Recherche Mëryl Désespérément (#2)

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[HRP]Ah c'est beau les automatismes !

Bref, continuons sur notre lancée :[/HRP]

Mëryl tremblait. Elle était vraiment inquiète pour ses sauveteurs, mais rien n'aurait pu la convaincre de quitter de nouveau son corps pour s'élever à leur rencontre. Ils devraient affronter les dangers de la montagne seuls.

Mais que ferait-elle si le démon les suivait jusqu'au temple ? Oserait-elle l'affronter sans aucune magie ? Les moines ne seraient d'aucune utilité dans ce combat...

C'est avec ces sombres pensées en tête qu'elle se roula en boule dans sa cellule et pleura...
Félis dormit d'un sommeil sans rêve toute la nuit. A son réveil, embrumée, elle réprima une grimace en touchant l'endroit où Aërandis l'avait frappée. Elle n'imaginait pas qu'il put avoir une telle force de frappe. Toutefois, elle ne se rappelait vaguement de ce qu'elle leur avait dit, mis à part le visage du scalde avant le coup. La tiefeline se sentait inutile, Mëryl était effrayée et elle n'avait pas pu la rassurer.

Quelle personne pouvait la terrifier à ce point? Et elle avait également mal jugé Aërandis, il ne la considérait plus comme une simple démone qu'on ferait mieux d'exterminer. Il l'avait aidée, elle s'était méfiée. Félis s'assit et replia ses jambes contre elle, le temps de se réveiller complètement. Si jamais les choses tournaient mal, elle espérait qu'elle pourrait donner le temps à ses compagnons de s'enfuir avec l'elfe dans un abri sûr.
Le reste de la nuit se déroula sans encombre, par contre, nul ne savait où était passé le scalde pendant la nuit. Alors que l'aube pointait son nez à l'horizon, presque tous les compagnons s'étaient rassemblés dans la grande salle de l'auberge. Aërandis rentra à ce moment là. Il rayonnait une forte détermination de sa personne, comme un colosse inébranlable dont nul n'aurait oser entraver la route. Mais tous savaient bien que le colosse cachait de profonde blessure même s'il ne s'en était pas ouvert à ses compagnons.

Après avoir déposé son manteau près du feu, il alla s'asseoir près de ses amis et commanda un petit déjeuner de lard fumé et de bière, tous étaient plongés dans leur pensées, et nul ne disait rien. Seul le crépitement du feu emplissait le silence de la salle. Aërandis préféra ne pas briser cet instant, chacun avait ses raisons de garder le silence. Lorsqu'ils eurent tous fini, il se leva, mis son manteau sur ses épaules et attrapa sa harpe avant de se retourner vers ses compagnons de route:
"Alors, vous êtes près à reprendre la route ?"
-Peut-être, peut-être pas...

Félis, la capuche rabattue entièrement, sortit de l'auberge. Elle réajusta sa cape noire et alla retrouver son cheval de la même couleur sombre.
Mariko hocha la tête avec ferveur.

- Oui, il est temps d'y aller et d'affronter la montagne... ou tout autre danger qui se présentera à nous.

La semi-esprit sorti à son tour, et resserra les pans de son manteau pour repousser les assauts de la bise glaciale qui s'était levée en même temps que le soleil, chassant les quelques nuages qui s'accrochaient aux sommets, et dévoilant un ciel d'azur d'une beauté glacée.

Elle avisa Félis qui s'approchait de sa monture.


- Vous allez dire au-revoir à votre cheval ? Vu que nous allons gravir ces pentes à pied, je crois que je vais faire de même.
Aërandis avait pris la tête du petit groupe. Après tout, s'était lui qui avait la plus grande expérience de la montagne et des grandes étendues glacées. Il avançait d'un pas régulier face au vent, ses cheveux volaient derrière lui portés par la bise. Ici, il se sentait renaître. Petite chandelle frémissante dans les vents froids du nord, comme il l'avait toujours été, comme il le sera toujours. Lui, comme son peuple, avait appris à trouver sa place parmi les éléments hostile. Il avait appris à respecter la force de la nature, à s'incliner devant sa toute puissance et à tirer parti des bienfait qu'elle daignait leur accorder. Il espérait seulement que ses compagnons comprendrait cela, car nul ne défie la nature impunément.

Le scalde continuait à avancer perdu dans ses pensées. C'est tout juste s'il se retournait de temps en temps pour vérifier que le groupe le suivait bien. Il marchèrent ainsi pendant une petite heure avant d'arriver au pied d'un escalier taillé dans la roche. Ils allaient bientôt quitter, la douceur de la neige qui emplit le creux des vallées pour aller affronter, la morsure du vent, les sols de pierre verglacée et le dangereux escalier aux milles marche. Celui que l'on appelle le gardien des hauteurs de l'épine. car tous ceux qui voulaient rejoindre ces hauts lieu devait se soumettre à son jugement. Et, au creux de ces marches vicieuses, toute chute était fatale.
Félis fermait la marche, élément noir incongru parmi la neige blanche. Derrière l'ombre de sa capuche, la tieffeline était plus morose que jamais. Elle comptait de toute manière rester un peu à l'écart, elle détestait l'idée d'un jugement, là-haut. Un dragon blanc, pur, sans doute un haut gardien, le dégoût s'infiltra le long de son dos. Sa témérité pouvait la mener à sa perte, elle le savait bien. Félis espéra qu'aucune entité de la sorte ne la remarquerait pour lui rappeler encore une fois sa malédiction.
[HRP]C'est vraiment dead là ! A ce rythme ça ne sera jamais terminé [/HRP]

La première partie de l'escalade ne posa pas vraiment de problème. Mais plus l'altitude augmentait, plus les marches se transformaient. De pierres, elles étaient devenues glace. De hauts talus de neige couraient sur les côtés, et un vent mugissant s'était levé... à moins qu'un yétis ne se soit mis en chasse...

A plusieurs reprises, Higesori s'alluma, signifiant à Mariko qu'il ressentait une présence démoniaque derrière eux, mais la semi-esprit n'avait rien pu détecter qui soit matière à se faire du soucis.
Félis se sentait oppressée curieusement. Elle suivait ses compagnons du mieux qu'elle le pouvait malgré qu'elle ne soit pas habituée à un tel climat. Elle se rapprocha de l'un de ses compagnons le plus proche et lui demanda quand ils atteindraient le sommet.
Félis n'eut pas le temps d'entendre la réponse qui lui était faite. Du haut d'une congère, un énorme yétis sauta au milieu du groupe telle une tempête hivernale, aussi soudaine que brusque. La Tieffeline ainsi que Mariko furent balayées d'un simple revers de patte.

La semi-esprit tomba à plus de 5 mètres de là, et s'enfonça jusqu'aux épaules dans de la neige poudreuse.

Le monstre allait-il venir à bout du petit groupe là où tous les Duergars et autres gobelins avaient échoués ?
Aërandis avait réagit très rapidement à la présence du yéti. Contrairement aux autres, il se sentait plus chez lui ici que dans les vallées au sud, et il avait eut maintes fois l'occasion d'affronter de tels adversaire. Les yétis étaient dangereux, mais surtout en groupe, un animal isolé, si on savait comment l'affronter ne représenter pas un vrai challenge. Déjà la première chose était de se battre en dehors de l'escalier. Aërandis plongea alors sur le yéti, cimeterre en main, et commença à l'asticoter de loin, avant de l'attirer vers un petit terre plein enneigé qui se trouvait à une vingtaine de mètres.

Ensuite, sa tactique de combat était simple, il profitait de son allonge supérieure pour rester hors de porter de la force dévastatrice de l'animal, se contentant de lui infliger de petites blessures qui petit à petit vidaient la force de l'animal. Mais le scalde souffrait toujours de ses blessures, et il savait que dans l'état actuel des choses, il ne serait pas capable de mener le combat à son terme. Mais tandis que le yéti s'énervait contre lui, ses compagnons pouvaient profiter de son inattention...
Visiblement, Aërandis allait avoir du mal seul contre le monstre. C'est ce que Mariko pensa lorsqu'elle s'avisa que Darcia, bousculé par le saut de la bête avait glissé loin en dessous et mettrait du temps avant de les rejoindre. Séréna et Eleldor s'étaient réchauffés mutuellement et avait pris du coup un retard certain par rapport au groupe.

Aërandis était seul. Et c'était ce que Mariko voyait. Elle se démena comme elle pouvait pour sortir du trou dans lequel elle était prisonnière, mais plus elle bougeait, plus elle s'enfonçait dans la neige...


- Par les cacahuètes pelées de Bain laisse-moi t'aider ! éructa Higesori dont la lame devint à nouveau rouge, faisant fondre la glace tout autour de la semi-esprit et provoquant un nuage de vapeur tout à fait incongru dans ces étendues gelées.

- Dépêche-toi Higésori, Aërandis à besoin d'aide !
Aërandis se battait comme un fou furieux contre le yéti et sa tactique marchait à merveille. Le yéti accusait déjà un certain nombre de blessures, et ses mouvements se faisaient de plus en plus lents. Mais, même s'il semblait indemne, le scalde n'était pas en meilleur état que le yéti, et chaque coup qu'il réussissait à infliger à la créature, lui drainait tout autant de forces et les renforts se faisaient attendre.

Voyant qu'il ne pourrait s'en sortir ainsi, Aërandis invoqua les dieux de sa tribu avant de charger le yéti. S'était irréel, lui qui était à bout de souffle il y a quelques secondes, semblait voler au dessus de la neige, esquivant adroitement les coups du monstres. Il passa ainsi sous un revers de la bête et profita de l'ouverture pour planter son cimeterre sous son aisselle. Le poumon était toucher, il n'en avait plus pour longtemps. Mais alors, qu'il plaçait son attaque, il n'avait pas fait attention au second bras du monstre qui vint le frapper violemment dans le dos pour l'envoyer bouler une dizaine de mètres plus loin inconscient.

Il semblait que le yéti vivait ses derniers instants, mais il ne comptait pas mourir seul. Aërandis n'était plus qu'à quelques centimètres de la falaise, et rien ne certifiait que s'était bien de la terre qu'il avait en dessous de lui, et si ce n'était que de la neige, elle ne tiendrait pas longtemps sous le poids de l'homme des steppes...
Le yéti, affaibli par ses nombreuses blessures avait l'oeil fixé sur Aërandis, prêt à le déchiqueter. Hélas pour lui, la mort survint sous les traits de Félis qui s'était glissé derrière lui subrepticement, et qui l'avait achevé d'un seul coup bien placé.

[Edit] : J'ai pris la liberté de "retaper" ton action initiale en me contentant de te laisser achever le monstre. Tu a le droit de tout réécrire à ta sauce si tu le désires, mais une chose à la fois. Là tu zigouille le yéti, le reste plus tard. Capiche ? ^^[/Edit]
[HRP]Je trouve que tu vas un petit peu vite en besogne Rkanjar ! Ne pourrais-tu modifier ton post et te contenter de décrire comment tu termine le yéti ? D'une part se sera plus cohérent, et d'autre ça laissera le temps aux autres de terminer leur action (Aërendis de voir si la corniche de neige le soutient ou non et Mariko de se dépêtrer de la neige seule -> Elle a un truc à faire avec la dépouille du yéti... ) - Merci d'avance.

------------------------------------------------

Si si, tu as achevé le yéti, je t'assure ! ^^[/HRP]
Le jeune homme était allongé inconscient sur le bord de la falaise. Et pour son plus grand malheur, la neige ne pourrait pas supporter longtemps une telle surcharge. Si jamais on ne le sortait pas de là rapidement, il allait finir le voyage à plusieurs centaines de mètres en contrebas.
Mariko qui venait enfin de se sortir de sa gangue de glace cria à Félis de sauver Aërandis. En effet, des craquement inquiétants commençaient à se faire entendre sur la corniche.

Alors qu'elle avançait péniblement vers ses amis, ignorant toujours où se trouvaient les autres, un éclat métallique en provenance de la dépouille du yéti attira son attention...
La tieffeline connaissait mal la montagne et ses lois, une fois sortie de la neige, elle courut vers le scalde, ce qui ne fit que fragiliser le manteau neigeux, déjà peu stable à cet endroit. Mais pour le moment, cela ne semblait pas être sa principale préoccupation, à vrai dire, on pouvait même douter qu'elle l'eut remarquer. Elle s'agenouilla alors prêt d'Aërandis, et se cala sous son bras pour le porter un peu plus loin, là où il ne risquerait pas de tomber de la falaise.

C'est alors qu'un craquement sinistre se fit entendre. On s'imagine souvent dans ces cas qu'une longue zébrure se dessine sur la neige, mais loin de là. La neige poudreuse qui couvrait la surface comblait instantanément les petites crevasses, alors que l'avancée neigeuses où se trouvait les deux compagnons penchait dangereusement dans le vide avant de de basculer complètement. Et ce fut le début d'une interminable chute...




[HRP]Quelqu'un pour nous sortir de là ? Ils font quoi nos magiciens ?[/HRP]
[hrp] Coucou c'est Nico... désolé d'arriver comme çà comme une fleur... Faut dire que çà fais un bail que je suis pas revenu. Je vais essayer de vous suivre... mais je promets rien, désolé. Avec tous les PJ et PNJ que je gère sur mon site, j'ai peu de temps à moi finalement
Je lis et j'arrive...

FXP
Mariko n'eut pas le temps de regarder de plus près la dépouille du yéti. Elle se jeta à plat ventre dans la neige et attrapa la main de Félis au moment où la corniche s'effondrait.

La vie des trois compagnons était suspendue à Higesori, que la semi esprit avait planté profondément dans la glace avant d'attraper ses amis.

Le katana "tenait" Mariko, qui tenait Félis, qui tenait Aërandis.

La corniche s'effondra en contre-bas, à quelques pas des traînards. Mariko songea que le monticule de neige avait peut-être enseveli Séréna et Eleldor, mais elle préféra se raccrocher à l'idée que ces derniers allaient arriver d'un instant à l'autre pour les tirer de ce mauvais pas.
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