Pour eux

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Pour les quelques qui restent et que je connais ici....

Il était cette fois, ou même une autre. Le jour ou la nuit, la terre ou la lune, comment se souvenir, comment entretenir la flamme ?
Comment apprendre à vivre dans l’espace sans risquer d’atterrir en catastrophe, de récupérer nos morceaux dans une boite et de crier un SOS dans le vide ?
Il paraît que c’est ça…
Alors je suis là, je remonte et nage, dans l’espace ?
Je ressors et plane, dans la mer…

C’est fou ce monde où tout déraille, divague, ment, triche, opère et perd ses repères.
Je me maintiens entre eaux et monts, il faut bien y rester, nous sommes si peu et calqués sur le même tempo.

Tim…Tam…Tim,Tim..Tam…

On apprend à survivre en haut, à respirer en bas, à flotter dans l’eau et barboter dans le ciel. On apprend à mentir en disant la vérité, à crier en silence et oublier de se souvenir.
J’y étais…Malheureusement j’y étais, ce jour ou tout a disparu.

Le bien, le mal, l’amour, la haine : que des salades !
J’y étais le jour ou l’espoir s’est échappé, et là, tout le monde est parti, chacun de son côté et certains comme nous, flottent entre deux maux…

C’est la fin qui ronge, c’est le noir qui bronche. Ou irons nous quand l’eau et le ciel auront fini leur querelle ?
Devrons nous nous rallier ?
Jamais…


Missounette cacahuètes qui redébarque pour quelques temps.
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