[Recrutement] Sur la piste des Loups perdus

 
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"...Et sache également, ô Prince, que Conan ne prit pas part à tout ce qui se passa d'important durant l'âge Hyborien.

Des récits fragmentés font état d'évènements se produisant deux années avant que le célèbre Barbare ne pose sur sa tête la couronne d’Aquilonie.

A cette époque, dans le Nord, près des terres qu'on appelait Cimmérie, patrie de Conan, un homme nommé Veneric, membre de la Meute des Loups de Siobhan, a pour mission de recruter des troupes pour grossir les rangs de l'armée de ceux qu'on appellerait plus tard "Les Loups du Vanaheim..."


Sur la piste des Loups perdus


L’homme, debout au sommet de la colline, les bras croisés, était vêtu d’une lourde armure noire aux contours agressifs. Sur le côté, pendu à sa ceinture, se balançait un lourd goupillon à trois chaînes et aux boules garnies de pointes acérées. Son visage halé, recouvert d’une fine barbe blanche taillée à la perfection, affichait un sourire de satisfaction mêlé d’ironie. Au fond de ses yeux bleus brillaient les feux glacés de sa froide détermination. Son ample cape bleue pâle et ses cheveux fins et blancs flottaient au gré des vents âpres et secs de cette région désertique.

Tandis que se levait un soleil dont les rayons brillants ne réchauffaient rien dans ce coin d’Hyboria, des cavaliers s‘éloignaient de la colline, se dispersant dans toutes les directions, les sabots de leurs montures foulant la steppe aride et gelée. Ils étaient trente-neuf. Trente-neuf agents formés selon ses désirs et ses méthodes. Trente-neuf hommes et femmes d’origines, de cultures et d’allures différentes qui, après trois mois de formation intensives, étaient prêts à remplir leur mission.

Depuis les bas-fonds de sordides tripots jusque dans les salons dorés de la cour Aquilonienne, des étals mystérieuses des souks aux méandres des couloirs de quelques étranges temples Stygiens, depuis les immenses forêts enneigés et dépeuplées jusque dans les yourtes de quelques chefs de tribus Cimmériennes, ils accompliraient la tâches pour laquelle ils avaient été préparés.

Ainsi, que ce soit un mendiant avide de nouveau départ, un noble cadet cherchant à prouver sa valeur, un vétéran souhaitant rempiler, un déserteur voulant se racheter, un prêtre déchu, un mage en quête de savoir ou simplement un coupe-jarret désirant se faire oublier, pas une recrue potentielle ne passera entre les mailles du filet tissé par Veneric.

En Stygie, en Aquilonie ou en Cimmérie, dans la discrétion la plus complète, toute personne ayant l’âme et la volonté requise pour être « Loup » serait débusquée, étudiée et examinée… et seuls ceux jugés aptes gagneront le nord, munis de la « patte noire », sésame de leur allégeance, pour enfin rejoindre la Meute qui les attend…


- Transformer les chiens en loups… afin que leurs glapissements solitaires deviennent le hurlement unique de toute la meute…

L'homme tourna le dos à la nuit fuyante et fit face au soleil levant. Souplement, il monta sur son cheval qui l’attendait en renâclant le sol nerveusement et, au pas, ils descendirent de la colline et prirent la direction de l'est...


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Garde précieusement la « Patte Noire », ne la perds surtout pas...
...Rejoins le camp de la Meute, donne cette marque à qui de droit...
...Et entre dans l’univers des Loups du Vanaheim
Un Loup dans le désert

"...Et sache également, ô Prince, que Conan ne prit pas part à tout ce qui se passa d'important durant l'âge Hyborien.

Des récits fragmentés font état d'évènements se produisant deux années avant que le célèbre Barbare ne pose sur sa tête la couronne d’Aquilonie.

A cette époque, dans le Nord, près des terres qu'on appelait Cimmérie, patrie de Conan, un homme nommé Veneric, membre de la Meute des Loups de Siobhan, a pour mission de recruter des troupes pour grossir les rangs de l'armée de ceux qu'on appellerait plus tard "Les Loups du Vanaheim..."



Un Loup dans le désert

A chaque inspiration, la chaleur sèche et étouffante du désert vous brûle les poumons, comme si vous buviez du feu. Votre peau tannée par les rayons du soleil semble se ratatiner. Sous vos pieds, le sable crisse et se glisse entre vos orteils, provoquant des démangeaisons intenables. Le soleil n’est pas encore au Zénith, la journée ne fait que commencer, et déjà le calvaire est insupportable.

Le bruit caractéristique d’un chameau au trot se fait entendre derrière vous. Quand il arrive à votre hauteur, vous levez des yeux maussades et hagards vers son propriétaire. Il est tout sourire, derrière sa barbe noire, sa peau brune et son turban sombre. A sa ceinture, outre le sabre recourbé et la dague traditionnelle des gens du désert, pendent des gourdes pleines. Suivant votre regard, il en tapote une du bout de son index à l'ongle long et crochu, amusé.


- Alors, mon ami, on dirait que le désert n’est pas fait pour toi… J'en connais, des pays qui te conviendraient mieux, loin au nord… Veux-tu que je t’en parle, mon ami ?

L’homme place sa monture de manière à ce qu’elle vous couvre d’ombre et se met à vous parler, inlassablement, de grands pays froids et sauvages, au-delà du Royaume d’Aquilonie, dans des contrées où les gens ne savent que faire de toute l’eau qu’ils ont…

A grands renforts de gestes, l’homme vous explique qu’elle coule dans des plaines verdoyantes, formant de grands lacs, ou s’écoule au fond des vallées, où elle s'étend en longues rivières sinueuses, avant qu’elle ne se jette dans l’une ou l’autre mer… Elle peut jaillir du sol n'importe où, elle tombe du ciel régulièrement et même, parfois, elle descend du ciel en tous petits morceaux froids et moelleux, formant un tapis blanc et pur dans les paysages vallonnés de ces lointaines contrées nordiques… Ils appellent cela "neige".

Soudain, prit de pitié, l’homme vous jette l'une de ses gourde, presque vide. Le peu d’eau qu’elle contient vous rend pourtant reconnaissant. En vous observant, il se gratte la barbe, pensif.


- Si tu le désires, mon ami, je pourrais t’en parler encore, de ces pays où tout est à faire… Ce soir, au feu de camp, je pourrais te conter des histoires de clans trahis, de femmes menant des armées de loups, de peuples victimes du joug de barbares sanguinaires… Mais là dans la chaleur du désert, il me faut pour l’instant économiser ma salive, et toi aussi, mon ami…

Et l’homme donne un léger coup de cravache au chameau, qui se remet au trot. En s’éloignant, l’homme se retourne et vous salue.

- N’oublie pas ! Ce soir au feu de camp, je serai là ! A plus tard, mon ami !

Et sous le soleil torride des déserts du sud, vous continuez votre marche, la tête pleine de rivières, de lacs, de neige et de glace... Ce soir, vous irez retrouver l'homme pour qu'il vous parle encore de ces contrées mystérieuses et sauvages...


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...Et entre dans l’univers des Loups du Vanaheim
Le Loup de mer

"...Et sache également, ô Prince, que Conan ne prit pas part à tout ce qui se passa d'important durant l'âge Hyborien.

Des récits fragmentés font état d'évènements se produisant deux années avant que le célèbre Barbare ne pose sur sa tête la couronne d’Aquilonie.

A cette époque, dans le Nord, près des terres qu'on appelait Cimmérie, patrie de Conan, un homme nommé Veneric, membre de la Meute des Loups de Siobhan, a pour mission de recruter des troupes pour grossir les rangs de l'armée de ceux qu'on appellerait plus tard "Les Loups du Vanaheim..."



Le Loup de mer
(texte et idée par Fearghal, adaptation par Padrezon)

Ah,si seulement je savais nager !, soupirez-vous, assis sur un tas de cordages, la tête reposant au creux des mains, tandis que sous vos yeux émerveillés, une majestueuse galère de guerre entre dans la baie. Malgré sa taille imposante, elle s’approche du quai en manœuvrant avec grâce et précaution, guidée par une chaloupe, tel un dragon tenu en laisse par un frêle enfant Stygien...

Vous admirez les lignes gracieuses du long pont, où des marins courent en tous sens, mais obéissant pourtant, vous le savez, à la plus stricte discipline, les couleurs vives de la coque et de l'éperon de proue, ainsi que la hauteur du mât dont les voiles ont été repliées, et la parfaite symétrie des rangées de rames qui brassent l'eau avec cadence.

La fière galère éclipse par ses dimensions et son élégance les frêles embarcations des pécheurs et les rondouillards navires marchands, qui mouillent tranquillement le long du quai. Déjà, les dockers se préparent à accueillir comme il se doit la cargaison éventuelle que l'équipage aurait à décharger, pendant qu’un bureaucrate, dépêché par la capitainerie du port, attend le capitaine du vaisseau pour mettre à jour ses registres.

Vous tournez la tête vers la Citadelle, sur les murs de laquelle des mâts ont été dressés et où les corps des pirates capturés ont été pendus. Reviennent-ils d'une campagne contre les pirates ? Ramènent-ils des prisonniers de cette guerre navale sans merci que se livrent l'Argos et la Zingara ? Ces prisonniers iront-ils croupir dans les cachots humides de la Citadelle ou seront-ils vendus à des esclavagistes ? Parmi ces hommes, y’en a-t-il qui ont foulé des rivages étrangers, vus les mystérieuses ziggourats shémites, les effrayants tombeaux stygiens ou les jungles impénétrables de Kush où, dit-on, des hommes à la peau noire se liment les dents pour mieux dévorer leurs semblables ? Ont-ils aperçu le terrible Léviathan ou entendu le chant tentateur des sirènes ?

Tandis que vous regrettez amèrement de ne pas savoir nager, vos pensées sont interrompues par une main qui se pose sur votre épaule. Une voix rauque s’adresse à vous, calmement.


- C'est beau, n'est ce pas ? Cette galère...une vie simple, des voyages, l'aventure...

Vous vous retournez vers votre interlocuteur et contemplez un homme grand, aux cheveux châtains coupés courts. Ses yeux gris semblent presque blancs tant ils contrastent avec son visage bruni par le soleil. Une barbe de trois jours peine à masquer une ancienne cicatrice. L'étranger - ce doit être un Gunder - est vêtu comme un guerrier : une chemise de mailles éraflées, aux manches courtes, par-dessus un pantalon de toile et des lourdes bottes de marche aux pieds. Sa taille est ceinte d'un ceinturon auquel pend une épée large. Sous la chaleur, il a ôté son manteau qu'il tient maintenant sous le bras. Il continue à vous parler.

- L'aventure, oui, peut-être. Des privations, sûrement. Une discipline sans faille sous les ordres d'un capitaine que l'on ne choisit souvent pas, des corvées à n'en plus finir, essuyer des tempêtes, les rationnements: pas de viande ni de fruits ou légumes frais, du poisson à longueur de repas et, surtout…

Il fait un clin d'oeil en vous regardant.

- …pas de femme.

Vous levez des yeux interrogateurs vers l’homme, vous demandant pourquoi il vous dit cela. Comme s’il lisait en vous, il vous répond.

- Cela fait un moment que je t'observe. Je t'ai vu soupirer chaque fois qu'un navire passe au large, les voiles gonflées, j'ai vu ton intérêt pour cette galère qui accoste maintenant.

L’homme marque une pause. Tout deux, vous observez la galère qui passe près de vous, à moins d’un mètre du quai, le frôlant sans jamais le toucher.

- Si c'est l'aventure que tu cherches, je peux t'aider. Oh, ne me regarde pas ainsi, je ne te veux aucun mal ! Vois-tu, il y a longtemps maintenant, j'étais comme toi, la tête pleine de rêves et d'illusions. Alors je me suis engagé, comme tu envisages peut-être de le faire. Par la force des choses je me suis retrouvé dans des troupes de mercenaires, dans les Royaumes Frontières. J'y ai trouvé... une meneuse, une vraie. Près d’elle, j'ai trouvé l'aventure et même plus, car il y avait, il y a, en elle une force, une ardeur que je n'avais jamais vues chez personne auparavant... A ses côtés, ce que je cherchais… ma raison de vivre…

Vous froncez les sourcils, soupçonneux, mais aussi curieux de savoir où il veut en venir.

- Et bien... Nous avons besoin de volontaires, des gens prêts à quitter leurs foyers pour se lancer à l'aventure, au sein d'un groupe soudé où la discipline n'est pas le maître-mot, mais plutôt le respect et l'amitié. Mais je ne vais pas t’ennuyer plus longtemps…

L’aventurier vous donne une claque amicale sur l’épaule et s’éloigne. Toutefois, après trois pas, il se retourne.

- Si ce que je t’ai dit t’intéresse, rejoins-moi en face et offre-moi à boire… Je te parlerai alors plus longuement de la Meneuse des Loups… et d’autres choses…

Et l'inconnu tourne les talons, traverse le quai et se dirige vers une taverne proche appelée "Le Loup de Mer". Vous restez là, assis sur les cordages, le regard braqué vers le large, tandis que de la galère retentit le cor signifiant qu’elle est amarrée à quai…


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Garde précieusement la « Patte Noire », ne la perds surtout pas...
...Rejoins le camp de la Meute, donne cette marque à qui de droit...
...Et entre dans l’univers des Loups du Vanaheim
Un Loup aux abois

"...Et sache également, ô Prince, que Conan ne prit pas part à tout ce qui se passa d'important durant l'âge Hyborien.

Des récits fragmentés font état d'évènements se produisant deux années avant que le célèbre Barbare ne pose sur sa tête la couronne d’Aquilonie.

A cette époque, dans le Nord, près des terres qu'on appelait Cimmérie, patrie de Conan, un homme nommé Veneric, membre de la Meute des Loups de Siobhan, a pour mission de recruter des troupes pour grossir les rangs de l'armée de ceux qu'on appellerait plus tard "Les Loups du Vanaheim..."



Un Loup aux abois
(texte et idée par Fearghal)

Il fait si sombre dans cette ruelle qu'on se croirait dans l'antichambre de l'Enfer. Les remugles d'urine, de vin et de pourriture mélangés feraient vomir le plus endurci des égoutiers, mais cette partie de la ville n'avait jamais connu les égoûts; les ordures et les excréments forment un immonde tapis que foule à présent un homme, un fugitif.

Son souffle rauque trahit sa peur et son épuisement, alors qu'il se retourne dans une tentative d'apercevoir ses agresseurs. A ses pieds hésitants, des rats apeurés fuient en tous sens, leurs couinements criards résonnant lugubrement.

Il a mal... très mal...Sa main tâtonne une fois de plus son côté, sous son manteau. C'est froid et poisseux. Tout son côté gauche est maculé de sang, il le sent, du sang coule même en ce moment le long de sa jambe.

Il trébuche soudain contre des détritus et il s'affale au sol dans un grand tintamarre métallique. L'homme, malgré la douleur occasionnée par la chute, est terrifié par le bruit qu'il vient d'émettre, fait justifié par les cris qui jaillissent derrière lui.


- Là, dans cette ruelle! Il est là!

L'homme se relève à toute vitesse et se remet à courir, droit devant lui, juste conscient des trois silhouettes qui le traquent dans l'obscurité. Il voit tout à coup une lumière, quelque part devant. A cette vue, l'espoir renaît, car il pense avoir une plus grande chance d'être secouru dans un endroit mieux éclairé.

Il distingue mieux à présent ce dans quoi la ruelle débouche, une place déserte en cette heure de la nuit, et un homme tenant une lanterne dans sa main levée... Cet homme... L'un de ceux qui l'ont agressé...L'un de ceux qui veulent savoir...

En voyant le fugitif stopper sa course à sa vue, le bandit crie à l'adresse de ses comparses:


- Je le tiens, sergent! Il ne peut pas m'échapper!

Ce faisant, il dégaîne, avec délectation semble-t-il, le long poignard courbe de sa ceinture et pose sa lanterne sur une barrique, pour avoir plus de liberté de mouvement.

Il s'avance alors doucement vers sa proie, le couteau prêt, en disant d'un ton ironique:
"Eh bien, tu nous a fait courir, pas vrai ? Maintenant, tu es fait. Inutile de résister. Tu veux vraiment qu'on te fasse mal ? Allons, rends-toi." Il n'ose pas s'avancer plus, car son interlocuteur est plongé dans l'ombre et il sait très bien de quoi il est capable, armé ou non.

Comme seul le silence lui répond, il s'enhardit:
"Tout ce qu'on veut, ce sont des renseignements, c'est tout. Tu nous les donne et on te laisse partir. C'est aussi simple que cela."

- Aryus! Ne fais pas l'idiot, attends nous!

Cette voix proche, venant de l'arrière de la ruelle le déconcentre un instant...un instant suffisant pour causer sa perte: une pierre, de la taille d'un poing, vient s'écraser sur son front, pile entre les deux yeux.

Alors qu'il s'effondre, le fugitif sort de la ruelle et paraît à la lueur de la lanterne. Il se penche un instant sur sa victime et ramasse le long coutelas qui a roulé à terre. A ce moment, ses trois poursuivants surgissent à leur tour sur la place.

En un clin d'oeil, ils examinent la situation: le dénommé Aryus immobile, les bras en croix sur le dos, et leur cible qui les attend farouchement, le poignard tremblant dans sa main ensanglantée. Même blessé ainsi, il se dégage de lui quelque chose de dangereux, "
comme un loup aux abois" se dit le sergent. Il sait qu'il ne peut aller loin, alors il attend l'hallali, les lèvres retroussées en un rictus bestial. Posément, les trois hommes se mettent en arc de cercle autour de lui...

* * * * * * * * * * * * * * * *

- Le Roi boit, le Roi boit,
Le Roi ,hips, boit du meilleur que moi
Mais hips Maria Soledad, le Roi ne l'aura pas!


La fille qui marche en zigzaguant à vos côtés le cruchon de cidre à la main s'interrompt soudain, à la vue du drame qui se joue sous ses yeux: un homme blessé, vêtu comme un voyageur, face à trois hommes dissimulés par des manteaux sombres à capuche. La lutte est inégale, car non seulement le fugitif saigne abondamment, mais l'un de ses adversaires pointe vers lui une puissante arbalète.

Alors que vous vous demandez ce qui se passe, la fille pousse un hurlement d'effroi et vient se cacher derrière vous. A ce cri, les belligérants tournent la tête vers vous. Après qu'ils vous aient examiné - ils devaient vous prendre pour quelque bourgeois revenant d'une beuverie, accompagnée d'une fille de joie - l'un d'eux dit:


- Allez vous-en. Cette affaire ne vous concerne pas !

La fille vous tire par le bras et ajoute précipitamment : "Il a raison, Viens. Hips!"

Vous hésitez un instant quand le blessé vous adresse la parole : "Toi ? C'est..." Il prend son souffle et ajoute : "J'ai...j'ai besoin d'aide..." Sur ces mots, il tombe à genoux, a bout de forces.

Un des hommes, le chef visiblement, qui a l'arbalète en main, la pointe soudain vers vous:
"Vous vous connaissez ? C'est intéressant...", puis, avant que vous ne pouviez lui dire que vous ne l'avez jamais vu auparavant, il vise à nouveau l'homme à moitié pâmé de son arme et lui décoche un trait mortel en pleine poitrine. "On a plus besoin de toi, désormais."

La fille, accrochée à vos vêtements dans votre dos, émet un gémissement d'horreur puis, comme les tueurs se tournent tous trois vers vous, se met à courir à toute vitesse à l'opposé, en poussant des cris hystériques.

-Elle va ameuter tout le quartier, sergent.
-Abruti, je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler par mon grade.

"Sergent ?" A présent qu'ils avancent vers vous, vous parvenez à apercevoir sous leurs lourds manteaux ce qui ressemble à un uniforme - et pas n'importe quel uniforme.

Dégrisé par la situation, vous sortez votre arme et vous tenez prêt à les recevoir. Ce n'est pas tout les jours que vous avez l'occasion de vous mesurer à des Gardes Royaux. Vous ne les portez pas dans votre coeur, ces gens là. Et puis, Le blessé vous a demandé de l'aide. Enfin, ils ne savent pas à qui ils ont affaire, puisqu'il s'agit de vous!...


* * * * * * * * * * * * * * * *

Quelques minutes plus tard, vous vous penchez sur le corps du blessé. Celui-ci, un carreau d'arbalète fiché en pleine poitrine et une autre blessure toute aussi profonde au côté, n'a aucune chance d'en réchapper. Vous vous agenouillez auprès de lui. Il respire péniblement et entre ses lèvres, un mot s'échappe, à peine un murmure :

- Siobhan...

Il agrippe soudain votre bras, puisant dans ses dernières forces.

-Trop tard...pour moi. Ces bandits sont... des agents du roi. Ils veulent...Siobhan. Il tousse. Ils veulent savoir où elle est...ce qu'elle prépare... Le roi... se méfie d'elle...d'elle et de son armée...

Le blessé demeure un long moment silencieux, vous dévisageant avec insistance.
- Tu me parais être un...brave homme. Peut-être ne me suis-je pas trompé quand...je t'ai choisi. Non, laisse moi parler... Je n'ai plus...beaucoup de temps. Je m'appelle Quintus...Va trouver... Veneric...à l'auberge des Trois Pommiers...Dis lui que tu viens de ma part...Dis lui de quitter la ville...Des espions du roi sont sur sa trace...Promets...Pro...

La lanterne, à court d'huile, vacille un instant et s'éteint dans un profond silence, rendant la ville endormie à la nuit...


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...Et entre dans l’univers des Loups du Vanaheim
[Z : DSO]

Citation :
Pour toute la peine que vous vous êtes donnés, je vous garantis une mort rapide si nous nous croisons sur le même serveur
Faudrait me tenir au courant, j'aimerais suivre ça de près! savoir qui parle le plus et qui en fait le plus finallement.
[Z : DSO]

Edit : Désolé pour l'entretient du HS, ça ne rend pas hommage au travail effectué par les loups ... Alors bravo pour l'effort, c'est vraiment encourageant pour les amateurs de RP.
Citation :
Publié par Sulquendi[ADLN]
Bah sérieux c'est bien fait, y a même les ambiances sonores qui vont avec.

Pour toute la peine que vous vous êtes donnés, je vous garantis une mort rapide si nous nous croisons sur le même serveur

je prend ça pour un compliment
Et c'est tellement plus fin que les posts des deux autres ! Mais par contre, on prefere les beaux combats, donc si tu pouvais eviter de mourir trop rapidement comme tu l'annonces, ça serait mieux
Allez, encore merci ^^
Citation :
Publié par Zdravo, le Petit
Merci de respecter un minimum le travail des autres
POGOGO et Zophrene gagnent un avertissement.

désolé Z ! j'ai juste continué car l'auteur du post a dit que ca le dérangé pas vraiment

en tous cas GG et respect pour son travail ui a de la gueule

je t'ai fais LOL quand même ! hihihi huhuhu j'arrive pas a dormir ! je suis ému
 

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