Le problème de cet article, à mon sens, c'est qu'il souffre de grosses erreurs méthodologiques, voire même épistémologiques.
Pourquoi? Parce que tu limites la définition du sport à une conception qui est véhiculée par des auteurs comme R.Caillois qui a effectivement caractérisé les jeux. C'est peut être un choix de ta part, parce que tu adhères peut être totalement à ces thèses, mais dans un article qui se veut "définir" le sport, je pense qu'il faut s'attacher à fournir plusieurs paradigmes
D'autres auteurs auront une autre conception de ce qu'est et doit être le sport.
Les anglo-saxons réduisent souvent le terme à l'activité physique.
D'autres trouveront que la confrontation, conditions essentielles à l'existence d'un sport, ne peut se réduire à la confrontation à autrui (ce que fait un peu P.Mignon).
Parce que la confrontation peut se voir sous trois angles différents :
- La confrontation à soi : le désir de se dépasser, de se prouver quelque chose, d'entrer en "compétition contre son enveloppe charnelle".
Si on occulte ce genre d'aspects, c'est sur que la pilule est dure à avaler à un mec qui s'est fait un marathon tout seul et à qui on a dit qu'il ne faisait pas de sport
- La confrontation à autrui : dans le cadre notamment de compétitions réglementées.
- La confrontation à un environnement : celui ci étant souvent assez instable, incertain,
aléatoire tiens pour reprendre du Caillois.
Bref, le sujet est vraiment passionnant, mais il mérite selon moi d'être abordé sous des angles différents, ne serait ce que pour aborder le sujet dans sa totalité et non pas dans sa globalité
Marmillian
ps: si tu es passionné par le sujet, je te recommandes ce bouquin :
Sports et sciences sociales de Christian Pociello.