Le tire-laine fut surpris par la réaction de cette grosse bête. Le plan n’avait pas prévu ça.
La dame devait s’engagée seule dans la ruelle et de là…
« Enfin, il faut savoir improviser » pensa-t-il. Se débarrassant des haillons qui le faisait ressembler à un gamin des rues, le halfelin dégaina son épée courte, tandis que deux camarades sortaient par une porte logée dans le mur droit. Les deux nouveaux arrivant, des humains, portaient des tenues de cuir légère d’un brun graisseux. Leurs épées courtes étaient déjà tirées. Visiblement, il s’agissait de vulgaires coupe-jarrets désirant jouer les durs.
Profitant que Félis était au sol, ils tentèrent de la contourner mais la chose s’avéra ardue, les crocs d’Aërendis étant assez proche. Si ce dernier ne pouvait participer réellement au combat en raison de sa taille, au moins gardait-il le dos de son amie. L’un des humains prit la parole :
«on te veux pas de mal, ma jolie, bien qu’on hésitera pas te trancher la gorge si tu coopères pas. T’as l’air plutôt riche et ta bourse n’est pas tout ce qui nous intéresse. Envois à mon ami court-sur-pattes toutes ce qui a de la valeur et laisse cette faux tomber au sol, t’auras aucune chance de t’en servir. »
La situation était loin d’être idéale, mais Aërendis gardant la sortie, tout restait possible. Encore hébétée par la réaction d’Aërandis, Félis se releva doucement, dévisageant ses agresseurs. fuire était la meilleure possibilité même si face à ces minables, c'était génant. d'un autre coté, elle venait peut être de trouver ses informateurs...
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