[HRP]Etant donné le léger manque d'activité en ce moment sur les RP déjà entamés je vous en propose un nouveau ici afin de redonner un petit peu d'entrain à tout ça ^^ ... il inclut tout un background un peu alternatif que j'ai créé rapport à une île encore inconnue des habitants de Féérune, située dans la grande mer au sud-ouest de Zakhara. La carte de Toril est pleine de gros morceaux de Terra Incognita, autant qu'ils servent
j'y ai beaucoup travaillé afin de le rendre intéressant et j'espère réussir à captiver ceux qui décideront de participer ! Quelque chose comme 4 ou 5 participants serait sans doute l'idéal (voire même plus, je demande simplement à ceux qui décident de se lancer de rester actifs afin de ne pas bloquer les autres
)... c'est un sujet à vocation plutôt littéraire, liberté donc aux gens inspirés de s'exprimer (restez raisonnables
).
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On approchait de la fin de l'automne et le temps devenait de plus en plus froid. La neige avait depuis longtemps succédé aux averses de pluie et un vent glacial transperçait les pauvres voyageurs jusqu'aux os.
Cette nuit plus que jamais, la douce chaleur du théâtre et une bonne coupe de vin chaud et sucré semblaient la plus grande des bénédictions. Sur la scène, un jeune barde jouait une musique enivrante et achevait de faire oublier aux habitués la tristesse du ciel automnal. La dernière note de l'une de ses chansons fut le moment que choisit la porte pour s'ouvrir à la volée et laisser entrer deux hommes, tous deux étaient habillés de noir mais l'un d'entre eux portait un capuchon et soutenait le second, lequel semblait délirer...
Celui des deux dont le visage était masqué se découvrit une fois à l'intérieur. La teinte gris sombre de sa peau et ses cheveux d'argent ne laissaient guère de doute sur ses origines. L'autre était un humain tout à fait normal, à ceci près qu'il semblait épuisé et frigorifié.
En l'écoutant s'adresser à son compagnon de voyage, ce que d'aucuns avaient pris pour un délire de fièvre en le voyant entrer réalisèrent que ce n'était pas là le résultat d'une maladie attrapée dans la tempête mais bien une langue étrangère. Une langue inconnue.
Demi-Drow : Oh, arrête ! Je t'ai déjà dit que je ne comprenais rien ! Tu connais pas le commun ?
Bien que visiblement épuisé, le jeune humain émit un grognement et plongea vivement sa main dans la poche du côté opposé du demi-drow qui le soutenait. Il en retira un vieux médaillon de fer et s'écarta d'un bond maladroit pour aller s'affaler à demi sur le comptoir.
Demi-Drow : Ah ? C'est cette vieillerie que tu veux ? Tu la tenais en main quand je t'ai trouvé, où t'as déniché un truc aussi moche ?
Le jeune homme passa péniblement le médaillon autour de son cou et se retourna. Cette fois, il parla en commun, mais son accent exotique lui était resté.
Humain : Il a été fait en fer pour que personne ne veuille le voler, mais apparemment même la ferraille est une tentation pour les gens d'ici.
Le demi-drow ouvrit grand la bouche, visiblement très surpris.
Demi-Drow : C'est donc à ça qu'il te servait ? Me regarde pas comme ça, je pouvais pas savoir moi, j'avais aucune intention de te voler ce vieux truc !
Humain : Ton père et toi vous m'avez relevé au bord de la route, de ça je te suis reconnaissant, mais comme tu as essayé de me rouler, nous sommes quittes.
Le demi-drow voulut protester, mais devant les regards suspicieux et un peu hostiles qui commençaient à se braquer sur lui, il soupira d'un air dépité et battit en retraite vers la porte en relevant sa capuche.
Demi-Drow : Pfff ... Garde au moins mon nom en souvenir, souviens toi que c'est Arak Na'Orlen qui t'a sauvé la mise. Espèce d'ingrat...
Lorsque son "sauveur" fut sorti, le jeune homme s'affala à nouveau sur le comptoir et bafouilla une suite de mots incompréhensibles, à l'exception de "froid..." et "à boire".
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Le jeune étranger laissé au théâtre par le demi-drow nommé Arak est de taille moyenne, il a les traits exceptionnellement fins, des yeux gris et de longs cheveux noirs. Il semble n'avoir guère plus de la vingtaine et porte une sorte d'uniforme noir que l'on pourrait qualifier de beau s'il n'avait pas été sali par un long voyage. Aisément repérable malgré les taches qui maculent le tissu, un crâne nimbé de flammes est brodé sur l'uniforme au niveau du coeur. Dans son dos, une longue épée à la lame légèrement incurvée dans un style rappelant celui des armes de l'est lointain est attachée.