[Wiki] Les films gay et lesbiens, parlons en mes amis :']

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Pour rendre ce wiki plus gai, voilà un arc-en-ciel fait de chewing-gum!



Les films gay et lesbiens au cinéma et à la télévision




  • Introduction

Biernvenue sur le Wiki des films LGBT! Je trouve que cela manquait cruellement sur le Cercle, et je vous propose à tous d'y remédier en apportant vos connaissances en tant que cinéphiles! Je commence la liste moi-même en attendant qu'elle soit complétée par la suite.

- Pourquoi un Wiki? Pour que chacun puisse inscrire de nouveaux films dans la liste, compléter un résumé, apporter un avis critique, annoncer des évènements ou festivals LGBT, etc.
- Des films gay et lesbiens, c'est quoi? Tout simplement des films mettant en scène comme personnage principal un gay ou une lesbienne, voir un(e) transsexuel(le) ou abordant le thème de l'homosexualité.


  • L'homosexualité au cinéma

Citation :
Publié par Article sur Wikipédia

L’homosexualité au cinéma consiste à montrer au cinéma des situations où l'homosexualité, sous toutes ses formes, est présente et non-dissimulée. Longtemps quasi-inexistante ou censurée, c'est une thématique qui ne s'est développée vraiment au cinéma qu'à partir des années soixante, marquées par la libération des mœurs.

Plus qu'en littérature peut-être, l'homosexualité a eu au cinéma une fonction marquée de revendication. Cela tient au fait que ce moyen d'expression s'est développé dans cette période de libération des mœurs, mais aussi peut-être à ce que les images permettent de toucher plus directement le public. Néanmoins, la présentation de l'homosexualité, sous toutes ses formes ne se résume pas à son illustration ou à sa défense. Le tournant en ce domaine, grand-public, semble avoir été atteint récemment par Le Secret de Brokeback Mountain d'Ang Lee qui par son succès mondial, le nombre impressionnant de récompenses et les réactions qu'il a déclenchées, a permis sans doute d'atteindre une nouvelle dimension à ce genre, un impact social avec un vaste écho.

Les formes que peut prendre l'homosexualité au cinéma sont donc, de façon schématique, au nombre de trois :


* revendicatrice : c'est une fonction bien représentée à partir des années 1990. Citons en vrac Fucking Åmål, Before Night Falls, Memento Mori (qui peut paraître timide à des yeux occidentaux mais marque un grand pas en avant en Corée du Sud) ;

* esthétique : on a un prototype de cette homosexualité « distanciée » avec Persona d'Ingmar Bergman, où tout se résume à un jeu de reflets, d'ombres et d'illusions ; le même fonctionnement se retrouve dans Mulholland Drive de David Lynch ;

* jouissive : cette dernière fonction peut inspirer le meilleur comme le pire, du Théorème de Pier Paolo Pasolini au Caravaggio de Derek Jarman en passant par Tabou de Nagisa Ōshima. Il s'agit souvent (mais pas toujours) de films faits par des homosexuels pour un public homosexuel, ce qui les rend parfois un peu répétitifs.
Dans cette présentation, on peut lire que l'homosexualité au cinéma est un thème relativement récent, sortant du domaine de l'underground que depuis quelques années, avec des succès mondiaux tels que Le secret de Brokeback Moutain, film qui présente d'ailleurs la situation d'un couple homosexuel il y a quelques décennies, avec la tragédie d'une histoire que partage encore bon nombre d'homosexuels. A noter qu'il y a du bon comme du médiocre dans le cinéma gay et lesbien. Du comique grand public comme Gazon maudit aux films de niche fait "pour" les homosexuels, la qualité varie énormément. C'est ce que nous allons voir avec la liste des films! A noter qu'il existe chaque année un Festival des films LGBT.


  • La liste des films, les résumés et nos critiques

Citation :
- Comment poster son film au format de la liste? Allez sur allocine.com, cherchez votre film, cliquez droit sur la petite image du film et faites "copier l'adresse de l'image", puis après copiez là ici en mettant de part et d'autre de l'adresse les balises [img]adresse[/img]. Ensuite, copiez collez le résumé du film d'allociné ou faites-le vous même en le mettant en italique, puis faites nous partager vos critiques!

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Le secret de Brokeback Moutain (2006, américain)

Résumé.
Eté 1963, Wyoming.
Deux jeunes cow-boys, Jack et Ennis, sont engagés pour garder ensemble un troupeau de moutons à Brokeback Mountain. Isolés au milieu d'une nature sauvage, leur complicité se transforme lentement en une attirance aussi irrésistible qu'inattendue. A la fin de la saison de transhumance, les deux hommes doivent se séparer. Ennis se marie avec sa fiancée, Alma, tandis que Jack épouse Lureen. Quand ils se revoient quatre ans plus tard, un seul regard suffit pour raviver l'amour né à Brokeback Mountain.


Nos critiques.
Cetrix : j'ai toujours adoré la montagne et les grands espaces. Un film calme où les personnages parlent peu, mais où chaque geste à son importance. Touchant de par l'histoire d'amour entre ces deux hommes, et tragique par son dénouement. J'ai bien aimé, mais cela ne m'a pas marqué plus que cela. C'est surtout un film destiné à présenter l'homosexualité au grand public.




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Pédale douce (1994, français)

Résumé.
Célibataire, Adrien Aymar est un respectable homme d'affaire... tout du moins durant la journée. Le soir, Adrien troque son costume pour une tenue de drag-queen, et se rend chez son amie Eva, gérante d'une boîte de nuit gay. Lorsque son patron, Alexandre Agut, l'invite lui et sa femme à dîner chez lui, Adrien ne trouve d'autre solution que de demander à Eva d'endosser ce rôle. Alexandre est immédiatement subjugué par " Mme Aymar ", bien qu'il soit marié avec Marie. En suivant Eva jusqu'à son restaurant, il découvre qu'Adrien et André, un autre de ses collaborateurs, sont homosexuels...

Nos critiques.
Cetrix : Ca fait un moment que je n'ai plus vu ce film, je ne le prend pas vraiment pour un film sur l'homosexualité mais plutôt comme un comique bien français. Assez divertissant et amusant, un classique du cinéma. Par contre, certains dénoncent le film comme étant une énième caricature des LGBT. Je n'irai pas cependant jusque là.



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Another gay movie (2006, américain)

Résumé.
Andy Wilson a tout du jeune gay américain type. Il a 17 ans, mais il est encore vierge. Et comme tout le monde il compte bien remédier à ce problème. Totalement décomplexé, et chaud comme la braise, ce jeune et naïf lycéen est pris dans ce curieux vortex entre l'enfance et l'âge adulte. Au grand désarroi de sa mère, Mme Wilson - qui se demande pourquoi ses carottes et concombres disparaissent - Andy passe son temps libre à se préparer au grand moment quand, enfin, il fera le grand saut.
Andy n'est pas seul. Il est flanqué de ses trois meilleurs amis, tous plein de testostérone : Jarod qui est un fana de blagues de potaches, Griff qui lui est le romantique musclé et Nico qui est l'expert en cinéma gay. Ils ont tous une chose en commun, ils sont tous parfaitement vierges.
Muffler, leur "virile" copine lesbienne, une vraie Casanova, s'amuse à titiller les garçons. C'est un véritable aimant à pom-pom girls qui accumule les sauteries. La goutte d'eau qui fait déborder le vase vient lors de la fête de fin d'année de Muffler, qui se transforme en partie de jambes en l'air... sauf pour eux. Cette nuit là, ils se promettent de se faire dépuceler d'ici à la fin de l'été.


Nos critiques.
Cetrix : la version gay et lesbien du film American Pie, c'est complètement déjanté. Pas de très gros moyens mais une ambiance totalement décalée et surréaliste, avec une bonne dose de kitsch. Assez amusant, mais je l'ai vu qu'en version originale non sous titrée.

Alco : je l'ai vu très récemment, en anglais et avec les sous-titres en anglais eux aussi. J'avais d'abord vu un lien depuis un post de JoL vers le site du film, après avoir pris connaissance du sujet du film, je me suis dis OMG qu'est-ce que c'est que cette niaiserie ?
Hé bien finalement je suis revenu sur mon jugement, bien que revenu ne soit pas le mot qui convienne. Disons que j'ai étoffé mon avis En gros c'est un film bien sympa et qui n'est pas à prendre au pied de la lettre. Il y a pas mal de références (notamment à Queer as Folk, mais aux codes de la communauté gay qui sont assez savoureuses



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Gazon Maudit (1995, Français)

Résumé.
Laurent et Loli forment un couple heureux qui vit bourgeoisement dans une petite ville du Sud. Mais un jour Marijo tombe en panne avec son camping-car, juste devant leur maison. Laurent et Marijo n'ont qu'un point en commun : ils aiment tous les deux les femmes...

Nos critiques.
Maître du jeu : Un film avec des personnages attachants tant les visages se découvrent plus le film progresse. Alain Chabat en macho, Victoria Abril très sensuelle et Josiane Balasko en "camionneuse" stéréotypée (quoi qu'un peu trop), dans un scénario mélangeant adultère et homosexualité féminine tantôt comique, tantôt dramatique. Tout cela se tient, à part une fin un peu "facile" à mon goût.


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Presque rien (2000, France)

Résumé.
Mathieu, dix-huit ans, est en vacances avec sa mère et sa soeur dans un village de bord de mer. Avec eux, il y a aussi Annick, qui s'occupe du quotidien et veille surtout sur la mère, désemparée depuis la mort de son dernier enfant. Sur la plage, Mathieu rencontre Cedric, un garcon de son âge. Commence alors ce qui ressemble à une aventure de vacances mais, jour après jour, de petits conflits en étreintes, d'insouciances en provocations, l'affection grandit et devient intense...

Nos critiques.
Teddy : Un film sombre, qui raconte avec justesse les premiers amours d'un ado en vacances, version homo. Les deux acteurs sont crédibles et l'histoire tient la route. Attention tout de même, déprime en perspective, l'amour y est ici tragique. Presque rien fait partie de ces films gays gris, un peu terne, qui ont fait la réputation d'un cinéma homo déprimant. Néanmoins je le conseil, tellement le film est bien foutu, et les personnages réalistes.


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Hellbent (2006, USA)

Résumé.
A West Hollywood, pour la parade d'Halloween, des milliers de personnes ont revêtu les costumes les plus déments et les plus fabuleux. Le sexe, la drogue, le rock'n roll envahissent les rues. Mais un serial killer, collectionneur de têtes, s'est glissé parmi les fêtards. Un groupe de quatre amis, pris comme cibles par l'assassin, va tenter de survivre à cette fête d'enfer...

Nos critiques.
Teddy : Attention navet intersidérale ! Changeons de registre avec ce film o.v.n.i, seul et unique (ouf) film d'horreur gay ! Mouhahaha. Le tueur ne lâche pas un mot, il se contente de taper des poses avec un spot de lumière rouge dans le dos. L'histoire est crétine, il n'y a guère que la possibilité de mater des beaux mecs qui relèvent le niveau. Sans rire, ce film est tellement surréaliste qu'il en devient immensément drôlatique. A voir.



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Le clan (2004, France)

Résumé.
Le portrait de trois frères en trois chapitres.
La première partie s'ouvre sur Marc, 22 ans, le cadet ; le frère ennemi, celui qui vit dans l'adulation de Christophe, son aîné, et le mépris d'Olivier, le benjamin.
La seconde partie se poursuit avec Christophe, 26 ans, de retour de prison, en phase de réinsertion, prêt à tout, même à trahir ses idéaux de jeunesse pour rentrer dans les rangs de la société. Un frère qui ne correspond plus à l'image qu'idolâtrait Marc.
Et pour finir, il y a Olivier, 17 ans, le benjamin, celui qui ira encore voir ailleurs avec
un autre frère, un frère de substitution ; Hicham, 21 ans.
Avec en filigrane une vengeance qui, d'abord bénigne, prendra des proportions tragiques, se dessinent trois portraits contrastés, l'histoire de trois frères que les circonstances obligeront à se positionner définitivement l'un par rapport à l'autre.


Nos critiques.
Teddy : Ah, il fallait obligatoirement casé au moins un film de Gaël Morel. Le clan est un film 100% masculin. L'atmosphère y est viril, dur, pleine de testostérone.
L'homosexualité y est abordé dans le 3ième portait, celui du plus jeune frère, mais le film entier baigne dans une sorte d'homo-érotisme assez hypnotique (le casting y est sans doute pour beaucoup). Ce film-portait présente de façon assez juste la vie des grands garçon, tiraillé entre dureté et douceur. Et le cadre des alpes chambériennes finisent de compléter un tableau bien agréable à regarder.



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Summer Storm (2005, Allemagne)

Résumé.
Tobi et Achim sont copains depuis des années. L'un barreur, l'autre rameur dans une équipe d'aviron, ils vont disputer la plus grande régate de la région. Lorsque le flirt d'Achim et Sandra devient sérieux, Tobi comprend que ses sentiments pour Achim sont plus que de l'amitié.
Arrive alors dans la compétition une équipe de jeunes homosexuels athlétiques qui affichent fièrement leurs tendances. Tobi et ses camarades sont forcés de revoir leurs préjugés, leurs craintes, et leurs secrètes attirances. Au fur et à mesure que la tension monte, une confrontation entre les jeunes gens devient inévitable, en même temps qu'une violente tempête menace d'éclater sur le lac...


Nos critiques.
Teddy : Summer Storm est un film léger. On reproche souvent au cinéma gay d'être grave, déprimant, et c'est pas totalement faux. Mais ce film allemand réussi à parler de sujets difficiles avec une candeur et une innocence bien agréable. Il est question de cliché, même entre les homos eux même, d'acceptation de sa sexualité évidement, de mensonge, le tout dans un teenage movie qui semble tellement naturel qu'on croirait presque qu'il parle de banal histoire d'hétéro.
Mention spécial à la scène du ponton, dont se dégage une douceur et un érotisme incroyable sans jamais tomber dans le voyeurisme. Bonne B.O également.


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Transamarica (2006, américain)

Réalisateur: Duncan Tucker
Acteurs : Avec Felicity Huffman, Kevin Zegers...

Résumé.
Bree, devenu transsexuel, travaille jour et nuit afin d'avoir assez d'argent pour payer une intervention chirurgicale qui fera définitivement de lui une femme. Un jour, elle reçoit un appel téléphonique d'un adolescent en fuite qui recherche son père. Elle comprend avec effarement qu'il est le résultat d'une liaison hétérosexuelle sans lendemain qui a eu lieu alors qu'elle était encore un homme...

Nos critiques.
Alco : L'un des meilleurs films que j'ai vu cette année (avec Slevin mais c'est pas dans le sujet ). Felicity Huffman (Lynette dans Desperate Housewives) est exceptionnelle et parvient à merveille à interprêter son personnage. Elle est méconaissable (j'ai réalisé qui c'était à la fin en fair) et très touchante. Les autres acteurs ne sont pas en rade, Kevin Zeger (le fils) joue à merveille l'ado torturé et désabusé mais néanmoins très attachant.
Au départ vu que j'étais assez réticent envers tout ce qui touche à la transexualité ou au transgenre, j'étais pas du tout attiré par ce film. J'imagine que comme toute chose qu'on ignore, on se dit qu'on a été bien con après ! Autre avantage, ce film est un road-movie, ça fait toujours plaisir


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Priscilla folle du désert (1994, Australie)

Résumé.
Mitzi Del Bra une drag queen, est fatiguée de jouer dans les pubs et cabarets de Sydney, et accepte l'offre de jouer dans un casino à Alice Springs, au cœur de l'Australie. Il convainc ses deux amis et collègues de venir avec lui : Bernadette Bassenger - une transsexuelle dont le petit ami vient de mourir - et Felicia Jollygoodfellow - un jeune et irritant homosexuel et drag queen -. Ils partent ainsi dans ce bus, acheté à des Suédois, qu'ils rebaptisent "Priscilla, Folle du désert".

Nos critiques.
Némésis : Un road movie mettant en scène un phénomène alors à la mode qu'étaient les drag queens, sur fond de musique disco, des costumes extravagants, le tout dans un décor grandiose du désert australien. On rit, on pleure, on réfléchit, bref à voir. Prix spécial du public à Cannes 1994.



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Une robe d'été (1996)

Réalisateur: François Ozon
Format: Court métrage (15 minutes)
Distinction: A reçu le Léopard d'Or au festival international du film de Locarno Il a été remarqué par de nombreux festivals de court métrage , comme Dublin, Pantin, Grenoble, Genève et Brest.

Résumé.
Un été chaud au cours duquel s'enlacent trois jeunes corps. Un film plein de senteurs, presque tactile, sensuel, brève aventure au parfum de nature. Deux beaux amants prennent le soleil et c'est une créature féminine qui cristallisera les méandres de leur relation charnelle.

Nos critiques.
TurpiTude: Petite tranche de vie savoureuse, à prendre sans préjugé ni à priori. Surprenant, frais, plein de fougue et de jeunesse. Un bref rayon de soleil qu'il serait dommage de refuser.



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Pink Narcissus (1971)

Résumé.
Les difficultes pratiques et psychologiques d'un jeune homosexuel.

Nos critiques.
Cetrix : Je ne l'ai jamais vu encore mais paraît-il que la date de sortie de ce film marque l'an 1 de l'homosexualité assumée au cinéma! A découvrir, c'est un monument du temps gay de nos ainés.



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Boys don't cry (2000)

Résumé.
Teena Brandon, une jeune adolescente du Nebraska, assume mal sa condition de fille. Elle déménage à Falls City et devient Brandon, un garcon aux cheveux courts, très vite adopté par une bande de désoeuvrés. Teena-Brandon s'intègre au groupe mais reste toujours prisonnière de cette crise d'identité sexuelle qui l'a hantée sa vie entière. Elle tombe amoureuse de Lana, la petite amie de John. En découvrant la vérité sur Teena, ce dernier entre dans une rage meurtrière. D'après un fait divers authentique.

Nos critiques.



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Beautiful Thing (1996)

Synopsis.
L'histoire de deux garçons de seize ans d'une cite de la banlieue londonienne qui tombent amoureux l'un de l'autre.

Nos critiques.
Timinou : Un film à la fois touchant et très drôle.Les acteurs sont excellents.
L'histoire se focalise avant tout sur l'histoire d'amour et non pas sur les problèmes du coming out et de l'homophobie ce qui donne un éclairage nouveau, surtout pour l'époque et une fraîcheur qui tranche avec le reste des films traitant d'homosexualité.La bande originale est géniale.
A voir absolument!

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Being at home with Claude (1992)
Synopsis.
Being at home with Claude est l'histoire d'un prostitué de Montréal qui commet le meurtre de son amant qu'il aime plus que tout au monde. La plus grande partie de l'histoire se déroule dans le bureau du juge Delorme alors que l'inspecteur tente de lui tirer les vers du nez en essayant de trouver ce qui l'a poussé à tuer son tendre amant. Cette pièce de théâtre est en fait, un duel entre l'inspecteur et Yves, le coupable.

Nos critiques.
Le scénario est la première raison de voir ce film. C'est un excellent duel psychologique entre deux grands acteurs Jacques Godin en inspecteur de police de métier et Roy dupuis jeune homosexuel accusé de meurtre. Les répliques fusent, sont cinglantes et sans fioriture. Évidemment, pour rendre magistralement ce texte, il fallait deux excellents acteurs. C'est ce que nous avons avec Jacques Godin et Roy Dupuis. Les deux se donnent à fond, chacun dans son rôle complexe et pas facile à interpréter.
"Being at home..." est un film à part dans la cinématographie québécoise ; un film dérangeant et novateur, reflet d'une société en plein changement. Je le conseil a tous il est exellent. Coté 7/10 sur IMDB.com



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Fucking Amal (1999)
Synopsis.
Elin, jeune fille de quinze ans, s'ennuie et trouve sa vie morne dans une ville suedoise en depit des dizaines de garcons qui sont amoureux d'elle. Elle se lie d'amitie avec Agnes, plus timide, que l'on dit lesbienne. Elin va peu a peu se sentir attiree par elle.



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Gouttes d'eau sur pierre brulantes (2000)
Synopsis.
En Allemagne, dans les années soixante-dix, Léopold séduit Franz, un jeune homme de trente ans son cadet. Il l'installe chez lui. Tout se passe bien jusqu'au jour où un petit rien provoque une divergence entre eux deux...


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Le temps qui reste (2005)
Synopsis.
Romain, un jeune photographe de 30 ans, apprend brutalement qu'il n'a plus que quelques mois à vivre.


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Juste une question d'amour (2000)
Synopsis.
Laurent vit pleinement son homosexualité mais la cache à ses parents, et pour cause : son cousin Marc, lui aussi homosexuel, a été purement et simplement renié par la famille. Mort d'une hépatite sans aucun rapport avec sa sexualité, mais suite à un voyage, tous attribuèrent cependant la mort de Marc au Sida. Tous sauf Laurent, qui voit alors disparaître son unique confident familial. Ayant peur du jugement de ses parents quant à sa préférence pour les garçons, et d'être renié à son tour, Laurent se crée une double vie, avec l'aide de sa meilleure amie, Carole. Bouleversé et emprunt de doutes, Laurent est démotivé pour l'école et se réfugie dans la poésie. Seule l'apparition d'un maître de stage en recherches agronomiques, Cédric, semble pouvoir sauver la mise... ou la changer à jamais...


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Les Roseaux Sauvages (1994)
Synopsis.
Le film se déroule en 1962, dans le Sud-Ouest de la France. Deux adolescents, François et Maïté, vont à un mariage. Un militaire y épouse une fille du pays pour éviter de repartir en Algérie y faire la guerre. Il demande à la mère de Maïté, Madame Alvarez, responsable de la cellule locale du Parti communiste français, de l'aider à déserter, mais elle refuse. François rencontre le frère de l'appelé, Serge, qui lui demande de l'aider pour ses cours de français. François accepte et, en devenant plus intime avec Serge, se rend compte qu'il préfère les garçons. Il se confie à Maïté qui, elle, ne se sent attirée par personne et rejette pour le moment la sexualité.



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Ceux qui m'aiment prendront le train (1998)
Synopsis.
Jean-Baptiste Emmerich, né à Limoges, artiste peintre scandaleux et tyrannique mort à Paris, veut qu'on l'enterre à Limoges au cimetière de Louyat. C'est par cette phrase qu'il règle ses dernières volontés, lui qui voyait arriver la mort et ne voulait pas partir en laissant les autres en paix.

Sous couvert d'enterrement, ce film dissèque une journée d'une quinzaine de personnages en crise, rassemblés autour d'un mort, dont la présence et le regard les faisait exister, qui ont perdu tout repère et se retrouvent obligés de se confronter les uns aux autres. Cet homme, en quittant ces vivants qu'il avait si fort influencés, les laisse face à des questions que sa présence faisait oublier.


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My Own Private Idaho (1991)
Synopsis.
Mike et Scott vivent parmi les marginaux de Portland, partageant leur solitude, les drogues et les hommes ou femmes à qui ils se vendent. Mike est introverti, homo et souffre de crises de narcolepsie. Enfant abandonné, il est obsédé par l'idée de retrouver sa mère. Scott, lui, est le fils du maire de la ville, un homme qu'il déteste et qui cherche à lui imposer un avenir tout tracé. Mike ne cache pas son amour à Scott, qui se refuse pourtant à lui. Ensemble, ils prennent la route pour retrouver la mère de Mike. Le voyage les mène en Idaho, puis au-delà, bouleversant leurs valeurs mutuelles...


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Les Filles du botaniste (2006)
Synopsis.
Dans la Chine des années 80, tous les tabous ne sont pas levés.
Min, une jeune orpheline, part faire ses études chez un botaniste de renom. Homme secret et père autoritaire, son professeur vit sur une île qu'il a transformée en jardin luxuriant. Contrainte de partager cette vie solitaire et effacée, sa fille An accueille avec joie l'arrivée de l'étudiante. Très vite complices, les deux jeunes femmes voient leur amitié évoluer vers une attraction troublante, sensuelle et interdite.
Incapables de se séparer, Min et An imaginent bientôt un dangereux arrangement pour continuer à partager le même toit...


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Maurice (1987)
Synopsis.
Cambridge, 1909-1910. Maurice Hall, d'une famille de la haute bourgeoisie, jeune homme ouvert et spontané, sympathise avec deux aristocrates et esprits forts : le dandy Risley et le séduisant mais tourmenté Clive Durham. Très vite, Maurice et Clive éprouvent l’un pour l’autre plus que de l’amitié. Mais Clive ne veut dans leur relation qu'un amour platonique qui ne satisfait pas Maurice. Renvoyé de l’Université, Maurice décide de faire carrière dans les affaires à la City tout en continuant à voir Clive dans la propriété de ce dernier à Pendersleigh Park où les jeunes gens continuent de flirter sous l'œil peu avisé de leur famille et sous celui, plus clairvoyant, des domestiques.

1911. Destiné à une carrière d’avocat et à un brillant avenir politique dans son comté, Clive passe tous ses week-ends londoniens avec Maurice. La condamnation de Risley pour conduite immorale (il est pris en flagrant délit et en Grande-Bretagne l'homosexualité est un crime), sa déchéance sociale l’effraie et il décide de prendre ses distances avec Maurice. 1912. Au retour d’un voyage en Grèce, Clive rompt brutalement avec Maurice : « Nous devons changer ». 1913. Clive se marie avec Anne, une jeune fille de son milieu, et Maurice, en visite à Penderleigh, tombe sous le charme du jeune garde-chasse, Alec Scudder qui assume ce qu'il est. Les deux jeunes gens ont une liaison. Après avoir en vain essayé de guérir son homosexualité, après avoir lutté contre son attirance et sa méfiance pour Scudder Maurice s'accepte tel qu'il est, prend le risque de vivre pleinement cet amour là, le révèle à Clive chez qui on peut deviner l'ombre d'un regret.


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Reflet dans un oeil d'or (1967)
Synopsis.
Dans un fort de Géorgie, le major Penderton ne désire plus depuis longtemps sa splendide femme Leonora, qui a pour amant le lieutenant-colonel Langdon. L'épouse de ce dernier, perturbée par la naissance d'un enfant anormal, sombre doucement dans la folie auprès de son boy philippin.

Un jeune soldat, Williams, va venir troubler un peu plus cet univers fait de désirs inavoués et de frustrations. Le major va se sentir irrésistiblement attiré par Williams, tandis que celui-ci est fasciné par Leonora. Leonora, comme Williams est une cavalière émérite montant un étalon redoutable, alors que son mari n'y parvenant pas va frapper le cheval à coups de cravache, provoquant la colère et le mépris de sa femme, colère contre sa cruauté, mépris pour son impuissance. Williams ne cesse d'épier Leonora (dont la silhouette nue se reflète dans son œil), alors même qu'il est épié par Penderton. Il va même jusqu'à pénétrer dans la maison de Penderton, puis dans la chambre de sa femme...


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Mort à Venise (1971)
Synopsis.
L'action se déroule en 1911, à la Belle Époque, dans une Venise visitée par la bourgeoisie insouciante, avant les drames qui vont surgir. Dans l'hôtel de luxe où il loge (le Grand Hôtel des Bains), Gustav von Aschenbach, vieux compositeur en villégiature (très librement inspiré de Gustav Mahler), est troublé par un jeune adolescent androgyne, le Polonais Tadzio, qui semble incarner l'idéal de beauté éthérée à laquelle il a désespérément tenté de donner expression dans ses créations.

Ce déconcertant garçon ayant, par des regards croisés, pris conscience de sa fascination, l'artiste rêve de l'aborder, et en vient à remettre en question les certitudes de sa vie tout entière.

Dans une ville qu'il sait en proie à une épidémie de choléra cachée par les autorités, Aschenbach, au lieu de fuir, s'enfonce dans la déchéance (songeant à alerter la famille du jeune Polonais), puis meurt sur la plage du Lido après avoir une dernière fois contemplé Tadzio, à qui il n'aura jamais osé parler.


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Loin du paradis (2002)
Synopsis.
Dans l'État du Connecticut des années 1950, Cathy Whitaker est une mère et une femme au foyer modèle. Frank, son mari, a un travail important. Leur vie bourgeoise semble parfaite jusqu’au jour où Cathy surprend son mari échangeant un baiser avec un homme. L’homosexualité étant considérée comme une maladie, le couple consulte un médecin. Frank croit que la thérapie va lui permettre de surmonter sa « déviance sexuelle », mais reste taraudé par ses désirs et cède finalement aux avances d’un jeune homme. Le mariage du couple s’effondre et Frank quitte le domicile conjugal pour vivre avec son compagnon. Cathy s’évertue à garder un sourire de façade pour faire front à la désapprobation générale, mais souffre intensément. Lors d’une exposition de peinture, elle se découvre des affinités avec Raymond, son jardinier noir sensible et cultivé. Celui-ci ressent le désarroi de Cathy et lui témoigne sa profonde amitié. C’est plus cette relation conjuguant différence de classe et couleur de peau qui jette l’opprobre sur Cathy. Rien n’y fera, qu’elle cesse de fréquenter Raymond, lui-même contraint d’aller s’établir dans un autre État, Cathy demeure isolée, bannie par la société bien pensante.


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Furyo (1983)
Synopsis.
Java 1942 : un camp de prisonniers américains est dirigé par le capitaine Yonoi, un chef japonais à la poigne de fer. A la crainte et au mépris qu'éprouvent les prisonniers et les subalternes du capitaine à l'endroit de ce dernier, s'oppose la résistance étonnante d'un soldat anglais, Jake Celliers. Face à son attitude provocante, Yonoi devient de plus en plus sévère dans le but de faire plier le rebelle.


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Celluloid Closet (1995)
Synopsis.
L'homosexualite vue a travers cent ans de cinema hollywoodien. Pour les auteurs "The Celluloid Closet" montre comment notre attitude envers l'homosexualite et notre perception des roles des deux sexes ont evolue au cours de ce siecle.


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La Cage Aux Folles (1978)
Synopsis.
"La Cage aux folles" est une boîte de nuit qui présente un spectacle de travestis, dont la vedette est Zaza (de son vrai nom Albin). Il forme avec Renato un vieux couple homosexuel. Ce dernier a eu auparavant un fils, Laurent, qui lui annonce son futur mariage avec la fille d'un député. La rencontre avec cet homme politique très conservateur s'avère inévitable...


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Fraise et Chocolat (1994)
Synopsis.
Cuba, 1979. Jeune étudiant castriste, David rencontre Diego, artiste homosexuel qui l'entraîne chez lui. Effrayé mais fasciné, David accepte sur les conseils d'un militant d'espionner ce mauvais citoyen devenu son ami. Mais est-ce vraiment comme espion qu'il retourne de plus en plus souvent chez Diego ?


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Philadelphia (1993)
Synopsis.
Andrew Beckett est un brillant avocat. Il est homosexuel. Son début de carrière dans le cabinet de Charles Wheeler et associés, un des plus grands cabinets d'avocats de Philadelphie (Pennsylvanie), est prometteur. Il est adulé par son milieu, et rien ne semble pouvoir ralentir son ascension, mais, un jour, il est licencié pour faute professionnelle. Andrew pense qu'il a été chassé parce qu'il a le sida, et décide d'attaquer le cabinet pour licenciement abusif. Il est aidé de Joe Miller, avocat noir et initialement homophobe.


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Les Nuits Fauves (1992)
Synopsis.
1986. Jean a 30 ans, il est chef opérateur, reconnu, doué, curieux de tout. Mais il est séropositif et sait qu'il sera un jour exclu de cette vie qu'il traque avec avidité à travers sa caméra. Au cours d'un casting pour une publicité, il rencontre Laura, jeune, belle, vivante. Une passion naît entre eux. Mais Jean est bisexuel et a d'autres liaisons, dont la découverte bouleverse la jeune femme...


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La Chasse (1980)
Synopsis.
New York. Deux homosexuels sont sauvagement assassinés. L'inspecteur Edelson, convaincu d'avoir affaire à un tueur en série, demande à Steve Burns, jeune policier au physique proche des victimes, d'infiltrer le milieu SM gay afin de découvrir le coupable. Steve ne part pas sans appréhension. Bien que Nancy, son amie, le questionne sur ses derniers changements, il garde le mutisme qui est de règle. Installé dans un appartement des quartiers réservés, sous l'identité de John Forbes, le policier sympathise avec son nouveau voisin Ted Bailey et traîne la nuit dans les boîtes homosexuelles à la recherche de quelques indices.

Mais sa présence n'empêche pas deux nouveaux meurtres : l'un dans Central Park et l'autre dans une cabine de projection d'un film pornographique. Soupçonnant un nommé Skip Lee, Steve l'attire dans un hôtel où ses collègues policiers interviennent pour arrêter les deux hommes. Mais le piège tendu était inutile : Skip, après un interrogatoire humiliant, est disculpé par ses empreintes. Peu après, Edelson transmet à Steve les portraits des étudiants de Lukas (l'une des victimes) et le jeune policier y reconnaît l'un de ceux qu'il aperçoit dans les boîtes, Stuart Richards. Steve commence une filature et découvre chez l'étudiant des indices probants. Il le drague dans un parc, et au moment où celui-ci sort son couteau, Steve, plus prompt, le blesse. L'assassin est enfin pris.

Quelques jours après, on retrouve le corps de Ted, sauvagement assassiné, dans son appartement. Edelson se rend compte qu'il était le voisin de Steve. Le film se termine sur les images de Steve, qui s'est réinstallé chez sa petite amie. Il se rase, le regard dans le vague, alors que Nancy découvre sa tenue cuir et l'essaie.


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Angels In America (2003)
Synopsis.
Dans les années 80, l'Amérique est touchée par le Sida qui apparaît à l'époque comme le cancer des homosexuels. Les symptômes physiques obligent les gays à faire leur "coming out". Montrés du doigt, les malades doivent cependant faire face...

Empreinte de compassion, d'humour et de fantastique, cette saga ne peut laisser personne indifférent. Portrait critique d'une Amérique en proie à d'inextricables paradoxes touchant aussi bien à la sexualité qu'à la morale.


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Gray Matters (2006)
Synopsis.
Aux yeux de tous, Gray et Sam ont tout du couple parfait. Mais s'ils sont inséparables et complices, c'est uniquement parcequ'ils sont frères et soeurs. Horrifiés d'apprendre que tout le monde les prend pour un couple, ils décident de chercher l'amour. Lorsque Sam trouve la partenaire idéale en la personne de Charlie, la vie de Gray commence à virer au cauchemar...


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Tu marcheras sur l'eau (2004)
Synopsis.
Eyal est un agent du Mossad. Sa mission est de retrouver la trace d'un ancien officier nazi, Alfred Himmelman. Pour mener son enquête, il va servir de guide touristique au petit-fils d'Himmelman, Axel, venu en Israël rendre visite à sa soeur. Celle-ci vit en effet dans un kibboutz depuis qu'elle s'est brouillée avec sa famille. Axel veut essayer de la convaincre de revenir avec lui en Allemagne pour l'anniversaire de leur père.
Malgré leurs personnalités contrastées, Eyal sympathise avec Axel. Même si parfois le machisme et le conservatisme d'Eyal se heurtent aux vues libérales d'Axel, en particulier quand ce dernier lui révèle qu'il est homosexuel. S'installent alors des relations tendues entre les deux hommes.
Alors qu'Axel rentre en Allemagne sans sa soeur, le Mossad suspecte l'ex-nazi Himmelman de vouloir refaire surface pour la fête d'anniversaire du père d'Axel...


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The Bubble (2003)
Synopsis.
Trois jeunes Israéliens, Noam, disquaire, Yali, gérant de café, et Lulu, vendeuse dans une boutique de produits de beauté, partagent un appartement dans un quartier branché de Tel-Aviv, symbole de cette "bulle", surnom donné à la ville.
Dans ce cocon quasi déconnecté de la réalité des territoires et des conflits politiques qui agitent le pays, ils mènent une existence tout à fait ordinaire, préférant se concentrer sur leur vie amoureuse.
Leur quotidien va pourtant être bouleversé par l'arrivée d'Ashraf, un Palestinien dont Noam tombe amoureux lors d'un incident au Check Point de Naplouse.


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Another Country (1985)
Synopsis.
Une jeune journaliste interviewe à Moscou un espion célèbre. Le vieil homosexuel d'origine britannique raconte les circonstances qui l'ont conduit à trahir son pays. A travers la peinture de l'univers clos d'un collège où la formation des élites s'effectue dans le mensonge et le mépris, le cinéaste montre comment un être peut en arriver à trahir ses concitoyens.


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My Beautiful Laundrette (1985)
Synopsis.
Un jeune immigré pakistanais en Angleterre, Omar, cherche à exploiter une laverie automatique, avec l'aide de son oncle et d'un ami d'enfance, Johnny, qui devient son amant.

Le film s'ouvre sur l'évacuation d'un squatt par les forces de l'ordre, posant d'emblée le propos. Les auteurs traitent à la fois de la situation sociale sous le gouvernement Thatcher, du racisme et de la diversité culturelle, ainsi que de l'homosexualité.

Les personnages sont complexes. Omar est à la fois attaché à sa famille et ambitieux, intéressé et même revanchard : « Je suis content de te voir laver mon carrelage ! » dit-il à Johnny qui effectivement assure tout le travail manuel de la boutique. Johnny quitte sa bande de skins patriotes grâce à son amour pour Omar mais aussi par désir de quitter la galère dans laquelle il végète depuis toujours. L'oncle d'Omar, Nasser, mène une vie familiale traditionnelle mais a une maîtresse blanche, Rachel; il est de plus féroce en affaires et explique au début à Omar comment collectionner les aides sociales. Sélim, cousin d'Omar, seconde Nasser et arrondit ses revenus par un trafic de drogue dans lequel il tente d'impliquer Omar ; il reçoit une sévère correction des ex-amis de Johnny après avoir tenté d'en écraser un avec sa voiture, incivilité dont les conséquences seront le saccage de la laverie. Tania, la cousine d'Omar, se veut moderne (elle donne quand même dans la sorcellerie) mais tente de séduire son cousin et même Johnny.


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C.R.A.Z.Y. (2005)
Synopsis.
Un portrait de famille qui dépeint la vie souvent extraordinaire de gens ordinaires à la poursuite de leur bonheur.
De 1960 à 1980, entouré de ses quatre frères, de Pink Floyd, des Rolling Stones et de David Bowie, entre les promenades en moto pour impressionner les filles, les pétards fumés en cachette, les petites et grandes disputes et, surtout, un père qu'il cherche désespérément à
retrouver, Zac nous raconte son histoire...
25 décembre 1960 : Zachary Beaulieu vient au monde entre une mère aimante et un père un peu bourru mais fier de ses garçons.
C'est le début de C.R.A.Z.Y., le récit de la vie d'un petit garçon puis d'un
jeune homme pas comme les autres, qui va jusqu'à renier sa nature profonde pour attirer l'attention de son père.


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La Vierge des tueurs (2000)
Synopsis.
Apres une absence de trente ans, l'ecrivain Fernando Vallejo revient a Medellin, ou il a grandi. Il y decouvre une ville en proie a la violence, soumise a la mafia de la cocaine. Dans un bordel de garcons, il rencontre Alexis, qui a seize ans. Originaire des quartiers pauvres, le jeune garcon tue sur commande. Vallejo va cependant vivre avec lui une relation forte, jusqu'a ce que la mort la brise: Alexis est assassine par un homme a moto. Seul, le romancier se met a errer dans les rues de Medellin. Il croise le regard du jeune Wilmar. Une nouvelle histoire d'amour commence...


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Breakfast On Pluto (2000)
Synopsis.
Patrick "Kitten" Brady a quitté son Irlande natale en quête d'une nouvelle vie dans le tourbillon londonien des années 70. En quête d'identité sexuelle, il devient travesti et côtoie le monde haut en couleur de la prostitution. Au gré de ses errances et de ses rencontres, "Kitten" va rapidement se trouver mêlé à un complot de l'IRA visant la capitale britannique.


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I Think I Do (1997)
Synopsis.
Pendant ses études, Bob tombe amoureux de son colocataire et meilleur ami, Brendan, mais celui-ci préfère les filles de première année. Lors d'une Saint Valentin arrosée, un geste déplacé de la part de Bob lui valu un coup de poing à la figure. Plusieurs années après, alors qu'ils se retrouvent à l'occasion du mariage d'une amie, Bob qui commence à faire sa vie avec Sterling, un acteur aussi beau qu'idiot doit faire face à un grave dilemme : Brendan a changé de bord et lui fait des avances.
Nos critiques.
Erigion / Titam: Un de mes films préféré dans le domaine, au delà de l'humour, je trouve qu'il y a de superbes images et cette relation amitié/amant est super, surtout quand on avance dans le film, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être ... pas clair ? regardez le film.


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Mambo Italiano 2004
Synopsis.
Fin de vingtaine, Angelo est un agent de voyage rêvant de devenir scénariste pour la télévision. Nino, dans la trentaine, est un policier très respecté. Maria et Gino, parents d'Angelo, ont émigré dans les années 1950 et se sont mariés juste après leur arrivée dans le "Nouveau Monde", un milieu auquel ils ne se sont jamais habitués.
Anna, soeur aînée d'Angelo, est enseignante et célibataire. En plus d'habiter encore chez ses parents, elle a une faiblesse pour les pilules et un penchant pour tout ce qui est dramatique. Lina, mère de Nino et veuve, est une femme exigeante qui veut tout contrôler et qui donnerait même du fil à retordre à Mussolini. Le monde de Maria et de Gino bascule lorsque leur fils décide de partir en appartement...
Nos critiques.
Erigion / Titam: Un film humoristique, bien fait, qui raconte bien l'histoire de gays dans des familles italiennes ... vraiment très drôle ; A voir.


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The Trip (2010)
Synopsis.
Deux vieux amis entreprennent un tour des restaurants romantiques dans la campagne anglaise après que la petite amie de l'un d'eux soit partie.
Nos critiques.
Erigion / Titam: C'est un film superbement réussi, qui parle de l'homosexualité des années 70 à la fin des années 80. C'est un film qui m'a personnellement beaucoup touché, avec de vrais fous rires, et aussi des vraies larmes. C'est un film que j'ai adoré, même si par moment, "il est pas facile" de le regarder.
Sans doute l'un de mes préférés.



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Friends and Family (2001)
Synopsis.
Stephen et Danny, deux gays vivant à Manhattan, forment un couple sans histoire. Jusqu'au jour où les parents de Stephen leur rendent visite. Surpris que leur fils soit homosexuel, ils le sont encore davantage en apprenant qu'il est tueur à gages travaillant, avec Danny, pour le compte d'un parrain new-yorkais.
Nos critiques.
Erigion / Titam: Un bon divertissement, pas de prise de tête, un vrai film d'humour.



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Amnésie, l'énigme James Brighton (2005)
Synopsis.
L'histoire d'un américain trouvé nu et amnésique dans un stationnement désaffecté du Vieux-Montréal en 1998. Il croit s'appeler James Brighton, mais la seule chose dont il est certain, c'est d'être gay. Après trois mois de couverture médiatique suscitée par l'organisme S.O.S. Gay qui l'héberge, James sombre dans la mélancolie. Jusqu'à ce que, soudain, il soit arrêté et accusé d'usurpation d'identité, après que son frère, ministre pentecôtiste du Tennessee, l'ait identifié suite à un reportage. James est-il un imposteur ? Qu'est-il arrivé à ce jeune Américain en quête de liberté ? C'est ce que Sylvie, une étudiante en criminologie fascinée par l'histoire de l'amnésique essaie de découvrir un an plus tard, tout en questionnant sa propre identité...
Nos critiques.
Erigion / Titam: Etant inspiré d'un fait réel, c'était assez intéressant de voir ce film. On a envie de savoir la fin, qu'est ce qui est vraiment arrivé ... Pas drôle, pas triste, un film différent.



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In and Out (1998)
Synopsis.
Howard Brackett enseigne la littérature et la poésie anglaises au lycée de Greenleaf, une paisible bourgade de l'Indiana où il a passé son enfance. Célibataire désinvolte, il est fiancé depuis trois ans à la timide Emily Montgomery, qui attend avec impatience leur mariage, comme sa mère. C'est alors qu'un de ces anciens élèves, devenu comédien, reçoit un Oscar à Hollywood. Filmé par la télévision, il rend un hommage public à son ancien professeur et inspirateur, Howard Brackett... qui est gay.
Nos critiques.
Le Concombre Masqué: Ce film reste une comédie au ton léger, mais on passe un bon moment, il y a quelques scènes mémorables, et quelques scènes proposant un début de réflexion sur l'homosexualité. Au final, à voir au moins pour Tom Selleck en gay.



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Innocents - The Dreamers (2003)
Synopsis.
Isabelle et son frère Théo, restés seuls à Paris pendant les vacances de leurs parents, invitent chez eux Matthew, un étudiant américain. Dans cet appartement où ils sont livrés à eux-mêmes, ils vont fixer les règles d'un jeu qui les amènera à explorer leur identité
émotionnelle et sexuelle. Au fil des heures, la partie s'intensifie, les sens et les esprits s'exacerbent.
Avec pour toile de fond la France déchirée de Mai 68, reflet d'une jeunesse dont la voix résonne dans toute l'Europe, The Dreamers est un voyage initiatique : celui de
trois adolescents testant leurs propres limites pour enfin se trouver.
Nos critiques.
Erigion / Titam: Je n'ai pas du tout aimé ce film. Je regrette même de l'avoir en DVD, je le cache quand j'ai des amis à la maison ... Je le trouve malsain, trash ... quelque chose cloche avec ce film, il ne me plait pas du tout.



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L.I.E Long Island Expressway (2003)
Synopsis.
A quinze ans, Howie est bien seul. Sa mère vient de mourir, son père est un escroc sans égards pour lui et il n'a pas d'autres distractions à Long Island que de cambrioler des maisons avec sa bande de copains, tous aussi désabusés que lui.
Lors d'un vol avec son meilleur ami Gary, sa route va croiser celle de Big John, un homme étrange d'une cinquantaine d'années, qui semble entretenir avec Gary une relation des plus intimes. Howie, intrigué, va développer des rapports complexes et dérangeants avec Big John...
Nos critiques.
Erigion / Titam: Plutôt mitigé, le fond intéressant, je le trouve bizarre ce film aussi, un film gris ... Politiquement incorrect.



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Un amour à taire (2005)
Synopsis.
Sara, Jean et Philippe ont entre vingt et trente ans en ce printemps 1942. Elle est juive. Ils sont homosexuels... En cette période d'Occupation où toutes les règles sont abolies, ils sont tous les trois habités par le même désir impérieux : survivre. Survivre malgré leur "différence", survivre parce qu'à leur âge on ne peut ni renoncer ni s'arrêter... jusqu'au jour où Jean, accusé à tort d'être l'amant d'un officier de la Wehrmacht, est déporté par les nazis. C'est le début de sa descente aux enfers sous le signe du Triangle Rose...
Nos critiques.
Erigion / Titam: Un film superbe, qui était passer sur france 2 en prime time, ayant permis de rappeler à la majorité que pendant la seconde guerre mondiale, il y avait les étoiles jaunes, mais aussi les triangles roses ... Quand on pense qu'il a fallu tout ce temps pour que l'histoire en parle.
Un superbe film, dur, mais superbe.
Couguarine: Très dur, très émouvant, très beau film.



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Juste une question d'amour (2000)
Synopsis.
Laurent vit pleinement son homosexualité mais la cache à ses parents, et pour cause : son cousin Marc, lui aussi homosexuel, a été purement et simplement renié par la famille. Mort d'une hépatite sans aucun rapport avec sa sexualité, mais suite à un voyage, tous attribuèrent cependant la mort de Marc au Sida. Tous sauf Laurent, qui voit alors disparaître son unique confident familial. Ayant peur du jugement de ses parents quant à sa préférence pour les garçons, et d'être renié à son tour, Laurent se crée une double vie, avec l'aide de sa meilleure amie, Carole. Bouleversé et emprunt de doutes, Laurent est démotivé pour l'école et se réfugie dans la poésie. Seule l'apparition d'un maître de stage en recherches agronomiques, Cédric, semble pouvoir sauver la mise... ou la changer à jamais...
Nos critiques.
Erigion / Titam: Ce film a été le premier film du genre en 2000 à passer sur France 2, parlant ouvertement d'homosexualité. Il lancait un sujet sur ça se discute.
Un film français, bien fait, sans froufrou, juste une tranche de vie ; rélfexion sur l'homosexualité, histoire d'amour, d'amitié, de coming out, beau film.



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Grande école (2002)
Synopsis.
Un groupe de jeunes gens intègre l'une des grandes écoles où se forment les futurs dirigeants et où s'entrouvrent les portes du pouvoir. Ils sont la crème des étudiants et constitueront l'élite de demain.
Mais la vie a toujours plus d'imagination que nous. Grandes écoles, oui, grands amours aussi, difficiles à vivre parfois. Le trouble du je et du jeu, des sentiments, de l'esprit et de la chair désinhiberont leurs certitudes. Ils devront faire avec eux-mêmes, devenir ce qu'ils sont et s'apercevoir que l'école qui est grande n'est peut-être pas celle annoncée.
Nos critiques.
Erigion / Titam: En gros ? Bof bof ... Voilà, des fois ça se laisse regarder, mais globalement ca parle vraiment beaucoup pour pas grand chose, pis alors je trouve le jeu pas génial. J'avais le sentiment d'un dernier de la classe qui essayait de parler comme le premier de la classe, ca manquait de naturel. Très déçu par ce film.



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Third Man out (2005)
Synopsis.
Donald Strachey, détective privé gay, est contacté pour enquêter sur la tentative de meurtre de John Rutka, un éditeur responsable de l'outing de plusieurs homosexuels vivant cachés parmi les stars et les politiques. Du fait de ses convictions personnelles, Strachey refuse l'affaire, mais quand Rutka est bel et bien assassiné, rongé par le remord et la curiosité, il mène l'enquête. Toutes les pièces du puzzle semblent conduire à une personnalité publique gay. Mais, celle-ci est prête à tout pour garder son secret, même à un autre meurtre, dont la victime pourrait bien être… Donald Strachey.
Nos critiques.
Erigion / Titam: Un polar gay que j'ai adoré, ca tourne un peu autour de l'homosexualité, mais LE truc bien, c'est le héro (le détective) qui est gay, qui a sa petite vie avec son copain, et voila qui est pris sur une enquête. J'ai bien aimé l'histoire et je crois qu'ils ont sorti d'autre film avec le même personnage/acteur.



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La Tentation d'Aaron (2003)
Synopsis.
Aaron (Steve Sandvoss), jeune mormon, débarque de son Idaho natal pour prêcher à Los Angeles avec deux autres compagnons. Il n'a encore aucune idée des épreuves qui l'y attendent. Christian (Wes Ramsey), son voisin, un gay volage pensant davantage à combler ses sens qu'à trouver un sens à sa vie, a lancé un pari auprès de ses collègues : dévergonder un de ces jeunes prédicateurs. Mais peu à peu des sentiments naissent entre les deux jeunes hommes... ce qui ne fait que compliquer la situation.
Nos critiques.
Erigion / Titam: Film plutot pas mal, bon casting Mettre en jeu un mormon est quelque chose d'inédit dans ce domaine, a mon sens, et je ne savais pas trop comment ils allaient tourner le truc. Réflexion sur l'homosexualité, qui se heurte à des pratiques religieuses, à une éducation. Pas mal.



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Shortbus (2005)
Synopsis.
Shortbus suit plusieurs personnages new-yorkais dont les aventures tragi-comiques naviguent entre sexualité et sentiments. Tous fréquentent un club underground moderne, Shortbus, où s'expriment toutes les sexualités.
Sofia est sexologue et n'a jamais connu l'orgasme. Avec son mari Rob, elle simule le plaisir depuis des années. Sofia croise Severin, une maîtresse dominatrice qui tente de l'aider.
Parmi les patients de Sofia, James et Jamie sont un couple gay qui tente d'ouvrir ses relations sexuelles à un troisième partenaire. James propose une relation avec Ceth, mais Jamie reste sur ses gardes. James semble avoir un projet secret. Il est suivi par un mystérieux observateur, Caleb...



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Boy Culture (2007)
Synopsis.
Après 10 ans de carrière, X est tout chamboulé. Ses deux séduisants co-locataires, chacun dans des styles opposés, l'attirent, et surtout, l'un de ses clients âgés vivant tel un ermite le fascine. Le vieil homme refuse de coucher avec X, tant que celui-ci n'en aura pas envie et continue de le payer pour écouter l'histoire de sa vie, réveillant des émotions que X n'avait pas ressenties depuis des années...



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La Mauvaise éducation (2003)
Synopsis.
Deux garçons, Ignacio et Enrique, découvrent l'amour, le cinéma et la peur dans une école religieuse au début des années soixante. Le père Manolo, directeur de l'institution et professeur de littérature, est témoin et acteur de ces premières découvertes.
Les trois personnages se reverront deux autres fois, à la fin des années 70 et en 1980. Cette deuxième rencontre marquera la vie et la mort de l'un d'entre eux.









  • Les séries gay et lesbiennes

Citation :
- Comment poster sa série au format de la liste? Allez sur allocine.com, cherchez votre série, cliquez droit sur la petite image de la série et faites "copier l'adresse de l'image", puis après copiez là ici en mettant de part et d'autre de l'adresse les balises [img]adresse[/img]. Ensuite, copiez collez le synospis d'allociné ou faites-le vous même en le mettant en italique, puis faites nous partager vos critiques!

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Queer as Folk US (5 saisons, terminé)

Synopsis.
Les péripéties d'une bande d'amis homosexuels à Pittsburg, dans le quartier gay de la ville.

Nos critiques.
Cetrix : j'aime beaucoup cette série, qui est relativement bien réalisée et qui aborde tous les problèmes que l'on peut rencontrer en tant qu'homosexuel aux Etats-Unis. Par contre, c'est un peu lassant à la longue de voir des épisodes commencer en boîte de nuit ou par une scène de sexe, et se finir de la même façon. Terriblement cliché, mais sûrement vendeur!
Alco : Pour ma part je suis pas fan du tout de cette série. J'irais pas jusqu'à dire que j'aime pas (en plus je n'ai pas vu les 5 saisons, j'en suis qu'à la 2nde ), mais comme le dit Cetrix juste au-dessus, trop de boite, trop de sexe (enfin "trop")... Ca correspond pas vraiment à l'idée que je me fais d'une vie de gay. Après l'intérêt c'est que ça soulève pas mal d'interrogation et ça met en scène de nombreux évènements qui arrive un jour ou l'autre à des homos (du "sexe pour le sexe" à la religion). Je pense que c'est à voir pour tout homo qui se respecte
Timinou : J'ai trouvé la série marrante au tout début, puis je me suis très rapidement lassé. Je ne trouve pas les acteurs excellents, plutôt inexpressifs, l'histoire est répétitive et la vf monstrueuse. Bref une série pour les ptits homos qui se découvrent et aiment fantasmer sur les personnages.


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Sugar Rush (2 saisons, terminé malgré le succès et les bonnes critiques :/)

Synopsis.
Cette série met en scène Kim Daniels, une adolescente de 15 ans vivant à Brighton, qui est obsédée sexuellement par son amie Maria « Sugar » Sweet, une jeune fille égocentrique et irresponsable qui ne se rend pas compte des sentiments de Kim à son égard.

En plus de son obsession, Kim doit faire face aux différents problèmes que rencontre sa famille, sa mère Stella qui refuse d'assumer son rôle de mère et d'épouse, son père Nathan qui refuse de faire face aux problèmes et son petit frère Matt qui se prend pour un extraterrestre.


Nos critiques.
Alco : Découvert l'été dernier au grès de mes errances sur le ouaib, j'ai regardé les 2 saisons presque dans la foulée. Assez curieux vis-à-vis de la culture lesbienne (forcément j'y connais rien :d), j'ai été agréablement surpris. En plus des thèmes relatifs à l'homosexualité, cette série est dynamique, très vivante et drôle. A voir ! (en plus j'adore l'accent anglais...).



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The L Word (4 saisons)

Synopsis.
Fraîchement diplômée de l'université de Chicago, Jenny s'installe chez son petit ami, Tim, à Los Angeles où elle espère réussir dans l'écriture. Rapidement, elle fait la connaissance de Bette et Tina, un couple de lesbiennes qui vivent à côté. Une rencontre inattendue qui lui ouvre la porte vers un monde qui lui était jusqu'alors inconnu : celui de la communauté lesbienne.

Nos critiques.
Cetrix : Je n'ai vu que peu d'épisodes de cette série comparé à QAF US, mais j'aime bien le ton général. Généralement c'est moins primitif que QAF et un peu plus fin, mais on est dans le même ton : histoires amoureuses, drames de couple, problèmes d'identité liés à l'homosexualité, etc.



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Orange In The New Black
Synopsis.
Piper Chapman est incarcérée dans une prison de sécurité minimale pour quinze mois car elle a transporté une valise d'argent issu du trafic de drogue, dix ans plus tôt, pour son amante d'alors, Alex Vause. Elle tente de se faire à la vie en prison, entre le clanisme, les réseaux et les fortes personnalités des autres détenues. Entre les murs de la prison pour femmes de Litchfield, la vie n’est pas rose tous les jours. Rattrapées par le passé, des détenues venues d’horizons divers cohabitent dans cette société en vase clos. Si coups bas et tensions sont monnaie courante, l’amour, la solidarité mais surtout l’humour subsistent dans le quotidien des inoubliables prisonnières.
Dernières modifications :
(Voir) 23/1/2016 13:02:34 : Couguarine (Mise à jour)
(Voir) (Comparer)23/1/2016 12:45:01 : Couguarine (Mise à jour)
(Voir) (Comparer)23/1/2016 12:33:59 : Couguarine (Mise à jour)
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Gazon Maudit (1995, Français)

Résumé :
Laurent et Loli forment un couple heureux qui vit bourgeoisement dans une petite ville du Sud. Mais un jour Marijo tombe en panne avec son camping-car, juste devant leur maison. Laurent et Marijo n'ont qu'un point en commun : ils aiment tous les deux les femmes...

Ma critique : Un film avec des personnages attachants tant les visages se découvrent plus le film progresse. Alain Chabat en macho, Victoria Abril très sensuelle et Josiane Balasko en "camionneuse" stéréotypée (quoi qu'un peu trop), dans un scénario mélangeant adultère et homosexualité féminine tantôt comique, tantôt dramatique. Tout cela se tient, à part une fin un peu "facile" à mon goût.
Mdr c'est quoi cette liste de navets type cage au folles ?

Bon déjà niveau film gay, y'a les Ozon. Gouttes d'eau sur pierres brûlantes ou encore Le temps qui reste sont simplement fantastiques.

Parmis mes coups de coeurs, reste Fucking Amal, pour lequel j'avais fais un topic ici.



Edit : Ha merde faut faire des ptites présentation intelligentes et tout. Bon, touchez à rien, je prépare ça.
Oui bon pâte à modeler d'accord, mais dire chewing-gum c'est plus in.

F|o sinon t'embête pas va, je peux faire la mise en page après rapidement. Sinon oui en effet j'ai mis trois films pour ma part, d'un style assez différent les uns des autres. Mais les tiens sont une catégorie de qualité
J'en ai rajouté 4, dans différents styles. Je me suis dit que ça allait suffire pour le moment
Le ciné gay est assez riche en fin de compte, j'ai commencer à m'y intéresser y a quelques années et j'en ai vu un sacré nombre. Je completerais au fur et à mesure de ma motivation, parce que moi et le mode wiki on est pas potes !
Une robe d'été (1996)


http://www.francois-ozon.com/images/unerobedete/affunerobedete_ba2.jpg
Réalisateur: François Ozon
Format: Court métrage (15 minutes)
Distinction: A reçu le Léopard d'Or au festival international du film de Locarno Il a été remarqué par de nombreux festivals de court métrage , comme Dublin, Pantin, Grenoble, Genève et Brest.


Résumé:
Un été chaud au cours duquel s'enlacent trois jeunes corps. Un film plein de senteurs, presque tactile, sensuel, brève aventure au parfum de nature. Deux beaux amants prennent le soleil et c'est une créature féminine qui cristallisera les méandres de leur relation charnelle.


Ma critique:
TurpiTude: Petite tranche de vie savoureuse, à prendre sans préjugé ni à priori. Surprenant, frais, plein de fougue et de jeunesse. Un bref rayon de soleil qu'il serait dommage de refuser.



Edit: désolée, pas d'image trouvée sur Allociné, j'en ai pris une autre
Hum, quelques titres, en vrac, seulement des films que j'ai aimés : Les Roseaux Sauvages (ça m'étonne que Teddy ne l'ait pas cité) de Téchiné, avec quelques scènes déchirantes ("Runaway" de Del Shannon m'a hanté longtemps après la vision de ce film), Le Garçon de Mariage d'Ang Lee, la vision de l'homosexualité en Chine, avec confrontation avec la culture occidentale à la clef, Ceux qui m'aiment prendront le train, de Chéreau, évidemment, My Own Private Idaho...

Mais bon, les films, là, à la limite, on s'en moque qu'ils parlent de l'homosexualité. Personnellement, malgré ce que mon goût pour les films de cowboys pourrait laisser deviner, je préfère les filles. Et pourtant, ces films me touchent. Pourquoi ? Parce qu'on s'en fout qu'il s'agisse d'homos, les personnages pourraient quasiment tout aussi bien être hétéros, ça fonctionnerait tout aussi bien.

Evidemment, le quadrilatère amoureux des Roseaux sauvages (c'est comme un triangle amoureux, mais à quatre) n'aurait simplement, matériellement, pas pu s'écrire si l'un des personnages n'avait pas été homosexuel. Mais bon, la scène où Gael Morel hurle "je suis un pédé, je suis un pédé" a exactement la même force que celle où Jean-Pierre Léaud marmonne en boucle "Antoine Doinel Antoine Doinel Antoine Doinel" dans Baisers Volés. Il s'agit ici d'éveil à l'amour, à la sensualité, peu importe que celle-ci soit hétéro ou homosexuelle.

Enfin bon, pour vous connaître un peu, je devine ce que vous voulez dire (et puis, après tout, les gays, vous savez ce que c'est, pas moi), mais j'avoue que j'aimerais réellement que vous détailliez où vous voulez en venir.

Et puis, zut, les plus beaux films sur l'homosexualité sont ceux où il n'y a pas d'homos, en fait. Spartacus, pour citer le plus célèbre, mais aussi, si on veut, Butch Cassidy et le Kid, L'Equipée sauvage, n'importe quel film avec Montgomery Clift, tous ces films sans femme (ou presque), dans lesquels les héros masculins sont propulsés au statut d'icône plastique sublime. A mon sens, la véritable imagerie homosexuelle se trouve là-dedans, pas dans Pédale douce.
Transamarica (Americain, 2006)

18609481.jpg

Réalisateur: Duncan Tucker
Acteurs : Avec Felicity Huffman, Kevin Zegers...

Résumé:
Bree, devenu transsexuel, travaille jour et nuit afin d'avoir assez d'argent pour payer une intervention chirurgicale qui fera définitivement de lui une femme. Un jour, elle reçoit un appel téléphonique d'un adolescent en fuite qui recherche son père. Elle comprend avec effarement qu'il est le résultat d'une liaison hétérosexuelle sans lendemain qui a eu lieu alors qu'elle était encore un homme...

Ma critique:
Alco : L'un des meilleurs films que j'ai vu cette année (avec Slevin mais c'est pas dans le sujet ). Felicity Huffman (Lynette dans Desperate Housewives) est exceptionnelle et parvient à merveille à interprêter son personnage. Elle est méconaissable (j'ai réalisé qui c'était à la fin en fair) et très touchante. Les autres acteurs ne sont pas en rade, Kevin Zeger (le fils) joue à merveille l'ado torturé et désabusé mais néanmoins très attachant.
Au départ vu que j'étais assez réticent envers tout ce qui touche à la transexualité ou au transgenre, j'étais pas du tout attiré par ce film. J'imagine que comme toute chose qu'on ignore, on se dit qu'on a été bien con après ! Autre avantage, ce film est un road-movie, ça fait toujours plaisir

Sinon en ce qui concerne les séries, ça rentre dans le sujet ? Parce que j'aurais bien parlé de Queers as Folk ou de Sugar Rush par exemple
J'espère que l'auteur du Wiki ne sera pas totalement déçu que deux ou plus "polluent" ce sujet avec une tentative de débat.

Toujours est-il que si je plussoie totalement la réponse de Dandal, il ne faut y cherche aucune équivoque.

Ce qui me dérange le plus serait cette sorte de volonté de "culture homosexuelle", qui me gêne dans le fait de vouloir créer des éléments exclusifs à cette "communauté". Ce sont des films de genre différents, mais avec une homosexualité affichée.

Ici dans ce qui est représenté comme films homosexuel, je vois avant tout un mélo (Brokeback Mountain), des comédies (Gazon Maudit, Pédale douce,... pour être mauvaise langue je dirais que l'homosexualité n'est pas leur seul point commun, le mauvais goût aussi ), un slasher movie qui a vainement tenté d'utiliser l'homosexualité comme argument commercial, etc...
Auxquels on pourrait rajouter les deux Alexandre qui sont des films historiques par exemple.

Bref ce que l'on "classe" ici comme films homosexuels pour être tout simplement des films de genre, que je jugerais artificiellement regroupés. Je n'ai rien contre le classement des genres, bien au contraire. Mais créer un genre "film homosexuel", impliquerait un genre 'film hétérosexuel" pour moi, et à partir de là je ne vois pas ce que ça pourrait dire.

Pour accompagner la notion d'imagerie homosexuelle abordé par notre modéranger le plus mélomane à l'ouest du Pécos, on pourrait citer Gene Kelly devenu justement paraît-il une icône du milieu homosexuel par son jeu mettant en avant son physique. Je ne classerais pas pour autant les films dont il est la vedette comme autre chose que des classiques du cinéma pour beaucoup, de la comédie musicale pour un grand nombre d'entre eux, même si je trouve son D'Artagnan virevoltant, utilisant son talent dans la corégraphie pour les scènes d'action, comme le fera plus tard le film asiatique.
Enfin il me revient toujours en mémoire dans ce genre de discussion le magnifique film de robert Wise (c'est un pléonasme ) The Haunted, où la malheureuse héroïne arrive dans ce manoir inquiétant et fait connaissance avec le medium interprétée par Claire Bloom, dans une très courte scène presque suggestive, étonnante pour l'époque je trouve
Citation :
Publié par Dandal
Hum, quelques titres, en vrac, seulement des films que j'ai aimés : Les Roseaux Sauvages (ça m'étonne que Teddy ne l'ait pas cité) de Téchiné.
Bah en faite c'est le premier auquel j'ai pensé évidement... Mais je me suis dit qu'il fallait mieux présenter des films moins connus, et puis bon celui la c'est tellement mon chouchou que je le garde pour moi

L'interêt de ce poste, pour moi, c'est de faire un recensement des films qui parle d'homosexualité. Y en a de tous les styles. Certains aimerait bien pouvoir rêvasser ou pleurer devant une belle histoire d'amour sans que ce soit forcément une histoire d'hétéro. Pour l'instant c'est pas facile au cinéma.
Je me rappel que la première fois que j'ai vu Le garçon de mariage que tu as cité, j'étais très heureux de voir une histoire d'amour auquel je puisse vraiment m'identifier. C'était d'ailleurs cocasse, j'avais le son au minimum dans ma chambre pour pas me faire griller. Héhé.

A défaut d'un genre de film "homo" qui serais un peu hors de propos, il y autant de genre dans les films qui parlent d'homo que dans ceux qui parlent d'hétéro après tout, je vais personnellement plutôt essayer d'ajouter les films qui ont participer à la construction de mon identité. Avec en bonus quelques drôlerie plus ou moins loufoque, car il faut pas être trop sérieux non plus ^^
Surtout que qualifier ça de "cinéma gay" j'y vois encore une vaine tentative de mettre l'homosexualité à part. D'en faire un cinéma parallèle avec sa propre culture, sa propre sensibilité, alors que bon, l'amour homo ou hetero ça a la même puissance.

J'imagine, parce que c'est ce que j'entends surtout chez les homos, c'est que ce genre de film permet de mieux s'identifier aux personnages.
Je suis homo, le héros est homo, donc je m'y reconnais mieux (ce qui est quand même assez naze. Se réduire a sa sexualité).

Même si je n'aime pas trop Brokeback mountain, c'est avant tout une ode à l'amour et aux barières qui peuvent empêcher deux êtres de s'aimer. Pas besoin d'être homo pour ressentir ça (Romeo & Juliette au hasard), et je trouve ça plutôt navrant qu'on ne résume ce film qu'a "gay".

Et je me pose aussi une question. Vous n'avez pas remarqué qu'a la fnac ou a virgin, le rayon film gay est composé principalement de films de cul? O_o
A croire que pour intéresser les gens à ce genre d'histoire il faut du sexe.
Ouch, je te trouve un peu dur kariboubou.

L'amour homo et l'amour hétéro on la même puissance, d'accord. Néanmoins une histoire d'amour entre un homme et une femme ou entre deux hommes est encore bien différente. Le cinéma c'est en grande partie de la narration, je trouve donc cette idée d'universalité de l'amour bien idyllique, elle ne se représente pas de la même façon, n'est pas assujettie aux mêmes problèmes. En tout cas il y a (encore) assez de différences entre homo et hétéro pour justifier une certaine distinction quand il s'agit de raconter une histoire. Esperons qu'elle s'amoindrisse avec le temps ceci dit.

A mon avis le cinéma qui représente des homos est utile, au même titre que la littérature, car il présente des situations. J'ai l'impression qu'un des soucis des couples homo est l'absence de modèle, il faut apprendre à créer le sien comme tout être humain, mais sans avoir de base (souvent celles des parents), il est agréable d'aller trouver dans ces créations une représentation de l'amour possible. Se réduire à sa sexualité non, mais nier qu'elle à une importance majeure chez l'individu n'est pas très lucide non plus
Je discutais avec les deux lascars auteurs de ce fil, et la conversation dévia (je parle beaucoup beaucoup en vrai) vers les forums communautaires gays. Je me suis esclaffé. Puis on m'expliqua, par exemple, le rôle pédagogique qu'ils pouvaient avoir. J'ai ensuite réfléchi un peu.

Aujourd'hui, avoir un cinéma noir nous semblerait incongru. Même si certains tabous et clichés subsistent (je pense aux couples métissés, quasiment invisibles à l'écran, le Noir est toujours avec une Noire, ou bien les innombrables faire-valoir comiques), les producteurs placent sans crainte Will Smith ou Denzel Washington en haut de l'affiche.

Pourtant dans les années 70, il y avait Shaft qui bottait le derrière des méchants Blancs, il y avait Fred "Total classe" Williamson, Jim Brown ou Jim Kelly, il y avait Pam Grier. Parce qu'on prenait encore les Noirs pour des sous-hommes, et ceux-ci avaient besoin de leur musique, de leurs livres, de leur cinéma.

Aujourd'hui, on pourrait croire que les homos sont acceptés sans problèmes. Sauf que non. Il y a 25 ans, l'homosexualité était passible de poursuite légale. Et, toujours, la première insulte que les mômes se balancent, c'est "pédé". Avant, on prenait les Noirs pour des singes, on prend aujourd'hui les homos pour des malades, faut pas se leurrer.

D'où la nécessité d'un cinéma qui parle de l'homosexualité. Evidemment, kerloken et kariboubou, je suis totalement d'accord avec vous : ce ne sont que des films parmi d'autres, avec éventuellement au milieu le thème de l'homosexualité. Mais je suis convaincu de la nécessité de voir ce cinéma comme un sous-ensemble cohérent.

Dans les années 70 ou 80, il fallait parler des dictatures, des guerres, de l'impérialisme, ça a donné des films aussi différents que Z, Brazil ou The Deer Hunter. Aujourd'hui, il faut parler de l'homosexualité. C'est urgent, même.
S'il s'agit de la représentativité des homosexuels au cinéma, je ne suis pas sûr que le parallèle soit faisable avec les problèmes de couleur de peau.

Avant tout parce que ceux clairement affichés à Hollywood n'étaient pas tant bannis que ça. Tu citais Montgomery Clift, on pourrait aussi citer Rock Hudson, Jean-Claude Brialy (c'est peut être plus discutable, mais il a toujours défendu les homosexuels), etc ...

Même sur ce plan, je ne vois pas de pertinence sur un film "homosexuel"
Monty Clift n'a JAMAIS joué un homosexuel. Il l'était (enfin, bi, je crois, en fait on s'en moque), ses personnages, non. La représentation des homosexuels est très récente, c'est pourquoi je parle d'urgence.
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