Le mariage tant attendu

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Arrivée à Cap Tempête avec pour seul espoir son luth mal accordé et ses 3 pièces d’or en poche, enchaînant sans fin et sans grande conviction les missions, Eliel prit rapidement ses marques dans cette cité. Mais le cœur n'y était pas ...

Ses coéquipiers se ressemblaient tous creux, sans aucun but, suivant les ordres comme des moutons. L'humour et la fantaisie n'étaient pas permis! Eliel osait à peine sortir son instrument pour jouer un air entre deux gros combats tellement leur optimiste transparaissait. Puis elle fut appelée à la maison Phiarlan. Un drôle de type puant lui demanda de lui ramener des larmes. Qu’il épluche un oignon ce gros poilu ! Comme si elle n’avait que ça à faire.
Elle m’apprêtait à un chant funeste pour l’expédier près des nabots des enfers quand un humain à la chevelure très étrange l’interpella pour solliciter son aide …

Il paraissait différent … Son allure de mal fagoté, son ventre bedonnant et sa dégaine non chalande étaient des signes précurseurs de l’animal qu’il était.
Ils complétèrent rapidement le groupe pour partir en expédition. Celle-ci fut presque un échec sur toute la ligne. Ses coéquipiers mourraient les uns après les autres, la stratégie mise en place par l’étrange humain n’était pas suivie, tout le monde se dispersait à travers le donjon… Certains ne revinrent jamais finir la mission ! Tout ceci lui laissa un goût bien amer …

Le lendemain, l’humain à la chevelure rougissante la rappela, tout confus de l’expédition chaotique de la veille. Comme ci cela était de sa faute. Néanmoins,
elle fut touchée par son humanité … enfin quelqu’un vivait dans cette cité.

Elle se prit rapidement d’affinité par cet humain et au grès des aventures, ne le quitta plus. Tous les jours, ils se voyaient, se parlaient, se rapprochaient. Plus rien ne les arrêtaient. Aucune mission ne leur était insurmontable tant qu’ils étaient ensemble.

Puis un jour, il ne fut pas là. Pas un mot, aucune trace de lui nulle part. Le soir venu, il bredouilla une vague excuse. Le lendemain, les jours suivants, quelques semaines se passèrent sans que sa présence ne vienne perturber la tranquillité de la cité.

Peut être s’était’ elle trompée ? Méprise sur ces sentiments … Elle accepta une formation sur une île avoisinante afin d’améliorer son art et de quelque peu l’oublier.

A son retour, elle chercha à le retrouver. Elle apprit qu’il écumait tous les soirs les bars et tavernes de la région en faisant le joli cœur dès qu’un minois féminin croisait son chemin.
Le cœur un peu lourd, elle le revit. Il lui fit la cour, mais était’ elle plus importante que les autres ? Elle en doutait.
Elle le laissa là à ses bières, ses histoires et ses filles.

Elle continua sa route, un peu perdue, ses pas la guidaient mieux que sa raison, se fit appeler Linwele pour un peu mieux l’oublier.
Puis petit à petit, elle rencontra Ruse, une magicienne délurée qui courait après le temps, Nicodemus, un guerrier nain qui se lavait tous les jours, Kurgana, une prêtresse dont les soins n’égalaient que la pureté de son âme, Naga, un roublard pantouflard et vantard, Killminster, un paladin dont la joie de vivre ferait sourire n’importe quelle personne, Legrinch, un guerrier aussi robuste qu’une chenille et Rylk, un rôdeur qui draguait aussi mal qu’il ne lançait ses flèches.

Avec eux elle explora Cap Tempête de fond en comble, aucun coin n’échappa à la bourrasque qu’ils provoquaient sur leur passage.
Ils apprenaient à se connaître, s’apprécier, à adapter leur mode de vie en fonction des autres. Ils formaient une petite famille unie et aimante.
Ils ne connaissaient pas l’échec et les quelques rares problèmes rencontrés se résolvaient sans anicroches ou larmes. Leurs épopées héroïques résonnaient dans tout Cap Tempête et ils jouissaient d’une florissante réputation.

Au fur et à mesure que le temps passait, Nicodemus s’éprit de la belle elfe. Pas un jour ne s’écoulait sans qu’il ne lui fasse sa cour, la couvre de cadeaux et fleurs. Puis il se décida, mis genou à terre au milieu de la banque du marché et lui demanda d’être à lui. Elle accepta et Korran vint compléter la famille quelques mois plus tard.

Un soir de pleine lune, alors que la cité semblait être plongée dans un doux sommeil, Linwele vit un étrange portail s’ouvrir à quelques pas d’elle. Elle n’avait encore jamais vu un portail comme celui-ci. Les extérieurs rougeoyants ou s’engouffraient les ténèbres, une sensation d’être observée de toute part et cette voix qui se cessait de l’appeler. Ces cris d’agonie, ces bruits de bataille, les galops des chevaux rugissaient sous ses pieds. La pression était trop forte, elle tomba inconsciente sur le sol.

A son réveil, Linwele paniqua. L’endroit ne lui était en rien familier. Ni les murs, ni les sons et encore moins les odeurs. Et ce rêve …. Etait ce vraiment un rêve ? Ca ne pouvait être que cela … De la puissante magie sortie du portail de cette nuit devait la plonger dans une illusion ou un rêve. Après tout ce n’était pas la première fois … C’était même chose courante à Cap Tempête … Elle chercha fébrilement ses armes et son armure. Mais eux aussi avaient subi quelques modifications. Pourtant leur maniement se marierait parfaitement à ses mains et son armure lui allait à ravir.

Elle sorti de la chambre, gravi quelques marches quand un homme l’interpella : « ahhh vous voilà enfin Linwele ! Je suis Prosper Poire de Beurré, aubergiste du Poney Fringuant « * Poney Fringuant ? * « Le grand Mage vous attend « * humm * « Mais … ou suis-je ? Qui êtes vous ? Comment me connaissez-vous ? « Bien sur, le gras du bide s’en alla sans lui répondre. Linwele du se résigner à se présenter au vieux homme.
Fort bien aise fut’ elle de retrouver son cher Nicodemus l’attendant devant l’entrée. Mais l’accueil ne fut pas celui qu’elle espérait. Comme si leur relation n’était pas celle de Cap Tempête.

Au fur et à mesure que le vieillard poussiéreux bavardait, Linwele sentait son esprit se troubler, sa mémoire se vider peu à peu. Comme si elle faisait peu neuve dans ces Terres troublées par les hordes sauvages du sorcier à l’absence d’âme. On avait besoin d’elle ici pour ramener la paix et la tranquillité dans ces petits villages, repousser les ennemis jusqu’au fin fond des entrailles de ce monde.

Elle se fit une place et parti en croisade sous la bannière d’une peuplade fort bien sympathique animés par une seule même volonté, un seul même esprit. Elle mena à bien de rudes batailles, fit vaciller les troupes ennemies plusieurs fois et mis à mal quelques puissances malveillantes.
Un soir, elle et quelques compagnons Mystic durent se rendre dans un lieu nommé « La Faille « situé dans le fond des abysses de l’Angmar, en plein territoire ennemi. Est-ce là le but final dont avait parlé Gandalf ? Elle ne tarda pas à le découvrir. Cet endroit empestait le mal, les effluves qu’émanaient l’animal auraient fait déguerpir n’importe quel aventurier un peu froussard. Mais Linwele devait savoir.

Après des combats rudes et éprouvants contre ses gardiens, elle se retrouva enfin devant la bête. Elle était titanesque, ivre de rage, exposant sa haine et sa malfaisance. Le balrog … créature mythique dont l’origine était inconnue et encore invaincue à ce jour. La bataille était acharnée, semblait sans fin, Linwele était à bout de souffle, la bête était encore plein de vigueur, elle commença à faiblir devant l’ennemi. La bête, dans un cri démoniaque, invoqua un portail violacé, permettant ainsi à ces sous fifres de répandre le chaos sur différents plans. Ses compagnons étaient morts ou agonisants, la bête prenant un malin plaisir à perdurer leurs souffrances, elle le traversa se disant qu’elle n’avait plus rien à perdre …

« Lili ? Ma Lili ? Réveille toi, il ne fait pas bon vivre de traîner ici … « Les yeux encore embués, elle chercha du regard le visage de cette voix si familière. Une crête rouge, un corps musclé, des mains un peu rugueuses, cette voix douce et chaleureuse mais ces yeux … remplis d’inquiétude et d’amour. Alors qu’elle parcourra la ville suspendue à son cou, tout lui revint et tout s’embrouilla. Eliel, Linwele ? Qui était 'elle? Ou sont Nicodemus, Kurgana, Zaratoustra, Diamond et tous les autres ? Ou avait’ elle atterri en définitif ? Quelle vie avait’ elle réellement vécu ?

Elle regarda tendrement Etherghast et se dit que finalement, peu lui importait ce qui s’était passé du moment qu’elle restait toujours près de lui …


Si vous avez tout lu et tout compris, vous comprendrez qu'il est grand temps d'unir Etherghast et Linwele.
La cérémonie se déroulera au crucible ce lundi 14 avril 2008 vers 09h45. Morsure officialisera la messe.
Vous êtes tous conviés. la fête se passera dans l'instance.

Photos, commentaires et chocolats quelques temps plus tard si vous êtes sages!

Nous acceptons tout don bien entendu ^^
Nan, vous êtes méchants tous à partir ou vous marier la semaine où chuis pas là.

En plus Maelar aurait vachement bien dansé -il a un entraînement d'enfer-. Tant pis, il enverra des fleurs et des petits gâteaux.
Alors là, je suis partant ! J'amène le caméscope, l'appareil photos, les grains de riz !!

Par contre, n'invitez pas Kapo Chicque, il va vous bouffer tous les petits fours et il ne rentrera plus dans son joli Harnois !
Pour une fois qu'il y a un évènement où il n'est pas question de sang et de larmes (enfin pour le moment...) je n'en serai pas car occupée à des obligations auxquelles je ne peux me soustraire.

J'aurais bien sortie les toilettes moi...(Ah ben non, on a toujours aucune robe de bal de disponible).

Tous mes voeux de bonheur les tourtereaux. Je suis toute émue.

Siana
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