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Les voies de la sagesse II : une si belle matinée...

Par Osgaroth le 14/10/2001 à 1:54:00 (#366472)

La première partie : Le poème

La matinée était fraîche et la forêt agitée. Les oiseaux virevoltaient en tous sens, portés par le vent tourbillonnant. On entendait les chevreuils bramer au loin. Le paladin, lui, marchait silencieusement, les sens en éveil, humant lair doux. Il était parti seul, ce matin, laissant son jeune page dormir. La journée de la veille avait été harassante, il méritait bien un peu de repos. Cela faisait trois mois quil avait commencé son apprentissage, et il ne lavait jamais déçu : il deviendrait un bon paladin rédempteur, à nen pas douter. Il pouvait passer plusieurs journées ainsi dans la forêt à méditer, quand il était seul. Mais le soleil commençait à être haut dans le ciel, lheure du repas approchait et la faim devait commencer à torturer l'estomac de son jeune élève. Il lui fallait rentrer ; un peu à regret, il pressa le pas.

Soudain, il se retrouva nez à nez avec un sanglier. Cela ne leffraya pas plus que ça, ce nétait pas la première fois. Le sanglier allait détourner la tête et partir tranquillement. A sa grande surprise, il nen fit rien, il avait lair furieux, les yeux injectés de sang. Le paladin posa doucement les deux lièvres quil tenait par les oreilles et dont il comptait faire son repas. Il avait observé le sanglier et il avait compris, il était blessé, et à ce titre très dangereux. Machinalement, le paladin porta la main à son fléau, il ne lavait pas et cela le fit sourire. Il ne le prenait jamais pour aller en forêt, pas plus que son armure de plaque ou son bouclier. Cétait trop lourd et trop brillant, pour traverser la forêt discrètement. Il se contentait de porter une tenue légère en cuir clouté et une petite dague.

Le temps quil saisisse la dague, le sanglier chargeait. La vue du paladin se troubla brusquement.Tout était de sa faute. Les mots raisonnaient avec une puissance incroyable dans son esprit. Son passé le hantait à nouveau. Tout était de sa faute. Il ne revint à lui quavec le choc du sanglier contre son genou. Il avait retrouvé tous ses réflexes et, même déséquilibré par le coup, il réussit à sabattre sur lanimal. Promptement, il lui planta la dague dans le cou et légorgea.

Il se releva doucement. La douleur quil ressentait au genou irradiait dans tout son corps. Les défenses du sanglier avaient traversé le cuir et il saignait, mais il nen avait cure. Il pestait de colère contre lui-même, pas même capable daffronter un malheureux sanglier. Il avait eu peurIl y a des années de cela, il avait découvert la vraie peur. Jamais elle ne lavait quittée depuis. Son corps tout entier frissonnait, il avait du mal à se contrôler. Il voulait frapper sur quelque chose, se défouler, libérer toute cette colère. Brusquement, ses tremblements cessèrent, la douleur nétait plus quun lointain souvenir, la raison avait repris le dessus. Son regard sétait posé sur le cadavre du sanglier, non, pas sur le cadavre, il sétait posé sur la blessure de lanimal. Elle nétait pas naturelle, pas due à un accrochage ou à un combat face à lun de ses congénères. Cétait un homme qui avait fait ça, à laide de la magie. Il aurait pu le tuer en un coup, il était probablement suffisamment puissant pour ça. Mais il navait fait que le blesser, sciemment. Les questions fusaient, qui, où, quand et surtout pourquoi. Le paladin navait aucune réponse. Il lui faudrait cependant les trouver.

Rapidement, il sortit de son sac une fiole étrange et une bande de tissus, il appliqua le contenu de la fiole sur la plaie et se banda le genou. Il ramassa les lièvres et partit en direction de la maison. Sa blessure lempêchait de courir, et donc de rentrer aussi vite quil laurait voulu. Un plan daction se mettait en place dans son cerveau. Dabord rentrer, manger et rassurer son page qui devait probablement déjà sinquiéter. Ensuite, cet après-midi, il irait voir les druides. Eux pourraient sûrement laider, ils lavaient autorisés à sinstaller ici et à chasser dans la forêt toute proche. En échange, il leur avait promis de respecter et veiller sur la forêt et ses habitants. Cette promesse, il lavait toujours tenu de son mieux, et les informer de ce qui sétait passé ce matin était la moindre des choses.

Il arriva ainsi devant sa petite maison, lair pensif. La poignée tourna, la porte sentrouvrit doucement et le paladin entra. Son page avait dressé la table et allumé le feu, il se tenait de la pièce, le sourire jusquaux oreilles. Il ne remarqua même pas le pansement rudimentaire de son maître, trop occupé quil était à observer les lièvres. Le paladin les lui confia, et il commença à les dépecer avec son coutelas. Son maître sétait assis dans le fauteuil en rotin quil affectionnait tant, il semblait soucieux. Lenfant, sans détourner les yeux de son ouvrage, entama la conversation :

- Maître, jai pensé ce matin
- Ah, et à quoi donc ? lui répondit-il en souriant
- Je voudrais me marier avec une princesse.
- Et bien
Le paladin, visiblement décontenancé, ne savait pas trop quoi répondre.
- Et puis je voudrais devenir très puissant, être le plus fort, comme ça je pourrais protéger tout le monde et puis je tuerais le sombre Mache Kepang et tous les méchants. Et alors il y aura la paix et lamour, comme a dit Messire Dalai, et tout le monde sera heureux et
Le paladin linterrompit dune voix douce
- Mon enfant
Le jeune page leva la tête et reprit lair triste.
- Je sais, tout ceci est impossible.
- Impossible non ! Rien nest impossible si lon a la volonté dy arriver. Je te souhaite sincèrement de te marier avec une princesse, pas nécessairement la fille dun Roy mais avec la tienne. Quant à la puissance, il ne faut pas la négliger. Elle te permettra dêtre efficace quand tu voudras aider les autres. Tu ne devrais pas vouloir tout faire tout seul. Si tu veux parvenir à répandre la paix et lamour, il te faudra être en harmonie avec tes frères. Ensemble vous pourrez réaliser de grandes choses. Ta puissance sera utile, mais elle nest pas essentielle, ce qui compte par dessus tout, cest ce que tu as là.
Avec lindex de sa main droite, le paladin tapota sa tempe.
- Et là aussi.
Il ouvrit doucement la main et plaça la paume à lemplacement de son coeur.

Il avait encore une multitude de choses à dire, mais il fut interrompu par des coups répétés à sa porte. Quelquun frappait. Il nattendait personne. Les villageois ne saventuraient jamais jusquici. Au fond de lui, il savait pertinemment qui cétait, et ce nétait pas ce qui leffrayait le moins

Je me demande si je vais pas larrêter là cette histoire

[ 30 octobre 2001: Message édité par : Korgath ]

Par -Gaîa d'Halmor- le 14/10/2001 à 2:02:00 (#366473)

je vote pour une suite...hihi !

Par Nicolo Paganini le 14/10/2001 à 2:18:00 (#366474)

héhéhé j'aime beaucoup mais je me pose une question, ils vont dire quoi les druides quand ils sauront que tu as tué un sanglier qui n'est pas destiné a faire ton repas.
C'est pas bien ça.
*attends la suite* :eek:

Par Osgaroth le 14/10/2001 à 19:38:00 (#366475)

*Remonte son post en douce* Non c'est pas moi

Par Gengis-OL le 14/10/2001 à 20:13:00 (#366476)

Très beau et très instructif....bravo....

Par MortifeR le 15/10/2001 à 7:36:00 (#366477)

Je me demande si je vais pas larrêter là cette histoire

mdr
Cesse de te faire prier !! :D
On veut la suite ;)!

Par Strahd le 15/10/2001 à 23:23:00 (#366478)

(hop)

Par Strahd le 20/10/2001 à 10:07:00 (#366479)

(hop)

Par entropie poisOD le 21/10/2001 à 23:23:00 (#366480)

a pas vu la suite :(((
*air des lampions* la suite...la suite...

Par -Gaîa d'Halmor- le 22/10/2001 à 2:03:00 (#366481)

*attend toujours une suite*
(et hop ! ca remonte ! :D

Par DJBaby le 22/10/2001 à 10:39:00 (#366482)

Mon pied au posterieur si tu continus pas

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