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Et bien voilà, fin de l'unique édition de sEx Libar, dont le thème est Pizza / Saiks entre Joliens et Joliennes. Voici les textes, vous avez 4 jours pour voter (les résultats des votes sont publics, on sait qui vote pour qui) , et l'éternité pour faire des commentaires !
Texte 1 :
Mister J est un barien. Il en a une grosse, 25cm, mais il n'a pas de copine pour en profiter. Célibataire depuis des années, il désespère de trouver une jeune fille à son goût, voir même qui voudrait bien de lui, c'est que 25cm, ça ne se supporte pas très longtemps.
Mister J est donc l'archétype jolien, courbé sur son clavier, il discute sur MSN avec Miss B :
"Alors, pizza-sex ce soir, ça te dit ?"
C'est une petite nouvelle, qui fréquente le bar depuis quelques semaines. Ca y est, il a eu son adresse messenger, et a même sa photo, une jolie brunette. Chaque jour il tente une approche un peu moins subtile. Cette fois il s'est lancé clairement. Il tremble, il palpite, il sue et s'inquiète... Ah non c'est un jolien : il roxxe. Donc non, il attend, simplement sa réponse... aime-t-elle la pizza ?
*tiding*
Miss B vient de répondre, il ouvre le premier oeil :
"Pizza hawai alors, j'adore les ananas !"
Il ouvre le second, et relit. NYU ! Elle... elle... elle a accepté !
Incroyable, pense-t-il, et une fan d'exotisme en plus, sa grosse banane devrait lui plaire !
"Je viendrai avec Miss O, continua-t-elle, c'est la personne qui m'a fait connaître le bar, ta proposition l'enchante ! O me dit qu'on ramène les pizzas, prépare juste l'ambiance qu'on passe une bonne soirée ! A demain Soir, je dois filer !"
Mister J était aux anges, deux filles rien que pour lui, et il n'avait qu'à leur ouvrir la porte en tournant La Clef... Il allait enfin pouvoir se vider. O et B était toutes deux très jolies sur la photo de leur profil et plutôt libertines apparemment. Il n'y avait donc là aucun doute, la soirée allait être géniale.
Toute la journée du lendemain, il fantasme.
Il les voit toutes les deux sur son canapé brun, s'échanger sensuellement une part de pizza. Le fromage dégouline sur elles et il lèche la cuisse de Miss B où il est tombé. Le regard des deux belles se croise, complices, et leurs lèvres se rapprochent. Dans un Soupir, tendrement, elles s'embrassent. Leurs langues jouent ensemble doucement. Il dépose un baiser la joue rose de Miss B. J glisse alors ses mains sur les épaules des jolie(nne)s, et descend lentement dans leurs chemisiers.
Miss O remonte sa jupe et révèle alors un pubis nu, et de jolies fesses bien fermes. Tandis que les mains de Mister J continuent son chemin vers leurs seins, celle de Miss O se pose sur le bouton de son jean, qu'elle ouvre pour plonger dans son caleçon.
Les seins nus, les filles s'occupent maintenant de Mister J. Caressant son torse avec tout leur corps, Miss B dépose un baiser sur son énorme membre. Les mains glissent, de chair, en bouche, se baladent sur toutes ces formes si douces. Enfin toutes les deux s'offrent à lui allongées sur le tapis...
Il sourit, quel beau spectacle... Il n'en peut plus ! L'idée de chevaucher ces deux cochonnes, prenant l'une tandis que l'autre le caresse, remplir leurs corps de son sperme le faisait terriblement bander... Ah non, il fallait qu'il se calme, qu'il se vide avant ce Soir s'il veut assurer son coup. Trop tard, son caleçon était déjà trempé.
Il est tard, Mister J commence donc à préparer la soirée. Un coup d'aspirateur, quelques bougies parfumées, un bon CD de musique d'ambiance, des coussins éparpillés, il faut que tout soit parfait... Ses chattes Siamoize le regardent, l'air intrigué, lui qui passe sa journée devant le PC, courait d'un bout à l'autre du salon depuis plus de deux heures. Il y avait de quoi Halcyoné.
Enfin, il était prêt, "Ce sera Hot !", pensa-t-il un sourire en coin. L'appartement avait une bonne gueule. En prime, il avait déposé une corbeille de fruits exotiques sur la table basse, ananas, bananes, mangues, Durian avec quelques Pôm, histoire de compléter.
*Ding Dong*
C'était l'interphone.
"Hello J, c'est Miss B ! On est là ! Désolée du retard, on s'est perdus : quel Dandal ton quartier !
- Pas de problème, je vous ouvre, 3ème étage". Il Exxaltait
Son coeur battait, il les attendait tout souriant sur le palier, quand soudain, la porte de l'ascenseur s'ouvrit. Un beau jeune homme et Miss B s'avancèrent, trois pizzas dans les bras. Mister J accusa le coup, et bégaya à l'intention du jeune homme :
"Mais... mais... tu Madee que... je pensais que... tu étais une fille ?!
- Quelle surprise hein ! Le mytho-fu tu sais... C'est Itne chez moi, dit Miss O en rougissant."
Mister J n'en revenait pas, il s'était fait avoir par une shemale. Tout son plan semblait tomber à l'eau. L'idée de se faire prendre par derrière ne l'excitait pas du tout. Mais il se ravisa rapidement. Après tout ils pouvaient toujours partager la fille restante !
S'installant alors dans le salon en bavardant de banalités habituelles; de ce petit choc, et ouvrant les boites à pizza, il posa sa main sur la cuisse de la belle. Cette dernière offusquée se leva brusquement :
"Mais qu'est-ce qui te prends ?, demanda-t-elle interloquée.
- Bein, on avait dit soirée Pizza-Sexe non ? répondit, penaud, le pauvre Mister J.
- Oui mon cher, dit Mister O, souriant à grandes dents, c'est bien la marque de la pizza".
Mister J posa alors son regard sur les boites où l'on pouvait lire la marque : "Pizza-Sex". En dessous, écrit à la main, il lut : "Je t'ai bien eu mon coco ".
Texte 2 :
Yuyu errait sans but précis, lorsque son regard croisa une enseigne colorée : " À la joyeuse pizza "
-Tiens, se dit-il, un nouvel établissement ? voyons la carte... oui ... oui... hein ?! une surprise pour tout jolien ? de plus en plus bizarre... entrons !
Le jeune homme poussa la porte du restaurant, et entra. Il fut surpris par la décoration, chatoyante, chaleureuse, mais surtout... inhabituelle... Ici, point de tables ni de chaises... Simplement un confortable canapé bas, et une longue table basse avec un seul couvert... Il n'eut pas eu le temps de pousser plus loin sa réflexion qu'il fut interrompu par une voix chantante et accueillante :
- Bienvenue dans notre établissement, cher ami ...
Yuyu sursauta. Derrière lui se tenait une femme avec de longs cheveux noirs, un sourire quelque peu étrange flottant sur ses lèvres. Elle lui tendit la main :
- Je me prénomme Genichirô... Je suis la propriétaire de ces lieux...
- ( une femme avec un prénom d'homme ?! ) Enchanté... je suis Yuyu... je ne connaissais pas cet endroit et je...
La femme sourit, devinant la fébrilité dans la voix du jeune homme.
- Détendez-vous... vous avez très bien fait de venir... Je vous promets que vous ne le regretterez pas... prenez donc place ...
S'il avait eu l'intention de fuir un instant, la pression douce mais ferme de la main de la tenancière sur son bras l'en dissuada. Il s'installa sur le canapé, légèrement crispé...
- Voici la carte... prenez votre temps, faites votre choix ...
Elle s'éloigna vers la cuisine d'un pas silencieux.
- Oh, et j'oubliais... afin que vous ne soyez pas dérangé, j'ai pris la liberté de fermer la porte d'entrée...
Yuyu regarda la porte, et remarqua qu'en plus, la devanture était recouverte de lourdes tentures... Rendant toute vision à l'intérieur de la boutique complètement impossible.
Il commença à avoir très peur. Son instinct lui soufflait que quelque chose allait se passer. Il ignorait quoi encore, mais il n'avait pas vraiment envie de le savoir...
Après quelques minutes d'attente, qui lui semblèrent une éternité et trop courtes à la fois, Genichirô revint lui apporter la pizza qu'il avait choisie.
- Bon appétit... lui dit-elle avec un sourire énigmatique.
- Merci... bredouilla-t-il, bien que l'appétit l'ait totalement déserté.
Après avoir évacué un peu le stress qui l'avait envahi ( après tout, la peur n'évite pas le danger se répétait-il pour se rassurer ) il commença à s'intéresser un peu plus à son environnement. Une douce musique orientale, un décor très chatoyant... original pour une pizzeria... Et cette pizza... quelle bonne odeur... Finalement, il se décida à manger un peu pour reprendre des forces. Après tout, au point où il en était, autant mourir le ventre plein si tel était son destin ?
Il attrapa la bouteille d'huile aromatique.
- hihihi...
- ....?
- hihihi... vos mains... ne me serrez pas ainsi enfin... vous me chatouillez...
- .....? ?????? Pardon ?! qui me parle ?!
- Moi !
Il entendit un grand *pouf* et un homme souriant, flottant dans les airs néanmoins, fit son apparition.
- ...? eeeeeeeeeeeeeeeeeeh ? mais ... mais ... vous flottez dans les airs ?!
L'homme fit une grimace et grommela :
- C'est bien la peine que je me donne tant de mal à me faire beau tous les matins, on ne crie jamais devant ma beauté pourtant éclatante... ce que les humains peuvent être terre a terre... Enfin... ce n'est qu'un humain après tout... mais plutôt mignon ... - il se reprit donc et afficha un immense sourire : - Je suis le génie de cette bouteille, bel ami, je suis Itne le Magnifique !! je vais exaucer tous tes voeux les plus secrets... - lui dit-il en lui faisait en clin d'oeil.
- Mes voeux les plus ...?
- ( Oh misère, un ahuri en plus ...) Oui, tes voeux les plus inavouables... Cependant ! Il y a un choix a faire...
- Un choix ...?
- Bien entendu, sinon la vie de génie serait d'un morose... Soit j'exauce tes envies perverses joliennes, et tu deviens génie à ma place, soit tu me laisses apporter un peu de fantaisie à tes envies et tu repars libre ... ^^
- Euh ... et si je choisis de ne rien choisir monsieur le génie ?
- Tu finiras en pizza, bien entendu...
Yuyu comprit qu'il n'avait pas d'autre choix que de se laisser aller à la volonté du génie.
- Très bien, vous avez gagné... ( de toute façon, ai-je le choix ... ? plus vite ça aura commencé, plus vite ça sera terminé... )
- Ah non non non, vous devez le dire ^^
- Exaucez-moi selon votre fantaisie...
- Aaaah ! le meilleur moment de l'histoire ! s'exclama le génie. It's show time ! cria-t- il en claquant des doigts. Pour commencer, mon mignon, regarde cette pizza.
- Mais ... vous ne voulez pas savoir ce que je désire ...?
- Tsk tsk tsk ... tu me crois né du dernier millénaire ou bien ? Tu es jolien, tu viens déguster une pizza, ton souhait me semble évident !!! Tu veux du sexe !
- C'est ... c'est possible ?
- Mais bien sûr, puisque je te le propose ! Bon, regarde ta pizza. Tu vois les olives ?
- Euh ... oui.
- Choisis-en 3 ! Mais choisis bien !
- Euh... d'accord... ( il a perdu la tête ou quoi ? ) Celle-ci, celle-ci et celle -la ?
- C'est ton dernier mot ? ^^
- C'est mon ... dernier mot ( au secours ... )
- Que ton voeu soit exaucé !!! Amuse-toi, et offre nous un joli spectacle !!
- Nous ?
Il aperçut, accoudée au comptoir, Genichirô qui lui souriait. Elle lui fit un clin d'oeil.
Devant ses yeux ébahis, les olives choisies se transformèrent en ... joliens !
- Par qui allons nous commencer ? présentez-vous les filles !
- Je suis Nuff, je te ferais découvrir les délices de l'Asie ... tu aimes être attaché ?
- Je suis Soir, je te ferais redécouvrir les délices de la nature primale...
- Je suis Bratisla... ça te dirait de voir mon gros calibre ?
- Mais... vous êtes... des hommes ?!
- Ah non ! Homme de peu de goût ! s'exclama Itne. Regarde-moi ces jolis corps huilés, ces corps prêts à exaucer tes désirs les plus fous...
- Je... euh...
- Tu veux que je t'aide à choisir ...? lui murmura une voix douce à l'oreille.
Yuyu sursauta.
- gu...Genichirô !
- Ne sois donc pas si timide... N'oublie pas que le Bar attend avec impatience tes prestations... tu ne voudrais quand même pas laisser un de tes camarades sur sa faim, tout de même ...?
Il hurla. Mais déjà, autour de lui, se resserraient les liens de Nuff l'Oriental, tandis que Soir installait sa peau de loup sur le sol, sous le regard goguenard de Bratisla ...
Texte 3 :
J'veux baiser 'Bibz' l'infirmière.
Yo refrè j'ai reçu ta lettre du 08/09, j'te remercie pour l'mandat.
Putain c'est 'Hot' ici, mon voisin de cellule qui est bien 'Root'S' 'Madee' qu'il voulait baiser 'Bibz' l'infirmière.
J'avoue que depuis entre deux partie de 'Black Jack' j'y pense aussi.
L'autre 'soir' l'nez pleins de cam(Necam) j'me suis sectionné les veines pour y aller, y'avait du Bloodh partout.
J'ai pu y aller et j'ai baisé l'infirmière mais je délirais, c'était dans ma tête.
J'suis traumatisé j'aimerais être comme 'Alice' au pays des merveilles et m'enfuir avec le lapin.
La prison c'est Dur Yann(Durian) tu sais.
Aller it's enuff (ouais bon enough) je mange une 'pôm' je pense à notre futur voyage au 'Siam'et j'vais à la muscu.
Tiens il passe le clip de 'Shania' Twain sur M6, j'vais penser à l'infirmière.
Aller cya.
Texte 4 :
Les cours s'étaient terminés plus tôt que prévu. Madee avait invité Siamoize à venir chez elle pour qu'elles révisent ensemble les leçons du lendemain. Les deux amies marchaient gaiement, bras dessus bras dessous, en faisant claquer leurs sandalettes sur le bitume.
L'appartement de Madee était clair et fonctionnel alors que sa conversation était brouillonne et primesautière. Siamoize était plus posée. Elle avait pris une pose confortable sur le canapé et, en pliant ses jambes, sa robe de coton blanc était légèrement remontée au-dessus de ses genoux. Les cahiers étaient ouverts sur la table basse. Madee préparait une citronnade en chantonnant, dans la cuisine.
Comme il faisait chaud en ce joli mois de septembre ! Les fenêtres étaient ouvertes et l'on entendait le brouhaha lointain d'une grande ville indéterminée. Les deux amies révisaient mais elles riaient parfois et écrasaient leurs visages cramoisis dans des coussins tendres. Elles s'étaient approchées l'une de l'autre; elles ne savaient plus à qui appartenait chaque verre; la citronnade avait rendu les lèvres de Madee brillantes; la bretelle de la robe de Siamoize avait glissé contre son bras.
"J'ai drôlement faim!", dit Madee en battant des mains. Le soir était venu et avec lui, l'impression déprimante du morne déjà-vu. "Faisons-nous livrer des pizzas", suggéra Siamoize avec vivacité. "Chic !", dit Madee. Et sitôt dit, sitôt fait. A l'autre bout de la ville, un étudiant sous-payé étalait déjà du fromage rance sur une mince couche de concentré de tomates. Vites cuites, les deux galettes cancérigènes furent emportées sur sa mobylette par un coursier à l'air malin, qui aimait à retirer son casque pour sentir le vent de la mort caresser ses cheveux.
Madee prenait une douche quand on sonna à la porte. Ses mains adroites promenaient un pain d'Alep sur ses formes généreuses et fermes. Sa bouche entrouverte laissait passer un peu d'eau qu'elle recevait dans une sorte d'extase. Siamoize alla ouvrir. "C'est Pizza Pino, mademoiselle", dit le jeune coursier à la chevelure de feu. "Vous n'avez pas l'air d'un Pino, hihi, entrez, mettez-vous à l'aise". Siamoize, mutine, entraîna le coursier dans le salon en attrapant la bride de sa besace. Les mains du petit Athamo, car tel était son nom, tremblaient et les pizzas vacillaient dangereusement.
"Posez les pizzas sur la table. Vous prendrez bien un peu de citronnade, avant de partir ?" "C'est que ..." Mais, d'autorité, Siamoize tendit un grand verre plein au garçon maladroit. "Eh bien, ne restez pas planté là, mon garçon. Venez vous asseoir près de moi." Athamo s'exécuta et posa des fesses timides sur le canapé. "Hmm ... vous êtes obligés de porter cette sorte de grosse cotte ? Vous devez avoir chaud ! Oh, une fermeture Eclair ! Permettez que je vous mette à l'aise." Le souffle court, le jeune coursier laissa la mystérieuse eurasienne découvrir son torse nu et juvénile et y promener une main experte et curieuse.
"Eh bien, vous auriez pu m'attendre !" Ceinte d'un drap de bain immaculé, le visage radieux, les cheveux prisonniers d'une serviette, Madee entra dans la pièce alors que le visage de Siamoize avait disparu au plus profond de la cotte du coursier hébété. Elle se planta devant lui, ouvrit largement les pans de son drap de bain et approcha les vallons frais de son anatomie du visage du jeune homme.
La citronnade tiédissait, les pizzas durcissaient et le canapé était agité de mouvements doux ou brusques. On entendait des bruits de fruit dont on tête la pulpe. Des coquillages s'ouvraient. Il y avait du pain d'épices, du lait, de la tarte aux figues et de la viande rouge. Un fer rougi par le feu et le bruit haletant d'une forge. Des signes zébraient les peaux. Les bouches étaient gloutonnes, les jambes mobiles et les seins durs. Des cris s'élevaient puis se changeaient en murmures suppliants. Enfin, ce furent les grandes eaux et l'on se crut au commencement du monde. Puis tout devint silencieux.
Le lendemain, les amies ratèrent leur examen et le coursier fut renvoyé, preuve qu'il y a une morale.
Texte 5 :
Cela faisait déjà deux mois que, tous les mardis, Soir croisait cette inconnue dans la rue. Chaque fois à la même heure, elle sortant de son immeuble pour aller il ne savait où, lui rentrant du travail par le bus de 17h54. Il la voyait sortir de chez elle, ils faisaient quelques pas l'un vers l'autre avant de se croiser, s'adressaient un sourire poli, et puis il continuait jusqu'à sa porte, un peu plus loin que le numéro 27 où habitait l'inconnue. À chaque fois, il se retenait de se retourner sur son passage. Certaines choses ne se font pas.
Ce qu'il ne savait pas, c'est que l'inconnue, elle, se retournait à chaque fois, se demandant probablement si ce jean-ci moulait mieux la croupe de Soir que celui de la semaine dernière. Le plaisir de la pensée coupable subsistait quelques minutes, et reviendrait comme un souvenir la semaine suivante au moment où elle pousserait la porte pour sortir de chez elle, mais de là à l'aborder... il ne paraissait même pas intéressé.
Mais cette fois-là, Soir se retourna quand même, des années de bonne éducation brisées en quelques secondes par la mini-jupe calculée de l'inconnue. Leurs regards se croisèrent, l'inconnue sourit, Soir aurait probablement voulu sourire mais il n'avait pas l'assurance d'un Cartier (merde, pourquoi pensait-il au bar à ce moment précis ?). Il fallait faire quelque chose, vite une proposition honnête pour ne pas avoir l'air idiot :
« Euh salut, dis ça fait plusieurs fois qu'on se croise et je pense qu'on doit être voisins, alors ça te dirait qu'on se fasse, euh, une soirée pizza pour faire connaissance ?
- Une soirée pizza/pizza, ou bien ... ? »
Ah merde, lui qui croyait que le concept de soirée pizza/sexe était propre au bar, il avait fait une gaffe. Ou alors, il se faisait encore des idées. Oui, ça devait être ça, il se faisait des idées. Vite, une réponse qui pourrait passer pour naturelle sans trahir ses divagations intérieures :
« Ben euh, une soirée pizza quoi. Et on prendra peut-être des beignets pour le dessert, si on a encore faim. »
L'inconnue sourit alors que Soir se demandait s'il n'avait pas empilé une deuxième gaffe sur la première, mais visiblement le beignet n'était pas problématique, car elle lui donna rendez-vous chez lui quand elle rentrerait du squash. Elle s'éloigna rapidement, pour éviter d'être en retard, pendant que Soir regagnait son immeuble en se disant que merde, il devrait arrêter de fréquenter le bar, ça finirait par lui jouer des tours.
Elle sonna chez Soir avec dix minutes de retard, les phéromones du squash presqu'encore palpables malgré la douche qu'elle venait de prendre chez elle. En tout cas, Soir essayait de se convaincre que c'étaient le squash, ce qui constituait un test de volonté du même niveau que le débardeur moulant qu'elle portait sans rien dessous.
Alors que les pizzas touchaient à leur fin, elle remarqua un poster dans le couloir par ailleurs sobrement décoré. Elle connaissait cette image, la silhouette d'une femme qui lève les bras vers la lune pendant qu'un loup bleu hurle dans la nuit. Elle lui en fit la remarque, et lui dit où elle l'avait vue auparavant. Il se dit que merde, cette fois il était grillé, finalement le bar avait eu sa peau, vite une diversion :
« Ah oui, mais il y a beaucoup plus qu'un loup et qu'une femme, hein. Il y a plein d'animaux, et les trois lunes ça représente quelque chose de tangible. Tu vois, cette image, eh bien pour moi ça représente la multiplicité de nos vies pendant notre existence. Un peu comme la pub pour La Poste, mais en nettement mieux. Tu peux d'ailleurs compter le nombre d'animaux, et...
- Soir ?
- Euh oui ?
- Tu peux me rappeler ce que tu fais sur le bar ?
- Euh ben je suis correcteur...
- Alors laisse tomber la philosophie et viens me donner une correction. »
Texte 6 :
19 septembre 2018. 12h33 gare de lyon. Croyez le ou non, Mind est aujourd’hui président de la république, et à crée un réseau de Bar réservé à ses petits chéries : les Joliens et les Joliennes. Cela va du simple bistrot de campagne, au restaurant cinq étoiles de la côte d’azur pour les Joliens huppés. Bien sûr, sont acceptés dans ces établissements uniquement des habitués du célèbre forum. Que ce soit du simple client au chef cuisinier.
Nous sommes donc à Paris, il est très tôt dans l’après midi, et une troupe de Joliens Barriens ont rendez vous au très célèbre pizzaiolo « Chez Æshrååf ». Cuisinier de renommé, connu pour ses prix bas convenant parfaitement aux Barriens et pour sa spécialité : la pizza saix.
Venant du sud de notre pays, nous retrouvons donc Soir et Tsabal. Deux bretons sont de la partie également, Itne le gay et Xadez – que tout le monde vanne a cause de son nom pourri au passage. Du nord, viennent Kawoosh le long, Bloodh le fou et Exxal le lambda. Les derniers viennent de Strasbourg et des environs, et portent le nom d’Alice la convoité et Xievsarg le cousin du breton. Et les fiers Parisiens, bien sur, Siamoize et BlackJack21 le restrictif.
Tous sont plus ou moins à l’heure, avec un large penchant pour le « moins » de la phrase. Grève des trains, toussa… Bref, à trois heures post méridien, ils sont tous devant « Chez Æshrååf » le pizzaiolo, avec la ferme intention de se faire une pizza saix. Ils entrent donc, et demandent la spécialité du chef avant même de dire bonjour. Le serveur les emmène sans broncher dans une salle, où se trouve ses hamacs, et une table basse. L’homme les laisse là, et repart aussitôt. Voilà donc la rencontre entre les bons vieux potes du forum. Itne le gay se met déjà à draguer Xadez et Xievsarg, qui eux son en train de se saluer après tant de mois loin l’un de l’autre. Alice est déjà dans un coin sombre avec BlackJack21 et Kawoosh le long. Siamoize fait gracieusement la bise a tout le monde, sans oublier Bloodh le fou et Exxal le lambda. Comme vous le voyez, l’atmosphère est chaleureux !
Après leur partie de touche-pipi, Kawoosh, BlackJack21 et Alice rejoignent la tête basse le groupe assit en tailleur autour de la table basse. Dès cet instant, des pizzas tombent du plafond. Tout les forumeurs, étonnés, lèvent les yeux au ciel sans comprendre ce qui leur arrive. Après avoir soigneusement inspecté le plafond, et n’ayant rien découvert, ils regardent ce qui vient de tomber devant leur yeux. La spécialité du chef portait bien son nom, et pour cause, cet abruti avait dessiné des seins, des fesses et des services trois pièces dans ses pizzas. Ecœuré, ils décident joyeusement de se balancer dans la gueule leur repas, en riant comme des petits fous à l’idée de voir l’autre plein de chorizo ou de tomate. Une fois bien sale, Alice refait sa coquine en demandant à Kawoosh le long et BlackJack21 de la laver. Les autres se mettent nues pour ne pas avoir à subir le poids de leurs habits poisseux et puants.
Connaissant la pudeur des Barriens, je peux vous assurer que tout le monde vaqua à ses occupations comme si de rien était. Xadez et Xievsarg trinquèrent en l’honneur de leur famille, Siamoize la fée du logis se mit à nettoyer la salle de fond en comble, tandis que Bloodh et Itne papotaient eux aussi dans un recoin sombre, même si apparemment Itne n’avait pas encore le don de la parole – vu qu’il se contentait de gémir bizarrement à intervalles réguliers.
Quelle journée, amis Barriens !
Texte 7 :
Le Retour de la Partouze du bain de Minuit 2
La nuit devait être chaude, très chaude, sur cette plage dans laquelle devait se passer l’orgie du Bar. Enfin, pour moi, simple insecte, il fallait juste que je sois prudent. À chaque fois que les humains venaient baiser ici, je risquais de me faire écraser. Bon, mes potes et moi, on a trouvé un coin tranquille et sûr. Mais je les laisse se planquer ; les humains sont trop marrants à regarder.
Là, ils sont tous arrivés à minuit pile, pas une personne en retard ! Bien sûr, dans la nuit chaude mais couverte, ils ne voyaient pas grand-chose, mais assez pour deviner les corps des autres. Je me demandais qui prendrait d’assaut la seule petite cabane avec un lit, qui prendrait du plaisir sur le sable, au vu de tous, et qui irait derrière les rochers, près de l’eau, où dans les buissons. Ils se sont tous présentés, et malgré une timidité évidente, se sont rapidement mis dans le bain, à part une silhouette qui resta immobile toute la nuit, Tsuki-kun. Qui serait à la fois trop timide pour se montrer mais assez excitée pour se donner à tous, dans la mini cabine avec glory hole, contre la falaise ? Quoi, vous ne savez pas ce qu’est un glory hole ? Honte à vous ! Une personne s’enferme dans la cabine, très étroite, et qui est percée de tous à hauteur stratégique. Bon, vous me direz, de nuit, on ne verra rien. Mais les trous sont assez larges pour que les membres masculins passent à travers pour pénétrer l’heureuse élue, à l’intérieur de la cabine, pour autant qu’elle place son corps de manière à .. ahem, vous avez compris, quoi, et vous connaissiez tous, de toute façon.
On a vu Alice s’éloigner vers les rochers, en compagnie de Durian, Wilwarin, Rumpelstilzchen et Xadez. Siam a proposé un strip poker, ce qu’aussitôt Aiina, Legowyn, Necam, Nuff, Flingu' et Bratisla ont accepté. J’ignorais que tant de gens aiment jouer aux cartes.
Sombreloup a fait remarquer que le livreur de pizza était en retard, mais visiblement tout le monde s’en foutait. En fait, ils ne doivent pas aimer les pizzas.
Genichirou Sanada est arrivée en courant, essoufflée, avecDevil Mysth. Quand les autres lui ont demandé ce qui se passait, elle a dit qu’un Jolien lui avait parlé d’une pizza surprise, divine. Elle est allée au rendez-vous, en pensant qu’il s’agissait d’un célèbre et beau Barien, mais arrivé là-bas, elle a vu que c’était Soir ! Elle a fui aussitôt, mais elle n’a dû son salut qu’à Devil Mysth, qui passait par là, et qui a envoyé Soir sur une fausse piste, vers le Sacré-Cœur, à Paris. À ce moment-là, le téléphone portable de Devil Mysth sonna. C’était Soir. « Allo, Devil Mysth ? Je suis du côté du Sacré-Cœur. Où tu m’as dit que se trouve Genichirou ? » « Elle a filé du côté de la tour Montparnasse, tu descends vers le sud et blablabla… ». Genichirou, pour remercier Devil Mysth, lui susurra quelques mots et s’éloigna avec lui.
Ils tirèrent au sort pour savoir qui irait dans la cabane. Sai Baba et Celinora gagnèrent. Les autres se payèrent leurs têtes, en disant que le vieux sommier faisait critch critch, que l’on allait les entendre dans toute la plage. Mais une fois dans la cabane, on entendit Sai Baba parler à voix basse.
Une file d’attente se créa devant la cabine à glory hole. De loin, cela faisait bizarre, de voir ces humains copuler avec une petite cabine en bois. Dunta, Yuyu, Zatax &' Tyler, Root'S mAn étaient sur les rangs. Itne a rebroussé chemin, quand il a su que c’était Halcyon qui était dans la cabine. Il était déçu, il était venu pour Wike|Neosine, mais celui-ci avait raté le train et du coup, était resté à l’hôtel, seul. Il chercha le célèbre Glandulf, capable de faire jouir une femme d’un seul regard, cela marcherait peut-être aussi avec un gay ? Mais Lady-VanXzadar avait prêté son miroir de poche à Glandulf. Depuis, celui-ci n’arrêtait pas de jouir en se regardant.
De la petite cabane, on commença à entendre critch critch…
Le téléphone portable de Sombreloup sonna. « C’est Soir. Je suis du côté de Chamonix. Tu sais où est Genichirou ? - Oui, va du côté de blablabla... » . Il raccrocha, Lady-VanXzadar lui avait promis de l’attendre, penchée en avant et offerte, dans l’obscurité des buissons, et elle écarterait son string, pour être prise de façon brutale, soumise… Sombreloup hurla, se tenant le sexe. C’est vrai, quoi, quelle idée, aussi, de mettre un string par-dessus un pantalon, à la superman ^^ .
Siam faisait exprès de perdre, au strip poker, c’était évident. Elle avait enlevé ses gants, sa ceinture, son foulard, son manteau, sa veste, son pull, son chemisier, sa jupe, son jupon, son tee-shirt. Bien sûr, elle avait encore assez de vêtements pour ne rien dévoiler, mais cela ne saurait tarder, les mâles la dévoraient du regard.
Genichirou passa en courant, disant que Devil Mysth avait un sexe beaucoup trop gros.
Du côté de la cabine du Glory Hole, ils devaient être très excités, le dernier venait de finir. Dunta disait que cela avait été bon, mais qu’il se demandait si Halcyon avait pris du plaisir : elle n’avait pas crié ou gémis. À ce moment, son regard se posa sur Halcyon et Siamoize, à l’autre bout de la plage. Il blêmi, regarda la cabine glory hole, dont la porte s’ouvrit. Athamo en sorti, l’air repu.
Siamoize donnait un cours d’éducation sexuelle, avec Halcyon, Madee et Bibz comme sujet d’expérimentation, toutes les quatre en monokinis, et Tangrim comme aide. De nombreux Joliens assistaient au cours : Azraëll, Shania/Aylian, Tsabal, Eilgried, Elem, Exxal, Hot, Bloodh, Janvianoce, Nuor, Xievsarg, TargueT, Dandal, Kawoosh, Pôm'. Ils arrivaient à peu près à bien se tenir, à part juste un peu de bave. Siamoize venait de montrer comment donner une tape sèche sur les fesses d’Halcyon, d’un mouvement du poignet, Bibz faisait de même avec Madee. Siamoize s’apprêtait à montrer comment on déshabille les femmes. À ce moment-là, le bruit d’une Mobylette interrompit tout le monde. C’était Sakechi, le livreur de pizza. Assez bizarrement, il fut accueilli par des murmures hostiles. Il était mineur, en plus, même pas moyen de l’inviter. Quand il repartit, Halcyon déchira les monokinis de Siamoize et de Bibz, et Madee fit disparaître celui d’Halcyon. Siamoize fit remarquer que ce n’était pas ce qu’elle avait à l’esprit à propos de cours pour déshabiller les femmes, mais les Joliens répondirent d’une seule voix OSEF ! et se déshabillèrent à vitesse éclair.
Le bruit de la mobylette força tout le monde à se rhabiller : le livreur avait oublié de rendre la monnaie. Il fut lapidé à coup de pièces de cinq centimes.
De la petite baraque, venait toujours le son critch critch… Alice, Durian, Wilwarin, Rumpelstilzchen et Xadez, l’air maussade, passèrent à côté de la cabane, en y jetant un regard envieux et jaloux. Alice murmura « Putain de sable qui s’introduit vraiment partout ! »
Genichirou passa en courant, fuyant on ne sait qui.
Siam continuait de perdre au poker et à enlever ses vêtements. Elle en avait enlevé assez pour satisfaire l’Armée du Salut pour la saison à venir, et les autres Joliens jouaient au tarot.
Du côté du cours d’éducation sexuelle, les mâles, leurs virilités triomphantes, entouraient Siamoize, Halcyon, Madee et Bibz. C’était au tour des nanas de commencer à baver. Tangrim passa avec la bombe pour vaporiser le préservatif, pour que tout le monde soit protégé. Pratique, facile à mettre, ce nouveau préservatif : on le pulvérise sur le pénis, il sèche en une minute, donnant un préservatif confortable… Une ou deux minutes à attendre et les Joliens seraient prêts à emmener les quatre femelles au 7eme ciel. Mais sur leurs sexes, le préservatif, en séchant, enfla comme un ballon, autant de ballons que de Joliens. Je ne sus jamais quelle réaction chimique causa cela, mais accroché par le sexe à leurs ballons les Joliens s’envolèrent dans la nuit noire, vers l’inconnu.
J’étais fatigué. Je passais sous la porte de la petite cabane, dans laquelle Sai Baba avait endormi Celinora en lui parlant de bénédiction karmique. Je me mis à côté des mes frères, et avec mes ailes, je fis comme eux, critch critch…
Vers 6 heures du mat, dans son hôtel, Wike|Neosine fut réveillé par son portable. « Allo, c’est Soir, je suis du côté de la Statue de la Liberté, tu ne sais pas où est Genichirou ? – Oui, bien sûr, va vers blablabla…. »
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Quelqu'un a une pizza ?
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