Même une fois les pirates repartis sur leur navire, s'était encore le branle-bas de combat sur le pont de la goélette. La tempête était là, et déjà il devenait de plus en plus difficile de tenir sur le pont. Les compagnons de Daermon ainsi que lui même furent invités à aller s'abriter à l'intérieur s'ils ne voulaient pas passer par dessus bord. Une fois à l'intérieur, il se calèrent dans l'entrepont, entre les couleuvrines et les balles d'étoffe, essayant d'assurer un maximum leur stabilité, car on ne pouvait même plus parler de confort quand les grandes voiles avaient été ramenées pour ne pas être déchirée et que déjà, les creux atteignait la demi-douzaine de mètres.
Et au milieux de la tempête évoluait quelque chose d'effrayant. Le chébec du pirate. Toute voile dehors, il naviguait comme sur une mer d'huile, et à la proue du navire, une silhouette s'auréolait de lumière. Déjà le navire avait du mal à tenir face à l'implacable charge des flots. Mais c'est à ce moment que les cieux se déchaînèrent vraiment. Une chose était sure, il y avait de la magie la dessous. Car, lorsque deux éclairs abattent coup sur coup les deux mat du navire, on peut supposer que cela n'est du ni au hasard, ni à la malchance.
Puis, deux éclairs frappèrent à nouveau et le pont se brisa. Additioner à la violence de l'océan, le navire des contrebandier ne put plus tenir et se brisa. Les voyageurs s'agrippèrent tant bien que mal à des lambeaux de bois, des ballots flottants, mais cette fois-ci s'était la fin. Daermon avait eut la prudence de se défaire de son armure dans l'entrepont, ce qui lui sauva temporairement la vie. Mais désormais, ils étaient à la merci des flots, seuls dans une mer déchaînée, qui sait combien de temps ils survivraient ?
Ce fut une lutte titanesque pour la survie que livra chacun des voyageurs. Bataillant pour rester à la surface, économisant ses forces pour une hypothétique île, un récif, jusqu'auquel ils pourraient nager. Mais un à un ils sombrèrent dans l'inconscience des flots. Puis ce fut le néant. Tous savaient ce qui les attendait normalement, c'est à dire un séjour dans la plaine de la fugue, pourtant rien ne se passa. Ils restaient à flotter dans le néant de l'inconscience. Combien de temps cela dura, une seconde, un jour, un an, une éternité ? Ils n'en savaient rien. Mais il finirent tous par se réveiller au petit matin sur une plage de sable fin en bordure de la jungle.
PS: Je rappelle que ce rp est ouvert, n'hésitez pas à prendre des initiatives par rapport au scénario et à rajouter des éléments que je n'aurait pas introduis.
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