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Serie Le Prisonnier, j'ai jamais compris.
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Le Prisonnier, qui a survécu au test ultime imposé par le Numéro Deux, a le droit de reprendre sa tenue civile : un costume et un polo noirs. Il suit le Superviseur et le majordome dans un long couloir, au son de juke-boxes qui jouent "All you need is love". Puis, ils entrent dans une caverne où se trouvent des personnages portant des masques noirs et blancs et revêtus de toges blanches sur lesquelles figurent un numéro. Il fait maintenant face à un président de séance, qui porte un habit de juge. Celui-ci déclare que Le Prisonnier mérite d'être appelé "Monsieur" car il a survécu à toutes les épreuves possibles. Il demande à toute l'assemblée de se lever et d'applaudir. On doit ensuite assister à un dernier protocole. L'assemblée doit juger deux personnages. Tout d'abord un jeune hippie (le Numéro Quarante-Huit) qui refuse de répondre à son numéro et qui cause le chaos dans la caverne au son d'un gospel. Le Prisonnier l'interpelle en lui demandant de se calmer. Le hippie est tellement surpris de s'entendre appeler "Monsieur", qu'il arrête sa cavalcade. Il est ceinturé et emmené dans les entrailles de la caverne. Le prochain personnage n'est autre que l'ancien Numéro Deux, ressuscité des morts. Celui-ci a occupé un poste à responsabilité parmi les dirigeants du Village. Il a fréquenté des grands de ce monde et a décidé du sort de révolutions. Il s'est rebellé contre les méthodes des dirigeants et lui aussi est entraîné hors de la salle. Le président invite ensuite le Prisonnier à les "diriger ou à partir". On lui remet de l'argent, son passeport. Il voit que sa voiture a été entretenue, de même que son appartement. On l'invite ensuite à parler à l'assemblée, mais chaque fois qu'il essaye, il en est empêché par les participants. Il abandonne, dupé une nouvelle fois. Le président le conduit cependant vers le repaire du Numéro Un, qui est la salle de contrôle d'une fusée. Un personnage lui aussi revêtu d'une toge et portant le chiffre "1" lui tend une boule de cristal. Le Prisonnier prend la boule et la laisse tomber au sol. Il arrache le masque de la créature qui lui révèle la surprenante identité du Numéro Un : il découvre son propre visage. Le Prisonnier en est tellement surpris qu'il le laisse s’échapper. Puis, il prépare la mise à feu de la fusée, libère ses camarades (le hippie et l'ancien Numéro Deux, accompagnés du majordome) et ils s'enfuient tous de la caverne à l'aide de mitraillettes, au volant d'un camion. Le Village est détruit après la mise à feu de la fusée. Les évadés rejoignent Londres. Ils laissent le hippie en route. Le Numéro Deux entre à la chambre du Parlement et le Numéro Six retrouve son appartement, suivi du majordome. Est-ce la fin du calvaire ? La porte de l’appartement de l'ex-prisonnier se referme avec le bruit caractéristique que faisait celle de son cottage au Village... Source: http://www.leprisonnier.net/episodes.php3 Et bien vous savez quoi, même avec le résumé, je n'ai rien compris non plus. |
26/07/2003, 09h44 |
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Le no.1 était une copie du numéro 6.
Il est prisonnier car il démissionne de son travial d'espion et ses supérieurs sont prêt à tout pour savoir pourquoi. source DU PRISONNIER A MATRIX Quelques métaphores contemporaines pour les voies d'éveil " -Où suis-je ? -Au village. -Qu'est ce que vous voulez ? -Des renseignements. -Dans quel camp êtes-vous ? -Vous le saurez en temps utile. Nous voulons des renseignements, des renseignements, des renseignements. -Vous n'en aurez pas ! -De gré ou de force, vous parlerez. -Qui êtes-vous ? -Je suis le nouveau Numéro deux. -Qui est le Numéro un ? -Vous êtes le Numéro six. -Je ne suis pas un numéro, JE SUIS UN HOMME LIBRE ! " Une série télévisée chef d'œuvre télévisionnaire et visionnaire a joué un rôle considérable dans la vie de centaines de personnes qui ont retrouvé dans la personnalité complexe du Prisonnier, une manifestation de leur propre esprit rebelle, et de leur aspiration à la liberté. Cette oeuvre considérable, due à Patrick Mac Goohan, créateur et interprète du Prisonnier, maître d'œuvre absolu de cette série culte, déclencha des réactions inhabituelles, passionnées, d'adhésion ou d'hostilité. Nombreuses sont les personnalités, connues ou anonymes, qui tentèrent d'expliciter l'œuvre, sans jamais épuiser le sujet. Le Prisonnier est une métaphore opérante idéale, génératrice de changement chez le téléspectateur qui, s'il n'est pas totalement ahuri par la médiocrité télévisuelle ambiante, se sent nécessairement concerné voir impliqué. Le Prisonnier réveille en lui le rebelle, le questeur, et l'invite à reprendre les armes, à ne jamais abandonner le combat, à de nouveau tenter cette aventure ultime qu'est la quête de l'individualité totale et complète, la quête de l'être. La série propose des paraphrases symboliques à la fois du microprosope, l'homme, et du macroprosope, le monde, "prosope" indiquant dans l'antiquité grecque le masque des acteurs de théâtre. En dévoilant les dérives névrotiques ou schizophrènes de nos mondes, le Prisonnier met au jour nos propres dysfonctionnements, et en particulier ceux qui naissent de nos renoncements, renoncement à la lutte, renoncement même à la fuite, renoncement à se conquérir, renoncement à soi-même. Il nous débusque et nous démasque dans une folle parabole dont on n'échappe que par un violent retour au conformisme ou au contraire en relevant le défi. Dès lors, on peut lire le Prisonnier comme une magnifique métaphore de la Voie d'Éveil. C'est pourquoi le dernier épisode de la série, proposant une fin non ordinaire et totalement inattendue, quoique annoncée et sans doute inévitable, suscita des réactions de rejet sans égales dans le monde du feuilleton télévisuel. Une majorité de téléspectateurs s'insurgea contre le scénario final, blessés sans doute, que l'espace d'un éclair, ils se soient trouvés dans l'obligation de se regarder eux-mêmes sans fard et sans mensonge. Le mystérieux n°1, personnification du mal absolu, dans leur vision manichéenne du monde, ne pouvait être qu'un sombre et implacable personnage, sorte de "robot humanoïde aux cheveux courts, dénué de tout sentiment d'amour et d'humour" . Au lieu de cette version rassurante, ils découvrirent, ébahis, derrière les masques à la variété infinie du n°1, dans une scène totalement surréaliste, mais ô combien réelle, l'alter ego du n°6. Ultime combat, ultime retour, seul combat possible, contre soi-même, seul retour possible, à soi-même. Ce jeu de miroir, violent, devint de fait insupportable pour beaucoup. Patrick Mac Goohan dut même quitter la Grande-Bretagne. Si l'humour habite en permanence la série, c'est bien parce que le Village (le monde) est une farce, à la fois dramatique et grotesque. Le n°6, à la fois Don Quichotte et Arlequin est le prototype du questeur inconditionnel. Dans cette quête, il n'est nullement question de réussite, le combat se justifie par lui-même, et la fin (heureuse ?) de la série n'est nullement un achèvement. En effet, la dernière séquence est exactement identique à celle qui introduit la série, rappel peut-être qu'il n'y a aucune différence entre mouvement et immobilité, entre matière et esprit, entre illusion et réalité. Seul le spectateur, également auteur, metteur en scène et acteur de son propre monde, a changé. " Je suis un homme libre ET je suis un prisonnier... qui combat avec beaucoup de bonheur. Et cela est sans fin. Chaque jour est un commencement et, comme on dit, be seeing you. " Patrick Mac Goohan Confronté au champ de bataille de son propre ego, l'aventurier, cherchant à se rappeler lui-même, est submergé par les nombreux "moi" qui l'habitent et l'épuisent, par des luttes perpétuelles, des alliances complexes, toujours trahies. L'être humain ne peut dès lors conquérir sa liberté et son individualité propre, pour vivre et ne plus être vécu, qu'en identifiant et reconnaissant ce qui génère ces multiples "moi" qui l'envahissent et l'occupent. Lent dépouillement, ou au contraire fulgurance totale, rappel d'un soi à jamais présent qui à la fois crée et dissout toutes les images qui le hantent. Au fil des épisodes, défilent tous ces "moi", le "moi" cultivé, le "moi" politique, le "moi" amoureux, le "moi" vulgaire... à travers les personnages du n°2, chacun reflet d'un aspect de la psyché, à la fois réel et illusoire émanation d'un réel kaléidoscopique. Un épisode de la série nous met sur la piste, quand le n°6 est confronté à un autre lui-même, autre n°6 en apparence seulement, sorte de "dopplegänger" qu'il devra vaincre pour continuer la Quête. |
26/07/2003, 09h44 |
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Citation :
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26/07/2003, 09h51 |
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Darhtagnan-MdS |
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Savez-vous si cette série est disponible en DVD ?
Toutes ces réponses m'ont mis l'eau à la bouche. |
26/07/2003, 12h56 |
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Je n'ai pas lu toutes les réponses, et dans celles que j'ai pu lire... j'ai eu un peu de mal à comprendre ce qui se passait... et c'est pour ça que j'aimerais voir cette série.
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26/07/2003, 13h09 |
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26/07/2003, 13h10 |
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