vrai, peut etre seras tu digne, en ce cas. Peut etre pourrais je meme reussir à l'oublier, à trouver à tes cotés ce que je recherche depuis si longtemps.

Par Livie le 22/12/2001 à 14:09:53 (#597865)

Ainsi Rand a commis l'irréparrable...
Quel dommage.

Mais peut etre finira t il par comprendre l'horreur de son geste ?
Qu' il saisirra que nul maitre qui se respecte ne demanderai preille infamie et que sommes toute il ne reproduis que ce qu'il a lui meme vecu ... que le cycle de la victime devenant un jour bourreau peut et dois cesser.

Ou peut etre la petite fille pourrait le comprendre surtout si avant elle meme avant de commettre un acte aussi irréparable elle puisse se rendre compte de l'horreur du geste.

Il faut que je trouve cette petite fille, lui faire comprendre, admettre l'inutilité, l'absurdité d'une telle vengeance.

*La néphilim repentie acheva la son monologue face au lac et reprit la route d'une volonté affermie une lueur brillant dans ses yeux*

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:lit:
Tres beau texte meme si beau ne convient pas necessairement :D

j'espere ne pas en avoir devié l'objectif ;)

Par Bardiel le 22/12/2001 à 14:11:03 (#597868)

Le paladin arpentait un couloir du temple de Bréhan, et fut percuté par une vague de douleur et de souffrance sans précédent; il tomba sur un genou, serrant les dents et porta une main à son coeur.

"Rand... Ainsi tu as choisi ta voie.
J'aurais tant aimé t'aider.... Mais malgré notre discussion, Ogrimar a eu le dernier mot..."

Une larme perla sur le coin d'une joue, et éclata sur le sol glacé du temple.

Bardiel se releva et arma son coeur.

"Dorénavant il n'est plus de salut pour toi, ton endoctrinement a été total.
Si l'on doit se battre un jour, alors toutes mes forces seront dans la bataille....
Mais pourrai-je porter le coup final à celui qui fut de ma famille?..."

Le paladin continua sa route, tourmenté de pensées funestes, et dût se rendre à l'évidence : le Rand qu'il avait connu - ou cru connaître - n'était plus.

Par le maudit le 22/12/2001 à 17:34:31 (#598521)

En revenant de la ville ou j'avais pu apprendre l'infame acte commis par un ogrimarien , je surpris 2 hommes (probablement des membres du clergé d'ogrimar).
-Il parait que notre faire rand a des doutes sur notre maitre ,sa foi n'a plu l'air d'etre intact.
-Et bien, j'ai eu vent aussi de ces rumeurs mais est tu au courent de l'acte d'une beauté incomensurable commis dans une ferme pas loin d'ici?
-Non, tu sais quelque chose?.
-Il bien il paraitrait que ce serait rand lui meme qu'il l'aurait commis.
-Quoi..lui non il n'a pas la crauté necessaire pour faire un tel acte
-Et bien je le croyais aussi mais depuis qu'il a eté voir messire lekam , il n'est plus le meme enfin ce ne sont que des rumeurs bien sur...
Chacun de ces mot fut un coup de poignard dans mon coeur , je connaisais rand depuis deja plusieur année et il etait incapable de tel chose , il avait du se passé quelque chose avec se nommé lekam....
J'en aurais le coeur net...

Par Rand le 22/12/2001 à 19:31:40 (#598907)

Assit dans le temple d'Ogrimar, je méditait sur mon action.
- Autrefois jamais je n'aurai été capable de faire une telle chose... Depuis que Lekam m'a parlé je me sens bien, je suis prèt à servir le Maître de toute mon âme. Je n'ai qu'un seul regret... celui de devoir un jour affronter cet homme qui fit tant pour moi, Bardiel. Comme il devait me hair à présent, qu'ai je retenu de ce qu'il tenta de m'expliquer? Rien...rien du tout.
Peu m'importe, aujourd'hui je suis de nouveau aux côtés de mes frères, je n'ai plus aucun respect pour la vie, je suis enfin digne de le servir. -
Je porta ma main à mon visage, elles étaient là, les cicatrices représentant le prix du sang que j'avais dû payer.
- Lekam sera content de mon travail... Mais, que pensera Sombre Lune? -
Je chassa, tant bien que mal, ces pensées de mon esprit et je me mit à refléchir... Quel serait mon prochain acte?

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