Lore tome 8

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Publié par Marneus
Je tenterais de le traduire demain
bon demain c'est aujourd'hui ... (hum pas sur que ce soit bien clair comme phrase )
et toujours aucune trace de traduction c'est bien long tout ça ...
Voila le bestiau :

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Chapitre VIII : La tempête se prépare

Urduuk se tenait au sommet de la crête des collines et observait la prairie au sud. Les villages orcs épars qui parsemaient le paysage étaient complètement éclipsés par les légions d’ogres et d’orcs qui composaient l’armée rallosienne. Aussi loin que sa vue pouvait porter, il y avait des soldats qui attendaient ses ordres. Cela lui plu.

« Ils sont prêts, lieutenant Ignara. Demain nous commencerons la marche à travers les sables qui nous amèneront à Port Franc. Et quand nous arriverons, nous le brûlerons jusqu’aux fondations. »

« Oui, général, » répondit-elle. « Des espions envoyés par les orcs rujarkiens nous indiquent que Port Franc est mal préparé pour notre arrivée, et tombera vite. Cependant, je pense qu’il est improbable que Lucan ne sache rien de l’approche de notre armée. Il est peut-être en train de nous tendre un piège. »

« Ridicule ! » grogna Urduuk à travers ses dents serrées. « D’Lere est un idiot, et sa ville s’effondrera aussi facilement que Gukta. Je vais détruire son trône, tout comme j’ai profané le temple de Cazic-Thule. Rallos Zek a écrit notre victoire, et m’a promis ce monde. Je dominerais les cendres de Norrath jusqu’à ce que mon père revienne. »

« Votre… père ? » demanda-t-elle, hésitante.

« Bien sur. Je suis le fils et l’héritier de Zek, j’ai reçu la lame maudite Vel’Arek comme symbole de ma puissance. Douterais tu de ma lignée et de ma naissance, Ignara ? » Urduuk tira son épée et verrouilla son regard brûlant dans ses yeux.

Ignara le regarda sans respirer. Elle connaissait le destin qui attendait ceux qui contredisaient Urduuk.

« Je n’ai aucun doute, mon seigneur et maître, » dit-elle, inclinant sa tête. « Vous êtes bien le fils de Zek »

Sa poigne se resserra sur la lame noire. Elle pensait qu’il pouvait l’abattre d’un instant à l’autre, laissant sa tête en avertissement pour ceux qui lui ferait défaut. Au lieu de cela, il rengaina l’épée.

« Ordonne aux troupes de camper. Nous nous en irons à la première lueur de l’aube pour notre voyage à travers le désert de Ro. »

« A vos ordre, général, » répondit-elle. « Marcherons nous sur T’Narev ? »

« Non, » répliqua Urduuk. « Tenir un siège contre la forteresse des montagnes de l’Ordre Cendré serait une perte de temps et de ressources. Laissons les rujarkiens les prendre quand Port Franc ne sera plus que ruines. »

Ignara n’osa pas le défier à nouveau, même si elle ne pensait pas qu’il soit sage d’ignorer le danger représenté par les moines. « Il sera fait selon vos désirs, mon seigneur. » Elle salua et se dirigea vers le bas de la colline.

Urduuk surveilla encore son armée. Il savait que les autres à l’ouest était également prêts. « Les miens, » se dit-il. « Bientôt tout sera à moi. »


« Ils arrivent ! » hurla Niffet comme il approchait des portes. « Ils arrivent ! »

Son cheval était toujours au galop quand il entra, mais le halfling tira fort sur les reines pour l’arrêter rapidement. Il sauta du dos du cheval et hurla à nouveau. « Les rallosiens arrivent ! »

Les gardes de la cité l’entourèrent. « Identifiez-vous ! » ordonna le cavalier.

« Je suis Niffet de Surefall, on m’a commandé de rester en sentinelle dans les plaines. J’ai reçu l’ordre de revenir quand les armées des ténèbres approcheraient. »

« Reçu l’ordre de qui ? » demanda le capitaine.

« De moi, » répondit une voix.

Le capitaine se retourna et vit le ranger qui se tenait devant lui. Il était vêtu d’une cote de maille vert foncé, un arc de bois ornementé accroché sur son dos. La boucle sur sa ceinture portait le symbole de la gardienne des pluies.

« Avatar, » dit Niffet, s’agenouillant, « le moment est venu, comme vous l’aviez dit. »

« Lève toi, Niffet, » dit le ranger. « Dit moi ce que tu as vu. »

Le halfling se redressa. « Je campais dans l’une des anciennes tours de garde, veillant. J’ai vu des formes sombres qui se cachaient à l’horizon. C’était comme si les montagnes elles-mêmes s’approchaient, mais ce n’était pas des montagnes. C’était comme un mur de géants, venant de l’est, et du sud venait des ogres et leurs esclaves gnolls. Ils étaient nombreux, si nombreux. »

« Tu as bien travaillé. Mes veilleurs au nord m’ont informé que les orcs contrôlaient Noir Terrier, et commençaient à en venir. Les rallosiens ont commencé leur marche vers Qeynos. »

Le capitaine de la garde acquiesça. « Le seigneur Bayle nous a dit que vous viendriez nous guider, Avatar. Nos forces sont prêtes à défendre la ville. »

« Bien, » dit le ranger. « Scellez les portes et mettez toutes vos troupes en alerte. Je vais tenter de nous faire gagner un peu de temps. »

« Comment ? » demanda le capitaine.

Le ranger se pencha et prit un pendentif autour de son cou. Il murmura une incantation et la gemme bleue commença à briller. Au loin, le tonnerre retenti à travers la plaine.

« Les tempêtes les ralentiront, mais pas pour longtemps. Nous devons nous préparer. »

« Scellez les portes ! » ordonna le capitaine. Les portes géantes de fer et de bois commencèrent lentement à se fermer. Le capitaine se retourna et donna les instructions à ses hommes.


« Il y en avait tant, Avatar, » dit Niffet au ranger. « Comment pourrions nous les retenir ? »

Le ranger ne dit rien, écoutant le tonnerre se rapprocher.


Trahi siffla-t-il. Trahi !

La chose remua dans les ténèbres, enfermé depuis si longtemps. Sans forme. Lent. Froid. Seul.

Vous avez oublié. Vous allez devoir vous souvenir. Vous apprendrez tout comme les autres qui ont blessé ses enfants.

Le rituel était complet. Le cadeau n’était plus scellé. La leçon allait venir.

Profanateurs ! Vous connaîtrez la Peur jusqu’à la fin des temps !

Il filtrait. Ondulant. Roulant. Se déplaçant. Grandissant.

Son cadeau vous trouvera. Il vous trouvera tous.

Le nuage vert s’éleva dans l’air immobile du temple. Il se déplaça à travers les couloirs, puis plus vite. Cela toucherait le premier d’entre eux bientôt.

Trahi ! Siffla-t-il à nouveau. Mais Bientôt vous apprendrez.

Si ça avait eu un visage, ç’aurait sourit.
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Publié par Kastïelle
Honnêtement, je ne sais pas pour vous mais je trouve les récits, mais alors complètement nul
Moi j'aime bien, mais clairement, ca prends du temps à démarer.
Enfin bon, la ça commence à bien péter.
Merci pour la traduction
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