xercr, exténué par la guerre qui déchire le pays
las de voir mourir les gens et ses ses amis
se dirigeait seul vers le poste frontière d'emain macha,
il avait ouie dire qu'un combat sanglant avait fait rage là bas,
est dans l'espoir d'y trouver quelconque survivant
à qui venir en aide, c'est promptement,
qu'il décida donc de quitter le fort albionnais
afin de s'y rendre sans délais.

en passant sous le porche des remparts du poste frontière,
marqué par les combats incessants et centenaires,
il entendit un bruit furtif derriere lui
et hoqueta soudain et tardivement surpris.
à cet instant précis,
il maudit celui qui se trouvait derriere lui,
puis dans un repentir sacré,
il se jugea avant d'outrepasser,
avec plus de miséricorde que le seigneur aurait
et plus de cruauté que l'enemi ne montrait :

"bien que clerc et serviteur dévoué,
l'église n'efface pas tout les pêchés.
comme un pincement au coeur
c'est une lame froide qui rentre
et un liquide chaud qui me couvre le ventre"
il s'effondra alors avec stupeur...

"toi l'assassin qui m'a délivré...
juge final d'une existence désespérée.

à toi mon obligé,
par qui je rend la vie,
par qui je donne mon sang,
oui à toi qui me prend
le souffle, l'ame et l'esprit,
toi qui vient de me tuer...

tu m'a libéré de ma prison charnelle,
cette cage de chair si cruelle
ou mon imagination fut coupée de ses ailes
par ce geôlier brut et intemporel...

toi qui m'a terminé
assassin bienfaiteur
dans ce monde barbare,
ou regne la douce réalité
d'une vie de malheur,
toi seul n'a pas été avare.

tu m'a libéré de mes soufrances,
abrogé mon éternelle enfance
empeché toute mon engence
et laissé gîr dans mon jus rance

je traine là dans un coin,
allongé par terre,
reposant l'air sain
et herrant dans l'ether.

le regard vide,
le flan humide,
le ventre troué,
les tripes eparpillées,

mon sang nappe les pavés
d'un manteau uni et imaculé,
d'un rouge rubis sombre,
ou se reflete à peine mon ombre.

elle sort de moi, fuie mon corps,
et sur le sol se pleure...
et sans la retenir,
je la regarde partir.

éventré par un glorieux truand,
à qui j'ai salit les gants,
pour une poignée de rien,
il m'a tué comme un chien.

il a eu le courage que je n'ai pas eu,
a savoir m'enlever mon existence,
sans le vouloir il a accomplit mes prières;
et enfin mit un terme à ma vie de misère,
comme un élu de la providence,
qui fit que je fut.

le voilà, le meurtrier délivrant,
eternel sauveur de mon ame;
il ne faut pas qu'on le blame,
ce ere délinquant...

car c'est par lui que je devint defunt,
et non plus victime,
par lui que je ne connais plus la faim
ni la deprime.

Ce misérable bienfaiteur de la mort,
dont l'ouvrage injuste ne fauche pas les plus perdus,
mais prend ceux que l'on aime encore,
plutot que ceux dont la peine remplace le vecu.

merci à toi ô mon voleur meurtrier
toi qui sans égards ni scrupules
m'a donné au lieu de me voler,
toi l'héroîque crapule,
qui pensait sans tact
bénéficier de ton acte,

c'est à moi que tu fais don
de cette paix que tu recherches;
moi qui n'avait même pas un rond
mais qui était emplit de tourments,
point de fonds que tu recherches
tu n'emportera dans mon firmament.

c'est avec une dernière bise
que je te vois t'éloigner au loin,
toi l'assassin sans chagrin
à qui ma vie fut soumise,

et dont le geste ultime
accomplit mon destin...
dans une fin peu sublime,
voilà mon ame qui s'éteint ...


après une vie de pêchés,
me voilà sur le sol allongé
de tous déjà oublié
attendant qu'elle vienne me chercher.

Il fait nuit il est tard je suis seul
Il fait noir il est tot j'ai froid

C'est sombre Je vois trouble, j'ai si froid.
Je vois à travers mon ombre,
mes larmes me troublent...
Elle est déjà là...

C'est pour moi qu'elle vient,
Où veut elle m'emmener ?
Et si après il n'y avait rien ?
Je veux rester !

Maman où es tu !
AAaaaaaahh Aarg !!
...Si j'avais su !
Non ! Pas çà !

Mes jambes, mes membres s'engourdissent,
Et elle qui me regarde n'est même pas triste !

Dieu me garde...!...Je transpire...!
Mais quand cela va-t-il finir ?
Non je ne veux pas venir !
Je ne veux pas mourrir !!

AAaaaah, j'ai mal...Non ! Ausecours ! J'ai mal !
Quel est donc ce dessein infernal !?
J'ai froid mais la douleur me chauffe de l'intérieur,
Le mal dans mes veines maintenant se pleure...

Je n'arrive plus à bouger, mes doigts se tétanisent,
Mais pourquoi est-ce que mon agonie s'éternise ?
Mon coeur , ma tête, vont exploser...
Ta fin est déjà commencée !

Ces palpitations...n'y a-t-il aucun remède ?
Je me sens tomber...A l'aide !!

Je ne sens plus rien !...
Je n'ai plus froid !...
Je vois des images dans les images,
et elle derrière tout çà.
Le temps s'arrête-t-il ? Où suis-je ? Elle me regarde...
Je respire toujours !? Je suis vivant ?

Pourquoi te lamentes tu me dit-elle ?
N'est tu pas heureux ?
N'est-ce pas ta destinée ?
N'as tu pas eu le temps d'accomplir des choses ?
Tu pleures, tu as peur ?

Elle essaye pitoyablement de sourire,
Son regard fixant, vide, stoïque
me perce comme une lance
Des frissons maccabres me parcourent,
Comment fuir ?
Ma vie fut trop courte,
tout ce que j'ai fait, pour en arriver là...
J'ai peur !
La terreur anime mes convulsions.

Que vais-je devenir ?...mon souffle m'abandonne...
Pourquoi me prend-t-elle mon âme ?
Peut être ne te reste-t-il plus rien, même pas çà !
Elle marmonne...
C'est mon heure !..,
Elle est si calme,
Quelle douleur !

Laisse-moi une chance !??
Pourquoi me dit-elle ?
Pour mieux faire ?
Je suis désolée, rétorqua-t-elle.
Je t'en conjure !
Alors, crache tout ton mal, tout ce que tu regrettes...
Et, dans un dernier râle, j'expirais..."

ainsi xercr mourru,
mais la mort est de ces lois que l'on peut violer ou acheter,
et le cas ce fut
lorsqu'un groupe de compagnons paladins qui passaient l'eussent ressucité...

xercr les bénis et s'en retourna vers le champs de bataille
dans ses yeux les souvenirs de sa terre de cornouailles
levant vers les cieux
ses pupilles vers dieu
il loua à nouveau le seigneur et pria tout en marchant
avant d'aider ses frères d'armes combattants.

[Waarda/Gwendolinne]

Trop beau comme texte j'espere que tu en fera d'autres

[p_y_a`]

Magnifique je dois dire !

[Seymka]

très beau, on imagine très bien....

Merci pour vos compliments, il y a plusieurs volumes à suivre ...