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Retour Ă  Trandling - 14Ăšme partie

Par Dodgee le 21/10/2001 Ă  7:31:00 (#368982)

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Un mouvement attira lattention du sĂ©raphe, une fuite, des poursuivants, sans aucun doute quelquun essayait de fuir les lĂ©gions de la non vie. ArrivĂ© depuis quelques jours sur ces terres, Dodgee naurait pas cru voir un ĂȘtre vivant aussi prĂȘt de Trandling. Le silence tendu qui pesait dans la rĂ©gion ne faisait que renforcer cette impression de mal-ĂȘtre que le sĂ©raphe Ă©prouvait depuis son arrivĂ©e. Lui mĂȘme ne se risquait guĂšre Ă  approcher davantage, et restait le plus souvent dans la relative sĂ©curitĂ© des airs. Priant pour ne pas arriver trop tard, il plongea pour tenter de trouver celui que les morts vivants semblaient chercher. Ses yeux cherchĂšrent nerveusement lendroit ou les mouvements semblaient converger, guettant le moindre de signe de combat, de vie. Et enfin il le vit.

Au bord de la riviĂšre, un homme Ă©tait entourĂ© par de nombreux morts vivants. HabillĂ© dune tunique en cuir, fonctionnelle et lĂ©gĂšre, il ressemblait Ă  un de ces hommes habituĂ©s Ă  parcourir et surveiller les forĂȘts. Il portait un arc dans son dos, et avait laissĂ© tombĂ© son Ă©pĂ©e sur le cotĂ©. Il ne devait guĂšre plus se faire dillusions sur ses chances de survie, et attendait que ses adversaires qui lui avaient coupĂ© toute retraite se dĂ©cident Ă  en finir avec lui. Voyant quil naurait guĂšre le temps de se rapprocher davantage, Dodgee sarrĂȘta et commença Ă  se concentrer. Rassemblant ses mains devant lui, le sĂ©raphe prononça des paroles anciennes, faisant surgir des flammes rouges tout autour de ses bras. AshhKrii Les flammes fusĂšrent. Telles des langues de feu, elles surgirent des bras du sĂ©raphe, senroulant dans lair avant de descendre comme la pluie vers le sol. Elles frappĂšrent les morts vivants par surprise, incinĂ©rant les uns et les autres sans leur laisser le temps de comprendre. BientĂŽt, les rĂąles retentirent, alors que le semblant de vie qui les animaient sĂ©chappait, et que les corps se consumaient.

IncrĂ©dule, lhomme vit les colonnes de feu tomber du ciel pour frapper ses adversaires. Levant les yeux pour en chercher lorigine, il vit cet ĂȘtre Ă©trange qui maniait le feu de ses bras, entourĂ© dun immense brasier. Un homme ailĂ© apparemment. Il avait entendu quelques voyageurs en parler, parlant de ces lĂ©gendes anciennes et des histoires de lĂźle maudite, de ces sĂ©raphes. Jamais il navait prĂȘtĂ© une grande attention Ă  ces rĂ©cits, forts Ă©loignĂ©s de la crise que le continent connaissait. Pourtant, cet ĂȘtre qui volait dans les airs devait en ĂȘtre un. Soudain pleinement conscient, il chercha du regard son Ă©pĂ©e, quil ramassa rapidement tout en restant sur ses gardes. Lodeur acre de la chair brĂ»lĂ©e lui assaillit alors les narines. Tout autour de lui, le feu avait emportĂ© les morts vivants, ne laissant que des corps calcinĂ©s et des os fumants. Le carnage navait durĂ© quun instant, comme si la colĂšre divine sĂ©tait abattu, que la mort avait repris ses droits sur ces abominations. Alors quil tentait de se reprendre, lhomme ailĂ© se posa Ă  quelques mĂštres de lui. Il Ă©tait de taille moyenne, dun visage sans Ăąge mais qui reflĂ©tait le calme et la sĂ©rĂ©nitĂ©, et haletait, sans doute Ă  cause de leffort quil venait de fournir pour maĂźtriser ces flammes. Il portait sur le cĂŽtĂ© un flĂ©au darmes dont lĂ©clat Ă©tait sans pareil, et lorsquil prit la parole dune voix grave et sure, le ranger fut surpris par laura qui se dĂ©gageait de lui.

- Vous ĂȘtes sauf messire, je suis heureux dĂȘtre arrivĂ© Ă  temps.
- Le plaisir est mien, je vous dois la vie Et bien plus encore, qui sait quel sort jaurais subi entre leurs mains

Lhomme frissonna à cette pensée, revoyant Jalnack tel quil lavait connu, et tel quil sétait trouvé devant lui pour lui barrer le passage. Il hésita un instant, se demandant quelle confiance il pouvait avoir en cet étranger, avant de poursuivre.
- Je me nomme Coryel, je suis, jĂ©tais un ranger du duc de Trandling. Je dois retourner au plus vite auprĂšs du conseil afin de les avertir de ce que jai pu voir ici. Jai cru pouvoir leur Ă©chapper Mais sans votre aide je serais peut ĂȘtre des leurs Ă  lheure quil est. Vous maniez une puissante magie messire. Vous nous seriez dune grande aide contre les lĂ©gions de la mort
A ces mots, le séraphe sembla songeur, comme sil entendait dautres paroles, venues du passé. Qui pouvait deviner quil revoyait cette Porte des Morts déversant ses légions infernales, que ces images quil croyait ne plus revoir prenaient chaque jour qui passe un peu plus de réalité

Par La Marmotte le 21/10/2001 Ă  23:59:00 (#368983)

*fait signe au tout jeune post de cette grande saga d'aller rejoindre ses predecesseurs en haut de la page 1*

Par Melhael le 22/10/2001 Ă  12:23:00 (#368984)

*fait signe Ă  la marmotte* Toi, retourne emballer Gaby dans le papier alu. Moi je remonte le post pendant ce temps-lĂ .

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