Au secours du Temple

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L'hermine reniflait tout autour d'elle, elle semblait inquiète, quelque chose n'allait pas, quelque chose avait changé dans l'odeur de la ville. Ce n'était pas une certitude, quoique, d'une certaine façon si, mais une impression, comme une odeur entêtante, comme si quelqu'un cherchait à cacher son odeur dans la foule, exhalant des miasmes putrides, sans que l'on puisse mettre la main dessus. Cela ne pouvait vouloir dire qu'une chose, c'était l'instinct animal de l'hermine qui lui criait ces mots qu'elle avait semble-t-il, du mal à entendre : "Danger".

Sans crier gare, l'animal sanguinaire mordit la cape de Félis et la tira violemment en arrière, précipitant celle-ci sur les pavés. Puis, toujours à l'affût des alentours, elle tournait la tête dans tous les sens, et se mit à grogner d'un air menaçant.
Le tire-laine fut surpris par la réaction de cette grosse bête. Le plan n’avait pas prévu ça.
La dame devait s’engagée seule dans la ruelle et de là…

« Enfin, il faut savoir improviser » pensa-t-il. Se débarrassant des haillons qui le faisait ressembler à un gamin des rues, le halfelin dégaina son épée courte, tandis que deux camarades sortaient par une porte logée dans le mur droit. Les deux nouveaux arrivant, des humains, portaient des tenues de cuir légère d’un brun graisseux. Leurs épées courtes étaient déjà tirées. Visiblement, il s’agissait de vulgaires coupe-jarrets désirant jouer les durs.

Profitant que Félis était au sol, ils tentèrent de la contourner mais la chose s’avéra ardue, les crocs d’Aërendis étant assez proche. Si ce dernier ne pouvait participer réellement au combat en raison de sa taille, au moins gardait-il le dos de son amie. L’un des humains prit la parole :
«on te veux pas de mal, ma jolie, bien qu’on hésitera pas te trancher la gorge si tu coopères pas. T’as l’air plutôt riche et ta bourse n’est pas tout ce qui nous intéresse. Envois à mon ami court-sur-pattes toutes ce qui a de la valeur et laisse cette faux tomber au sol, t’auras aucune chance de t’en servir. »

La situation était loin d’être idéale, mais Aërendis gardant la sortie, tout restait possible. Encore hébétée par la réaction d’Aërandis, Félis se releva doucement, dévisageant ses agresseurs. fuire était la meilleure possibilité même si face à ces minables, c'était génant. d'un autre coté, elle venait peut être de trouver ses informateurs...
La semi-dragonne se releva et enleva promptement sa capuche. Ses yeux d'un turquoise intense montrait clairement des pupilles reptiliennes. Un grondement sourd venu du fond de sa gorge montra aux voleurs qu'ils ne feraient mieux pas d'attaquer.

-Si j'étais vous, je ne ferai pas ça, gamins. On est du même bord.

Elle fit quelques gestes dans le jargon des voleurs afin de prouver son identité en tant que telle. Puis elle leur offrit un sourire frôlant le rictus.

-A moins que vous ne préfériez une nouvelle coupe de cheveux, je cherchais des "collègues". J'ai besoin de certains renseignements. Vous pourriez même vous faire un peu d'or sans risques, je vous conseille de bien réfléchir... Et si vous voulez plus d'arguments...

Elle dégaina sa faux dans un crissement volontaire et sinistre.

-C'est à elle que vous en rendriez compte. Vous pourriez bien finir comme votre ami "Court-sur-patte".
Les voleurs semblèrent hésiter. les victimes opposaient rarement une résistance armée, trop heureuses qu'on leur laisse le choix de se laisser dépouiller en vie.De plus, il était question de s'en prendre à une jeune femme, certes visiblement aventurière, mais à trois contre un, cela importait peu. Avoir affaire une espèce de monstre à demi reptile n'était pas une perspective réjouissante. Qui savait si leur proie n'avait pas encore d'autres surprises en réserve ?

Le même humain qui avait parlé, de toute évidence le chef, reprit la parole:
"mais...qu'est ce que tu crois ? que parce que tu connais quelque trucs liés à notre profession, on va t'épargner ? la solidarité est réservée aux frères de Guilde, hors on est plutôt du genre indépendants."
bien que son langage corporel proclame de l'assurance, un mélange de peur et de confusion se lisait dans son regard.

"Enfin, c'est mon jour de bonté !! Supposons que j'accepte de te renseigner, combien tu serais prête à nous donner ?"
Une lueur avide et calculatrice s'afficha sur son visage, tandis qu'il tentait d'estimer la richesse de Félis.
Les armes restèrent pointées, même si la tension avait baissée suite aux dernières paroles du chef.
- Son invention bien pensée répéta Ronulf machinalement - Ah oui, sa machine à imiter les voix ! Elle fonctionnait réellement alors ?

Et il resservit tous les prêtres d'une bonne rasade de bière naine...
Cette fois, ce fut le prêtre qui parla:
"Une vrai merveille d'ingéniosité, pour ce que je peux en dire. J'ais eu l'occasion d'en étudier les croquis préliminaires. Hélas, le jeune Frédéric, bien qu'ayant les idées, manquait du talent artisanal. Son but était la création d'un amplificateur vocal ne nécessitant pas l'aide de la magie. La voix était effectivement largement amplifiée, mais les sons étaient atrocement déformés."
Il vida sa chope à moitié, mordit à belle dents sur sa miche de pain et avala le tout goulûment.
"Burp... excusez moi... comme je le disais, la voix était atrocement déformée. Le jeune novice a donc fait le voyage vers Secomber où un maître tanneur devait être en mesure de l'aider concernant les membranes de l'appareil."

Le même novice que précédemment, un peu plus éméché, interrompit son aîné:
"Mais même avec l'aide de Maître Guiserme, la distorsion persistait partiellement. c'est pour ça qu'il ne serait jamais devenu prêtre de Gond. il en était persuadé lui-même..." Cette fois, la réaction du second novice ne se limita pas à un simple regard: un coup de pied vigoureux avait du se perdre sous la table. Son camarade se reprit tandis que la douleur s'estompait.

Profitant du silence, le dernier des trois novices plaça quelques mots :
« Vous me semblez bien curieux, maître Ronulf, si vous désirez d’avantage de précision sur l’objet, je vous conseil de vous rendre à Secomber pour interroger Guiserme. Sinon, la milice a bloqué l’accès à la chambre, donc… »
-Ici, c'est moi qui pose les questions... Tout dépendra du nombre d'informations que vous pourrez me donner, et de leurs valeurs. Essayez de me duper et je vous retrouverai.

La demi-dragonne avait prononcé ses paroles comme d'autant coups de fouet. Elle avait ajusté son ton afin qu'il soit mielleux, comme le calme avant la tempête.

-Il y a deux jours, un novice de Gond a été tué. J'aimerai parlementer avec son assassin.
- Ah oui, si la chambre est fermée, évidemment, je ne peux rien y faire... peut-être devrais-je m'occuper de mes affaires qu'en pensez-vous, Secomber est loin et j'ai moult choses à terminer... Et pour donner plus de poids à ses paroles, Ronulf englouti de nouveau une énorme tranche de pain avec un bon gros bout de fromage, puis fit passer le tout avec une petite rasade de bière, sa première gorgée en fait.

- Mais au fait, pourquoi serait-il mort si tous, à commencé par lui-même étaient persuadés qu'il ne réussirait pas ? Surtout que d'après vos dires, son invention était un échec également...
Le Prêtre répondit à Ronulf d’un air détaché, ce qui était probablement dû à la bière naine, celle-ci ayant tendance à agir assez vite sur les humains.
« Sur ce point là, nous ne pouvons pas vous aidez. La milice pense à un cambriolage qui aurait mal tourné. Si ça se trouve, le voleur a été surpris et Frédéric n’a pas voulu se séparer de son chef d’œuvre. Il était loin d’avoir atteint son objectif mais son invention aurait eu son utilité. Pensez aux troupes de Théâtre qui aurait enfin pu se passer des services coûteux d’un mage. »

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Le chef sembla encore un peu plus décontenancé par les paroles de Félis. Mais il commençait à comprendre que la situation n’aurait que deux issues possibles :
« ça m’a tout l’air d’une menace, les gars !! Allons, ma belle, tu ne pense tout de même pas te débarrasser de nous trois sans dommages ? J’ais entendu parler de cette histoire : la milice a fait placarder le portrait de Jannot le Vif dans tout la ville. Si c’est lui que tu recherches, il se peux qu’on ait des infos mais je suis pas célèbre pour ma mémoire… »
Les deux autres voleurs commençaient à devenir nerveux. Le halfelin jouait nerveusement avec son épée courte tandis que son camarade humain ne cessait de fixé la faux de Félis.
-Informations...

Félis prononça ce mot comme si elle lui trouvait un goût agréable. Elle glissa un doigt subtile sur son arme, avec une mine songeuse. La semi-dragonne avait presque l'air d'une psychopathe qui allait fondre sur ses victimes avec un grand plaisir. Puis, enfin, elle changea brusquement de visage qui n'affichait plus qu'un masque impassible de mépris intense.

-Trois contre un?

Elle fit un pas, puis deux en direction des voleurs, avant qu'elle n'éclate d'un rire désagréable. Elle les désigna un par un par sa faux.

-Je vais être claire avec vous, soit vous baissez d'un ton et vous me livrez ce que je veux... je serai peut-être magnanime avec vous... soit je vous tue, et croyez moi, je n'ai jamais rechigné à la tâche contre des minables vantards. Voleurs débutants, à qui croyez vous faire peur! Oh mais je vois que j'ai affaire à des lents d'esprits. Je vais vous expliquer la situation: croyez vous que mon compagnon animal derrière soit là par simple hasard? Vous pouvez toujours estimer ma force, mais vite car il se pourrait qu'il soit trop tard...

Elle mit un instant de silence avant de rajouter, sa colère grandissante.

-Et appelle moi encore "ma belle" ou "ma jolie" et je saurai trouver mes informateurs ailleurs après vous avoir envoyé dans les ténèbres.
Cette fois, le chef comprit qu'il n'avait pas affaire à une victime téméraire.
Le choix était néanmoins compliqué: S'il perdait la face devant cette femme, jamais ses compagnons ne l'oublierait. De plus, aussi forte que soit cette furie, elle n'était probablement pas aussi redoutable que Le Vif. Et Jannot n'apprécierait pas qu'on l'ait vendu...
D'un autre coté, les lames de Jannot étaient loin, celle de la faux était proche, trop proche...
Un choix difficile.

"d'accord, collègue, tu veux causer ? soit, entrons, si nous restons trop longtemps ici, la milice va finir par jeter un coup d'oeil."
Il indiqua la porte par laquelle il était arrivé dans l'impasse.
"honneur aux dames"
A ce moment, Félis sentit qu'on tirait sur sa cape. Effectivement Aërandis tenait le bout de tissu dans sa mâchoire et grognait doucement. Visiblement, cela ne lui plaisait guère de voir la semi-dragonne s'engager seule dans ce coupe-gorge.
Ce fut cette fois, par signe, le jargon des voleurs que Félis s'exprima. Un sourire sadique aux lèvres.

"La milice, c'est mon compagnon qui s'en occupera. Si vous avez peur de quelque chose, faites le dans notre langage. Faites vite."

Puis elle parla à Aërandis sans se tourner.

-Ne t'inquiète pas Aërandis, on a survécu à la mort dans l'Epine Dorsale, ce n'est pas une bande comme eux qui me feraient peur. Surveille les environs et préviens si la milice s'approche trop d'ici.

Puis, elle attendit, s'appuyant sur sa faux. Ses yeux plissés vers les trois hommes, qu'ils lui donnent une seule occasion et elle se ferait un plaisir de se défouler.
Ronulf, l'air dépité, regardait les prêtres engloutir son casse-croûte avec appétit. Après tout, on a rien sans rien pensa-t-il, mais là quand même...

- Mes amis, je crois qu'il est temps pour moi d'y aller... sauriez-vous me dire où se trouvait la chambre de Frédéric ? Sait-on jamais, si un garde avait l'obligeance de m'y laisser jeter un coup d'oeil, peut-être pourrais-je glaner quelque information utile... Et puis rien ne prouve que le tueur en voulait à l'invention de votre ami n'est-ce pas ? Peut-être s'agit-il d'une rancoeur envers tous les prêtres ? Si trouver l'assassin pouvait éviter à des gens de bonne compagnie tels que vous de finir comme Frédéric, j'en serais fortement rassuré...

Sur ces belles paroles, Ronulf tenta de soustraire ce qui restait sur la table pour le glisser dans son sac magique, puis attendit qu'on lui indique l'endroit où logeait la victime...
Le chef, une fois de plus se fit la "voix" de ses compagnons. En quelques signes, il exprima sa pensée:
"Jannot le Vif est quelqu’un de très dangereux, t'as pas l'air d'être une agneau non plus mais avec le Vif, on n'a aucune chance. Avec une jolie somme, on pourrait quitter la ville et t'aider. 20 pièces d'or chacun, plus un p'tit bonus si les informations sont vraiment utiles ?"

20 pièces d'or, soit assez pour voyager 3 bonnes semaines. Cela semblait "honnête". D'un autre coté, c'était peut-être trop bon marché pour livrer un tueur réputé...

«Bien sûr, l’auberge du Rat Conteur n’est pas loin, environ 5minutes du Temple. Les novices ne sont pas autorisés à résider dans nos murs. La gérante entretient de très bons rapports avec notre communauté, c’est nous-même qui avons conçu la sécurité du bâtiment. Seul un fou osera défier l’ingéniosité de Gond !!!»
annonça le prêtre, la fierté lui gonflant le torse.

«Si comme vous le pensez, l’assassin en aurait après tout nos adeptes, il aura fort à faire, croyez-moi !! Il y a des années que j’ais rangé mon marteau de guerre mais je n’ais pas perdu la main.»
Et sur ce, voyant le Halfelin rassembler ses provisions, le prêtre se resservit une rasade de bière.

[HRP] désolé j'ais quelque petits problèmes avec la mise en page JoL [HRP]


- Le Rat Conteur ? Ce boui-boui infâme ? Pfff, vous auriez mieux fait d'utiliser vos talents au Théâtre des Illusions !

En secouant le tonnelet, Ronulf s'aperçut que ce dernier était déjà presque vide. Il salua intérieurement la descente des prêtres, et, grand seigneur, clama tout haut :

- Gardez la bière mes amis, vous l'avez bien mérité !

Puis il s'en fut de sa démarche véloce, mais bedonnante... vers l'auberge du Rat Conteur...
"Vous croyez que vous pourrez me duper? 20 pièces d'or, soit 200 pièces d'argent, soit une fortune... Et ça m'étonnerait que vous soyez sans le sou... 2 pièces d'or, c'est déjà le prix d'un salaire d'érudit, c'est tout ce que je vous donnerai. Et je commence sérieusement à manquer de patience... Dois je vous tuer un à un, en coupant l'entrejambe du dernier pour avoir ce que je veux? N'est ce pas la plus belle récompense que la vie?"

Elle avança d'un pas, la faux en avant et un air ténébreux pour visage. Une sorte de grondement rauque sortit de sa gorge. Elle pointa son arme, presque avec ironie vers la ceinture du voleur.
Le Halfelin prit la parole cette fois :
«Un long voyage nous attendra après vous avoir aidé. Disons 5 pièces d’or chacun, c’est juste assez pour couvrir les frais. Quant à vos menaces, notre sort sera bien pire si le Vif nous tombent dessus. Je peux vous conduire dans l’une des planques de Jannot mais il faudra y aller de nuit, quand il sera de sortie. Je ne tiens pas à lui faire face.»
Le chef fut surpris par les paroles de court-sur-patte. Mais il ne les démentit pas.
La faux était trop proche pour autorisé un contestation...
Elle lança la bourse aux pieds des voleurs.

"N'espérez pas plus, rendez-vous cette nuit, près des marchandises à proximités de cette impasse."

-Et croyez moi, j'ai mon expérience en matière de tortures s'il y a entourloupe.

Sa faux cogna contre la pierre, faisant une entaille dans celle-ci. Cela permit de dévoiler le bras de la semi-dragonne. Ce n'était pas un bras fin de femme, mais un bras taillé pour le combat.
Ronulf baguenauda à travers les rues boueuses du centre d'Eauforte en direction du Rat Conteur, évitant un attelage ici, chapardant une pomme là, il réfléchissait à l'attitude étrange des prêtres :

- Ces gars-là savent quelque chose c'est sûr, et ils le cachent !

Arrivant devant l'établissement, l'halfelin chercha le moyen le moins risqué de pénétrer dans la chambre de la victime. Il se remémora l'avertissement du prêtre quant aux systèmes de défense mis en place et opta pour un coup de bluff. Il entra dans la partie taverne et fonça vers le comptoir où, juché sur une chaise, il apostropha le patron :

- Holà tavernier ! Auriez-vous une chambre de disponible pour une petite personne fourbue par hasard ? Il croisait les doigts pour que se soit le cas, et pour que personne ne le reconnaisse comme étant le gérant d'un établissement concurrent...
L’auberge du Rat Conteur, bien que moins luxueuse que le Théatre des Illusions, était un établissement on ne peut plus correct. Le patron, un humain grassouillet aux cheveux grisonnants, deux serveuses demi-elfes et un videur humain d’une carrure imposante constituaient le personnel, ce qui était juste suffisant pour s’occuper des clients. la salle, en ce début d'après-midi, était néanmoins à peu près vide. Le patron s’intéressa à Ronulf après avoir terminer de servir un client :

«Pas de problème mon ami, nous avons des chambres adaptées aux petites personnes. Puis-je vous demandez combien de temps vous comptez rester parmi nous ? il me reste trois chambres, dont une assez bon marché mais vous aurez à la partagé avec deux autres voyageurs. Mais ne restez pas là, le gosier sec et le ventre vide, qu’est ce que je vous sers ?»

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les trois tire-laines hochèrent de la tête, puis se replièrent vers la porte par où ils étaient venu. Félis resta seule dans l'impasse. les voleurs étaient trop effrayés pour manqué à leur parole de l'aider.
Félis examina la faux, pas de dégâts, au moins pour la fortune qu'elle avait dépenser pour l'avoir. Puis, elle fit signe à Aërandis de la suivre. Elle finit par éclater de rire doucement tout en caressant l'hermine.

-Tu vois, tout s'est bien passé... Si nous remplissons cette mission, nous serons remboursés et... qui sait? Peut-être les prêtres de Gond ont la solution pour toi. Cela doit te manquer de chanter. Quand tu auras retrouvé ta forme humaine, on fera une fête avec Mariko mais alors une fête que même les elfes nous envieraient.

Pour la première fois depuis leur retour de l'Epine Dorsale, elle manifestait un enthousiasme sans borne. Elle semblait prête à tout pour aider son compagnon, et ne leur avait-il pas sauvé la vie contre sa forme humaine?
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