Nouveau chapitre du tome of destiny

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Bon, je suis un peu à la bourre, mais cet épisode est plutôt long.
En attendant voici la première moitié :

Citation :
La bataille du défit

Le pendentif brillait comme un feu bleu autour du cou du ranger qui appelait la foudre du ciel, frappant les foules d'orcs et d'ogres. Il tirait flèche après flèche dans leurs rangs, faisant tomber les bêtes cruelles les unes après les autres.

Mais il savait que ce ne serait pas suffisant.

L'armée de Qeynos était largement surclassée. Malgrès les tempêtes en furie au dessus d'elles, les légions rallosiennes s'approchaient encore. Les géants venus de l'est arrachaient des rochers et s'en servait comme armes, les jetant contre les murs de la cité. Il semblait certain que les portes allaient bientôt céder, et ensuite tout serait perdu.

Le ranger fit signe à ses archers de tirer sur les géants, mais les massives brutes étaient difficile à abattre. Et les orcs... Les orcs étaient partout.

"Pour Qeynos!" cria le ranger, et se troupes l'acclamèrent. Ils combattent bravement, se dit-il.

"Pour rien du tout!" répliqua une forte voix sifflante provenant du milieu des rangs rallosiens. Le ranger leva les yeux. Le mur de géants se sépara, et là, au milieu des orcs et des ogres, se tenait une créature qui semblait faite de feu.

Niffet se rapprocha de son leader. "Quelle est cette créature?"

"L'avatar de la Flame," répondit le ranger. "L'élu de Solusek Ro."

"Oh. Et bien, je n'ai aucun doute sur le fait que vous puissiez le vaincre," annonça le halfling, avec une once d'incertitude dans la voix.

Le ranger dégaina son épée. "Continuez à abattre les géants. Les portes de la cité doivent tenir." Il commença alors à s'ouvrir un chemin à travers la masse des orcs, se créant une voie vers la créature enflammée.


"La milice se replie Général. Port Franc sera bientôt à nous."

Urduuk sourît. "Comme je te l'avais dit Ignra. Je vais avoir la tête de Lucan sur une pique avant la fin de la nuit."

L'ogre veillait sur le champ de bataille. Ses troupes déferlaient partout, écrasant les défense de la cité, aussi bien en nombre qu'en férocité.

"Superbe" murmura-t-il.

"Oui en effet," répliqua une voix familière. Urduuk se retourna pour faire face à l'imposante créature.

"Avatar!" s'exclama-t-il.Etes vous venu voir ma victoire?

"Tu as bien agi, Urduuk. Ce chaos est extraordinaire. Je suis impatient de voir ton armée décimer les autres continents à leur tour."

"Ceci est juste le commencement, je vous l'assure. Quand Antonica sera nettoyé, nous irons à Faydwer, puis--"

"général" cria Ignara. "Nous sommes attaqués sur notre flanc sud!"

Urduuk regarda vers le désert. Une petite mais puissante force était en train de pénétrer ses rangs, frappant les rallosiens avec une puissance considérable.

"Ces maudits moines ont rejoint la fête," marmonna-t-il coléreusement.

"Pourquoi n'ont-ils pas déjà été éliminés?" Demanda l'avatar. "Le servant du Tranquile va leur donner une force que tes petites légions ne possèdent pas."

"J'ai ordonné qu'ils soient détruits, mais mon lieutenant incompétent m'a trahi! Je vais lui montrer le prix de l'échec!" Urduuk tira son épée en approchant d'Ignara.

"Attendez général!" hurla Ignara. "Quelque chose d'autre approche du sud!"

Urduuk se retourna. Un épais nuage roulait à travers les sables, assombrissant le ciel avez un dense voile vert.

"Qu'as tu fait Urduuk?" lui demanda l'avatar. "Qu'as-tu fait pour libérer cette folie?"

Le nuage bougeait vite en direction des rallosiens. Aussitôt qu'il atteint la limite des rangs de l'armée, les ogres qu'il toucha tombèrent au sol sans vie. Le général les regarda suffoquer pour un moment avant de s'écrouler ensuite.

"Ma monture" ordonna Urduuk. "Le fils de Zek doit vivre pour combattre un autre jour. Apportez moi ma monture!"

Mais il ne restais plus personne pour obéir. Le brouillard encercla le général, tuant tout ceux autour de lui. Ignara lutta pour respirer, s'approchant de son leader, mais finalement, même elle s'effondra.

"Idiot!" cria l'avatar à Urduuk. "C'est toi qui a apporté ce destin à ton propre peuple! Les orcs sont mon seul espoir maintenant. Je vais m'occuper des moines moi-même." L'imposante silhouette se dirigea vers le centre de l'armée orc.

Le brouillard se concentra autour de Urduuk, ne lui laissant aucun chemin de repli. Il battait de son épée dans le nuage vert, mais il n'y avait rien de solide à frapper.

Sacrilége! lui murmura-t-il. Le temps est venu de payer pour tes crimes.

"Qu... Qu'êtes-vous?" tempêta Urduuk.

Je suis la voix de celui que tu as trahis. Ta fierté a mené ton peuple à sa chute, tout comme dans les anciens temps. Mais cette fois, la vengeance sera mienne.

"Je n'ai trahi personne!" cria-t-il en réponse, agitant son épée follement.

Menteur! La Peur aurait pu être ton alliée. Mais au lieu de ça, tu es entré dans le temple et tu as mis en esclavage ses enfants. Ton insolence sera la mort de ton peuple. Mais ton âme, blasphémateur, connaîtra la Peur pour toute l'éternité!

"Non!" hurla-t-il, mais il n'y eu pas de réponse. La nuée verte l'enveloppa, s'infiltrant dans les poumons d'Urduuk, et lui volant son souffle. Tout autour de lui, le général pouvait voir ses soldats tombés, débris perdus de son armée autrefois innarétable.

Le brouillard le tira, le soulevant dans les air. En dessous, Urduuk pu voir son propre corps s'effondrer dans le sable. Il tenta de crier, mais il n'avait plus de voix. Le brouillard le transporta vers le sud, vers les ténèbres qui l'attendaient impatiemment.
Voici la suite et fin de ce tome, où l'on voit que D'Lere c'est un gros méchant

Citation :
Les défenseurs de Qeynos acclamèrent tandis que la brume se dissipait, laissant les cadavres des ogres dispersés à travers la plaine.

Ainara acheva un autre orc et appela son mari. "Ce nuage a fait la moitié du travail pour nous, Murbeck. Maintenant, tout ce qui nous reste à faire, c'est éliminer ces orcs, géants et gobelins."

"Un jeu d'enfant pour un halasien!" cria Murbeck. "Nous finirons ces bêtes en un rien de temps."

Elle ria pendant qu'elle brandissait son épée à nouveau. Elle appréciait la bataille, mais elle savait que les chances étaient toujours minces. Les orcs étaient déséquilibrés et confus, mais ils avaient toujours l'avantage du nombre. Bientôt ils réaliseraient ce fait, et recommenceraient à avancer.

Aimara regarda à travers le champs de bataille. L'avatar de la Flame dominait les orcs, ralliant les forces rallosiennes et ordonnant aux géants de maintenir leur position. L'avatar bougea sa main, et soudain une rangée de gnolls en feu chargea vers les qeynosiens.

"Par le Tribunal!" cria Murbeck. "Ces monstres ont mis le feu à ces pitoyables gnolls pour les utiliser comme armes vivantes!"

Les gnolls jappaient de douleur tandis qu'ils chargeaient follement les rangs des défenseurs. La tactique eu l'effet désiré, alors que l'armée de Qeynos commençait à reculer.

"Assez!" hurla une voix tonitruante, plus bruyante encore que le tonnerre. "Tu vas payer pour ce que tu as fais aux enfants de Brell!"

La bataille s'arrêta l'espace d'un instant. La voix semblait venir du sol lui même, comme si chaque rocher avait soudain reçu une voix.

"Qui ose me parler ainsi?" siffla l'avatar de la Flamme.

"Celui qui va te faire payer pour avoir piller les habitations des créations de Brell!" répondit la voix. "Dans ta faim de pouvoir, tu as cherché à consumer le monde entier, mais maintenant, c'est toi qui va être dévoré!"

La terre se mit à trembler violemment, et d'énormes crevasses s'ouvrir sous les pieds de l'armée rallosienne. Les orcs hurlaient tandis qu'ils tombaient, leurs cris étouffés quand les fissures se refermaient et les enterraient vivants. Orc après orc, ils furent avalés par la terre en colère.

"Non!" siffla l'avatar de la Flame, tandis que le reste de ses troupes commençaient à s'éparpiller et à fuire. "Tenez vos positions, c'est un ordre!"

Le ranger fit signe aux chevaliers d'attendre sur un pont proche. Ils chargèrent et encerclèrent la créature enflammée. "Maintenant," dit le ranger, "nous allons en finir."


"Ainsi tu penses que l'avatar du Dessous a renversé la situation moine? Je vais te montrer que le pouvoir de Zek ne peut être renié!"

Le moine tournait autour de la massive créature, les poings fermés. "Ce fut la fierté et l'ignorance de tes propres armées qui les a mené à leur perte. Urduuk a bafoué le temple de Cazic Thule et s'est fait un ennemi de l'avatar de la Peur, tandis que la mise en esclavage des gnolls a causé la contre-attaque de l'avatar de Brell sur les orcs. Maintenant, tout ce qui reste va se finir avec toi."

"Idiot! Tu ne peux me battre en combat!" L'avatar tira son épée de feu. "Si tout le reste échoue, au moins j'aurais le plaisir de te faire mordre la poussière!"

Le moine sauta en l'air et frappa le premier, mettant un coup de pied à l'avatar de la Guerre et le faisant reculer. L'avatar balança son épée, mais loupa, laissant une ouverture pour une série de punches.

Les avatars combattirent, se frappant l'un l'autre avec la puissance de leurs plans opposés. Le sol sur lequel ils combattaient commença à s'élever, formant un plateau en dessous d'eux. Sur les plaines en dessous, l'Ordre Cendré et les Chevaliers de Justice continuaient à combattre les restes des forces rallosiennes. La milice de Port Franc écarta les orcs des murs de la cité et avança sur le site de la bataille, une silhouette portant un casque les dirigeant.


Les chevaliers frappaient la féroce créature pendant que le ranger appelait la foudre sur elle. L'avatar s'affaiblissait, mais il brûlait toujours d'une fureur mortelle.

Le ranger regarda autour de lui. La plupart des orcs restant fuyaient vers le nord, bien que quelques poches de résistances tenaient bon contre les qeynosiens. Il pouvait voir un rude combat se dérouler entre un groupe de barbares et quelques uns des orcs les plus forts.

"Rejoignez moi chevaliers!" siffla l'avatar. "Je partagerais avec vous les vérités que le ranger vous cache!"

"Assez de mensonges!" cria le chef des chevaliers. "Retournes dans les abysses d'où tu es venu!" Et il enfonça son épée profondément au centre de la poitrine de l'avatar. La créature s'effondra au sol, des flammes giclant tandis que son essence commençait à se dissiper.

"Idiots!" siffla-il faiblement. "Votre victoire ne signifie rien. Le peuple de Norrath a à peine commencé à souffrir!" L'avatar s'effondra en une pile de cendre fumantes.

Le ranger ne répondit pas. Il dégaina son épée, la lame gravé d'anciennes runes. Il l'offrit au chevalier. "Pour te remercier, je te donne Maelstrom, la Lame des Tempêtes. Qu'elle te serve bien."

Le ranger fit demi tour et marcha lentement vers les portes de Qeynos, enjambant précautionneusement les cadavres de ceux qui étaient tombés et qui gisaient autour de lui.


Le moine relâcha toute sa fureur sur l'avatar, l'abattant avec un coup final. L'avatar de la Guerre glissa au sol, défait Le moine s'agenouilla pour récupérer et guérir ses blessures.

Un cavalier en armure sur un cheval noir atteignis le sommet de la colline et descendit de sa monture. Il marcha vers le corps de l'avatar déchu et souleva l'épée de ses mains sans vie. La lame brûlait d'un feu maléfique comme le cavalier la tenait devant lui.

"D'Lere!" appela le moine. "Cette épée ne t'appartient pas."

Le seigneur retira son casque pour révéler un visage balafré. "Bien sur que si, fou," répliqua-t-il. "Le Feu de l'Ame est maintenant là ou il aurait toujours du être. Je te remercie de me l'avoir apporté, et pour traduire les vrais ennemis de Port Franc devant la justice."

"Les vrais ennemis? Que veux-tu---"

Lucan marcha jusqu'au bord du plateau et fit face à l'armée en dessous. "Citoyens de Port Franc," appela-t-il d'une voix tonnante qui portait à travers le champs de bataille, "votre seigneur vous a mené à la victoire en ce jour! Maintenant, il est temps de réclamer justice aux criminels qui sont revenus dans nos terres! Retournez vos épées contre les Chevaliers de la Vérité et les Prêtres de Marr, et ne laissez personne en réchapper!"

"Es tu fou?" demanda le moine en colère. "Tu avais une chance de détruire le reste des orcs, mais tu préfères assouvir tes désir de vengeance mesquins?"

Lucan ria tandis qu'il remettait son casque. Il grimpa sur son étalon noir, et pointa le moine avec le Feu des Ames. "Sois heureux que je te laisse en vie, avatar. Ne pense pas que j'ai oublié notre passé. Je te suggère de retourner dans le désert et de ne jamais plus te montrer dans mon royaume." Il fit faire demi tour à son cheval, et descendit la pente du plateau.

Le moine se tenait debout, inquiet. "Rien ne change," se dit-il. Il serra le poing en espérant qu'il nétait pas trop tard pour aider les suivants de Marr qui avaient risqué leurs vies en lui faisant confiance.


Le ranger parcourait le champ de bataille à la recherche de survivants. Tant étaient tombés, tant qui avaient tout perdu pour sa cause.

Il vit une barbare agenouillée, son visage couvert de poussière et de larmes. Elle berçait un homme dans ses bras, le balançant doucement d'avant en arrière. Son armure était fendue par la flèche qui sortait de sa poitrine sans vie.

"Etes vous blessée ma dame?" demanda doucement le ranger.

La barbare leva les yeux vers lui. "Murbeck est parti après des orcs, même si je lui avait dit que nous les avions déjà battus. Il n'a pas remarqué les archers qui le visait. Il n'a jamais vu les flèches qui arrivaient." Elle baissa la tête et sanglota.

Le ranger baissa les yeux. Il n'avait pas de mot de consolation, pas de réponse à sa douleur. Il savait qu'il devrait bientôt quitter ce plan, et que cela laisserait les mortels comme elle seuls pour se préparer à ce qui allait venir.

"Tu as bien combattu mon mari," murmurait-elle. "Tu es mort en halasien, et un jour ton nom sera chanté dans les grands halls de notre peuple. Tu ne seras jamais oublié."

Le ranger déglutit, et fit demi tour, laissant la barbare à sa peine. Le prix est trop haut, se dit-il. Et c'est juste le commencement.
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