philosophie...

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"Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres ?"
c'est ce que j'ai eu samedi pour mon premier devoir de philo de l'année, y'avait un commentaire sur Leibniz aussi, mais vous auriez mis quoi....vous la dedans
et si vous avez des sujets à proposer autour desquels nous pourrions réfléchir ( ) ensemble...
Faire le Bonheur des autres, c'est oublier son propre bonheur, on as du bonheur en donnant du bonheur aux autres.

C'est le sujet de la philanthropie, personnes ne donne vraiment sans que sa lui rapporte quelques chose.

Mais de la à "devoir" faire le bonheur des autres... il serait plus judicieux de dire " nous ne devons pas faire le malheur des autres...

Et un monde sans malheurs et un monde plein de bonheurs.
J'en sais rien. Je ne pense pas, ne serait-ce que parce que ce n'est pas toujours possible ( on ne peut pas faire le bonheur des autres contre leur gré, par exemple ). Après, il n'y a pas grand chose de plus satisfaisant que de participer au bonheur (ou à un moindre malheur, suivant les moments )de quelqu'un qu'on aime. Inversement, il n'y a pas grand chose de pire que de ne rien pouvoir faire -ou d'avoir cette impression- lorsqu'une telle personne est malheureuse.

C'est sans doute parce que nous sommes des animaux sociaux : la détresse de nos proche devient notre détresse, et leur joie devient notre aussi, particulièrement lorsque nous en somme en partie responsable. C'est ce qui assure le ciment, la cohésion d'un groupe et sa survie.

J'en revient toujours à cette notion d'empathie, qui n'est jamais trop forte, au contraire, quand bien même elle peut être cause d'autant de souffrances que de plaisirs.
Re: philosophie...
Citation :
Provient du message de Telefoneur OdO
"Ai-je le devoir de faire le bonheur des autres ?"
Rien qu'a cause du mot "devoir", je dirai que non.
Je déteste les obligations.
Pour ceux qui galère en philo je peux leur donner la technique de ma jolie prof de 25 ans que j'avais en terminale (j'étais absorbé par elle et donc j'écoutais).

Dans ton intro tu définis les termes du sujet: bonheur et autrui. Bon ça c'est vite fait mais il ne faut pas hésiter à le faire longuement, ça te donne quasiment tous les éléments pour ton devoir.

Ensuite tu t'attaches au verbe: "devoir" c'est différent de "pouvoir". ça parait con à dire mais c'est important. Ici il n'est pas question de la capacité à faire le bonheur d'autrui, que l'intitulé du sujet suppose comme acquise, mais plutôt de la nécessité de le faire.

Pourquoi serait ton obligé de faire le bonheur d'autrui ? Il y a des lois qui l'impose ?

Non, et pourtant cette asertion apparait comme une sorte de "commandement", quasi divin, une règle morale et donc revètue d'une certaine force. On se dit qu'on fait le "mal" si on ne la suit pas.

Et là tu peux en arriver au commentaire d'Aloïsius sur autrui "les proches" dont ton bonheur est dépendant du leur.

Voilà mine de rien, ça te fait trois parties, donc un bon plan pour une dissert de philo.
En tant que Devoir non .

Sinon faire le bonheur (ou essayer) autour de soi est trés important pour moi .
Mais bon .. faudrait définir ce qu'on entend par bonheur évidement .. parce que le vrai bonheur c'est pas trop possible .
Le bonheur ? mouais ... Je n'aurai parlé que de la philanthropie , c'est le seul therme sur lequel je puisse m'exprimer à propos du bonheur .

Par contre Leibniz, c'est le père de la philosophie de l'optimisme : la somme des biens l'emporte sur celle des maux . Voltaire s'en moque dans Candide ou l'optimisme et caricature la philo de l'optimisme en y associant la phrase : " tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes "

Si ça peut t'aider dans les corrections ...
Ce n'est pas être philosophe que de se dire que le bonheur des autres influe sur le notre. Pas de méthode pour une dissertation, juste une remarque peut-être naïve.
Encore faut-il que le bonheur existe.
Citation :
Provient du message de Des équilibres

Encore faut-il que le bonheur existe.
Son existence ne fait pas de doute. Mais c'est un papillon qui passe au travers des mailles d'un filet. Il peut venir se poser parfois simplement sur notre épaule, et parfois on ne découvre sa présence que par son envol.
Citation :
Provient du message de Aloïsius
Son existence ne fait pas de doute. Mais c'est un papillon qui passe au travers des mailles d'un filet. Il peut venir se poser parfois simplement sur notre épaule, et parfois on ne découvre sa présence que par son envol.
C'est beau

Et c'est tellement vrai en plus
__________________
http://img233.imageshack.us/img233/5616/sigrz9.jpg
j'ai fini sur un non effectivement...car tout est finalement intéressé dans la vie et que par conséquent on ne pourrait pas faire le bonheur des autres juste pour eux, sans arrière pensée aucune...et que donc si on le faisait le bonheur des autres, on peut avoir peur qu'eux ne fassent pas le mien non plus...
Citation :
Provient du message de Partaille Emondeur
1ere partie : thèse : oui
2eme partie : antithèse : non
3eme partie : synthèse : merde


(a eu 3 en philo au bac )

ah, tu es un de ces grands incompris de la philo .. mais j'aime ton plan moi :-p


Moi, avec ce sujet ... ben j'aurais choisi le commentaire de Liebniz ... ;-)

Enfin, je pense que faire le bonheur des autres, si cela devient un devoir, ce n'est alors plus du bonheur, est donc plus personne n'a de bonheur si tout le monde a le devoir de faire le bonheur des autres ...
Et puis, pour etre en mesure de faire le bonheur des autres, il faut d'abord avoir le sien qui existe ...
Il n'y a pas de bonheur possible au sein du malheur des autres.
Il n'y a pas de bonheur possible sans les autres.

En fait... je crois qu'il n'y a pas de bonheur possible, rien qu'une brève illusion passagère, lorsque, par distraction, on a la faiblesse de baisser sa garde.
Citation :
Provient du message de Charlotte Domremy

En fait... je crois qu'il n'y a pas de bonheur possible, rien qu'une brève illusion passagère, lorsque, par distraction, on a la faiblesse de baisser sa garde.
QU'est-ce-que c'est que ce pessimisme ? Je pense ne pas être d'accord avec toi.
On se lasse parfois d'être courageuse ou en colère. Ce n'est pas vraiment du pessimisme, c'est sans doute un peu de fatigue. Mais cher Alïsus, essayez de vous souvenir de vos moments de bonheur. Outre le fait qu'il n'y en a pas beaucoup, ils ne restent que des moments.
Citation :
Provient du message de Gallyan
Faire le Bonheur des autres, c'est oublier son propre bonheur, on as du bonheur en donnant du bonheur aux autres.

C'est le sujet de la philanthropie, personnes ne donne vraiment sans que sa lui rapporte quelques chose.

Mais de la à "devoir" faire le bonheur des autres... il serait plus judicieux de dire " nous ne devons pas faire le malheur des autres...

Et un monde sans malheurs et un monde plein de bonheurs.




Source ?
Citation :
Provient du message de Gallyan
Faire le Bonheur des autres, c'est oublier son propre bonheur, on as du bonheur en donnant du bonheur aux autres.
C'est beau sur le papier, c'en est tout autre dans la réalité.
La notion exacte est que faire le bonheur des autres, c'est aussi par ce fait se faire plaisir à soit même. On a plaisir à faire plaisir; il y a une certaine satisfaction à faire plaisir, on utilise souvent par la l'expression "faire une bonne action". L'homme recherche son bonheur individuel avant le bonheur des autres, le bonheur des autres n'est qu'une "étape".
Sinon suis d'accord sur le fait que faire le bonheur des autres n'est pas du tout un devoir. Ca m'en rappel mes 8 heures de philo que j'avais par semaine
Citation :
Provient du message de Charlotte Domremy
On se lasse parfois d'être courageuse ou en colère. Ce n'est pas vraiment du pessimisme, c'est sans doute un peu de fatigue.

Le courage et la colère ne sont pas toujours les chemins les plus facile pour le bonheur, oui.

Citation :
Mais cher Alïsus, essayez de vous souvenir de vos moments de bonheur. Outre le fait qu'il n'y en a pas beaucoup, ils ne restent que des moments.
On peut dire la même chose du malheur, de l'ennui, de n'importe quoi. Ce n'est pas parce que le temps s'enfuit entre nos mains que l'existence est une illusion pour autant. Je ne pense pas.
Ton devoir est de trouver le chemin de ton propre bonheur et si, ton bonheur passe par celui des autres, c'est simplement là une forme de bonheur qui est propre à chaque individu. Il ne faut en aucun cas vivre avec l'idée sur la conscience que ton "devoir est de faire le bonheur des autres".

Ta destinée n'appartient qu'à toi, et toi seul peut savoir ou réside ton bonheur.

--> Ouais je sais, j'étais un cador (une fois de plus...) en philo quand j'étais au lycée. La prof adorait ma façon de pensée.
__________________
Un fanatique, c'est celui qui ne peut pas changer d'avis et ne va pas changer de sujet.
(Winston Churchill)
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