[MoDem] La vie du parti

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Joli troll et concrètement, tu peux développer ?

Que les anciens députés UDF soient des connards crevards qui n'ont trahis Bayrou que pour sauver leurs sièges, c'est pas compliqué à s'en rendre compte, suffit de voir leurs discours 2 jours avant et 2 jours après le 1er tour. Je sais bien qu'en 4 jours il peut s'en passer des choses, mais pendant ces 4 jours j'ai pas vu de changement notables dans le programme de Sarkozy, donc de deux choses l'une, soit ils ont menti copieusement pendant la campagne et pris les électeurs pour des cons, soit ils étaient sincères, mais finalement oulà, quand ça commence à sentir un peu trop le roussi, on sauve les meubles et on abandonne le navire. Et autant pour les convictions. Mais bon, en politique c'est pas comme si c'était important en fait

Quand aux alliances, il a toujours dit que ça se verrait au cas par cas (par exemple à Bordeaux, le MoDem va soutenir Juppé - même si je suis pas trop d'accord au vu des casseroles qu'il traîne, m'enfin je peux comprendre vu qu'ils travaillent ensemble depuis longtemps), avec n'importe quel bord et principalement pas avant le 2nd tour.
Note que quand on voit le succès des candidats aux Présidentielles ayant annoncé avant même le premier tour leur ralliement au 2nd, je ne peux qu'être en accord avec cette stratégie.
Citation :
Publié par Kao Bang
C'est pour ca que Le Monde a appellé Bayrou "l'extrême centre". Il se considère comme tellement vertueux et mieux que les autres, les autres tellement cons et crapuleux, qu'aucun ne mériterait une alliance. Alors en effet il n'y a pas d'alliance entre le modem et les autres parties. Comme le FN en somme.
Aussi nul et dégueulasse que le soit le programme du FN, il faut reconnaître à Le Pen cette qualité : ne jamais avoir accepté de compromis, être resté fidèle à ses idées.

Après, je dis peut-être des conneries, je suis loin d'être un expert en histoire de la politique, peut-être que des gens s'y connaissant mieux me corrigeront.
Citation :
Publié par CarlitoCaribbeanCool
Après, je dis peut-être des conneries, je suis loin d'être un expert en histoire de la politique, peut-être que des gens s'y connaissant mieux me corrigeront.
Oui ?
Donc, Le Pen n'a jamais eu à faire de compromis puisque, au final, Chirac lui a toujours fait barrage. On a bien vu que, lorsqu'il en avait l'occasion, le FN était ravi de s'allier avec la droite (en particulier dans les conseils régionaux comme le Languedoc Roussillon).
Et bien, je serais tenté de trouver tout ceci comique.
Je ne me souviens pas avoir déjà vu ça mais tout de même... Une personne qui, à elle-seule rassemble plus d'un dixième des français, et quelque chose comme un septième des votants, et qui se retrouve avec 3 députés à l'assemblée. Ah si, le FN.

Olol.


Nan, en fait, je ne sais pas trop quoi en penser... Combien de votants le Modem a t'il réuni déjà ? 2 millions ? Et 3 sièges ?
Combien le nouveau centre ? Un demi-million ? Et 22 sièges ?
Nan, décidément, j'ai du mal à saisir...
Lorsqu'on se retrouve tout seul et que tout le monde est parti, il faut sévèrement se poser la question si tous les autres ont tords et si la stratégie qu'on a mis en place est vraiment la bonne. La stratégie de Bayrou est cataclysmiques sur plusieurs points. Tout d'abord, Bayrou a de moins en moins de personne apte a former son état-major politique. Un tel état major est vitale quelque soit la campagne (surtout pour l'élection présidentielle vu que c'est le seul but de Francois Bayrou) pour dégager des grandes idées, mettre au point un programme, conseiller le candidat, avoir une digne représentation dans les médias et porter la parole du candidat. Ensuite et découlant de ce premier gros handicap il a de moins en moins d'élus de terrain qui portent le message de son parti, le Modem. L'élu sert surtout a tâter le pou de l'opinion et de transmettre le message du parti a la base. Un parti sans élu est un parti inexistant tant sur la scène locale que sur la scène nationale. De plus, moins le parti a d'élu moins son financement est pérenne et moins sa vitalité financière est possible. Enfin, la dernière question est l'épineuse question des alliances. C'est sûrement la question centrale puisqu'elle conditionne l'accès du Modem aux responsabilités. La stratégie du ni gauche ni droit est une stratégie qui porte ses fruits sur le court terme puisque Bayrou a surfer sur une campagne a la "Le Pen" se présentant comme un candidat hors système (alors que c'est peut être le candidat le plus représentatif du système européiste et mondialiste). Si le Modem souhaite un jour pouvoir toucher le pouvoir, il lui faut sceller une alliance avec le parti le plus proche de ses idées: le parti socialiste. Cette alliance favoriserait les deux formations sur de nombreux points. Il ont tout d'abord une très grande proximité dans leur programme. Ils possèdent une vision commune sur l'Europe et le monde plutôt internationaliste et communautaire (au sens européen bien entendu); ils partagent une même vision sur les institutions c'est a dire un culte du régime parlementaire poussé a son paroxysme; malgré les pseudo-différences qu'on peut caractériser sur l'économie, les deux ont un avis semblable dans fond si on compare ce qu'a fait le PS au pouvoir avec Jospin et la programme de l'UDF-Modem. Ensuite le Modem a de grande similitudes avec le PS quant à leurs électorats. En effet le parti centriste draine un électorat jeune, dynamique, bobo et étudiant le plus souvent transfuge du centre gauche. Par conséquent l'alliance naturel est une alliance a l'"italienne" entre le PS et le Modem. Cette alliance serait du "gagnant-gagnant" puisque les socialistes sont a la recherche d'un nouvel allié avec la disparition au dernière élections du PCF et des verts.

En conclusion, je dirais que le cas "Cavada" n'est pas un cas fortuit. Au contraire il est représentatif de l'échec d'une stratégie de "ni-ni" qu'a assené Bayrou au cours de la campagne. Cavada a tenu au de la de l'acceptable comme soutien du président du Modem. Lorsque vous ne proposez plus rien de viable a votre état-major politique et que les derniers des plus fidèles vous lâchent, c'est que la stratégie que vous avez est défaillante et qu'il convient de la corriger.
Le problème, c'est que c'est une sorte de rumeur ce "ni-ni".

Bayrou n'a jamais à ma connaissance prôné le ni mais plutôt le ET (ce qui n'a rien à voir).
ET de droite ET de gauche.

C'est du même style que de dire que les mecs de gauche sont des rouges paresseux, et les gens de droite des fascistes. C'est uniquement pour tenter d'enfoncer l'autre.
Ni-ni, mou, indécis. On a qualifié de tout ça le centre (UDF-MoDem). C'est juste une argumentation peu sérieuse.

Le gros point noir, a posteriori, c'est de voir le nombre d'opportunistes et de carriéristes qui auraient pu passer au pouvoir -sans conviction- en cas de victoire Bayrou.
Mais ça, c'est pas l'UMP qui pourrait sortir un tel argument, puisque ça reviendrait à cracher sur leurs propres rangs.
Il y avait aussi la question écologique.
Au final, on a eu un bel épurage (et oui, je trouve ça bien. Je m'étonne que tout bords confondus, ça ne soit pas un peu plus salué), et la jonction Lepage-Cap21, qui n'aurait pas pu se faire sans confiance ("connaissant" Lepage).

Le seul hic que je vois à présent, c'est qu'on s'avance vers du ni ni MAINTENANT (ce qui n'était pas le cas pendant avant et juste après la campagne).
Et là ça commence à devenir tendu.
Mais bon, vu que ça ne choque personne que les électeurs de Bayrou ne soient pas supporté à l'Assemblée...

Ca me déçoit fortement cette stupidité réciproque PS MoDem, à Paris notamment.
Bien qu'il puisse y avoir alliance au second tour (où chacun compte ses pois, vu que ce sera en partie proportionnel), c'est pas en martelant sans cesse "pas de compromis" d'un côté (attention, je ne dis pas vendre son âme), et "le MoDem caylemal" de l'autre qu'on va avancer.

Je pense aussi voter Vert (qui font liste à part à Paris, alors que le PS domine déjà une alliance avec des communistes je crois), mais quand je vois la façon dont ils traitent Bayrou et Lepage, ça me refroidi.
Et en même temps je n'ai pas envie que Paris bascule à droite donc c'est tendu pour choisir, surtout si PS et MoDem continuent leur petit jeu.
Message supprimé par son auteur.
Ou pas...
Y'a qu'à voir les portraits dressés par des "anciens" de l'UDF (certains pas si anciens que ça d'ailleurs), dans ce joli article, ou encore celui à, à propos de la numéro 2 du Modem, De Sarnez.

Concrètement, maintenant, il reste qui au MoDem? A part Bayrou?
J'ai encore du mal à comprendre où il se situe et ce qu'il propose. Surtout pour les municipales, parce que dès la fin des présidentielles, on nous anonçait que le MoDem ferait parler de lui et créerait la surprise aux municipales, mais je les vois pas encore...Et je vois mal comment ils peuvent le faire en 3 mois...Bref.

En tout cas, j'ai encore beaucoup de respect pour eux: j'ai toujours admiré les combats qu'on sait perdus d'avance, c'est les plus beaux
Je sais pas si ça vient de moi, mais je ne peux pas lire les liens donné par El Cle, il faut être adhérent si j'ai bien compris ?
Je veux bien un petit résumé si possib'
Si je ne me trompes pas, voici les liens des articles un (A F. Bayrou, ses amis rancuniers) et deux (De Sarnez critiquée au sein du MoDem) auquel El Cle fait référence sur lemonde.fr.
Citation :
Publié par El Cle
J'ai encore du mal à comprendre où il se situe et ce qu'il propose. Surtout pour les municipales, parce que dès la fin des présidentielles, on nous anonçait que le MoDem ferait parler de lui et créerait la surprise aux municipales, mais je les vois pas encore...Et je vois mal comment ils peuvent le faire en 3 mois...Bref.
Mais Bayrou n'a qu'un objectif : les présidentielles de 2012. Toute sa stratégie est orientée là dessus.
Effectivement, pour les Municipales de 2008, ça parait completement mort, mais je ne pense pas que ça lui pose probleme.

Pour Sarnez, on apprend pas grand chose dans l'article du Monde. Elle est critiquée pour ses décisions autocratiques, oui mais lesquelles ?
De toute façon, elle n'a aucune chance à Paris. La niche electorale accessible aurait été bourgeoisie de droite, étant donné la nullité de Panafieu. Mais de Sarnez vise dans ses discours les bobos et les bobos voteront Delanoe quoiqu'il advienne.
Citation :
Publié par Rhum
Un bon paquet d'adhérants !
Oui il parait que le modem a fait le plein niveau adhèrent et ce des le premier jour.

C'est clair que Bayrou vise les présidentiels de 2012 et je dois dire qu'il a toute ces chances si il continu a rester discret et d'intervenir de temps en temps pour donner son avis, en fait je l'ai trouver très cohérent dans ces propos sur TV5, c'est un vrai centriste et surtout qui cherche pas a tout pris l'opposition mais qui explique comme il aurait agis différemment sans non plus tomber dans les travers du PS, les petites retraites devront attendre 2012, c'est dommage parce que c'est vraiment un besoin, des retraitées qui touche même pas 500euros par mois c'est abusé, ils vont se nourrir aux restos du coeur.
Oui enfin les Présidentielles de 2012 c'est bien joli, mais toutes ses chances ou pas, s'il n'y a pas de majorité derrière pour faire appliquer son programme, ça sert un peu à rien, c'est comme la vraie-fausse proposition de Royal d'en faire son Premier Ministre, si c'était pour appliquer le programme du PS sans aucunes marges, c'est inutile.

Par contre je suis pas trop d'accord avec Borh, je veux dire, je suis pas sur qu'il se fiche tant que ça des municipales. Je reçois pleins de mails des Jeunes UDF/MoDem ou du MoDem Paris pour la préparation des municipales, l'élaboration du projet, y a pleins de réunions etc... Les candidats sont désignés petit à petit (certains facilement, d'autres plus dans la douleur c'est vrai). Bref ça avance, mais c'est vrai que sans "têtes d'affiches" à part Bayrou (et Le Page ainsi que Begag dans une moindre mesure) au MoDem, c'est sûrement moins visible qu'une Dati parachutée dans le 7ème.
Mais bon, c'est d'autant plus dur que comme tu dis, à Paris par exemple, on sait bien qu'au final le choix se résumera à un Delanoé-Panafieu. M'enfin ça devrait permettre de se compter un peu, en dehors des militants, en espérant que la vague de la Présidentielle (et des législatives, 8% reste un score honorable pour un nouveau partis) ne soit pas retombée.
Citation :
Publié par El Cle
Ou pas...
Y'a qu'à voir les portraits dressés par des "anciens" de l'UDF (certains pas si anciens que ça d'ailleurs), dans ce joli article, ou encore celui à, à propos de la numéro 2 du Modem, De Sarnez.

Concrètement, maintenant, il reste qui au MoDem? A part Bayrou?
J'ai encore du mal à comprendre où il se situe et ce qu'il propose. Surtout pour les municipales, parce que dès la fin des présidentielles, on nous annonçait que le MoDem ferait parler de lui et créerait la surprise aux municipales, mais je les vois pas encore...Et je vois mal comment ils peuvent le faire en 3 mois...Bref.

En tout cas, j'ai encore beaucoup de respect pour eux: j'ai toujours admiré les combats qu'on sait perdus d'avance, c'est les plus beaux
Déjà on peut quand même remarqué, qu'on a jamais si peu parlé d'autres personnages politique et plus globalement d'autre partis que maintenant. Je veux dire par là champ (et chant) médiatique dominé par un seul homme, un seul parti.
Il est un peu normal, à moins de s'y intéresser directement (net, ou journaux "spécialisés" -on est presque obligé de faire le distinguo maintenant), de ne pas entendre le message de Bayrou, et avec lui de beaucoup d'autres.
Le PS c'est un peu à part, ils rament en mer du Nord eux.

Il y a quelques clash de ci de là, quand ça déborde vraiment trop (je pense au nouveau centre), mais finalement aucune répercussion. Les français laissent couler (enfin moi aussi finalement, mais au moins ça me révolte )

Hummm, un article... enflammé () mais assez vrai, sur agoravox
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=32503

Il rejoint pas mal ce que je pense : Bayrou est devenu l'épouvantail notamment du PS et des gens de gauche, l'insultant et médisant de lui plus que Nicolas Sarkozy (l'est trop fort lui, on lâche l'affaire).
On ne cesse de seriner que le MoDem serait hautement anti démocratique, et bon... quand je connais le programme de Bayrou au présidentielles, sur les institutions de notre pays, ou les différents ralliements (qui eux n'ont pas été médiatisés, et qui restent) ça me fait un peut grincer des dents.
Bien sûr, rien n'est parfait, mais si le MoDem peut essuyer de telle critique sainement, il faut qu'on interdise le PS et l'UMP qui sont de grands briseurs de sensibilité, au profit d'un homme, d'une victoire, bien plus qu'au MoDem. C'est peut être une simpel question de taille. Ou pas.

C'est devenu un peu le leitmotiv. Et c'est quand même un comble quand ces critiques viennent de grosses machines, et d'autres plus petites qui sont des exemples magnifiques de non-concertation. La machine est là pour gagner pas pour libérer tous les courants de pensée au sein d'un partie.
On va pas me dire que Sarkozy est gaulliste quand même ? Où sont donc les gaullistes ? Où en est le PS concernant ses courants ?
Mais ça canarde encore le MoDem...

Bref, pendant on continue un peu les torpillages de la campagne (le centre c'est mou, c'est ni-ni, ça n'a pas d'idée, ça n'a personne etc), et si possible en le répétant de nombreuses fois, sur tous les supports (je crois qu'un grand homme à dit que plus on répète un mensonge, plus on en fait une vérité).
Et ce d'une manière assez révoltante (enfin je trouve ), puisqu'il est très aisément facile pour quelqu'un qui suit un peu l'actualité politique (un journaliste par exemple) de s'apercevoir du contraire. Les idées sont là, elle sont exposées à qui veut les lires, y participer. Bayrou reste "étrangement" populaire (et pourtant je cite un sondage du Figaro Magazine -celui avec Belmondo en couverture).
Mais non, rien n'y fait. On tape.

Mais où sont donc les journalistes ?? Où est la Démocratie qu'on reproche au MoDem, celle qui parle de représentativité (les électeurs de Bayrou sont des connards et des bobos en gros... Merci )
En plus ils sont nombreux ces gus... Ils sont... très nombreux en terme d'adhérents, d'électeurs et de sympathisants... Mais non, rien n'y fait. Bayrou est seul !

Ca commence fort avec cette introduction :
Citation :
Mouvement Démocrate antidémocratique et sans avenir ?

Les journaux complaisants et le camp sarkolâtre ont lancé une vaste campagne de violents dénigrements contre Bayrou et un parti en constitution le Mouvement Démocrate. Les principaux journaux à 48 heures du congrès fondateur ont étrillé Bayrou par des voix interposées. Ils ont donné la parole à Simone Veil, qui ne représente décemment plus rien dans le paysage politique français quelle que fût son importance dans le passé, son histoire et sa valeur, aujourd’hui démonétisée (terme qui devrait faire jaillir Sarkozy qui, lui, n’aime que ce qui est monétisé), à Borloo, Santini (vous le connaissez avec sa place réservée en prison), Morin (vous savez celui qui présente sa famille, son chauffeur, ses cousins et cousines, sa femme et le jardinier (ensemble?) aux élections, qui est incapable d’obtenir les subventions publiques et honteusement veut faire une loi pour lui et qui s’arrange dans les îles pour trouver par la bande cet argent, qui est le ministre avec le score d’avenir le plus bas jamais réalisé à 9 %,) et enfin Cavada qui bafouille sur une fidélité qui n’est pas entière, mais qui a une réserve qui s’épuise dès qu’on lui propose un maroquin, incapable qu’il fut d’être élu comme député, lui au verbe si haut pour critiquer la première vague de soupards.
Un petit passage (mais bon l'article n'est pas long )
Citation :
On relève principalement, hormis les insultes gratuites et les stigmatisations habituelles, des arguments frappants et pourtant faux. Deux parmi tant d’autres. Le premier serait que Bayrou ou le Mouvement Démocrate serai(en)t vide(s) d’idée, sans programme, n’existant que par l’opposition, n’ayant rien à proposer. Le vide sidéral de la proposition et de la politique en somme. Qu’importe à ses dénonciateurs que sur le site du Mouvement Démocrate ou pendant la campagne présidentielle, dans des livres divers, les professions de foi, le contraire est parfaitement vérifiable, l’aveuglement ou la malhonnêteté l’emportent. C’est du reste un chose qui n’atteint pas mon cerveau : comment peut-on affirmer ce qui est faux et que l’on peut facilement vérifier ?

Que l’on considère en toute logique et dans toute démocratie, que les idées ne soient pas applicables ou ineptes, ou d’une philosophie contraire à la sienne, cela est juste et acceptable, mais que l’on dise qu’il n’y a aucune idée alors que toutes les preuves du contraire sont d’une évidence aveuglante, est parfaitement stupéfiant
Un autre extrait. Un homme autocratique :
Citation :
Si on écoutait comme une vérité d’airain ce que nous disaient les Morin et autres, les articles de superficie des journalistes, on serait en droit de voir une opposition forte et sans doute un désastre de Bayrou dans cette volonté de transmutation de l’UDF. Il aurait dû échouer ou pour le moins - s’il était si seul ou si haï (en tout cas au sein de l’UDF) - avoir une opposition beaucoup plus forte. On aurait pu attendre de tout être raisonnable qu’il se dise qu’il est impossible de continuer à accepter cet argument alors que le congrès de dissolution-fusion de l’UDF prouve le contraire de façon sans contradiction. A ceci s’ajoute le congrès suivant celui de l’UDF avec 5 000 congressistes qui ont voté pour la constitution d’un nouveau parti majeur, ce qui est un événement de très grande importance depuis 30 ans. Alors Bayrou seul ? Cela ne tient pas la route un instant. Maintenant à ceux qui disent que le nouveau président du Mouvement des démocrates a fait un parti à sa main - je parle de ceux qui soutiennent Sarkozy sans réserve - je voudrais leur faire la remarque suivante : l’UNR s’est transformée en UDR qui pour Chirac s’est transformée en RPR (1976) qui lui-même s’est transformé en UMP pour soutenir la politique de Chirac et qui par deux fois a changé de statuts ensuite, une première fois pour qu’il y ait un président et celui-ci fut Sarkozy et une seconde fois pour qu’il n’y ait à nouveau plus de président afin d’être à la botte de notre Guide.

Cet argument donc est inopérant venant de la part de tout membre de l’UMP ou tout soutien de Sarkozy. Par ailleurs un parti qui se respecte se doit d’avoir un leader présidentiable et cela n’est aucunement antidémocratique. Des idées doivent avoir un porte-parole. La maladie du PS vient de la multiplicité des têtes potentielles.
Le côté anti démocratique :
Citation :
La création du Mouvement Démocrate dans le paysage politique est un événement majeur et une chance pour la démocratie. Ce terme de démocratie a été refusé à ce mouvement de la part de ses opposants. On a dit de Bayrou était un autocrate (tout en étant un mou, belle contradiction) et que le MoDem était à son image. Or - je ne connais pas l’intimité des autres partis - ce mouvement a écrit des statuts qui ont été publiques et soumis à modification à tous les adhérents. Il y a eu quatre versions différentes, plus d’un millier de contributions et enfin 83 amendements qui ont été soumis à vote en 4 heures lors du congrès constitutif. Certains de ces amendements ont été acceptés et ont modifié ces statuts.
Et toujours pour te répondre :
Citation :
Le temps est à court terme un ennemi du MoDem. Il faut un peu de temps pour se préparer aux municipales et dans le cas de ce nouveau parti c’est compliqué car il y a déjà des élus UDF - donc qui sont implantés et pour qui le temps n’est pas si important, mais leur problème est ailleurs : leur positionnement et sa clarté tant dans leur esprit que vis-à-vis des électeurs - et des nouveaux candidats. En revanche la fusion de l’UDF va éclaircir le paysage et forcer les élus à faire un choix : suivre l’UMP ou non. Mais les élections municipales seront suivies des régionales et surtout des européennes qui sont à la proportionnelle et pour les dernières fort favorables au Mouvement Démocrate.

Sinon, il y a l'éditorial du figaro d'aujourd'hui, presque surprenant avec un Bayrou Mousquetaire :
http://www.lefigaro.fr/debats/2007/1...nulle-part.php
Hier, en regardant le C dans l'air sur Bayrou, j'ai appris un truc très intéressant : c'est dans les Pyrénées-Atlantiques que le taux de votants pour Sarkozy a le plus augmenté entre le premier et le second tour.
Autrement dit la nouvelle voie présentée par Bayrou n'est pas si claire que ça, et pas aussi anti-Sarkozy qu'il aime à le faire croire.
Et à paris, c'est là que le taux de votants pour Royal a le plus augmenté entre le premier et le second tour ?
Autrement dit la nouvelle voie présentée par Bayrou n'est pas si claire que ça, et pas aussi anti-PS qu'il aime à le faire croire ?

Je ne comprends pas bien ta remarque. Chacun est libre, une fois son candidat éjecté, de voter blanc, de s'abstenir, de voter PS, ou UMP.
SOit ut as un raisonnement qui m'échappe, soit tu essaie de faire un sous entendu (qui m'échappe aussi). Bayrou aurait fait campagne en sous main dans les pyrénées pour inciter à voter Sarkozy ?

Avec tout ce que Bayrou a dit (et avant les présidentielles, il y avait déjà eu des accrochages direct en direct et argumentés avec Sarkozy), les idées qu'il avance (qui sont quand même pas celle de l'UMP), et les choix qu'il a fait (pas d'"arrangements" politiques pour se garder uen place au chaud), j'ai du mal à saisir ce que tu cherches à montrer dans ton message
Bon bah je vais t'expliquer alors...
Si autant de personnes, qui ont voté Bayrou au premier tour dans son fief, ont voté Sarkozy au second tour, ça veut dire que la position de Bayrou n'est pas claire.
Comme pour tous les hommes politiques, dans leur propre fief, Bayrou bénéficie du capital sympathie du p'tit gars du pays. Mais une fois ce capital sympathie dépassé, dans les Pyrénées-Atlantiques, on préfère voter Sarkozy car c'est ce qui est le plus proche des convictions de chacun.

C'est exactement comme ça que je le voit Bayrou : il est sympa, et tout le monde est méchant avec lui. Donc on ("on" exclusif pour le coup...) vote pour lui. Mais ensuite, quand on peut plus voter pour lui, on (re "on" exclusif) vote UMP.

C'est aussi la position de tous les ex "ténors" du MoDem qui ont quitté le navire.
Au delà de l'affectif et de l'idée peu claire jusqu'à présent véhiculée par Bayrou, beaucoup de personne ayant voté ou soutenu le MoDem sont de droite.

Après, bien entendu que d'autres votent MoDem et ne sont pas de girouettes, mais quand même, les fondations de MoDem, pour les raisons que je viens de présenter, me paraissent fragiles.

Il se présente comme la seule et véritable opposition quand même ; et opposition, ça veut dire "opposé au gouvernement en place" ; ça la fout mal quand ses têtes de listes rejoignent le gouvernement, et quand ses électeurs de coeur votent Sarkozy lorsque leur chouchou n'est plus là.
Citation :
Publié par Victhor
Il se présente comme la seule et véritable opposition quand même ; et opposition, ça veut dire "opposé au gouvernement en place" ; ça la fout mal quand ses têtes de listes rejoignent le gouvernement, et quand ses électeurs de coeur votent Sarkozy lorsque leur chouchou n'est plus là.
C'est un sujet sur le Modem, pas sur le PS.
Citation :
Publié par Victhor
C'est exactement comme ça que je le voit Bayrou : il est sympa, et tout le monde est méchant avec lui. Donc on ("on" exclusif pour le coup...) vote pour lui. Mais ensuite, quand on peut plus voter pour lui, on (re "on" exclusif) vote UMP.
Enfin ça c'est ce que tu ressens, mais comme avec l'exemple de Paris on voit bien que c'est pas toujours le cas et d'ailleurs les "sondages" ou les estimations de reports au 2nd tour des voix de Bayrou ont bien donné un 40/40/20 (Sarko/Sego/Blanc-Abstention) au plan national, ça semble finalement assez bien équilibré, du moins du coté des sympathisants/votants, il est vrai que le son de cloche est sensiblement différent du coté des cadres (en même temps ca fait 10-20 ans qu'ils sont élus avec des voix de droite, c'est logique).
Citation :
Publié par SekYo
Enfin ça c'est ce que tu ressens, mais comme avec l'exemple de Paris on voit bien que c'est pas toujours le cas et d'ailleurs les "sondages" ou les estimations de reports au 2nd tour des voix de Bayrou ont bien donné un 40/40/20 (Sarko/Sego/Blanc-Abstention) au plan national, ça semble finalement assez bien équilibré, du moins du coté des sympathisants/votants, il est vrai que le son de cloche est sensiblement différent du coté des cadres (en même temps ca fait 10-20 ans qu'ils sont élus avec des voix de droite, c'est logique).
Tout ça, je ne le contredis absolument pas.
Moi, je m'attardais juste sur le cas de ceux qui ont voté Bayrou par coup de coeur et non par conviction. Ceux-ci, j'ai la très nette impression qu'ils votent UMP dès que le choix-Bayrou n'est plus offert.
Heureusement que tout ces personnages ne sont plus la pour crée le nouveau parti, déjà la plupart sont des boulets, ensuite leurs positions sont clairement orientées a droite donc incompatible avec ce nouveau parti, si ces personnes seraient encore avec Bayrou, il est clair que beaucoup n'auraient jamais voté pour lui, car ça aurait tout l'air d'une supercherie, au moins maintenant on sais que ce parti part sur des bases saines et sans épée damoclesse sur la tête, quand a l'UDF c'est carrément une blague.
Citation :
Publié par Titus Pullo
Heureusement que tout ces personnages ne sont plus la pour crée le nouveau parti, déjà la plupart sont des boulets, ensuite leurs positions sont clairement orientées a droite donc incompatible avec ce nouveau parti, si ces personnes seraient encore avec Bayrou, il est clair que beaucoup n'auraient jamais voté pour lui, car ça aurait tout l'air d'une supercherie, au moins maintenant on sais que ce parti part sur des bases saines et sans épée damoclesse sur la tête, quand a l'UDF c'est carrément une blague.
J'irais pas jusque là et au final je trouve quand même que c'est dommage, une forme de gâchis. C'est ce qu'expliquait un intervenant dans C dans l'air hier, en prenant l'exemple de Leroy. Il était plus ou moins inconnu avant la campagne, dans laquelle il s'est pourtant vraiment engagée [enfin semble t-il, je sais pas comment c'était de l'intérieur], il a émergé, était dynamique, fut invité sur les plateaux, etc... Et depuis qu'il a rejoint Sarko, pour sauver son siège, il a (re) disparu du paysage :/

A mon avis c'est un bon exemple d'un problème de la politique française, où on fait "carrière" en politique, plus que par conviction pour des idées.
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