[BG] Souarelle

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*Arrive en courant*

Salut ! *souffle*

Fiou, que d'émotions ! Je viens de faire une course avec mon p'tit chaton... Il m'a battu... Comme toujours... *renifle*

Oui, ne soyez pas étonnés, c'est un chaton très puissant et très intelligent ! *Pointe le doigt sur sa tête*
Ah, incroyable vous pensez ? Si si, c'est vrai et vous savez pourquoi ? *ZZzzzzZZZ*
Bon, d'accord, je vais vous conter cette histoire...

"Il était une fois, dans une petite ferme non loin d'ici (vous devez la connaître à vous de deviner ), vivait un vieux couple d'anciens mineurs.
Ce couple était marié depuis plus de 312 ans (très précisément) et ne connaissait que la joie et la bonne humeur.

Un jour, qu'ils revenaient de leur promenade quotidienne, un petit cri strident sortir d'un buisson...
Intrigué, Monsieur Turanar se pencha vers le buisson...
D'un bon, un petit chaton sorti le poil hérissé poursuivit par un tofu fou !
Surpris, le vieux Tutu sauta dans les bras de Madame Turanar qui s'écroula sous le poids du sac de son mari.

"Mé té fou !" Jeta Madame Turanar en se relevant difficilement. Monsieur Tutu, intrigué avait suivit la course du petit chat des yeux et qui s'était enfuit en direction de leur maison.
- "Allé mémé, dépêche toua, tu m’retarde !" Dit l'vieux Tutu à l'égard de sa femme.
- "Houla douc'ment l'vieux croulant et ède moua un peu !" Lui retorqua-t-elle.
- "T'as vu le p'tio comment qu'il est parrrrti comme une flèche ?!" S’étonna le Tutu.
- "Tu crois qu'j'ai qu'ça à faire quand qu'tu m'saute dessus ?!" Lui cria-t-elle.
- "Aller avance la râleuse, il a du s'planquer dans not' ferme" répliqua l'vieux.

Le temps de retourner à la ferme, les deux p'tit vieux en avait déjà oublié la raison de leur pas pressé...
Monsieur Turanar repris sa vieille pipe en bois, parti trouver son p'tit tabouret pour y mettre les jambes et s'installa tranquillement dans son vieux fauteuil pendant que Mamy Turanar étendait le linge.

La nuit arriva et le vieux couple, après s'être brossé les dents (oui c'est très important les enfants), retourna au dodo.
Tout était calme, le vent soufflait à travers les arbres, on entendait le ronronnement du vieux moteur du tracteur... Tracteur ?!!
Mais non ! Le vieux Tutu se releva d'un bon et entendis de nouveau ce petit cri de la veille :
- "Miaaaaaaaou !"
- "Sacré non de non ! Mais quesq'tu fais la p'tit père ?" S’écria-t-il.
- "Miou ^^" lui répondis le chaton avec des petits yeux tout mignon.
- "Ooooooh regarde moi ça Tutu, il est trop choubidou, gardons-le !" Dit Mamy Tutu qui s'était réveillée avec tout ce boucan.

Sachant que ce que disait sa femme était un ordre, Papy Tutu ne prie même pas la peine de répondre."

*Petite pause*

Je reviens, je vais voir ou en sont mes crêpes...

... De retour

Nous voilà maintenant 10 ans plus tard dans mon histoire, le petit chat faisait désormais parti de la famille et le vieux Tutu l'avait nommé Souarelle (oui parce que c'est une p’tite fifille ^^).
Après lui avoir appris à être propre, ils avaient remarqué qu'elle essayait de les imiter et petit à petit, elle appris notre langue :

"
- "Miaffaim"
- "Non, non, fais un effort : J'ai faim"
- "Non, non, fais miaoufort !"
Déconcerté, le vieux papy s'écroula sur son fauteuil.

Après quelques mois de dure travail, Souarelle savait maintenant parler notre langue et pouvait se débrouiller seule.
Se sentant plus grande, elle entrepris secrètement de partir découvrir le monde.
Avec juste sa petite besace et son petit bâton, elle fila à travers les bois.

*Pauvre Papy et Mamy* se disait-elle (alors qu'en fait, ils faisaient une grosse boum avec pleins de haribo et de champomy...).

Après quelques jours, elle se retrouva dans un endroit qui lui était inconnu. Sur un panneau, elle pouvait lire (oui oui, elle avait appris ça aussi ^^): "Welcome, Bienvenue à Amakna !".
- "Tiens, un parc ?" Se dit-elle.
Elle fit un premier pas dans la ville et se retrouva dans un autre monde totalement différent de celui qu'elle connaissait.
Prudente, elle s'avança dans la foule.
Sans savoir comment, elle tomba dans un combat contre une créature qui lui semblait familière.
C'était une petite boule de plume jaune avec un bec d'oiseau qui lui semblait très énervée. Quelque chose en elle voulait s'en débarrasser mais elle n'aimait pas la violence.
La boule de plume s'élançât sur elle en criant "Tofu tofu tofu !!". Elle l'esquiva de son bon de félin et se réfugia près d'un arbre.
Elle ne comprenait plus rien, elle ne l'avait ni provoqué, ni rien d'autre donc elle pris son bâton en main et le pointa vers le tofu.
- "Prends garde à toi !" S’exclama-t-elle.
Puis le tofu fonça sur elle le bec en avant, sans prévenir et le planta dans le bras gauche de Souarelle...
Le bras saignant et n'ayant jamais connu une douleur si prenante, Souarelle s'évanoui...

Elle se réveilla près d'une petite fontaine de jouvence avec, penché sur elle, un être cornu.
- "Miaou ! Un démon !" Pensait (trop fort ^^) Souarelle à la vue de ces cornes.
- "Ha ha, mais non rassure toi, je ne suis pas un démon, je t'ai retrouvé sur le sol le bras en sang. Je t'ai amené près de cette fontaine où tu pourras te soigner" lui répondit son étrange sauveur.

Après quelques temps passés en soins près de ce charmant être, Souarelle se sentait nouvelle et plus forte que jamais, elle lui racontait son histoire, lui parlait de ses souvenir, de ses parents pour arriver à ce tofu fou qui l'avait attaqué.
- "Ha ha, allons, je vais t'apprendre les rudiments de cet art que l'on appel la défense tada !" Lui chanta son inconnu.
- "Merci monsieur le cornu ^^" bafouilla Souarelle.
- "Ha ha, appel moi Feilong" lui dit-il.
- "Bien Monsieur" continua Souarelle.
- "Ha ha ^^".

Il défia Souarelle en duel afin de lui montrer la science des combats.
Surprise, elle tenta de s'enfuir mais Feilong lui rappela que ce n'était qu'un défi et qu"elle ne risquait rien. A contre cœur, elle retourna sur le ring (...).
Feilong lança un tofu et cria à Souarelle d'avancer son bâton pour esquiver les coups, ce qu'elle essaya de faire mais sans succès.
Après quelques attaque du tofu, Souarelle réussi à lui lancé un sort dont elle ignorai l'existant en le frappant d'une carte à jouer.
Surpris, le tofu reparti en titubant vers son maître.
- "Parfait, voila que tu viens de découvrir ton pouvoir"
- "Maou " s'étonna Souarelle.
- "Travail ce sort et tu deviendras forte !"
- "Maou " qui ne comprenait toujours pas.
- "Bon, je vais t'expliquer..." Et Feilong lui expliqua le fonctionnement du monde et des pouvoirs qui se cachent en chacun de nous.
"

*S'étire*

Bon, sur ce, je vous laisse les enfants, je ne vous raconterai jamais la suite na !

*Part en rigolant*
Bon, je prends le relais vu que ce vilain de Fiolax ne veut plus continuer (ah, les Iop... )

Voulez vous quelques crêpes de sa préparation *bon elles dates un peu, c'est pas grave c'est pas toi qui les manges * ?
Non ? Personnes ? Domage.

Où en étions nous ?
Ah voila, la rencontre avec Feilong ...

" Après un long et passionnant apprentissage, Souarelle décidât de tester ses capacités.
S'enfonceant dans la foret mais suivit de près par son maître d'arme, Souarelle découvrit un groupe de monstres sauvage. Intriguée, elle se rapprocha tout doucement, se déplacent tel le félin qu'elle était pour distinguer l'apparence de ces curieux monstres ...
D'un pas sure mais silencieux, elle s'avançait et était à présent à quelques petits mètres d'eux.
Soudain, le bruit du déclenchement d'une mine arrêta net le déplacement du chat.
- "Fais attention !!" s'écria Feilong.
BROUAOUM !
Mais il était trop tard, Souarelle avait déclenché un piège cachée. D'un bond désarticulé et totalement dénué de grâce, Souarelle s'échappa juste à temps de l'explosion.

- "Houlala, mais pourquoi essais-tu de sauter sur mes pièges" demanda une voix qui provenait d'un buisson près de là.
- "Ah, je me doutais bien que ça venait de toi ha ha!" Répondit Feilong."

Il me faut de l'eau, je reviens les amis.

...
Aaaah, ça fait du bien, donc, après ce suspens insoutenable, je vais vous racontez la suite ...

"Souarelle se remetant de son choc, se relève (même si elle était retombée sur ses pattes) et s'epoussotte !nouveau mot!.
Pendant se temps, Feilong avait rejoint la voix inconnue.
- "Me laisse pas" pleurnicha Souarelle.
- "Aller viens, je vais te présenter quelqu'un" lui rpéondit Feilong.

Souarelle s'avançait prudemment afin de surprendre les autres mines disimulées.
S'approchant à petits pas, elle apperçu la silouette élancée d'une jeune guerrière.
De plus près, elle vit un personnage masqué, rose et noir ayant l'allure de tueur des ombres ...
- "Heu ... Sa... Salut Madame" Balbutia Souarelle.
- "Salut chat !" lui répondit la dame en noir.

Soudain, interdite, Souarelle restat immobile.
Elle n'avait jamais vu une personne dégageant une telle prestance et une telle classe. Elle restat là, à contempler le visage caché de la belle dame.
La dame s'avança vers elle d'un pas et Souarelle s'en éloignat d'autant.
- "Elle est bizare ton amie" chuchota la dame à Feilong.
- "Moi ?... Bizare ?... Jamais !" s'étonna Souarelle à l'ouïe fine.
- "Ha ha, aller, viens, Cindy va nous accompagner" ajouta Feilong.
Méfiante mais impressionée, Souarelle suivit leur pas totalement plongée dans ses pensées.

Après cette nouvelle rencontre, Souarelle s'imaginait toute sorte d'aventures contre d'étranges créatures, pleins de pièges à dejouer, un coeur à délivrer...
Quelle ne fut pas sa deception lorsqu'elle du rester un retrait lors de vrai combat !
- "Quand tu seras plus grande" lui disait Feilong.
- "Toujours pareil avec eux" se disait-elle.
Il est vrai qu'elle avait déjà démontrer tout son talent en sautant à pieds joint un nombre de fois incalculable sur les pièges posés par Cindy lors d'importants combats.
Bien que Cindy lui inspirait une certaine peur en lui hurlant d'arreter ses bêtises, Souarelle avait une certaine admiration pour elle, comme elle en avait pour Feilong. Tout deux à ces yeux étaient de fins et habiles guerriers risquant leurs vies pour protéger l'autre ...

Un beau jour, elle apprit l'existance du mariage. Se demandant quel était le but de cette chose, elle parti se renseigner. Sur cette quête de connaissance, elle rencontra quelques prétendant au mariage mais comme elle ne connaissait pas cette disipline, elle les faisait patienter.
Puis un jour, une ioplette qui passait par ici lui explicat les conditions et ce que signifiait celà.
- "Une union entre deux personnes, ...(la suite on connait ^^)" lui dit-elle.
- "D'accord je vois, c'est un truc de grand ça" lança Souarelle.
- "Tu es si mignonne ^^ domage que je sois une fille *clin d'oeil*" répondit la Ioplette.
- "Hein, Boulotte arretes tu racontes des trucs bizare des fois" s'exclamat Souarelle.
Boulotte véxée tourna les talons et repris son chemin.
- "Mais qu'est ce qu'elle a ?" s'étonnat-elle.
Fier de sa nouvelle trouvaille, elle parti rejoindre Feilong pour lui annoncer la nouvelle."

Bon, c'est vrai, je ralonge un peu tout, je detail beaucoup mais j'ai envi de parler donc ceux qui m'écouetent aurrons le droit à une bonne crêpe de l'autre jour.
Je continu ...

*S'éclaircie la voix*

"Tout en sautillant, Souarelle se dirigeait vers leur repère.
- "Viens là !" Susura une voix derrière elle.
Elle sentit un main se poser sur sa nuque qui la fit frissoner.
- "Dépèche toi !" continua la voix.
Attiré de force vers l'interieur de la forêt, Souarelle trébuchat sur une racine et vi le visage de cette personne.
[HRP] Suspense [/HRP]

Effrayée, Souarelle sorti ses griffes et transperça la chair de cet inconnu.
En étouffant un petit mot de douleur, l'étrange personnage lâcha prise et Souarelle en profita pour s'échapper. Fuyant le plus rapidement possible, elle ne réalisa pas qu'elle avait laissé tombé son collier.

Déboulant devant Feilong, le poil hérissé, Souarelle essaya de lui raconter sa rencontre :
- "Maouw *Souffle souffle*, là-bas... *Souffle* Connais ... *Souffle* Miaou !" s'époumona Souarelle.
- "Du calme, que t'arrive-t-il ?" lui demanda Feilong.
- "Forêt ... *Souffle* Quelqu'un ..."
- "Bon, assieds toi, je t'amène un bol de lait et tu me raconteras tout ça" Coupa Feilong.

Après un petit temps de repos, Souarelle réussi enfin à sortir des phrases cohérentes et à expliquer sa panique à Feilong.
- "C'est tout ?" Ricana Feilong "ha ha ha, t'es trop rigolote toi" Continua-t-il.
- "Je ne voix pas ce qu'il y a de si drôle" Grogna Souarelle.
- "Pardon, je ne voulais pas te vexer mais il faut arrêter d'avoir si peur pour rien ha ha ha" Lui souffla Feilong.
La porte s'ouvrit d'un coup et Souarelle sauta d'un bond sur le rebord de la cheminé.
Ce n'était que Cindy et Souarelle se sentait bien gênée devant sa bêtise.

Feilong raconta à Cindy l'éprouvante aventure du chat ce qui la fit bien rire aussi.
Véxée, Souarelle retourna vers la foret.

Après quelques mètres parcourus, mettant machinalement sa main vers son coup, elle fut surprise par l'absence d'un objet précieux.
Complétement déboussolé, avec des gestes désordonnés, Souarelle essaya de chercher ce bijou entre les feuilles mortes qui jonchaient le sol.
Des dizaine de minutes s'écoulaient et toujours aucune trace du collier. Ne désespérant pas, Souarelle continuait à fouiller le sol et ses alentours avec acharnement.
Plusieurs heures étaient déjà passées et elle avait déjà fouiller les deux tiers de la forêt sans succès... Le seul endroit qu'elle n'avait pas fouillé était celui qu'elle avait vu plus tôt dans la journée ...

Décidée de retrouver son précieux collier, Souarelle approcha de cette partie inexplorée.

Quelques pas indécis et la voilà en pleins coeur de sa frayeur. Regardant à droite à gauche afin de se rassurer, elle se risqua dans un coin un peu plus sombre qui lui paraissait plus familier.
Ecarquillant ses yeux de félins, elle scrutait le sol tout en tâtonnant, les bras tendu à la recherche de son bijou.

- "Je peux t'aider" Chuchota une voix non loin de là.
Souarelle sursauta.
- "Qui est-ce ?" Miaula-t-elle.
- "Tu sais que tu m'as fais mal, petite sauvage" murmura la même voix.
- "Que me voulez-vous ?" Repris Souarelle en essayant d'adopter un ton sévère.
- "Hey, ne me mords pas petite, je ne t'ai encore rien fais" Dit l'étrange voix.
- "Je n'ai pas peur, montre toi !" Cria Souarelle tout en se forçant à ne pas trembler.
- "Mouahaha, ah, tu n'as réellement pas peur hein ? Et que dis tu de ça" Lançat-t-il en même tant qu'un morceau de peau encore tout frais et dégoulinant de sang.
Souarelle laissa échapper un petit miaulement rauque avant de se rendre compte que ce n'était pas un morceau de peau sanguinolent mais son précieux collier.
Elle se précipita dessus et reparti le plus rapidement qu'elle le pouvait.
- "Mais reviens! Je ne sais même pas qui tu es !" Cria l'inconnu du fond de la forêt.

Et elle couru, elle couru, aussi loin que pouvait lui porter ses jambes, sans jamais se retourner.

A bout de souffle, le coeur battant à tout rompre, elle ne pu que s'arrêter. Respirant avec un petit sifflement, elle scrutait les alentour afin de se rassurer mais quelle ne fut sa stupeur de se retrouver nez à nez avec un oeuf, tout rond ayant deux protubérances ressemblant à des pattes et une queue.
Intriguée, mais toujours le souffle court, Souarelle tenta une approche dont elle avait le secret.
CRACK
*Fichu brindille*

Et la voilà attaqué par un oeuf à pattes sans même savoir à quoi s'attendre.
Souarelle se prépare de la même manière que lui avait enseigné Feilong, tout en gardant son baton de manière à parer les coups.
Soudain, l'oeuf se mit à gigoter, à danser et à cracher une flamme si longue qu'elle la toucha en pleins coeur."
Nous voici quelques mois plus tard après ce tragique accident.

"Tout l'entourage de Souarelle était désespéré... Sa mère et son père adoptifs avaient été prévenu et étaient restés la depuis cet évènement.

Souarelle, allongée sur un lit de drap blanc, l'air inerte, faisait peine a voir. A chaque visites qu'elle recevait, personne ne repartait sans avoir versé une petite larme de tristesse.
Feilong était toujours là, lui tenant la main et lui racontait des histoires afin qu'elle sache que quelqu'un veillait sur elle.

Ce qui lui est arrivé, c'est que cette flamme qui lui traversa le coeur, ne lui enleva pas sa vie, mais sa vue et toute sa vitalité.
Elle n'était plus que la moitié de ce qu'elle était.
Plongée dans le coma depuis plusieurs mois, tout le monde désespérait de la revoir revivre un jour.

Autour d'elle, la vie continuait quand même. Feilong avait trouvé en Cindy la femme de sa vie, Papy et Mamy Turanar avaient poursuivis leur route de vieux mineurs et s'en retournèrent à leur ferme. Même Boulotte s'était trouvé un fiancé.

Continuant leurs petites vies, ses amis ne lui rendaient plus que très rarement visite. Mais ce qu'ils ne savaient pas, c'est Souarelle percevait tout autour d'elle mais ne pouvait interagir avec eux.

A force d'énervement et de colère, elle réussit a bouger le bout d'un membre.
Surprise et heureuse, elle se sentit le courage de continuer ses effort afin de se sortir de cet état.

- "Aller bouge, bouge, BOUGE !" Se disait-elle "Ne me laisser pas tomber les amis ... Je suis là, ne m'oubliez pas ... "

"
" Apres tous ses efforts, Elle reussit enfin a se lever et a marcher. Bien sur, ses pas n'etaient plus aussi habilles qu'avant cet incident mais elle se sentait le courage de retrouver toute son agilite.

En avancant a taton, Souarelle se heurta a de nombreuses chaises et tables qui n'avaient rien a faire la selon elle et commencait a sentir ses jambe asser endolories.

Au loin, elle entendait des voix asser familieres qui la guidere dans le noir de ses yeux.
Toujours avec precaution, elle s'aprochait de plus en plus de cette discussion animee et commencait a en comprendre le sujet :
- "Mais tu sais comme c'est dur ! Tu ne te rends pas compte des efforts que nous avons fait pour toi et pour elle ?!"
- "Je sais bien mais je ne peux me resigner a ce choix..."

Souarelle pensait reconnaitre les voix mais n'etait pas sure d'elle. Elle se raprocha doucement mais surement de cette discussion et tendis le plus possible l'oreille.

- "Nan, s'il te plait, je ne peux pas..." Gemit une troisieme voix.
- "Tu dois le faire, c'est ta destinee"
"
- "Mais ! C'est mon pere ?!" S'etonna Souarelle. "C'est quoi cette histoire de destinee ?"
- "Et quand dois je le faire ?"

Elle reconnue ici la voix de l'inconnu de la foret, ce qui la troubla et la plongea dans un etat indescriptible.
- "Que fait il ici, avec mes parents" Se demandât-elle.

-"Le plus rapidement possible, pour l'instant, elle est toujours dans un sommeil profond... Ta tache en sera facilitee" Dit la mere de Souarelle.

- "La tache ?... Facilitee ?... Je dois vite partir..." Pensat-elle. "Et vite !'
Tant bien que mal, Souarelle s'efforça de trouver une sortie en utilisant son odorat afin de detecter une fine brise qui parfumait le couloire.

- "Je sais, tu ne te sens pas prets mais tu dois le faire, pour le bien de tous..." Entendit Souarelle au loin>
- "Aller, plus vite petites jambes" se dit-elle.

- "Bien, si telle est notre destinee..."
Et elle trouva enfin une odeur plus forte venant de derriere une porte. Soulagee, Souarelle poussa la porte ...
- "ELLE EST REVEILLEE !! VITE DEPECHEZ VOUS !"
- "Nan, nan, il faut que je me sorte de la moi ..." Balbutiat-elle toute tremblante.
"
Sort son livre de contes et souffle sur la poussière qui s'était accumulée.
- Didonc, ça fait un baille que je n'avais pas relu cette histoire et elle n'est même pas finie ...

L'étrange personne tira une plume de son chapeau, sorti un petit encrier de la poche intérieur de son veston, y trempa la plume puis repris l'histoire...

" L'ecaflipette se traînait tant bien que mal vers ce qu'elle pensait être la sortie, laissant ses mains glisser le long cette rampe qui longeait le mur.

Etant donné que la bâtisse n'était plus toute jeune, la rampe lui laissa quelques échardes en souvenir.

Le couloir paraissait sans fin et la cohue qu'avait provoqué son réveil se rapprochait d'elle.
Toute la troupe paraissait avoir retrouvé sa trace et dans le noir dans lequel Souarelle se perdait, son pas était bien moins rapide qu'avant.

L'air pourtant lui rafraîchissait de plus en plus les moustaches, elle semblait proche de la sortie ce qui la motiva à accélérer sa cadence.

- "Elle est là !" s'écria son père.
- "Mais crotteuh, je suis si lente que ça ?" se disait Souarelle.

Soudain, la rampe disparue de sous ses mains et un pas plus loin, l'ecaflipette se cogna dans une porte.

- "Aiheu, c'est qui le gros naze qui à mis cette porte ici ?!" hurla-t-elle avant de se rendre compte de sa bêtise...
- "Oh ! Une porte !" Elle fouilla le bois de la porte afin d'y trouver un poignée puis elle remarqua qu'elle était dejà ouverte.
Souarelle tira la porte puis se glissa à l'extérieur.
Elle savait qu'elle était dehors car elle sentait sous ses coussinet la fraîcheur de la neige..."
" Etrangement, elle percevait de la clarté. Elle mis les mains sur son visage et passa ses doigts autour de ses yeux. Quelque chose la gênait alors, d'un coup de griffe maladroit, elle fit une entaille sur sa paupière et la lumière l'ébloui.

Elle était restée si longtemps endormie, ses yeux avaient souffert de l'accident et le traitement que les médecins leur avaient fait subir l'empêchait de les ouvrir.

Le temps que son oeil s'habitue à la lumière du jour, les gens qu'elle tentait de semer étaient déjà arrivés au niveau de la porte.
Souarelle détala alors, comme dans le temps et s'engouffra dans la sombre forêt enneigée.

Sa course dura plusieurs heures, son souffle lui brûlait la poitrine et la fraîcheur de la neige engourdissait ses pattes.
Elle tendit l'oreille pour percevoir les différents sons qui l'entouraient puis ralenti un instant. Rien d'inquiétant ne semblait la suivre, aucune voix ne lui parvenait.
Réspirant un grand coup, elle s'arrêta au niveau d'un grand terrier.

Son odorat bien développé lui permis de vérifier la présence d'un animal dans le trou. Heureusement pour elle, tout était vide.

Souarelle décida de s'installer ici pour la nuit, elle ramassa quelques branches pour faire un feux et s'installa dans le fond du terrier.

Le lendemain, toutes ses extrémités étaient gelées, jusqu'au bout de ses oreilles car le feux c'était éteint durant son sommeil. Elle frotta ses oreilles, puis ses pattes bleuies jusqu'au moment ou elle se rendis compte qu'elle était elle même bleue et que donc, cette couleur était tout à fait normal...

Son estomac ne cessait de lui réclamer à manger, elle décida donc de partir chasser quelque chose.
De son oeil valide, elle aperçu un bouftou même si l'odeur ressemblait plus à celle d'un mulou.
Elle s'accroupie derrière un arbre, sa queue s'agitait frénétiquement, elle piétinait le sol et pris son élan pour sauter sur sa proie.

Les griffes et les crocs en avant, Souarelle fondit sur le bouftou qui, ôh grande surprise, était un mulou déguisé en bouftou !

- "Bigre, c'est un bien gros bouftou !" s'exclama-t-elle.
Ayant appris dans sa jeunesse et à ses dépend qu'il valait mieux être prudente face aux choses que l'on ne connait pas, elle repartie derrière son arbre et analysa son ennemie.
D'un coup de griffe joueuse, elle traversa l'arbre sans lui infliger de dégât et chatouilla le mulou.
Celui-ci un peu désapointé se tourna vers l'arbre et s'en approcha en titubant.
Elle lui envoya un second coup de griffe joueuse qui l'immobilisa et bondit sur lui, le poing en avant.

Le mulou gisait sur le sol, un filer de sang au coins des babines qui coulait dans la neige.

- "Et bon appétit bien sûre !!" dit-elle en essuyant la bave qui coulait au coin de ses lèvres.

Souarelle continua à vivre ainsi dans la forêt durant plusieurs années, elle affina son odorat, son ouïe, sa vue car ses yeux s'étaient rétablis et améliora sa technique de combat.


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Sa vie, aussi simple et animé qu'elle était, commençait à la lasser. Souarelle se sentait seule et elle ne se souvenait même plus pourquoi elle se trouvait ici.
De ses souvenirs, seul l'image d'un homme sombre et mystérieux persistait...

Remettant en question son train de vie, Souarelle s'accomoda à l'idée de retourner dans la vieille province d'Amakna afin d'y retrouver des indices de son passé.

Aussi impulsive qu'elle était, la voilà déjà au bord de la foret, son baluchon par dessus l'épaule et la crinière à moitié peignée. Son premier reflexe fût de suivre les quelques chevaliers qui se dirigaient vers la milice afin de se renseigner sur l'état du pays actuel.

- "Bonjour madame... " dit-elle en s'adressant à la personne de l'accueil.
- "... Oui, que voulez-vous" coupa la demoiselle de l'accueil.
- "Heu ..." Surprise par se ton sec, Souarelle balbutia "C'est... comment, heu ... ça va ? Enfin, je veux dire... La pays va bien ? Enfin... La guerre, la famine, le poisson rouge, s'en est où ?"
- "Sachez qu'il n'y a qu'une seule guerre et qui dure depuis toujours, que la famine ne frappe qu'aux portes des pauvres et que je n'ai PAS de poisson rouge. Merci. SUIVANT !" Dit-elle agacée en regardant les personnes imaginaires derrière Souarelle.
- "Heum ..." Souarelle se retourna intriguée puis continua "Oui, merci, une guerre depuis toujours seulement, je ne me souviens plus de grand chose d'avant donc, je pensais que vous pourriez me renseigner, est-ce possible ou je dois céder ma place aux personnes invisibles derrière moi ?"
A ces mots, son oreille la titilla et elle se rendi compte qu'il y avait réellement une personne.
Un sram habillé de bleu la poussa alors en lui disant de manière hautaine :
- "Une guerre entre la Grande et Belle ville de Brakmâr et la stupide petite citadelle de Bônta ma jolie. Mais, ne va pas t'y casser une griffe car je suis sans pitier." Puis il se mis à rire de manière grasse.

"

[J'editerai pour la suite...]
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