La Statuette Mazteque (#2)

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Filodel laissait les ainée parlé ainsi l'élevait son peuple, il se retrouva toutefois un peu confus lorsque le nain partit d'un coté et que le guerrier et l'elfe de l'autre, un rapide calcul lui confirma qu'il préférait aller avec le groupe ou il ne risquait pas la colere d,un nain.

- L'eau est plus difficile a trouvé que dans les royaumes cela me rappelle la maison, toutefois je préfèere la chaleur sec que cet air emplit d'humidité, cela la rend presque difficile a respiré dit il en emboitant le pas a Malagant et Tinuviel
- Chult est un véritable enfer. Mais bon, au moins les moustiques ne viendront pas nous chercher au fond de ces grottes...

Malagant épongea une nouvelle fois son front ruisselant.

- J'aime encore mieux la saison des pluies à Kara-Tur que cette fournaise. Et pourtant, les trois que j'y ai vues étaient costaudes...
*Tinuviel se retourna pour voir Malagant et Filodel la suivre. Elle eut juste un haussement de sourcil pour montrer sa surprise. Mais bon si ils voulaient venir se rafraîchir eux aussi, elle ne pouvait rien leur dire et elle ne les comprenait que trop bien. Elle suivit donc le nain et ils arrivèrent à une rivière souterraine. (Désolé si c'est pas bon Aerandys. Je changerais sinon ^^). Elle mit sa main à l'intérieur et elle s'aspergea le visage trop contente de se rafraîchir. Elle se releva pour commencer à enlever sa tunique quand elle regarda les deux hommes. Elle leur fit signe de se retourner ainsi qu'au nain. Une fois sûr qu'ils avaient le dos tourner, elle enleva rapidement ses vêtements pour rentrer dans l'eau. Un véritable délice. Elle aurait presque pu se croire au paradis !*

- Kara tur ? Et bien dites moi vous avez beaucoup voyager on dirait ? .
Malagant sourit à Tinuviel.

- J'ai beaucoup voyagé, oui. Je suis allé passé quelques années à Kara-Tur pour y apprendre leur science du combat.

Une lueur d'amusement passa dans les yeux du guerrier. Comme si une foule de souvenirs cocasses lui revenaient en mémoire.

- C'était avec un ami, et j'y ai beaucoup appris. Bien plus encore que ce que j'étais venu apprendre. Mais leur alphabet... une vraie folie.

Tout en parlant, Malagant continuait d'ôter ses vêtements sans gêne aucune, le regard perdu dans ses souvenirs.

- A l'époque où j'ai commencé la magie, le draconique m'avait paru tout aussi insurmontable. Mais bon, j'étais plus jeune à l'époque. Sur ce coup-là, la patience m'a manqué.

Il posa ses vêtements imprégnés d'eau salée sur le bord et se glissa dans l'eau. Sentir le sable séché se détacher de son corps fut une sensation exquise.
Il esquissa un sourire en coin.


- ... Je suis un peu plus âgé que je ne le parais. Beaucoup plus, même.
Tinuviel regarda le visage de l'humain avec un certain amusement non dissimulé quand il parla avec nostalgie de kara tur et de son ami. Elle imaginait très bien des scènes o il n'était pas partie que pour apprendre mais peut être aussi pour faire deux, trois bêtises. Comem par exemple se saouler au sake, insulter un noble et trouver plaisir dans les bras d'une geisha.

Cependant quand il se dévetu, elle baissa la tête un peu plus dans l'eau et elle regarda le mur au fond. n'avait il pas une imperfection ? Comme si un mur de caverne souterraine n'avait pas de bosse !

Quand il fut dans l'eau, elle le regarda de nouveau. Elle ne pouvait cacher sa curiosité.

- Le draconique ? Vraiment ? Pouvez vous m'en dire plus ?

Elle jeta un regard à son calepin qui était bien trop loin d'elle. Pourquoi ne l'avait elle pas prise avec elle ? Heureusement elle avait une assez bonne mémoire.

- Un peu plus agé ? Mais quel âge avez vous donc ? Ne me dites pas que vous avez mon âge ? Vous n'êtes donc pas humains ?

Il n'y avait pas d'inquiètude dans les yeux de l'elfe. Pourtant elle ne pourrait lancer de sort sans ses maracass sur le bord et se défendre sa sa rapière. mais la vie était faite de risque, calculé ou non.

- Vous avez attisé ma curiosité, il vous faut maintenant la rassasié ....
Daermon s'était enfoncé dans une des huttes de terre. Comme il le pensait, ces dernières n'étaient que les entrées qui menaient à un complexe souterrain. Après avoir du demandé son chemin à plusieurs autochtones, du fait de leur compréhension mutuelle relative, il finit par arrivé dans une large pièce circulaire taillée dans le granit à quelques mètres sous terre. Plusieurs symboles tribaux ainsi que des écrits dans un langage qu'il ne connaissait pas ornait les murs, au centre se dressait l'autel d'un dieu qu'il ne pouvait identifier. mais il savait que par le monde, les mêmes dieux prenaient mille visages, et que d'ici, Moradin accepterait son hommage.

Il s'assit donc en tailleur sur le sol nu, à quelques mètres en face de l'autel, puis commença à ralentir sa respiration pour mieux laisser son esprit s'élever. Les yeux clos, il commença à réciter quelques prière de son enfance, avant de laisser vagabonder son esprit vers des préoccupation plus personnelles. Il laissa son esprit vagabonder pendant des heures, posant des questions, cherchant des réponses, et tissant les fils divin que lui accordait Moradin pour créer ses armes, vu qu'il était maintenant désarmé.

Alors que ses compagnons étaient partis à la rivière, il resta ainsi pendant presque quatre heures, immobile.




HRP: Je rappelle juste que tous nos rps ici sont ouvert, alors même si je m'occupe du fil directeur de l'histoire tous les lieux, les personnage ect... sont à votre discrétion.
- Le draconique est la langue naturelle de la magie. Beaucoup des traités les plus intéressants sont rédigés dans cette langue... disons qu'il est à la magie ce que l'elfique est à la chanson et à la poésie.

Malagant sourit et plongea la tête dans l'eau pour décrasser ses cheveux et en chasser le sel et le sable qui les raidissaient. Lorsqu'il se redressa, ses longs cheveux noirs restèrent plaqués le long de son visage et de ses épaules.

- Pour ce qui est votre autre question... difficile à dire. J'étais humain en tout cas.

Le guerrier écarta les cheveux qui lui tombaient sur le visage et les rejeta légèrement en arrière. Dans la pénombre des cavernes, la lueur pourpre et surnaturelle qui dansait dans la partie colorée de ses yeux était presque impossible à ignorer.

- Je pense que vous avez encore quelques années d'avance sur moi... mais avouez que pour un homme de 134 ans, je tiens la forme.
Le jeune homme était entré dans l'eau en même temps que Malagant, mais avait enlever sa tunique seulement une fois dedans.

Loin d'être idiot, mais également loin d'être tres instruit, il écouta Malagant parler de Draconnique en ignorant encore que les dragons avait une langue, toutefois il avait appris a écouter et non a parler aussi aucun son ne sortit de sa bouche, Karar-tur il connaissait de nombreuses histoire, mais n'y avait été.

Toutefois a l'annonce du 134 ans il s'éttoufa un peu, il n'était guère accoutumé a la magie autre que celle des éléments aussi cela lui semblait...iréel.
- Mais comment...?
- Quelque-chose que j'ai un peu honte de raconter maintenant. Ca m'avait semblé une très bonne idée il y a une petite centaine d'années, mais plus le temps passe et plus je réalise que j'en ai sans doute trop voulu.

Malagant se passa une dernière fois de l'eau sur le visage et tourna le dos à Tinuviel pour regagner la berge. Le tatouage dont les contours semblaient mal définis quand il était entré dans l'eau semblait maintenant comme animé d'une vie propre : les couleurs se déplaçaient sur son dos comme si la peinture courait sous sa peau.
Au bout d'un court moment, la forme d'un soleil pourpre se dessina. Immédiatement complétée par un crâne blanchâtre et dépourvu de mâchoire.


- J'ai des regrets, mais pas beaucoup. Je suis trop content d'être en vie pour ça...

Le guerrier tordit ses longs cheveux comme un torchon pour les débarrasser de l'eau qui les imprégnait et remit son pantalon et ses bottes.
Tinuviel était tout aussi intriguée que Filodel sur les révélations du soit disant "ami" qu'ils avaient avec eux dans ce bain improvisé. Mais Filodel fut plus rapide qu'elle. 134 ans un âge exceptionnel pour un humain, un âge impossible à atteindre. Quand elle vit Malagant sortir de l'eau elle faillit détourner les yeux, mais le tatouage sur son dos était bien trop tentant pour jouer à la jeune pucelle effarouché. Elle regarda donc le dessin pour le dessiner cette nuit dans son calepin.

- Etes vous sous la coupe d'un Dieu ?

Si la réponse était positive, elle était bien placée pour savoir que cela n'était pas une bénédiction.
- On peut dire ça. C'était une sorte de marché, mais je n'en connaissais pas tous les termes... j'ignorais par exemple que les effets empireraient.

Malagant montra du pouce le tatouage qui était maintenant secoué de légères pulsations. Les contours du crâne et du soleil pourpre s'étaient mis à saigner.

- Plus je lui résiste, plus il s'acharne. C'est un jeu qui l'amuse beaucoup.

Le guerrier serra les poings et laissa le sang couler. Au bout d'un moment, les pulsations se calmèrent.

- ... Il est d'humeur clémente, aujourd'hui.
Tinuviel ne pu détacher son regarda du tatouage et du sang qui coulait. Elle se mordit la lèvre inférieur, son ventre jouant avec elle. Elle se mordit la lèvre inférieure pour se faire saigner elle même. Et elle plongea sa tête sous l'eau pour y rester une bonne trentaine de secondes. Il fallait qu'elle reprenne ses esprits mais surtout il fallait qu'elle sache si cet homme dans son entourage ne la ferait pas basculer.

Elle revint finalement à la surface pour respirer un peu plus librement.

- Et de qui s'agit il ? Quel est le prix que vous payé chaque jour ?

La curisoité était un vilain défaut, mais une barde ne pouvait s'en empêcher, ou bien était ce plutôt Tinuviel pour des raisons bien plus personnelles.
- Le symbole en dit assez long, non ? Cyric raffole des mesquineries de ce genre... pour lui, je suis le jouet parfait.

Malagant ramassa sa tunique et la laça autour de sa taille sans se préoccuper du sang qui maculait son dos.

- Le prix que je paie moi-même est fait de mille désagréments, certains petits... d'autres pas. Je me suis cru suffisamment fort et malin pour duper un dieu, mais j'ai compris mon erreur en voyant mon fils affligé de cette même malédiction. Sans avoir rien demandé.
Tinuviel regarda avec des yeux ronds Malagant.

- Savez vous si votre malédiction se fera sur plusieurs générations ?

Elle commençait à se rapprocher du borde l'eau où se trouvait Malagant et donc de Filodel qui lui était toujours dans l'eau.

- Il doit bien y avoir un moyen de libérer votre fils de ce maléfice ! On en doit pas mêler les enfants à nos problèmes ! peut être que Cyric a un autre marché à vous proposer ? Etes vous sûr d'avoir envisagé toutes les perspectives ? Combien de temps vous reste t'il à vivre pour réaliser cette délivrance ?

Les mots sortaient et elle ne se rendait même plus compte de son indiscrétion. Malheureusement quand un dieu était de la partie, il n'y avait plus rien à espèrer.
- Cyric ne négocie pas. Ou alors seulement pour obtenir davantage. On ne se libère pas facilement de l'emprise d'un dieu, à plus forte raison quand le changement est aussi... profond. Mais après tout, l'abandon de mon humanité faisait partie de ce marché que j'ai accepté.

Malagant rabattit ses cheveux noirs en arrière, masquant le tatouage qui reprenait peu à peu une forme floue et indéfinie.

- Je ne sais pas si mon fils en sera un jour libéré, ni-même combien de temps je vivrai encore. Je crois que je continuerai à vivre tant que je serai ... "amusant". Arak est moins fortement affecté que moi, mais il n'a pas mon habitude. Tout ça reste difficile pour lui...
Filodel ne bougeais guère et ne disait mot, il était légèrement dépassé par la situation, n'ayant guère été confronté a des malédictions divine dans sa vie. Le diciple de Grumbar écoutait avec attention les explications de Malgant, comme les question de Tinuviel qui c'était d'ailleur rapproché.

Lorsque Malagant fit mention de son fils, il eu une pensé pour chez lui, il n'en avait pas, mais quelqu'un voulant lui en donner un attendait qu'il remplisse une certaine mission, il revint au films de Malagant.
- Et votre fils, Arak, son dieu ou sa déesse ne peut-il rien faire pour l'aidé ?
- C'est précisément pour chercher une solution qu'il ne m'accompagne pas partout où je vais. Ce serait plus dangereux qu'utile.

Un petit sourire rêveur éclaira le visage de Malagant.

- A 107 ans, il est plus que capable de se débrouiller seul.

Cette fois, le guerrier anticipa les questions de ses compagnons.

- C'est un demi-elfe.
Un demi-elfe....cela Filodel pouvait le comprendre, naturelement, l'étant lui-même...même s'il ne l'assumait guère ayant été dans un coin uniquement humain.
- Et croyez vous que cela allongera d'autant plus sa vie?...enfin je ne vous importunerais pas avec mes question, veuiller m'exscusé
La dessus le guerrier ce laissa un peu plus glisser dans l'eau.
- Son sang est le mien, son essence est la mienne... sa vie sera donc prolongée de la même façon, mais sa nature est tout aussi corrompue.

Malagant indiqua son tatouage d'un geste du pouce.

- Au moins, il ne porte pas cette marque. C'est heureux pour lui.
Je vous laisse finir votre bain messieurs dames, donc à votre entière discrétion quant aux descriptions jusqu'à votre retour au village (qui se fait selon un petit sentier où vous n'avez aucun risque de vous perdre.

PS: Bande de Gros Bills ! Va pas falloir vous étonner après si des ennuis vous pleuvent dessus (Kerien et Malagant mp )
*Tinuviel commença à reculer dans l'eau pour s'abaisser à l'intérieur jusqu'à son nez. Elle se sentait mal à l'aise de parler de demi-elfe. Son propre fils était encore vivant mais à quel prix. S'allier à Cyric mais pour quelle raison ?*

- Cela vous importe peu que votre fils porte VOTRE malédiction et vos erreurs ?

*Elle plongea finalement la tête à l'intérieur de l'eau. Elle ne voulait pas entendre la réponse. Puis elle revint à la surface et elle regarda vers Filodel en lui faisant signe qu'elle voulait elle aussi sortir et que pour le moment c'était pas trop possible. Elle se retourna pour lui laisser le temps de se changer.*
La réponse que Tinuviel ne voulait pas entendre ne vint de toute façon pas. Malagant soupira et rentra au village des nains.

- J'aimerais quand même bien savoir dans quel coin perdu on a atterri...
Le guerrier se fessait l'impression d'un enfant épiant une conversation d'adulte, ce qui était presque le cas, malgré qu'il soit dans la vingtaine. Il compris le signe de Tinuviel et sortit se rhabiller avant d'hésité entre attendre l'elfe ou courir rejoindre Malagant....il fini par partir simplement d'un pas leger tout en esseyant de s'imaginé le fils de Malagant, une version plus jeune de l'homme...
*Tinuviel attendit d'être sûr que les deux hommes soient beaucoup plus loin pour enfin sortir de l'eau. Les elfes n'étaient pas forcément prudes mais elle avait vu l'attitude de Filodel et elle n'avait guère envie de le choquer. Elle s'habilla, se tordit un peu les cheveux pour enlever le maximum d'eau et elle rejoignit ses compagnons en gardant une distance raisonnable. Elle se demandait de quoi le nain était entrain de parler avec ses compatriotes.*
Lorsque le petit groupe revint au village celui-ci était très calme. L'effervescence due à leur arrivée était retombée, et la plupart des nains s'étaient retirés dans le petit complexe souterrain. Daermon quand à lui était toujours en train de communier avec les grands esprits, recevant la puissance divine pour pouvoir affronter les temps à venir. Vu l'endroit où ils avaient débarqué, cela ne serait pas de trop.

Il avait eut le temps de réfléchir... Ker Draomen, la porte de l'ombre. De ce qu'il avait entendu en écoutant le parlé des villageois, eux-même avaient du oublier le sens premier de ce nom. Probablement avaient-ils même oublié le sens premier de leur présence ici. Pourtant les nains étaient des gens de mémoire. Il devait y avoir quelque chose en plus, plus il se questionnait, et plus il se rendait compte que cela ne pouvait être lié au hasard: la venue d'Atahualpa au théâtre, sa présence en ces lieux, ainsi que celle de tous ces gens, qui étaient bien plus que ce qu'il semblait être, bien qu'il doutât que la moitié d'entre eux en soit conscient.

Une chose était sure, il devait y avoir une marque, un indice quelque part. Il l'avait appelé "pierre" quand ils s'étaient rencontrés, cela devait être lié, il devait lui parler ou bien à l'ancien...
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