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Y a-t-il un capitaliste dans la salle ?
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Des idées des hommes et de leur application par l'homme ^^;
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24/07/2003, 11h41 |
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Citation :
Alors non, mathématiquement, il parait impossible que ça leur revienne plus cher. Par exemple, pour le prêt qui a motivé ma rencontre avec la banquière, je vais payer plus de 3000 francs d'intérêt. Même à 200 balles de l'heure, j'ai du mal à imaginer que le suivi de la bête va demander 15 heures de travail. Et je ne te parle même pas des gros prêts immobiliers. De toute façon, il me parait normal de payer ce que tu utilises : ici, les services des banquiers. Citation :
Si on achète un bien immobilier à une valeur X, on ne peut le vendre à un prix X + Y que si il y a effectivement eu un investissement Y sur la chose. Citation :
La croissance est une notion casse-gueule, surtout quand on veut s'en servir pour mesurer le progrès humain. Après tout, le tabac, c'est très bon pour la croissance, ça fait des frais médicaux, ça génère de l'activité économique... l'Erika, le Prestige, c'est bon pour la croissance, ça génère plein d'activité économique... Si on essaye d'éviter les illusions on peut arriver à ce raisonnement : Un nombre donné d'individus ne peuvent fournir qu'une quantité finie d'heures de travail. Si l'économie marche, la richesse produite par ces heures de travail leur permet d'acquérir les biens et les services fournis par tous. Ce qui croît, c'est la productivité : la qualité et la quantité des biens et des services fournis par les dites heures de travail. Il faut ensuite faire un choix de société et équilibrer richesse produite/consommation de ressources/travail de chacun. Si on fait sortir le capitalisme du système, on obtient des choix plus rationnels. Je m'explique. Une usine avec 10 salariés travaillant chacun 10 heures par jour (soit 100 heures de travail-homme), pour produire 100 machines. A dix euros de l'heure, chaque machine coûte donc 10 euros. Grâce aux investissements, on peut doubler la productivité de l'usine. On a alors le choix : - De faire travailler deux fois moins les hommes, pour produire autant de machines au même prix. 10 salariés travaillent 5 heures par jour pour faire 100 machines à 10 euros pièce. - De faire travailler autant les hommes et de produire deux fois plus de machines, moitié moins chères. 10 salariés travaillent 10 heures par jour pour faire 200 machines à 5 euros pièce. - De faire travailler moitié moins d'hommes pour produire autant de machines, moitié moins chères. 5 salariés travaillent 10 heures par jour pour produire 100 machines à 5 euros pièce. Dans une logique capitaliste, les propriétaires du capital, de l'usine, ont intérêt à réduire la masse travailleuse pour éviter les aléas humains, à garder les prix constants et à doubler leurs bénéfices. Le bénéfice global pour la société est nul : elle a 50 chômeurs sur les bras, et les produits fournis par l'usine sont au même prix. Si personne ne possède le capital de l'usine, et que seul le travail est payé, alors les gestionnaires auront le choix : soit le marché est fortement concurrentiel et en expansion, et ils feront baisser les prix en produisant plus, soit le marché est en équilibre voire en surproduction et ils pourront alors faire moins travailler tout le monde. Tout marché finissant par se stabiliser, on arrive a une réduction globale du temps de travail. Dans les deux cas, la société tout entière est bénéficiaire. Si ensuite on fait rentrer en compte les problèmes énergétiques, de ressources, alors le capitalisme montre sa folie, puisque la volonté d'expansion sans limite ne cherche surtout jamais l'homéostasie, qui finit par se produire dans un libéralisme tempéré. Aargh, je me rends compte que ce n'est pas aussi clair que je voudrais, mais il faut que j'y aille. Citation :
Mais je te renvoie vers ce site en ce qui concerne leur analyse des problèmes insolubles que pose le système capitaliste au niveau de l'inflation. Je ne suis pas forcément d'accord avec les réponses qu'ils proposent, mais leur analyse est intéressante. |
24/07/2003, 15h52 |
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