Serie Le Prisonnier, j'ai jamais compris.

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Bon, voila, en entendant une musique techno remix de la série LE Prisonnier, je me posais une question.

J'étais très jeune à l'époque et je comprenais rien, pour tout dire, ca me gonflait.

Je me souviens que le héros (Patrick McGohann ) démissionnait de son travail mais je ne sais pas ce qu'était et le soir même on le kidnappe pour le lacher sur une ile dans laquelle il est prisonnier, evidemment, d'ou le titre (sont trop forts les gars qui ont trouvé les titre). Bref, je me souviens des grosses boules qui sortaient de la mer pour courrir derrière les gens (non, ce n'est pas la serie qui a inspiré sauvez willy) et que les dirigeants de cette prison pâssaient leur temps à emmerder numero 6 (oui, ils avaient tous des numeros, pas de nom) pour savoir pourquoi il avait demissionner.

Bref, c'est quoi le fin mot de l'histoire ?

C'etait quoi son boulot ?
J'imagine qu'il n'était pas responsable du rayon légumes dans un supermarché, sinon, on le ferait pas chier comme ca (d'ou l'interet de travailler dans un supermarché).

Pourquoi le heros était numero 6 ?
Apres tout, c'est pas loin de numero 1, il est passé devant tout le monde.

C'est qui numero 1 ?

Ca finit comment ?

Bref, si on pouvait m'expliquer, ca me travaille.
C'est marrant, car je me suis fait la même réflection au vidéo-club devant les pochettes de la série. J'avais rien compris à l'époque. Et je me suis dis que je les louerai pour me refaire une idée.
Est-ce que ça vaut le coup?
Ca finit qu'il arrive a s'evader.
Mais me rappelle plus le reste: ca fait trop longtemps...

Mais bon, c'est bien au debut, après, c'est trop repetitif.

Edit: je me rappelle de quelques autres trucs, mais j'ai peur de confondre avec un espisode d'avant, on tout le monde croit qu'il a reussit a s'evader alors que c'est un piège...
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Le Prisonnier, qui a survécu au test ultime imposé par le Numéro Deux, a le droit de reprendre sa tenue civile : un costume et un polo noirs. Il suit le Superviseur et le majordome dans un long couloir, au son de juke-boxes qui jouent "All you need is love". Puis, ils entrent dans une caverne où se trouvent des personnages portant des masques noirs et blancs et revêtus de toges blanches sur lesquelles figurent un numéro. Il fait maintenant face à un président de séance, qui porte un habit de juge. Celui-ci déclare que Le Prisonnier mérite d'être appelé "Monsieur" car il a survécu à toutes les épreuves possibles. Il demande à toute l'assemblée de se lever et d'applaudir. On doit ensuite assister à un dernier protocole. L'assemblée doit juger deux personnages. Tout d'abord un jeune hippie (le Numéro Quarante-Huit) qui refuse de répondre à son numéro et qui cause le chaos dans la caverne au son d'un gospel. Le Prisonnier l'interpelle en lui demandant de se calmer. Le hippie est tellement surpris de s'entendre appeler "Monsieur", qu'il arrête sa cavalcade. Il est ceinturé et emmené dans les entrailles de la caverne. Le prochain personnage n'est autre que l'ancien Numéro Deux, ressuscité des morts. Celui-ci a occupé un poste à responsabilité parmi les dirigeants du Village. Il a fréquenté des grands de ce monde et a décidé du sort de révolutions. Il s'est rebellé contre les méthodes des dirigeants et lui aussi est entraîné hors de la salle. Le président invite ensuite le Prisonnier à les "diriger ou à partir". On lui remet de l'argent, son passeport. Il voit que sa voiture a été entretenue, de même que son appartement. On l'invite ensuite à parler à l'assemblée, mais chaque fois qu'il essaye, il en est empêché par les participants. Il abandonne, dupé une nouvelle fois. Le président le conduit cependant vers le repaire du Numéro Un, qui est la salle de contrôle d'une fusée. Un personnage lui aussi revêtu d'une toge et portant le chiffre "1" lui tend une boule de cristal. Le Prisonnier prend la boule et la laisse tomber au sol. Il arrache le masque de la créature qui lui révèle la surprenante identité du Numéro Un : il découvre son propre visage. Le Prisonnier en est tellement surpris qu'il le laisse s’échapper. Puis, il prépare la mise à feu de la fusée, libère ses camarades (le hippie et l'ancien Numéro Deux, accompagnés du majordome) et ils s'enfuient tous de la caverne à l'aide de mitraillettes, au volant d'un camion. Le Village est détruit après la mise à feu de la fusée. Les évadés rejoignent Londres. Ils laissent le hippie en route. Le Numéro Deux entre à la chambre du Parlement et le Numéro Six retrouve son appartement, suivi du majordome. Est-ce la fin du calvaire ? La porte de l’appartement de l'ex-prisonnier se referme avec le bruit caractéristique que faisait celle de son cottage au Village...


Source: http://www.leprisonnier.net/episodes.php3

Et bien vous savez quoi, même avec le résumé, je n'ai rien compris non plus.
Le no.1 était une copie du numéro 6.

Il est prisonnier car il démissionne de son travial d'espion et ses supérieurs sont prêt à tout pour savoir pourquoi.

source

DU PRISONNIER A MATRIX


Quelques métaphores contemporaines pour les voies d'éveil


" -Où suis-je ?


-Au village.


-Qu'est ce que vous voulez ?


-Des renseignements.


-Dans quel camp êtes-vous ?


-Vous le saurez en temps utile. Nous voulons des renseignements, des renseignements, des renseignements.


-Vous n'en aurez pas !


-De gré ou de force, vous parlerez.


-Qui êtes-vous ?


-Je suis le nouveau Numéro deux.


-Qui est le Numéro un ?


-Vous êtes le Numéro six.


-Je ne suis pas un numéro, JE SUIS UN HOMME LIBRE ! "


Une série télévisée chef d'œuvre télévisionnaire et visionnaire a joué un rôle considérable dans la vie de centaines de personnes qui ont retrouvé dans la personnalité complexe du Prisonnier, une manifestation de leur propre esprit rebelle, et de leur aspiration à la liberté.


Cette oeuvre considérable, due à Patrick Mac Goohan, créateur et interprète du Prisonnier, maître d'œuvre absolu de cette série culte, déclencha des réactions inhabituelles, passionnées, d'adhésion ou d'hostilité. Nombreuses sont les personnalités, connues ou anonymes, qui tentèrent d'expliciter l'œuvre, sans jamais épuiser le sujet. Le Prisonnier est une métaphore opérante idéale, génératrice de changement chez le téléspectateur qui, s'il n'est pas totalement ahuri par la médiocrité télévisuelle ambiante, se sent nécessairement concerné voir impliqué. Le Prisonnier réveille en lui le rebelle, le questeur, et l'invite à reprendre les armes, à ne jamais abandonner le combat, à de nouveau tenter cette aventure ultime qu'est la quête de l'individualité totale et complète, la quête de l'être.


La série propose des paraphrases symboliques à la fois du microprosope, l'homme, et du macroprosope, le monde, "prosope" indiquant dans l'antiquité grecque le masque des acteurs de théâtre. En dévoilant les dérives névrotiques ou schizophrènes de nos mondes, le Prisonnier met au jour nos propres dysfonctionnements, et en particulier ceux qui naissent de nos renoncements, renoncement à la lutte, renoncement même à la fuite, renoncement à se conquérir, renoncement à soi-même. Il nous débusque et nous démasque dans une folle parabole dont on n'échappe que par un violent retour au conformisme ou au contraire en relevant le défi. Dès lors, on peut lire le Prisonnier comme une magnifique métaphore de la Voie d'Éveil. C'est pourquoi le dernier épisode de la série, proposant une fin non ordinaire et totalement inattendue, quoique annoncée et sans doute inévitable, suscita des réactions de rejet sans égales dans le monde du feuilleton télévisuel. Une majorité de téléspectateurs s'insurgea contre le scénario final, blessés sans doute, que l'espace d'un éclair, ils se soient trouvés dans l'obligation de se regarder eux-mêmes sans fard et sans mensonge. Le mystérieux n°1, personnification du mal absolu, dans leur vision manichéenne du monde, ne pouvait être qu'un sombre et implacable personnage, sorte de "robot humanoïde aux cheveux courts, dénué de tout sentiment d'amour et d'humour" . Au lieu de cette version rassurante, ils découvrirent, ébahis, derrière les masques à la variété infinie du n°1, dans une scène totalement surréaliste, mais ô combien réelle, l'alter ego du n°6. Ultime combat, ultime retour, seul combat possible, contre soi-même, seul retour possible, à soi-même. Ce jeu de miroir, violent, devint de fait insupportable pour beaucoup. Patrick Mac Goohan dut même quitter la Grande-Bretagne.


Si l'humour habite en permanence la série, c'est bien parce que le Village (le monde) est une farce, à la fois dramatique et grotesque. Le n°6, à la fois Don Quichotte et Arlequin est le prototype du questeur inconditionnel. Dans cette quête, il n'est nullement question de réussite, le combat se justifie par lui-même, et la fin (heureuse ?) de la série n'est nullement un achèvement. En effet, la dernière séquence est exactement identique à celle qui introduit la série, rappel peut-être qu'il n'y a aucune différence entre mouvement et immobilité, entre matière et esprit, entre illusion et réalité. Seul le spectateur, également auteur, metteur en scène et acteur de son propre monde, a changé.





" Je suis un homme libre ET je suis un prisonnier... qui combat avec beaucoup de bonheur. Et cela est sans fin. Chaque jour est un commencement et, comme on dit, be seeing you. "


Patrick Mac Goohan





Confronté au champ de bataille de son propre ego, l'aventurier, cherchant à se rappeler lui-même, est submergé par les nombreux "moi" qui l'habitent et l'épuisent, par des luttes perpétuelles, des alliances complexes, toujours trahies. L'être humain ne peut dès lors conquérir sa liberté et son individualité propre, pour vivre et ne plus être vécu, qu'en identifiant et reconnaissant ce qui génère ces multiples "moi" qui l'envahissent et l'occupent. Lent dépouillement, ou au contraire fulgurance totale, rappel d'un soi à jamais présent qui à la fois crée et dissout toutes les images qui le hantent.


Au fil des épisodes, défilent tous ces "moi", le "moi" cultivé, le "moi" politique, le "moi" amoureux, le "moi" vulgaire... à travers les personnages du n°2, chacun reflet d'un aspect de la psyché, à la fois réel et illusoire émanation d'un réel kaléidoscopique. Un épisode de la série nous met sur la piste, quand le n°6 est confronté à un autre lui-même, autre n°6 en apparence seulement, sorte de "dopplegänger" qu'il devra vaincre pour continuer la Quête.
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et
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Mais c'est trop simple p'tain il veut pas etre un numéro mais un homme liiiibre! Et après 5 bein ya 6, apres 6 je vous laisse deviner pasque je sais meme pas mettre la balise spoiler, bref tout s'enchaine logiquement en parallele avec le surmoi du numero2.


J'ai jamais tout compris comme vous pouvez le voir, mais j'ai comme meme bien aimé cette série.

Bonjour ch'ta meèère!
Moi ce que j'ai bien compris, dans la série, c'est qu'il se fout de notre gueule, numéro 6.

Parce qu'à un moment, il fabrique une sculpture et tout (en fait il fait croire que c'est une sculpture, mais c'est un radeau pour s'évader) pour un concours (en fait il fait croire qu'il s'intègre mais c'est pas vrai) et la sculpture il la fait en bois, alors il coupe un arbre. carrément. bref.
Mais bon, son arbre, il tape deux coups pendant que la caméra le filme, style the surviror avec de la sueur qui perle sur le front, mais il suffit qu'elle fasse un plan sur la plage à coté et BAM quand elle revient ca y est l'arbre est tout coupé. En 30 secondes.

Alors de deux choses l'une:
Soit le scénario sous entend qu'il s'est passé plus de 30 secondes entre le début de la taille et la chute de l'arbre.
(totalement irréaliste !?)

Soit numéro 6 est boosté par les anims, auquel faut qu'il arrête de nous faire croire qu'il est prisonnier, hein, il peut s'echapper tout seul, vu qu'il a des recalls dans toutes les villes.

Ma conclusion, vu que la première proposition est évidemment totalement pas crédible du tout, c'est que numéro 6 fait croire qu'il est prisonnier pour toucher les royalties sur les recettes de la série, et qu'en attendant il bronze au soleil en prenant un bain par ci par là et en draguant les ptites nouvelles qui viennent d'arriver au village.

J'ai bon ?
Je pense que le message de fin du prisonnier est en fait : la liberté est illusoire ( cf : la porte de l'appartement du prisonnier qui fait le bruit caractéristique d'une porte du village )
Il se croit libre mais en fait il n'en n'est rien.... Londre , le monde extérieur n'est rien d'autre un nouveau village dont il restera irrémédiablement prisonnier.
Citation :
Provient du message de Tann Skaya
Savez-vous si cette série est disponible en DVD ?
Toutes ces réponses m'ont mis l'eau à la bouche.
Ah oui mais là... l'interet de la série si t'as tout lu sur ce fil....note sur un calepin "voir le prisonnier en dvd, faire les courses, passer à la prefecture pour le questionnaire 133 d'authorisation jaune X128, remplacer la litiere du chat" bref les trucs importants et fait un lavage de cerveau.
Je n'ai pas lu toutes les réponses, et dans celles que j'ai pu lire... j'ai eu un peu de mal à comprendre ce qui se passait... et c'est pour ça que j'aimerais voir cette série.

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