Les enfants éduquent-ils leurs parents ?

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Plop @ tous, parents et enfants.

Dites, y'a une question qui me trottine en tête depuis un moment.
Les parents forment l'esprit de leur petit et lui apprennent à se frotter à la vie avec des valeurs, des connaissances, des réflexes, des comportements sociaux... toussa.

Mais est-ce que les parents aussi se font éduquer par leurs petits à leur tour ? Genre justement, ils remettent en cause des valeurs, des préjugés, des réflexes, des comportements sociaux et toussa ?

Enfin je parle de trucs un peu plus importants qu'apprendre à changer les couches, évidemment...

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Les parents sont intrinsèquement réfractaires à ce qui viendrait de leurs enfants. Ils peuvent te faire croire le contraire pour t'avoir à la bonne mais ce n'est que de la comédie. Ils savent tout et c'est pas un petit morveux qui va les contredire.
Citation :
Publié par Mr.Machete
Les parents sont intrinsèquement réfractaires à ce qui viendrait de leurs enfants. Ils peuvent te faire croire le contraire pour t'avoir à la bonne mais ce n'est que de la comédie. Ils savent tout et c'est pas un petit morveux qui va les contredire.
+1 ou alors les enfants ont grandis et ont fait leurs preuves dans la vie et la ça peut changer ...
Citation :
Publié par Mr.Machete
Les parents sont intrinsèquement réfractaires à ce qui viendrait de leurs enfants. Ils peuvent te faire croire le contraire pour t'avoir à la bonne mais ce n'est que de la comédie. Ils savent tout et c'est pas un petit morveux qui va les contredire.
Faux, quand on a l'esprit ouvert on accepte la critique, le débat et les nouvelles idées.

J'ai sans doute beaucoup de chance d'être une "jeune" maman, mon fils est né pour mes 18 ans, et les rapports entre nous, si parfois ils ont été de force (logique) ils ont la plupart du temps été des rapports de partage (idées, conseils).
Ce n'est pas parce que je suis la maman que j'ai toujours raison, ce n'est pas parce qu'il est l'enfant qu'il a toujours tort. Loin de là même.

Je suppose que cela tient au caractère des gens, par exemple mon mari est plutôt du genre que vous décrivez : je suis le père donc j'ai raison. Et ce cas de figure doit sans doute être le plus courant, j'en conviens, mais ce n'est pas obligatoire hein Même si c'est ce genre de relation que j'ai vécu avec ma mère (mon père est mort juste après mon 8ème anniversaire)

Je ne dis pas que je ne suis pas casse couille par moment, ça lui arrive aussi hein , mais en règle générale je suis plutôt maman poule (trop, mais c'est un autre débat), et les conseils de mon fils sont toujours les bienvenus.
Il va avoir 30 ans en février (merde, je me prends un coup de vieux ), et là c'est entre adultes que ça se passe, mais même enfant, et surtout ado, j'ai toujours laissé la porte ouverte au dialogue.
Et quand il me disait que j'avais tort, au lieu de répondre comme une brèle "non, j'ai raison, je suis ta mère", j'ai toujours eu tendance à répondre "ah oui ? Ben explique moi pourquoi j'ai tort".

Ne vous y trompez pas, je ne dis pas (et je ne pense pas) que j'ai été une mère parfaite, mais le schéma maître/sous fifre que j'ai subit m'a mit du plomb dans la cervelle, et pour rien au monde je n'aurais refait ce coup à mon fils.
Citation :
Publié par Mr.Machete
Les parents sont intrinsèquement réfractaires à ce qui viendrait de leurs enfants. Ils peuvent te faire croire le contraire pour t'avoir à la bonne mais ce n'est que de la comédie. Ils savent tout et c'est pas un petit morveux qui va les contredire.
C'est le cas de certaines relations parent/enfant. Cependant je ne pense pas que ce soit une généralité.
Il existe aussi des parents un peu plus ouverts d'esprit, qui sont prêts à certaines remises en question.
De la même manière qu'on peut changer d'avis au contact d'autrui après un dialogue constructif, cela peut à mon sens être possible entre un parent et un enfant.

Pour les enfants, il existe toutefois un obstacle majeur à la reconnaissance de ces influences qu'ils peuvent avoir sur leurs parents ; les enfants vont naturellement plus souvent retenir la frustration venant des refus ou rappels à l'ordre catégoriques de leurs parents, que les discussions positives avec acquis réciproques.

Et là on touche également à quelques chose d'important : si il est important pour un parent d'accorder du crédit à l'opinion de son enfant, voire de changer d'avis sur certains points après discussion, il est tout aussi important de rappeler les règles/limites à son enfant à d'autres moments avec tout l'aspect arbitraire qui peut être ressenti par l'enfant.

En effet dans une relation parent/enfant, on est pas non plus toujours dans la négociation et l'échange d'idées, il importe que parfois le parent fixe/rappelle les limites de manière unilatérale à son enfant car cet aspect aussi fait partie de l'éducation.
Citation :
Publié par Corium
Plop @ tous, parents et enfants.

Mais est-ce que les parents aussi se font éduquer par leurs petits à leur tour ? Genre justement, ils remettent en cause des valeurs, des préjugés, des réflexes, des comportements sociaux et toussa ?
La remise en cause se fait aussi indirectement... Beaucoup, avant d'etre parents, déclarent:
- "Je ne fairais jamais comme mes propres parents"
- "Je ne leverai jamais la main dessus" (au sens "fessés" du terme, je ne parle pas de violence envers un enfant)
- "Quand il fait une betise, je ne le punierai jamais, je lui expliquerai"
- "Quand il/elle sera ado, je le laisserai sortir avec sa petite amie/son petit ami"
- "Ils pourront meme dormir à la maison dans le meme lit"...

Et encore plein de petites choses... Et il s'avère que ces petits règles s'envolent au fur et à mesure de l'éducation de l'enfant.


Citation :
J'anticipe le quote que je vais me prendre en pleine tete sur les punitions (corporelle ou non corporelle) et je m'autoquote. Pourquoi tant de cruauté?
Je pense parce que etre parent, ce n'est pas etre qu'educateur (Super nani, maitre d'école, psychologue ou autres). C'est un rapport dirigé par autant de raisons que de sentiments. Donc, devant les faits, ces dogmes s'envolent. On a beau expliquer à un enfant:
- Pourqoi ce qu'il fait n'est pas bien, il ne le comprendra pas forcement, ou le comprendra mais testera ses limites. Et que apres plusieurs tentatives (surtout devant certains risques domestiques), on arrive au stade de la punition (de preference non-corporelle mais devant l'emotion, la fessée peut tres vite arrivée. De plus, la fessée est un avant-gout du risque encourrut)).
- Pourquoi s'etriper avec son frere ou sa soeur (ca depend des familles) pour la moindre raison futile n'est pas bien. Ca ne marche pas. Et, pour imposer le cessé le feu, parfois, il faut montrer une autorité d'adulte.
- Pourquoi reclamer "comme un enfant roi" dans un magasin, c'est pas bien...
- Parce qu'il y a une difference entre violence vers un enfant et une claque sur les mains ou une fessé.
- Etc.

---------------
^^Ca, ce n'est que l'évolution de l'étape "pas d'enfants" à l'étape "avec enfant".

Le changement de point de vue parent change aussi pendant l'éducation. On passe d'une relation de dépendance, voir fusionnelle dans les cas extreme à une relation d'indépendance (qui peut se traduire par le clash de l'adolescence).

L'évolution se ressent aussi quand on passe d'une education d'un enfant à plusieurs enfants.


A croire que nous sommes tous condamnés à devenir des chieurs de parents.
Citation :
Publié par Kelnorath
En effet dans une relation parent/enfant, on est pas non plus toujours dans la négociation et l'échange d'idées, il importe que parfois le parent fixe/rappelle les limites de manière unilatérale à son enfant car cet aspect aussi fait partie de l'éducation.
J'irais même plus loin que toi encore.

Quoi qu'on en dise, quoi qu'on en pense, on a toujours un supérieur (dans le sens : autorité sur soi) dans la vie. Prof, directeur, etc. et les parents ont le rôle aussi d'apprendre à leurs progéniture que ce genre de rapport est inévitable, et que même si le dialogue est de mise, que le principe "d'obéissance" fait partie de la vie, et que personne ne pourra changer ça

J'ai beau réfléchir, je ne vois personne qui ne soit dépendant d'un "supérieur", dans un bureau, un atelier, même dans des métiers plus atypiques comme artiste par exemple, on a un agent qui pousse aux fesses et qui décide en fin de compte.

Comme quoi, la relation parents/enfant est beaucoup plus subtile qu'on ne l'imagine parfois.
Replop.

Ah ben ça devient plus alléchant, ce débat. Mici les gens, encore, encore!

Citation :
Publié par Godio/Chanterelia
A croire que nous sommes tous condamnés à devenir des chieurs de parents.
Nan, moi je veux pas de mioches et mon homme non plus. On va élever des chats et des poulpes à la place \o/
De ce que j'ai pu voir dans ma relation parents/enfants (étant l'enfant), je sais que ce qu'ils peuvent apprendre de moi, c'est de prendre du recul face à une nouvelle génération qui les dépasse au lieu de s'acharner, la tête dans le guidon, à nous inculquer des valeurs parfois obsolètes. La plupart du temps, les parents ne veulent pas croire que les mœurs changent à ce point d'une génération à une autre. Je deviens donc leur intermédiaire pour leur faire "comprendre" comment évolue les choses 30 années après leur majorité.

Il faut faire une petite "mise à jour" de temps en temps en répétant la phrase fatidique : "il faut évoluer avec son temps hein !!"
Citation :
Publié par Dame Belladona
Comme quoi, la relation parents/enfant est beaucoup plus subtile qu'on ne l'imagine parfois.
Tout à fait vrai, grâce à mon éducation je suis devenue une aigrie blessante qui se moque des gens et qui les envoie chier (merci maman, merci papa pour votre exemple :/ ).

Citation :
Mais est-ce que les parents aussi se font éduquer par leurs petits à leur tour ? Genre justement, ils remettent en cause des valeurs, des préjugés, des réflexes, des comportements sociaux et toussa ?
Ça doit sûrement exister mais je n'ai pas eu le plaisir de connaître de telles personnes. Et malheureusement, j'en veux énormément à mes géniteurs de ne pas comprendre que le monde tel qu'il est maintenant n'a rien à voir avec celui qu'ils ont connu à notre âge.
Je dirais donc, par cette expérience (et ceci sans généraliser hein), que les parents qui n'ont jamais connu de gros échecs (difficulté d'emploi, divorce etc...) n'ont pas le sentiment de devoir se remettre en question.

Ma mère a commencé doucement à se remettre en question... A la mort de mon père (étonnant non ? ).


PS : Lyniaz, quelle chance tu as d'avoir des parents ouvert au dialogue
Citation :
Publié par Odrane
Tout à fait vrai, grâce à mon éducation je suis devenue une aigrie blessante qui se moque des gens et qui les envoie chier (merci maman, merci papa pour votre exemple :/ ).
Ma mère est l'aigritude incarnée, ça ne m'a pas empêché de sortir de ce carcan qu'elle avait fixé et de ne pas ôter les oeillères qu'elles voulait nous coller.
Bats toi, change, tu peux le faire pour peu que tu oublies tes parents de temps en temps et que tu prennes goût à une autre vision des gens et de ta vie.

Les premières disputes avec ma mère ont commencées quand mon fils a eu 8 pou 9 ans, elle ne pouvait concevoir qu'il ne soit pas élevé comme nous (ses enfants), qu'il avait le droit d'aller voir ses copains, qu'il avait le droit de porter des tee-shirt qui lui arrivaient sous le genou et des jeans trop large (ah la mode, quelle misère parfois ), qu'il pouvait choisir son métier d'avenir, ou ne pas aimer certains aliments.
Je ne vous dit même pas l'attaque qu'elle a failli avoir le jour où mon fils m'a demandé une cassette pour son baladeur .. les Gun'S Roses ! Tous des satanistes, qu'ils égorgeaient des enfants la nuit et qu'ils étaient drogués jusqu'au trognon (ça c'est vrai par contre )

Elle m'a dit que je n'étais pas capable d'élever correctement un enfant parce que je lui laissait faire des choix.... C 'est pas beau la vie ?
Plopitude reconnaissante.

@ Mioches :

Et par quelles méthodes tentez-vous de faire doucement mais fermement piger à vos parents que vous avez des références différentes des leurs ?

@ Parents :

Par quelles méthodes de la part de votre petit seriez-vous plus enclins à admettre qu'il a des références différentes des vôtres ?


(y compris dans ce qui peut être difficile à avaler dans une mentalité classique : homosexualité, choix religieux, abandon des études pour partir à l'aventure, philosophie de vie originale, apparence atypique volontaire, études peu classiques, et que sais-je encore... )
Ah non Miss Belladona, question mode, sortir le soir, je faisais comme il me plaisait. Disons que j'ai commencé ma crise d'ado à 17 ans, ça a bien servit à ma petite sœur qui a profité de ma mise au point envers les parents (je sors, je m'habille comme un clown et c'est mon droit ) qui n'a pas eu ces barrières à renverser. Tout comme mon métier, je l'ai choisi. (Ok c'est pas une réussite ).
Question fringues, ma phase gothique les a fait marrer mais j'étais relativement soft encore .
Ils m'ont même laissé aller voir Marilyn Manson en concert . (Ils avaient une dent contre la religion, ça a pas mal aidé ^^ )

Mais ça, la crise d'ado, c'est avant tout un besoin de dire : Je suis grand, je peux faire mes choix maintenant. C'est un mal nécéssaire.

Non, question choix ce n'était pas le problème, c'est venu après, lorsque je suis entrée dans la vie active. Ma mère se mêlait de mon compte en banque "n'oublie pas les impôts." "Quoi tu as acheté un nouveau Pécé ???". Ce genre de conneries. Je gère pourtant relativement bien mon argent grâce à eux mais sentir une constante surveillance par dessus son épaule et cela même lorsque l'on quitte le domicile familial... Et bien c'est pesant.

Le manque de confiance envers sa progéniture peut faire pas mal de dégâts, d'autant plus que la progéniture en question a, au contraire, besoin de la confiance de ses parents et surtout de son soutien.


Disons qu'il était difficile d'avoir une conversation avec mes parents sur la difficulté de trouver un emploi.
Ils font parti de la génération où l'emploi était facile, de plus ce sont des fonctionnaires. Pas de problème d'horaire, pas de licenciement. Je travaille dans le privé, ils ne comprenaient pas la différence.
Pour eux le CDI ça se trouve à la sortie des études... Ben oui, bien sûr ^^.

Ceci dit je ne suis pas la seule a avoir été touchée par ce problème de génération vis à vis de l'emploi, mon copain était dans la même situation. Je crois qu'on avait beau leur expliquer, ils ne comprenaient toujours pas...

Et là c'est un peu paradoxal, comment à l'ère de l'information et d'internet, des parents peuvent encore ignorer les difficulté pour les jeunes à trouver un emploi stable ?


(Après pour mon côté aigri, blessant, je corrige, je corrige... Mais c'est bien ancré dans le subconscient ces conneries là . Dès fois je fais pas attention et PAF, je sors un truc blessant à un pote et je m'en rends même pas compte -_-").

Ceci dit, j'ai hâte d'avoir des petits ^^"
Plop.

[HS]
Concernant les vannes mordantes, j'ai été comme ça aussi, mais alors à plein temps. Pis ça m'est passé pti à pti. J'en ai parlé à mon psy, il m'a dit : "ben alors, vous avez surmonté vos problèmes!". J'ai répondu : "gné? ". Il a répliqué : "ce sont les bêtes blessées qui mordent."
[/HS]
Citation :
Publié par Odrane
Je dirais donc, par cette expérience (et ceci sans généraliser hein), que les parents qui n'ont jamais connu de gros échecs (difficulté d'emploi, divorce etc...) n'ont pas le sentiment de devoir se remettre en question.
De ce que je vis actuellement je dirais que c'est le contraire plus mes parents éprouvent de difficultés plus ils s'en créent et s'entêtent .....


Citation :
Publié par Odrane
PS : Lyniaz, quelle chance tu as d'avoir des parents ouvert au dialogue
Enorme +1

Citation :
Et là c'est un peu paradoxal, comment à l'ère de l'information et d'internet, des parents peuvent encore ignorer les difficulté pour les jeunes à trouver un emploi stable ?
Huhuhu bah la génération de mes parents en tout cas de ce que j'en vois c'est internet :GNER?
(a part mon père qui connaît plein de sites de p0rn comme quoi quand on est motivé a trouver quelque chose on peut trouver sans aide )
Les references differentes, je crois que c'est admis. Il y a peut etre apres plus un pb pour les accepter (par encore confronté à ce pb, car je pense qu'ils apparaissent surtout à l'adolescence).

Sinon, je doute qu'il y ai une recette miracle: chaque situation doit etre traitée differement. Néanmoins, je pense qu'il faut séparer de ce qui est du choix de la personne (là il faut simplement l'accompagner), du suivi de la mode (là il faut faire avec) et de la crise d'adolescence (là, il faut recadrer). En posant les question "Pourquoi?" et "Pour quoi?", ca permettrai d'y voir plus clair je pense.

Enfin, je verrai bien le moment venu... La redoutable adolescence .
Je vois pas comment on peut discuter le principe d'autorité parentale comme étant autre chose qu'une aliénation de l'individu au moment où il est le plus vulnérable.
Les parents sont pète-sec : le mioche va développer divers traumatismes et blocages qui l'empêcheront par exemple de faire preuve de sévérité même lorsque c'est indispensable. Les exemples comme ça se trouvent à la pelle. La littérature en est quasiment remplie.
Fanatismes religieux, conneries idéologiques, tendances auto-destructrices se propagent souvent de cette façon.
Tiens un compte "baron" (compte fake de quelqu'un qui n'assume pas ses dires????).

Sans l'autorité parentale (je ne parle pas d'autoritarisme mais juste de definir quelques regles civiques & familiales), nous arrivons à l'exces inverse : l'autorité infantile. Et là, ca devient les vidéos de gosses qui piquent des crises et qui font rire sur internet... Mais beaucoup moins les parents.

Voir pire, cela engendre Cartman!!!!!!!!

Enfin comme je l'ai dit dans mon premier message... Beaucoup se persuadent qu'ils seront les parents de la liberté absolue de l'enfant et que cela se passera comme ca. Mais devant les fait, cela change. Le fait de l'eduquer, n'est-ce pas indirectement lui apprendtre tes valeurs? Donc, selon toi, une bonne education c'est de laisser l'enfant dans un coin et de juste subvenir à ses besoins? Et donc de n'avoir aucun echange avec lui?
Ou pire les émissions TV du type On a échangé nos mamans ou Super Nanny. Les parents baba-cool ne sont effectivement pas mieux. J'avais pas trop envie de développer tous les types de mauvais parents possibles et imaginables.
Mais même les parents parfaits vont transmettre un modèle que le gosse cherchera à reproduire à tout prix et c'est ptet encore plus dommageable que la rupture.
Je voulais juste souligner qu'il est absurde d'envisager la relation parent/enfant d'une façon bilatérale, c'est contraire à tout ce qu'on observe depuis que l'homme existe et à toute logique.
Je ne pensais pas être chanceux à ce point, mais avec mon grand frère on a vite fais des assist tank sur mes parents assez jeune, au bout d'un moment ils ont compris, cela ne leur a pas du tout empêcher de nous éduquer comme ils le souhaitaient (partiellement ok...). Cela ne veut pas dire non plus qu'ils étaient victime de leurs enfants, ils pouvaient être autoritaire quand ils le voulaient.

Citation :
Sans l'autorité parentale (je ne parle pas d'autoritarisme mais juste de definir quelques regles civiques & familiales), nous arrivons à l'exces inverse : l'autorité infantile. Et là, ca devient les vidéos de gosses qui piquent des crises et qui font rire sur internet... Mais beaucoup moins les parents.
Je suis d'accord, après tout dépend de comment on procède pour obtenir certaines liberté en tant qu'enfant. Je ne pétais pas des crises à tout va lorsque mes parents n'étaient pas d'accord, j'ai toujours, avec mon frère, voulu parler plutôt que crier ou bouder. Et c'est par cette approche qu'on fini par se faire comprendre tout en ayant compris qu'il existe des limites et que l'enfant n'est pas le rois à la maison.
Citation :
Publié par Godio/Chanterelia
Tiens un compte "baron" (compte fake de quelqu'un qui n'assume pas ses dires????).

Sans l'autorité parentale (je ne parle pas d'autoritarisme mais juste de definir quelques regles civiques & familiales), nous arrivons à l'exces inverse : l'autorité infantile. Et là, ca devient les vidéos de gosses qui piquent des crises et qui font rire sur internet... Mais beaucoup moins les parents.
Et beaucoup moins l'entourage aussi ...

Anecdote personnelle de ce genre d'autoritarisme infantile.

Nous étions une quinzaine autour de la table après un repas, les conversations étaient joyeuses et ça papotait à tout va. D'un coup une gamine de 7 ou 8 ans voulait raconter sa petite histoire, et elle a crié "taisez vous je veux dire un truc".
Gros éclats de rire, puis "oui ma petite mais chacun son tour, attends que d'autres aient fini de parler, ça ne se fait pas de couper la parole aux autres". Le laïus habituel avec les gamins quoi.

Là, la mère de la gamine nous a pété une durite, qu'on allait la traumatiser, qu'elle allait en garder des s"quelles, et la gamine pas plus conne que ça nous a fait son gros caca nerveux à hurler et à se rouler au sol. Et la maman de la consoler bien entendu, ma pauvre choupinette, personne ne t'aime ... et cette gamine qui hurlait comme si ses tripes traînaient au sol.

Moi qui suis non violente, je vous promets que ce jour là ma main m'a démangée, et ma première pensée a été : y'a des fessées qui se perdent ma brave dame ...
Mais je pense que la mère aurait du avoir son quota de claques en premier, parce que pour en arriver là faut vraiment avoir un souci.


Un autre ...
Une connaissance était à la maison avec son gamin de 5 ans, on allait passer à table et le gamin me demande un biscuit. Je lui explique que non, que le biscuit ce sera après le repas, mais que juste avant de manger ça n'allait pas le faire.
Réaction instantanée du gamin : me filer des coups de pieds.
Sa mère, gémissante "ben donne lui sinon il va pas s'arrêter ...".
Tu parles que je lui ai donné, il a eu une tape sur les fesses et au coin pendant quelques minutes.

Je n'ai pas revu ces gosses depuis 20 ans, mais je serais curieuse de voir comment ils sont aujourd'hui

Citation :
Je vois pas comment on peut discuter le principe d'autorité parentale comme étant autre chose qu'une aliénation de l'individu au moment où il est le plus vulnérable.
Dans ces deux cas c'est de l'aliénation mentale des parents. Les bases de l'autorité servent à protéger l'enfant, à lui apprendre à vivre en société, de se forger son propre caractère sur des bases saines, de comprendre pourquoi on fait un choix plutôt qu'un autre, bref à devenir un adulte responsable et bien dans ses pompes, pas de lui laisser faire tout ce qu'il veut.
j'ai beau avoir 30 ans tout ce que je dis pense fais n'est que gaminerie au yeux de mes parents. D'ailleurs en dehors de travailler je ne sais pas trop ce qui est pas une bêtise inutile a leurs yeux.

Au final c'est simple, ils ont 30 ans de plus donc je ne peu rien leur apprendre, toutes les conversations que j'engage sont systématiquement un échec c'est du limite retour a l'adolescence.

Je crois que pour eux je serais toujours un gamin en primaire.
Citation :
Publié par Prx le retour
j'ai beau avoir 30 ans tout ce que je dis pense fais n'est que gaminerie au yeux de mes parents. D'ailleurs en dehors de travailler je ne sais pas trop ce qui est pas une bêtise inutile a leurs yeux.

Au final c'est simple, ils ont 30 ans de plus donc je ne peu rien leur apprendre, toutes les conversations que j'engage sont systématiquement un échec c'est du limite retour a l'adolescence.

Je crois que pour eux je serais toujours un gamin en primaire.
Et genre quand l'ordinateur il plante où qu'internet marche pas?
Je suis certain qu'ils t'appellent au secours, nan?
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