[Brocéliande - Albion] Thealin ou les brumes d'Avalon

 
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Post écrit par Donnegann
Le temps de la réflexion

Saluant Dame Moera d’une légère inclinaison révérencielle, Donnegann déroule le vélin et lit les quelques vers avec attention. Comme à son habitude il médite quelques instants puis tend le poème à son ami Avygeihl, ne laissant rien trahir de ces émotions présentes. Ce dernier pose ses yeux sur le document, puis, dans un bref échange de murmures confirme la pensée du Baron. Donnegann prend alors la parole.

- « Argyhll, tu as bien fait de me porter ce vélin. Je ne suis guère expert en poésie ni en rime mais je dois t’avouer qu’il me rappelle un certain style, familier. Mon frère, le Comte Bahamutt, a déjà composé de telles œuvres. Il y faisait référence à l'éternelle dame de son cœur, Annella MacFinn, qu’il épousa il y a déjà des années de cela… pour la perdre le jour même lors d’une attaque viking. Ce jour aurait dû être marqué du sceau de l’amour et de la liesse, il fut placé sous le signe de la mort et des larmes. J’étais encore jeune recrue et ne put rien y changer, ni même Parlan qui y gagna sa balafre en combattant un berserker en furie. Lors de la future réunion du sept, je m’engage à lui poser la question. Mieux vaut que ce soit moi qui aborde ce sujet délicat plutôt qu’un autre. »

La mine plus grave, il poursuit son discours.

- « Quant à ce Menellas, son nom est lié à un rituel des Abysses auquel nous mîmes un terme, grâce à la félonie de Tyaa de Benowyc. D’ailleurs Bahamutt et toi Argyhll étiez présents. Je crois me rappeler qu’il s’agissait d’ouvrir une porte infernale afin d’y secourir une âme en peine, perdue à jamais dans les profondeurs abyssales, une certaine Mynuit, la mystérieuse fille de Tarlcabot et Tyaa. Vouloir faire perdurer son amour est louable, mais la naïveté d’un Incube lorsqu’il s’agit de forcer sans douleur les scellés des Enfers était dangereuse pour la surface. A vrai dire, je fus plus spectateur qu’acteur, laissant le damné Tarlcabot faire montre de sa superbe. Le couple maudit de Tarl et de sa succube de femme semble avoir marqué à jamais le ménestrel errant. S’il s’agit bien de lui, je me demande ce qu’il pourra apporter de bénéfique à notre fief avec un cœur vengeur. Néanmoins… Nous avons aujourd’hui un ennemi commun : les Succubes d’Albion. »

Adressant un hochement rassurant à Avygeihl, il soupire brièvement puis conclut avec un sérieux exemplaire.

- « Fais le mander sous bonne escorte, je consens à le recevoir. »
Post écrit par Moera
<Moera , voyant que le baron semble être bien au fait de la chose, ne souffle mot des soupçons qu'elle avait nourris quant a l'auteur du poème et la relation avec Menellas, encouragée en cela qu'il les a démentit par la même. Elle se contente de ce pourquoi elle était venue : visiter la baronnie , être présentée officiellement au baron en son fief, non sans espérer pouvoir satisfaire sa curiosité en assistant a l'entrevue de Ménellas... si cela est possible ... sans pour autant vouloir plus se mêler d'affaires apparemment internes a la baronnie dont elle n'a somme toutes aucunes connaissances sans y avoir été invitée.>

<attend patiemment que l'on la congédie ou l'autorise a rester>
(Post écrit par Argyhll Kenneth McAvoy)
"Bien Sire. Je vais faire quérir ce Menellas. Veuillez m'excuser je reviens."

<Argyhll adressa un signe de tête aux personnes personne, et se retourna pour se diriger vers la porte. Après l'avoir franchit, il ré-enmprunta le couloir, puis déscendit les escalier pour arriver dans la cour qui entoure le donjon>

< Interpellant un sergent de la garde > "Hey sergent !"

<Ce dernier s'approcha rapidement et se mit au garde à vous devant Argyhll>

"Le baron demande à recevoir l'étranger nommé Menellas. Celui qui nous accompagnait lorsque nous sommes arrivés. Veuillez aller le chercher et l'amener devant lui en la grand-salle. Oh..une dernière chose. Amenez le sous bonne garde mais sans animosité, c'est une simple entrevue. Ma confiance ne lui est pas accordé, ainsi je préfère prévenir que guérir. Veillez à ce qu'il entre dans la grand-salle accompagné et désarmé."

<le sergent, réunit deux gardes et parti sans se faire attendre. Argyhll pour sa part resta un instant dans la cour marchant en rond, plongé dans ses pensée. Puis au passage d'une bruillante colonne de soldat il revînt à la réalité, et prit le chemin pour revenir dans la grand-salle du donjon>

<Entrant dans la salle> "J'ai fait le nécessaire. Il devrait le trouver sous peu et vous l'amener. Patientons."

<Argyhll rejoint son maître Avygeihl qui s'était levé pour s'approcher du feu, et se mit à parler avec ce dernier, laissant Moera et Donnegann discuter, chacun assit dans un fauteuil>

HRP ON
La suite itg à Fort Swampton, 23H ce soir, que nous vous resumerons par la suite. Cette partie de message s'auto-détruira des le prochain post.
HRP OFF
La soirée avait commencé par une grande suspicion. Menellas se disait être ennemis des Succubes d'Albion, bien qu'appartenant au mal. Il leur en voulait pour leur lois stupides qui avait envoyé à la mort sa bien aimée Mynuit. Il leur en voulait parce qu'elles avaient refusé de mener un rituel pour la ramener d'entre les morts. Il en voulait surtout à Tyaa, la traîtresse qui avait amené son maris Tarlcabot à empêché le rituel, qui ne se serait pas fait par manque de soutien des Succubes. Il éprouvait une rage et une déterminations sans commune mesure contre ces damnées Succubes.

Il leur demanda leur aide car il avait appris la rumeur de leur conflit avec les Succubes. Il les connaissait et pouvait apporter son soutien contre elles, il voulait assouvir sa vengeance.

Pendant que le Baron Donnegann MacBride décida avec Maître Avygeihl la conduite à tenir, Thealin lui apprit que la nécromancie étant interdite par l'Académie et que seul les membres de l'Académie ayant fait une quête personnelle (épique) mené à terme aurait accès à ces connaissances interdites. Elle ne lui en apprit pas plus et décida de préserver les règles qui lui ont été édictées lors de son apprentissage.

Après une longue discussion l'Armées Déchues, dont faisait parti Menellas, rejoignit le protectorat, mais restait cependant sous surveillance et à l'essai pour une durée indéterminée. Le Conseil de la Baronnie de Northumbria aurait entière authorité pour dissoudre cette alliance de circonstance...
(Post écrit par Alpin le crieur)
Bouleversement

Alpin parcourt le fief de Northumbria, le cœur haletant. Un Edit Royal lui a été confié à Berwick. Il déclame sur chaque place de village les paroles venant de la capitale. Camelot a tranché, l’émoi est à son comble après chacune de ses apparitions publiques…

Il crie :

« Camelot, An de grâce 590,

De par volonté du Conseil Royal d’Albion, Sire Donnegann MacBride se voit dès ce jour déchu de son rang de Baron et de tous les privilèges afférents.

Le fief de Northumbria se verra désormais confié à Sire Bahamutt MacBride, en qualité de nouveau Baron.

Puisse la Lumière l’éclairer dans sa noble tâche. »
(Post écrit par Bahamutt MacBride)
Bahamutt ayant prêté l'oreille, d'un air surpris, s'approche d'Alpin finissant d'enrouler son parchemin.

- "Crieur, je veux que tu portes ma voix a travers le fief, prends note."

Le crieur s'exécute. Bahamutt reprend :

- "Par le pouvoir qui est desormais le mien , moi Bahamutt MacBride , nouveau Baron de Northumbria , décrète que désormais l'ex Baron Donnegann MacBride se verra assigner le rang de Banneret de Northumbria.

A compter de ce jour, le Comté de Bernicia sera entre les mains du Sire Donalbain MacBride.

Je vous souhaite la bonne journée.

Bahamutt MacBride,
Rik du clan MacBride et Baron de Northumbria."

Sitôt la déclaration notée le crieur salue Bahamutt et s'empresse de faire parvenir le message à travers la Baronnie.
(Post écrit par Menellas)
Ecoutant le crieur, Menellas retenu difficilement le sourire naissant sur ses lèvres. Tirant sur ses gants pour les ajuster il prit la direction de la sortie de la ville.

- Voilà qui est intéressant et passablement surprenant... Soyons sur nos gardes en ces temps de changements... L'alliance devient instable mais cela pourrait bien nous profiter... Ce n'est peut-être bien qu'une illusion que les agneaux changent de berger...
(Post écrit par Donnegann MacBride puis par Argyhll McAvoy)
La retraite de Hull

Les pensées de Donnegann se mêlaient à sentiment grandissant de crainte vis-à-vis d’une menace insidieuse, comme ces grandes vipères rouges de Bretagne dont le venin engourdit doucement chaque membre avant de stopper net le cœur de leur victime.

Le Duc Bors, suzerain du Baron de Northumbria, n’était pas cité dans l’Edit, pourtant, le protocole féodal institué par feu le Haut Roy Arthur l’aurait exigé en son temps… Ages Sombres, en vérité.

Bien que le clan MacBride présidât toujours à la destinée du fief, quelqu’un d’influent devait se satisfaire de la déchéance du maîtres d’armes en armure noire. Mais qui ?

Adenas de Hisgart ? Sa dernière rencontre avec le Lieutenant le plus obtus d’Albion avait sans doute laissé quelques traces. Un rapport salé avait dû circuler à l’encontre du Baron qui émettait des doutes sur la probité et la morale de l’Eglise de Bretagne, notamment en haut lieu. Cela expliquerait la nomination d’un paladin tel que Bahamutt pour le remplacer au pied levé.

Iathiel Ar Gothwaite ? L’Ambassadeur du Culte de Ceridwen n’avait jamais montré la moindre estime pour Northumbria, et notamment pour son rouquin de Baron qui se vouait à l’Unique. Aurait-il pu exercé une pression diplomatique pour évincer un Highlander inféodé à Bors et en finir avec lui en balayant un Culte concurrent, mené par son mentor Columba ?

Le Temple, enfin, ou plutôt son obédience albionaise, l’Inquisition Patricienne ? Peut-être avait-elle aidé, voire pire, manipulé les deux personnalités précédentes pour atteindre ce fameux « Grand Plan » dont parlait Columba… La caravane de l’Eglise ayant traversé la Baronnie pour le Lothian avait certes éveillé des soupçons, mais comment prouver qu’une secte puisse avoir une telle influence sur le Conseil Royal ?

- « Parlan… »

Depuis son arrivée, les choses s’étaient accélérées. Le sombre passé de son oncle mercenaire, exterminateur complice d’un Temple fanatique avant son sincère repentir, devait le poursuivre telle une malédiction. Parlan avait perdu son honneur, Malcolm était mort par traîtrise de la main de sa propre fille adoptive et aujourd’hui Donnegann payait son tribut à cet ennemi invisible, présent mais pourtant intouchable…

L’espoir reposait désormais sur les épaules de son frère, le Rik Bahamutt, inexpérimenté dans les arcanes de la politique. Paladin juste et droit, mais si fougueux parfois.

Perdu dans le labyrinthe tortueux de ses pensées, Donnegann ne s’aperçut pas tout de suite de la venue d’un page, portant missive du nouveau Baron.

- « Banneret ? Et mon cousin Donalbain, père de Lohengrinn et Cawdor, Comte de Bernicia… ? Hmm… Mieux vaut que je me retire de Berwick… Les paladins prennent le pouvoir un peu trop vite…»

Sellant son cheval lui-même, il partit à bride abattue pour ce modeste village de pêcheurs loin vers le midi de Deira. Il devait chercher l’appui d’un ami sûr, son ancien disciple.

« Argyhll, je prie pour que la tempête t’épargne… et que tu sois l’homme de la situation. Hull sera notre retraite. »

<Ayant entendu dire par des gens de son comté que le baron Donnegann venait de rentrer dans Deira et qu'il voyageait seul, Argyhll prit sa monture et parti au grand galop vers les lieux où l'on l'avait aperçu pour la dernière fois. En se dirigeant aux dires des bonnes gens, Argyhll finit par comprendre, du moins l'espérait-il, que Donnegann se rendait à Hull. Il ne savait rien de ce que Donnegann pouvait venir faire en Deira et sans escorte de surcroît. Argyhll à demi rassuré, fit route vers Hull où il arriva quelques heures après. Là il fit le tour du village, profitant de l'attente pour aller visiter l'un et vérifier les affaires de l'autre>
D'étranges rumeurs parcourait les villages et cités de la baronnie.
Un mercenaire du nom de Lohot engagé par la baronnie a été empoisonné par un sicaire. Faisant appel à son courage, Gwaerion MacBride décida d'aller trouver la Fraternité des Ombres à Camelot pour leur demander un antidote. Mais la seule personne qui les reçut ce jour là ne voulait pas leur donner ce contre-poison sans rien en échange. Il lui demanda une clé particulière et une carte. Les heures étaient comptées pour Lohot. Gwaerion savait à quoi correspondait cette clé et alla la demander en courant, à Parlan MacBride. La vie sauve de Lohot contre la clé... Mais apparemment ils voulaient aussi la carte. De quelle carte s'agissait-il ?

HRP ON
Cette petite anim rp interne a été géré itg avec course contre la montre à Camelot. Pour en savoir plus, il vous faudra interroger Lohot ou Gwaerion itg.
HRP OFF
(Post écrit par Bahamutt MacBride)
Le crieur déroule un parchemin, puis toussote

- "Villageois, villageoises, Oyez :

Par ordre du Baron Bahamutt MacBride, toute personne appartenant à la fraternité des ombres à le devoir :

- de rapporter en haut lieu de notre fief toute parole prononcée par les maîtres de la Fraternité susceptible de porter quelquonque préjudice à Northumbria.

- de conserver la plus grande discrétion quant à nos avis sur la menace que représente la Fraternité.

Enfin, prenez garde à ne pas être dupés par la Fraternité. N'oubliez pas que cette organisation de l'ombre représente de jour en jour un ennemi plus agressif et dangereux !

En vous souhaitant la bonne journée !"

Enroulant son parchemin.

- "Puisse l'Unique veiller sur vous et nos terres !"

Le crieur prend monture afin de se diriger vers les villages voisins.
(Post écrit par Menellas puis par Avygeihl Omega)
Apres avoir écouté le crieur, Menellas tourna les talons en riant sous cape et murmura pour lui-même:

- Alors Baron... Tu as peur de ton ombre..?


<Alors que Menellas tourna les talons, il se cogna contre Avygeihl qui semblait sortir de nulle part. Ce dernier, impassible, le dévisagea du regard et adressa en retour aux mots que menellas venait de prononcer subrepticement, une réponse laconique>

"...N'est ce pas plutôt l'ombre qui aurait peur de disparaître à la lumière... le bon "jour" à vous..."

<puis remettant rapidement un pli de sa robe, il continua son chemin en se dirigeant vers le crieur qui s'apprétait déjà à repartir>
(Post écrit par Alpin le crieur)
Nouvel Edit

Alpin avait bien du travail en ce moment. Le Baron Bahamutt semblait entreprendre de grands aménagements pour le fief, et à peine son périple terminé aux quatre coins du fief, il recevait de nouvelles instructions et autant d’Edits à crier. Créer une guilde de crieurs publics lui avait même effleuré l’esprit, et il priait l’Unique qu’un autre n’en vienne à la fonder avant lui. Oui, le travail ne manquait pas et c’était bon pour le négoce des coursiers.

Arrivé sur la grand-place de Berwick, il monta sur l’étal du boucher Roberth, et d’un franc sourire lui fit comprendre que le parchemin qu’il tenait dans sa main droite valait bien quelque piétinement acrobatique de tripaille. Le temps d’un clin d’œil et de s’éclaircir la voix, l’esclandre naissante entre le crieur et l’artisan avait déjà attiré la plupart des regards vers Alpin, qui déclama :

« Oyez, oyez, peuple de Northumbria !

Moi Bahamutt MacBride, Baron de Northumbria par la grâce du Conseil Royal, fait savoir que lesdites âmes suivantes auront l’honneur d’accéder aux statuts ci-après :

- Frère Haaznelgaard Khaalam, Frère Mandaloren et Sœur Délicatesse, jouiront désormais de leur statut de Villageois.

- Frère Gravedigger MacDonnell et Frère Gahlenn Ethael jouiront à présent du statut de Citadin.


- Messire Gwaerion jouira désormais du statut de Premier Notable de Hartlepool au service du Comte de Deira le Sire Argyhll Kenneth McAvoy. Il sera en charge des affaires administratives de la dite Cité.

De plus, en accord avec les autorités légitimes de l’Eglise de Lumière, j’informe la population de la fondation des évêchés de Bamburgh, de Berwick et d’Hartlepool, placés sous la tutelle de l’archevêché de Canterbury.

Puisse la Lumière rayonner sur la grande Albion ! »
Thealin retourna enfin à l'Académie après de longs jours de labeurs à Sunderland et suite aux évènements arrivés le jour du Sarnin. Elle s'était tant éloignée de ses objectifs que son visage devint triste et soucieux. Que de nouvelles et d'évènements se sont passés durant son absence !

-" Je dois me remettre à la tache... Il est temps..."

Au passage, les rumeurs ne manquaient pas... Ce qu'elle apprit elle l'archiva précieusement à l'Académie...

HRP ON

Voici les differents liens de ce que vous pourrez trouver à propos de ces rumeurs :
- Histoires mystérieuses de Corynthe (anim bénévole)
- Un groupe de Lumière (Prêtre Jan d'Etwin anim bénévole)
- Cérémonie de Sarnain officié par Iathiel ar Golthwaith (anim bénévole)
- La garde d'Albion se méfie du Culte de Ceridwen
- Reaction du prêtre Jan d'Etwin face au culte de Ceridwen
- Compte rendu de la cérémonie du Sarnain

HRP OFF

Tout semblaient corroborer ses craintes... La destitution de Donnegann MacBride... La méfiance nouvelle à l'égard de la confrérie des Ombres, les nominations massives des certains membres du clergé, paladins et clercs, fidéle à la Lumière... Elle devait se méfier de Sir Junrhod Lockwood. Paladin très zélé s'il en est. Oui tout cela ne pouvait être du au hasard... Elle devait parler au mage Avygeihl. Cela devenait urgent... Avant qu'il ne soit trop tard... Trop tard...
Après avoir parlé à Avygeihl, Thealin avait la mine assombrie et soucieuse. Il fallait absolument qu'elle contacte l'Ambassadeur Iathiel avant qu'il ne voit les personnes qui désirent en apprendre plus sur les Protecteurs d'Avalon. Elle rédigea un message et le laissa à un serviteur du Temple de Ceridwen, en précisant que ce message devait être remis en main propre à Iathiel.

-" Pourvu qu'il reçoive ce message à temps... Puisse la Déesse nous protéger."
Thealin avait parlé de ses préoccupations à Iathiel. Son fardeau partagé, elle se sentait plus calme même si les problèmes étaient loin d'être résolus. Au moins si quelque chose lui arrivait, son secret ne serait pas partis avec elle...

La thaumaturge était aux cotés de l'ambassadeur quand celui-ci reçu une missive du Lieutenant Adenas. Il semblait des plus soucieux à la lecture. Encore plus lorsqu'il reçut la réponse à celle qu'il lui avait écrite. Une rencontre qui s'avèrera houleuse en la retraite du Seigneur Adribars...
Pourvu que rien ne vienne troubler leur discussion...

Puisse la Déesse Mère nous protéger contre l'aveuglement.
Thealin venait de quitter la réunion du Culte. Son visage affichait une mine assombrit et soucieuse. Si il y a manipulation, alors nous aurons bien des difficultés à nous faire entendre pour que l'alliance entre Avalon et Albion soit préservée... Cela n'augurait rien de bon. Si les liens se brisent, alors Albion perdra l'appuie de l'Académie et de ses mages Avaloniens, mais Avalon serait perdue au profit de Morgane et de Xanxicar... Les Avaloniens seraient une race en voie de disparition et Albion la toute grande perdra la guerre contre ses ennemis Midgardiens et Hibernia... Non il ne faut pas que cela arrive ! Jamais !

La thaumaturge retourna ensuite en la bibliothèque de l'Académie et y appris l'histoire et les légendes qui concernent La Chute de la Reine Noire. En refermant l'ouvrage. Elle soupira et se mit à espérer en un monde meilleur...
(Post écrit par Columba)
La voie qui est la tienne

Columba venait de s’installer dans la sacristie de la future cathédrale de Berwick, avec l’aval de son disciple Donnegann, encore surpris de revoir le vieux mentor si loin de son monastère. Il fit paisiblement le tour de la cité, alla faire quelques ablutions matinales sur les rives du Tweed, puis se mit en route pour la mer. Avec son bâton de marche et sa robe en haillons, il aurait pu faire penser à un de ces pèlerins en route pour Caer Guayrdi. Mais au lieu de partir vers le midi, il se dirigeait vers l’orient, vers la Mare Nordica. Les embruns marins lui caressait déjà le visage…

Il s’assit sur les rochers noirs d’une plage déserte, la Nature pour seul compagnon, et ouvrit sa petite besace usée. Une plume, un encrier, quelques vélins : le repas de ce jour serait spirituel. Ses pensées plongeant vers l’océan, il eut une vision du Dalriada, sa contrée natale, là-bas en sa chère Hibernia. Bien des choses avait changé depuis, la guerre entre les deux îles celtes, les persécutions des missionnaires de la Lumière par les druides, l’attachement des Scots à leur nouvelle conquête en Pictland… Fermant les yeux, il revit toute sa vie défiler jusqu’à que sa rencontre avec le séraphim.

L’inquiétude constante qu’il ressentait depuis des semaines tendait aujourd’hui à se dissiper. Il pria longtemps l’Unique de guider sa plume sur le vélin. Et il fut entendu… Son gardien Larendas se montra dans une auréole de lumière. Et ils parlèrent, du passé, du présent et d’avenir.

- « Cela a commencé, n’est-ce-pas ? »
- « Oui, Columcille, cela est écrit. »
- « Quel sera mon rôle dans cette lutte éternelle ? »
- « Ta plume et ton encre traceront la lettre de Vérité. Tu enseigneras aux tiens le secret des Neuf Elus, leur nature, leur destin, leur histoire. Tel est Sa volonté. »
- « Comment puis-je l’accomplir si les Elus ne croisent ma route ? »
- « Va, parcours la terre de ce pays. Lorsque tu trouveras le Feu de Yogensh, tu auras la première clé. »
- « Bien, je suivrai la voie qui est la mienne. Uno gratias. »

Le ressac des vagues emportant ces paroles au loin, les sylphes furent soudain obligées d’obéir à la théurgie malfaisante de Voth.

- « Compromis ou pas, que le meilleur gagne, emplumé ! Et je suis déjà bien parti… »

Et le vent tourna.
(Post écrit par Gwarion MacBride puis par Columba)
[Berwick] A l’heure des vêpres

Le père Columba ce rendait aux vêpres ou il officiait chaque jour depuis des années. Alors qu’il traversait le cloître il aperçut un vieil homme boitillant qui se dirigeait vers lui…
« - Le Bonjour, Puis je faire quelque chose pour vous mon fils ? »
Le réponse fut celle d’une voix chevrotante
« - Assurément ! mon bon père, mais rien qui n’est a voir avec cette satané jambe. Il est bien trop tard pour la soigné… »
« - Et bien en quoi puis je vous être utile ? »
L’homme ponctuais son discours de hochement de tête et de signe de négation en fonction de ces propres réponses …
« - Je sais l’endroit surveiller par des personnes de qualités mais je ne pense pas que nous devrions discourir de Vérité et de Mensonge au beau milieu du cloître ! non, nous ne devrions pas… Nous devons finir notre discussion dans l’intimité…»


Avis de tempête

La caravane gueule et or entra dans Berwick par le pont de Lothian enjambant le Tweed, si calme en cette saison. La foule inquiète des badauds se massait sur son passage, mais l'escorte en armes, la garde en manteau noir de l'Archevêché de Canterbury, se déploya en un éclair dans la Cité du Baron, pour se frayer un chemin dans l'artère principale et finit par camper devant le presbytère de la Cathédrale, là où résidait le sage.

Sortant de l'enceinte sacrée, Bahamutt MacBride et son cousin Donalbain firent leur apparition en habit d'apparat et allèrent prestement saluer le nouvel Evêque de Bernicia, Monseigneur Alcyon Severus, Légat de Canterbury en Northumbria.

- « Monseigneur, c'est un honneur pour moi de vous accueillir en notre capitale. »
- « Merci, Baron. Je constate que l'humeur des bonnes gens n'est pas à la liesse. Serait-ce dû, comme en Lothian voisin, à cette parodie de dogme lumineux où cet 'Unique' barbare occupe la place centrale dans le coeur des hommes ? »
- « Les Pictes du Lothian forment une importante communauté ici même, mais quelques prêches enflammés suffiront à ramener le troupeau des brebis égarés dans le droit chemin. »
- « Certes, la Lumière ne connaît aucune frontière et telle sera ma tâche : éloigner le noir nuage de l'hérésie qui couve au septentrion du royaume. Mais dîtes-moi, mon fils... <examinant la Cathédrale> il nous faut consacrer cette nef ! Je compte sur vous pour organiser une fête digne de ce nom ce prochain dimanche. La procession se devra d'être sublime ! »
- « Bien entendu, Monseigneur. »

Columba regardait calmement le manège par la lucarne de sa cellule. Il achèverait un dernier poème, avant de rejoindre l'Evêque. L'asile que lui offrait ce sol sacré était gage de sûreté, mais cette fois-ci, son assignation à résidence pourrait mal se terminer... la Diaconesse Shila ne pouvant probablement pas réitérer son exploit de Vestusta deux fois de suite. Chassant ces mauvaises pensées, le Doyen s'en remit à l'Unique et donna un dernier pli à son disciple Aidann, de retour de Hull.

- « Porte ce pli à Donnegann, mon frère. Rappelle-lui de lire au-delà des vers, car ces rimes furent inspirées par un Ange. Vas maintenant, fais vite et ne te retourne pas. Que l'Unique te protège à jamais ! »

Le jeune Aidann frissonna à l'idée que cela pouvait être sa dernière entrevue avec son Maître. Mais obéissant, il s'inclina une dernière fois devant le sage, puis disparut dans une ruelle par une porte dérobée.

Passé la Porte des Teinturiers, il endossa sa pèlerine usée, et se mêla à la foule des recrues et artisans partant pour Bamburgh. Priant à l'unisson des fidèles, il ne se retourna pas avant de voir la silhouette massive de Caer Guayrdi se détacher des plaines vallonnées.

Au large, la tempête se mit à gronder.
(Post écrit par Donnegann MacBride puis mise à jour par différentes personnes)
L'Enigme de Hull

Un mystère de plus… Donnegann, préoccupé par la crise actuelle que traversait le fief, s’en remettait aux conclusions de Frère Aidann. Il espérait que ce dernier revienne vite avec de l’aide pour décrypter le code… et de bonnes nouvelles concernant son mentor Columba.

Il pourrait dès lors se consacrer plus sereinement à la lutte contre cet ennemi sans visage. Car le temps jouait contre lui...

La tablette de Hul

[HRP]
La tablette ici présente est gardée au village de Hull, par une garnison du Comté de Deira. Elle est accessible à tous ceux qui en feront la demande auprès du Comte Argyhll, qui se fera un plaisir de vous donner le mot de passe pour accéder au document (via mp sur le forum "les villages" de Northumbria). Il faudra donc vous signaler par un post à la suite de celui-ci pour valider votre présence sur place.

Bon courage pour la déchiffrer
[/HRP]


(Post écrit par Mahab Lunargent)

Si ma présence peut vous être d'une quelconque utilité, je suis la Dame de Lunargent, ancienne Maîtresse de la Guilde des Epées de Gloire... à votre service.

Je m'avance en dénouant mes longs cheveux blancs, histoire de détendre une atmosphère que je juge plutôt tendue .

Si je suis arrivée un peu tôt, je puis repasser plus tard, donnez moi juste une heure et un lieu de rendez-vous. Et tant que j'y suis, je me permet de poser ici une demande de candidature dans votre entourage.
je reste à votre disposition...



(MP écrit par Argyhll McAvoy à Thealin)

<Argyhll ayant reçu la missive de Thealin et apprenant dans l'instant son arrivée alla à sa rencontre. Lorsqu'elle lui fut amenée, Argyhll la reçue et après avoir longuement discuté, ce dernier décida de l'emmener à Hull afin de voir la trouvaille. Le lendemain, une fois arrivés, Thealin et Argyhll se dirigèrent vers le campement militaire en bord de mer. Là après avoir franchit une palissade de bois et être rentrés dans le camp, Argyhll amena Thealin vers une tente cernée de garde. Lorsqu'il rentrèrent, Avygeihl et Ingwel étaient présent et parlaient ensembles. Après s'être salué, Avygeihl dévoila la tablette posée sur un socle et recouverte d'un drap. Thealin se pencha dessus puis demanda l'autorisation de l'étudier. Argyhll accepta, à condition que cette dernière le fasse ici même et accompagné d'Avygeihl et Ingwel>


Pendant ce temps...

(Post écrit par Thealin Avallach)

Le soir venu, ils se rassemblèrent tous à la taverne du Ye Mug à Camelot. Etaient présent, Donnegann et Gwaerion MacBride, Lohot MacDonnel, Aivnar Saikin, Adyl et Shanandra. Ils accueillèrent l'Archimage thaumaturge Mahab Lunargent et Torckell, jeune ménestrel, avec courtoisie. Sans se méfier et faisant confiance aux présent, Donnegann leur expliqua à tous la situation critique actuelle, les inquiétudes et les conséquences qui pourraient s'en suivre. Il leur parla également de la tablette et proposa à Mahab et aux Chasseurs de Rêves de tenter de la traduire.


(Post écrit par Aivnar Saikin)

-" Aucuns Chasseurs n'est encore disponible pour aider dans la traduction de cette tablette. Le temps semblant manquer, je vous propose d'y jeter un oeil, puisqu'on m'y a invité.


(Post écrit par Donnegann MacBride)

Donnegann confia la liste des personnes autorisées à travailler sur la tablette de Hull. Elles formeraient le Cercle de Sapience :

- Dame Anthinea MacDonnell.
- Dame Mahab Faerye.
- Dame Thealin Avallach.
- Frère Aidann de Lindisfarne.
- Maître Avygeihl Omega.
- Sire Aivnar Saikin.

Le Comte Argyhll donna les ordres nécessaires pour assurer le calme et la sûreté autour du site de fouilles, gardé en permanence par la moitié de la garnison du village. Une palissade cachait la vaste tente où l’on avait entreposé le précieux objet ; autour de cette modeste enceinte, la garde avait construit un petit oppidum de fortune. Huit hommes suffisaient à assurer la garde du fortin improvisé, dont le fameux Grunk, sergent d’armes à l’appétit féroce. Le reste de la garnison patrouillait à pied ou à cheval dans la région. Donnegann venait s’enquérir personnellement de l’avancée des travaux, tous les deux jours. Et semble-t-il, ceux-ci avançaient à bon rythme…

(Post écrit par Mahab Lunargent)

"Même si les caractères mystiques échappent peu à notre compréhension, le sens même du message demeure mystérieux. De multiples interprétations sont possibles. Il faut prendre garde à ne pas laisser notre imagination dépasser notre professionnalisme.

Mahab se leva ce matin là et passa la journée sur la tablette de Hull. Lorsdque la nuit fut tombée, elle regarda le parchmin qu'elle tenait dans ses mains: l'alphabet inconnu.

Un sourire se traça sur son visage:

- Ca y est, je t'ai percée à jour, maudite tablette.

Elle alla de ce pas l'annoncer à Donnegan. "


(Post écrit par Aidann)

Tempus fugit

Frère Aidann regarda consciencieusement les notes des autres érudits. Ses connaissances en linguistique n’égalaient pas encore celles de son mentor, le père Columba, mais il avait contribué au décryptage avec sérieux et persévérance. La mine réjouie par la célérité avec laquelle Dames Anthinea et Mahab avaient percé à jour le mystère de cet alphabet inconnu, il se mit à réfléchir sur le sens de tout ceci… A peine le Cercle eut-il lu le second message, que ce dernier disparut, pour laisser la place à une étrange image… Une carte marine… du moins cela y ressemblait étrangement, mais avec une foultitude de détails sous forme de symboles, lettres et chiffres dans un autre alphabet obscur.

Le plus remarquable restait à venir. A peine les commentaires fusaient, que tous sans exception, eurent une vision. La même vision. Furtive mais intense.

Un archipel lointain, par-delà un vaste océan… Des vagues déferlantes, des flammes ardentes, du sable brûlant, des nuages cotonneux… Des familles en manteau noir ou blanc sur le départ embarquant dans une étrange embarcation métallique… Un prêtre en pèlerine pourpre bénissant l’engin pisciforme… Puis plus rien…

A l’angle supérieur droit apparut alors une barre de couleur argent, qui commença très lentement à se remplir d’azur, tel un sablier lumineux.

- « Un décompte !!! Par l’Unique, mais que signifie tout ceci ? »
(Post écrit par Anthinea MacDonnell)
Comme convenu avec Donnegann, Anthinea se rendit à Berwick pour assister à la procession organisée par l'évêque Alcyon Severus pour célébrer la création de l'évêché de Berwick.

-" Et bien, je me demande ce que je fais ici, tout cela ne me plaît pas. "

Tout à coup apercevant Bahamutt et le Compte Donalbain dans la foule elle se fit discrète, changea de pèlerine pour une ne portant pas les armoiries de Northumbria et la fit tomber sur son visage pour ne pas qu'on puisse la reconnaître, cela pouvait être dangereux.

-" Soyons discrète, si Bahamutt me vois ici, après ce que je lui ai dit hier, il va penser que c'est moi qui a été charger de le suivre et de le surveiller, je ne peux me le permettre. "

Se glissant dans la foule, suffisamment près pour observer Bahamutt mais assez loin pour que celui ci ne se doute de rien.

-"Voila enfin l'évêque il ne faut rien perdre de ce qu'il va dire, ouvrons grand les oreilles. "

L'évêque Alcyon Severus apparut enfin, il se mis à conduire tous les fidèles présents dans Berwick, sur la grande place un bûcher était prés.

-"Mais ma parole, ils ont l'intention de faire brûler quelqu'un cette idée me fais froid dans le dos, j'aime mettre le feu mais je ne veux pas être au milieu, il me faut être sur mes gardes. "

Le bûché fut allumé, l'évêque pris alors une pille de livre qu'on lui tendit et d'un regard froid mais à la fois heureux de ce qu'il allait faire, il jeta les livres au bûchés. Tout s'embrasa rapidement et bientôt les livres ni furent plus qu'un tas de cendre.

-"Quel horreur ! c'est bien pire que je n'aurais pu le présager. "

Il prit enfin la parole et ses mots raisonnèrent dans tous Berwick : "A compter de ce jour, moi évêque Alcyon Severus, évêque de Berwick, je proclame que le culte de la Lumière est indivisible et je condamne le culte de l'Unique. Toute prière à l'Unique est désormais interdite et le culte sera taxé d'hérésie par l'archevêché de Canterbury".

<laissant échappé un cris d'effroi étouffé par la main>

-" Cela n'est pas possible, qu'allons nous devenir ? Sitôt cela terminé j'irais prendre cheval pour prévenir Donnegann.
Mais... Mais ... je rêve, cela n'est pas possible ! Bahamutt, toi mon ami comment peux-tu collaborer avec eux ? Comment peux-tu te réjouir de ce qui arrive. Ce n'est pas possible, je n'y crois pas, mes jambes ne me portent plus, pire chose ne pouvait nous arriver. Le Baron, oui le Baron, nous trahissant ainsi."

<répétant sans cesse ces mots> Qu'allons nous faire ? Qu'allons nous faire ?...

L'évêque reprit la parole :
-" Afin de faire un exemple, afin que quiconque ose nous défier, le Père Columba, fidèle reconnu du culte de l'Unique, a été arrêté, il est détenu dans les geôles de Berwick, il sera, sous peu, remis à l'inquisition afin d'être jugé et condamné".

<étant prise d'une crise de panique>
-" Le Père Columba ? Ce n'est point possible, lui si bon, lui qui m'a accordé son pardon et qui bientôt allait célébrer mon mariage. "
<secouant la tête pour se reprendre>
-"Allons idiote, ne pense pas à ton mariage ce n'est pas le moment. Il faut vite prévenir Donnegann que la baronnie s'organise au plus vite. "

Montant au plus vite sur son cheval en direction d'Hartlepool ou elle trouverait sûrement Donnegann.

-" Allons dépêches toi donc, galopes plus vite il n'y a pas de temps a perdre. "

Arrivée à Hartlepool Anthinea chercha Donnegann partout. Enfin, elle appris que celui ci s'était rendu à Camelot. Sans perdre une minute, sans prendre le temps de se reposer ou de manger, elle se remit en scelle, espérant arrivée avant son départ.

-" Ce n'est pas possible je n'y arriverais jamais, Oh Lohot, si seulement tu pouvais être à mes côtés, cela serait tellement plus simple.
Ah voilà enfin Camelot, j'espère que Donnegann est toujours là. "

Entrant dans Camelot elle se précipita à la taverne du Ye Mug ou elle pensait bien le trouver.

Anthinea : Sire vous voila enfin <faisant une révérence>

Donnegann : venez entrons

Gwaerion : bonjour Dame

Donnegann se sentant épié, des bruits suspects arrivant à nos oreilles, il décida qu'il valait mieux se rendre à Swanton, là-bas nous serons plus en sécurité. Donnegann, Gwaerion, Aivnar et Anthinea partirent donc sur le champs.

Donnegann : Alors Anthinea, tu as des choses à nous dire je pense, vas-y nous t'écoutons.

Anthinea raconta ce qu'elle avait vu le matin même, encore sous le choc de certaines nouvelles. Gwaerion, très attentif à ses paroles devenait de plus en plus fou de rage, Donnegann, quand à lui, devenait de plus en plus livide et l'inquiétude se faisait lire sur son visage.

Donnegann : l'heure est grave, il faut sortir le Père Columba de cet enfer.

<Gwaerion se mettant au garde à vous>

Donnegann : je vois que tu as l'air intéressé par cette mission, soit prend 8 compagnons avec toi, choisis les biens, vous devez tous savoir que cela ne sera pas sans conséquence. Tu as jusqu'à la fin de la semaine pour que cette mission soit prête à partir, je compte sur toi.

Gwaerion : Je vais m'y attelé, je pense avoir une idée sur certains des Northumbriens qui voudront bien m'accompagner.

Anthinea : si je puis me permettre, je partirais volontiers avec vous Gwaerion, je ne suis peut être pas encore très forte mais j'ai confiance en vous et je sais que vous saurez me protéger si cela devait être nécessaire; comme je vous protégerai moi-même.

Gwaerion : je ne sais encore Anthinea, qui partira avec moi, Lohot ne voudrait sûrement pas rester loin de cette affaire et toi loin de lui ... <se taisant un instant> je vais y réfléchir, demain vous connaîtrez ma décision.

Anthinea : bien.

Donnegann : bien, je repart sur le champs à Hartlepool, j'attends missive Gwaerion, sois prudent.

Gwaerion se mettant au garde à vous devant Donnegann, saluant le reste de l'assemblée, il pris congés, bientôt suivi par Aivnar et Donnegann.

-" Et bien je savais bien que l'heure était grave.
<Se mettant à penser>
Oh Lohot, mon tendre époux, puisse l'Unique faire que je sois à tes côtés dans ce combat ou que tu restes à mes côtés à l'abri. J'ai tant peur de te perdre.
<Laissant couler quelques larmes>
Bien il est temps pour moi aussi de me reposer un peu, la journée a été longue et les prochains jours risquent de l'être bien plus."
(Post écrit par Mahab Lunargent puis par Donnegann MacBride)
Mahab avait quitté Donnegann plus tôt dans la soirée pour installer son époux livide dans son nouveau lit. Soucieuse, elle couvait son mari inconscient en pensant aux tourments dans laquelle le destin la projetait de nouveau. Fief, baronnie... elle ne connaissait cela que trop bien, elle qui avait été dépossédée par manipulation des dizaines d'années plus tôt.

Au souvenir des hordes barbares déferlant sur ses terres, elle ferma les yeux.

C'est le moment où la rumeur atteignit ses oreilles et la fit se dresser. Elle marcha jusqu'à sa capeline et attrapa son sceptre de flamme logé dans la cheminée. La morsure des flammes ne la dérangea pas. Elle se mit en route vers Hartlepool et avança vers Donnegann, le plus calmement du monde.

-" Messire Donnagann, la lecture de la pierre a quelque peu avancé mais je pense que la suite peut attendre que j'aide dame Anthinea et votre mentor. Je pense que mes pouvoirs d'archimage ne seront pas de trop dans cette affaire et puis, tant qu'à vivre ici, autant m'impliquer comme je le fis jadis. "

Toujours aussi calme, elle attendit la réponse

Le Maître d’Armes reçoit l’Archimage dans sa tente de campagne à Hull.

- « Dame Mahab, je suis content d'apprendre que la tablette est en bonne voie d'être déchiffrée. Mais puisque vous souhaitez nous aider, je vous invite à rejoindre mon cousin Gwaerion qui se chargera d'organiser l'expédition de sauvetage de mon mentor. Sachez néanmoins qu'elle ne sera pas de tout repos. Puisse l'Unique vous tenir en sa sainte garde ! »

Sur ce, le Banneret prend congé et part rejoindre prestement l'host d'Hartlepool.
(Post écrit par Argyhll McAvoy puis par Kahedinn)
<Argyhll qui était revenu dans la soirée à Hartlepool, après y avoir conduit Thealin, alla comme à son habitude sur les remparts de la forteresse, près de l'une des tours de gardes. Comme souvent et surtout à l'insu de tous, une ombre se détacha des créneaux pour s'approcher d'Argyhll, pensif. A peine l'ombre eut-elle le temps de lui glisser quelques mots, qu'Argyhll se redressa d'un coup sec, se retenant pour ne par crier. Semblant se contenir il finit d'écouter ce que l'ombre avait apparemment à lui dire, puis laissant filer l'ombre il revint vers le donjon d'un pas rapide et chargé d'une colère qui transparaissait dans chacun de ses pas>

-" Sergent !!! Faites appeler mon frère Kahedinn, et qu'il vienne sur le champ !!!"

<En attendant son frère, Argyhll écrivit deux messages et quelques minutes plus tard Kahedinn arriva. Voyant son frère arpenter la pièce comme un lion en cage, il s'empressa de lui demander ce qui se passait. Argyhll se tourna vers lui, la colère lui avait fait venir les larmes et ses yeux rougeoyaient de colère autant que de tristesse. Il reprit et dit> "Kahedinn mon frère l'heure est chagrin car aujourd hui je fus trahi... Un ami, un frère m'a perforé le coeur avec une lame des enfers... pardonne mes pleures. Aujourd hui encore nous avons perdu notre liberté et devons nous soumettre à triste volonté."

<Kahedinn stupéfait d'entendre ainsi parler son frère, s'approcha de lui, posa ses mains sur les épaules d'Argyhll et lui adressa quelques mots. Argyhll força un sourire à l'attention de son frère et répondit>
-" Mon frère tu me connais comme je te connais... Jamais notre père ne nous a apprit à incliner la tête et jamais je ne le ferai que si l'on m'y force et se sera pour me la faire tomber... Mais tant que je porterai cette épée au côté, rien ne me fera plier..."

<grinçant des dents un instant>

"On nous trahit mon frère... on nous meurtri... mais rien ne brise un highlander que le propre poids de sa fierté ou des péchés en son coeur... Aujourd hui je reçois un coup, demain je détruirai ce qui sera sous les miens..."

<se retourne, et contemple l'horizon par une meurtrière>

"Mon frère, fais envoyer qui-tu-sais à Hull, qu'il prévienne notre peuple. Il leur remettra ce vélin, puis il se rendra au monastère d'Iona où il remettra celui-ci.

"Lorsque se sera fait, fait envoyer Zahikell à travers la cité, qu'il aille dans chaque maison dans laquelle il sait que l'Unique est prié... car maintenant ces gens sont pour l'inquisition et pour Bahamutt, des ennemis... et je n'en laisserai aucun périr... quitte à devoir mourir. Que Zahikell envoie avant cela les quelques jeunes prêtres servant l'Unique, dans tout Deira et qu'ils fassent de même, dans la plus grande discrétion. L'erreur n'est pas permise... et l'erreur n'a pas lieu d'être aujourd hui. Préviens ensuite la Garde de la cité, car je les sais très croyants... ce sont pour la plupart des Highlanders et les rares Bretons ont même culte que le notre."

<Argyhll réfléchit un instant et reprit >

"Va ensuite à Hull, prévient notre maître que Bahamutt est aujourd hui un traître et que notre culte nous est interdit au risque de nous voir retirer notre vie, préviens le et que mes troupes la bas s'y tienne prête... Fais lui savoir que le père Columba est retenu dans les geôles de Berwick où il attend d'être jugé par l'inquisition.. leur visite ici ne saurait tarder. Doublez la garde autour de la trouvaille et demandes à notre maître s'il ne serait plus sage de la faire venir à Hartlepool, de même qu'il nous faut libérer le père Columba au plus vite"

<regarde son frère un instant>

"Va ! Va mon frère et que l'Unique te protège. Prends garde à toi et prie pour notre salut"

"Puissiez vous Unique nous aider et combattra à nos côté car aujourd hui le mal frappe à nos portes et je compte bien lever mon épée... Celui qui s'opposera à notre liberté se confrontera à moi et je lui promet le trépas..."

(Post écrit par Hahedinn McAvoy)

Serrant les poings, salut son frère Mon frère ! Ma vie est dans ta cause ! Je suis disposé a faire tout ce qui est en mon pouvoir pour apporter mon aide à tes amis ! Sans un mot de plus il s'éxécute


(Post écrit par Mahab Lunargent)

L'archimage des flammes apprit la nouvelle bien après les autres. Dans un endroit silencieux, elle enterra discrètement son époux désormais défunt, adressa une courte prière à la déesse mère et se rendit dans l'urgence consulter la tablette de Hull.

La soirée fut longue mais l'intégralité de la pierre fut recopiée sur parchemin, sans que personne ne le sache. Au petit matin, elle cacha la copie dans son laboratoire de la tour et fit en sorte de l'oublier.
(Post écrit par Mejaii)
Bohémiens et saltimbanques-1ere représentation

Hartlepool, capitale du comté de Deira... Ce riche centre commercial et militaire a tout pour plaire... surtout pour une troupe ambulante de bohémiens et saltimbanques parcourant cités et villages en quête de quelques pièces d'or...

Un petit groupe de ces gens déambulent dans les rues sous l'œil méfiant de quelques gardes.
Arrivés près des arènes ils arrêtent la roulotte et détellent l'âne malingre.
Les gardes se rapprochent près à malmener ces gueux voleurs de poules. Une musique légère s'échappe alors de la roulotte, tel le fumet délicat d'un plat savoureux, alors qu'une danseuse aux pieds nus en descend en dansant, faisant tinter les clochettes accrochées a sa cheville et à ses hanches...
Ses longs cheveux noirs ondulés battent le vent et ses jupons volent pendant qu'elle tourne sur elle-même avec grâce au rythme des notes qui s'égrènent. Son regard souligné de noirs est perçant et captivant, on ne peut détacher ses yeux de son visage fin et cuivré.
Les gardes marquent un temps d'arrêt, leur regard devenant cette fois plus lubrique.
Sort alors de la roulotte une deuxième bohémienne. Ses pas sont lents et gracieux sur les trois marches de bois de la roulotte. Elle est la musicienne, une petite flûte dans chaque main, elle en joue simultanément, égrenant les notes de sa musique à un rythme mystérieux, un air comme jamais on en avait entendu ici...
Pendant ce temps, le conducteur ayant nourri l'âne, il se saisit d'une cithare et accompagne ses sœurs
Les gardes n'ont plus d'yeux que pour les deux bohémiennes, et ont changés d'attitude...

-Héhé tu vois ce que je vois Angus ? On va pas expulser ces saltimbanques, il est si rare d'avoir du divertissement ici avec l'entraînement...
-Ouais... surtout deux jolis petits lots comme ces deux là ! yek yek yek !

C'est l'attroupement, la foule grandit face à ces curiosités.
Après la danse, la musicienne sort de la roulotte un grand panier d'osier, à la curiosité de tous, puis s'assoit face à lui et commence à jouer un air inconnu et lancinant...
Le couvercle du panier après quelques secondes où rien ne semblait se passer se soulève lentement.
Les spectateurs curieux se rapprochent pour mieux voir...
Un bout de museau noir dépasse alors du panier... mais qu'est ce donc...
Le couvercle tombe alors sur le coté, découvrant un cobra noir tout droit dressé, oscillant avec les mouvements de la flûte.
La foule surprise et apeurée s'est écartée précipitamment et maintenant se rapproche pas à pas pour contempler ce prodige.
Le serpent semble obéir à la musicienne et bientôt, elle le renvoie au fond de son panier, endormi.

C'est alors au tour de l'homme de faire une démonstration de magie, assisté de la danseuse, que personne n'a vue s'éclipser pendant qu'ils étaient obnubilés par la musicienne et son cobra.
Pendant le tour, la musicienne passe alors avec une corbeille parmi la foule des habitants pour quémander quelques récompenses pour le spectacle, au hasard, enfin semble-t'il...
Elle ne perd des yeux la danseuse qui la suit, elle aussi, du regard, comme l'orientant, discrètement sans que personne ne remarque. Le tour terminé, l'homme range ses affaires, et ré-atelle l'âne...

La foule se disperse et commente :

- ahlala c'était bien ! Ca valait les 5 pièces d'argents que j'ai données !
- ah ? Tu as donné ? Moi je l'ai pas vu la fille avec la corbeille... Juste l'autre, pendant le coup du serpent, elle est passé à coté de moi, je crois... sinon j'aurai donné aussi j'ai récolté un bon prix d'un bouclier que j'ai vendu à un garde aujourd'hui, tiens regarde...
... tiens... j'aurais juré avoir pris ma bourse avec moi... j'ai du la laisser à l'atelier... ... oui... C'est vrai que c'était époustouflant leur tours !!

Les gardes eux restent a reluquer la danseuse et la musicienne.

- Oh Angus on va pas laisser passer cette chance, allez viens avec moi ...

Et voici nos gardes qui abordent les deux bohémiennes, et se retrouvent à les inviter à la taverne pour boire une chopine.
Les deux femmes les suivent, laissant l'homme aux préparatifs comme si de rien n'était, apparemment...

La bière coule a flots et les Bohémiennes sont de bonne compagnie. L'homme a fini les préparatifs et arrête la roulotte devant la taverne. Les filles donnent alors leur congé aux gardes, expliquant devoir aller acheter des vivres avant de reprendre la route, et laissent les gardes à leurs bières.

Les gardes imbibés, commencent à pavasser, à se vanter d'avoir jouis des bohémiennes auprès de leurs collègues, payent des tournées...
A la fermeture ils se portent l'un l'autre, se félicitant de leur bonne fortune. Le tenancier leur demande alors règlement des consommations...

- Ouais ouais, .. hips ... on va te payer vieux radin ... z'ou c'que j'ai mis ma bourse ... att... attends je ... je la cherche... ... ah ! ... j'la trouve pas ... hips ... j'ai du la laisser à la caserne après qu'ils nous aient remis notre solde ! ... hips ... t'... t'as la tienne Angus ?
- ben euh ... non ... pareil ... doit être avec la tienne ch'ais pô où ...!


Hartlepool, capitale du comté de Deira... Ce riche centre commercial et militaire a tout pour plaire... surtout pour une troupe ambulante de bohémiens et saltimbanques parcourant cités et villages en quête de quelques pièces d'or...


Bohémiens et saltimbanques-2eme représentations

Sunderland, bourgade du comté de Bernicia, est une halte obligée pour les gens du voyage. Son opulence et la bonhomie de ses habitants y présagent des recettes mirifiques…

La lumière d'Aton, l'Unique, le disque solaire, qu'Il brille à jamais, baignait la contrée depuis quelques heures à peine et déjà le bourg fourmillait et ses habitants s'activaient en préparatifs, chargeant charrettes à bras comme à bœufs de produits de leurs jardins, champs ou basses-cours afin de les mener au marché.

La petite caravane parcourait les rues, se mêlant au défilé des marchands. Ils passèrent devant une belle demeure, certainement celle d'un notable du lieu. L'homme, descendu du chariot, avançait dans la foule impassible, tenant l'âne par la bride et marchant à coté, tandis que d'une fente dans la toile abritant la roulotte une paire d'yeux scrutait cette maison…

La danseuse, car ce regard lui appartenait, notait tout ce qu'elle voyait, surprenait… Elle avait déjà repéré, juste en entrant dans le village, une jolie habitation à l'écart, près d'un petit bois dont une clairière offrait au ruisseau la traversant l'opportunité de s'apaiser momentanément et de prendre ses aises, constituant ainsi un lieu de détente et de baignade des plus agréables. Elle ne savait qui pouvait bien y habiter mais sans doute était ce un être à part, soucieux de sa tranquillité et ne désirant trop se mêler aux habitants… qui peut être avait quelque chose à cacher… un secret a préserver… Elle avait juste aperçu à l'extérieur la silhouette d'une rouquine familière semblant s'y affairer tout en devisant avec quelqu'un assis sur le pas de la porte et dont elle n'avait pu voir que les pieds, surélevés sur un petit tabouret matelassé, dépassant à l'angle de la maison. Qui cette mercenaire pouvait elle bien servir à présent ?

Cette maison-ci était d'une certaine manière plus modeste et bien intégrée à l'ensemble du quartier mais certains détails dénotaient que son ou sa propriétaire avait d'importantes fonctions dans cette communauté…

Il fallait se souvenir de tout cela, tout ce qu'elle voyait, tout ce qu'elle surprenait, des maisons mais des gens aussi, car seul Aton, l'infiniement grand, source de toute vie, savait si cela ne serait utile un jour…

Ils arrivèrent enfin sur la place du marché, et là ce fut le déballage des charrettes de toutes part. Les habitants installaient leurs étals, qui proposant ses choux, courges et autres navets, quand il ne s'agissait de houblon et d'orge pour les brasseries alentours, qui exposant ses lapins, poules et porcins en clapiers ou en enclos.

La petite troupe se trouva un petit emplacement laissé libre, non loin d'une taverne arborant un pommier en fleur pour enseigne, et, lorsque l'affluence fut assez dense, le vent put commencer à porter les notes aigrelettes de la double flûte de la musicienne …

Sunderland, bourgade du comté de Bernicia, est une halte obligée pour les gens du voyage. Son opulence et la bonhomie de ses habitants y présagent des recettes mirifiques…



(Post écrit par Adyl)

Le jeune Adyl marchait dans la rue quand il vit l'étrange compagnie posé ses affaires.
Il avait passé toute sa journée a lire dans la grande bibliotheque.
Intrigué il s'aprocha et se fraya un chemin parmi la foule qui commencai a se masser devant la petite troupe. Il resta éblouie devant la beauté de la danseuse qui lui rapellait le visage de Shanandra, sa faisait un jour qu'elle était parmi pour on ne sait ou.
Il aplaudit a la fin du spctacle et jeta une piece d'or. Se qui réduisait ses économies d'un tiers, mais le spectale etait vraiment a la hauteur de sa.

Il retourna dans son auberge en sautillant, pensant a sa "mere" Shanandra.



(Post écrit par Thealin Avallach)

Thealin rentrait en Sunderland harassée par toutes ses activités. Elle avait donné tout ce qu’elle possédait à Tem pour faire avancer son artisanat, elle avait travaillé sur la tablette auprès d’Avygeihl, ils s’étaient succédé tour à tour pour se reposer régulièrement. La réunion du Culte de la Déesse Mère avec le Lieutenant Adenas de Hisgart s’était mieux passé que prévu. Elle ne fit pas attention aux activités l’environnant, épuisée, elle voulait juste s’asseoir devant l’âtre de la cheminée et regarder les flammes danser.

Arrive devant le petit portail bas, elle en ouvrit le loquet et pénétra dans le petit jardin fleurit et sentant bon le gazon. Le jardinier était passé le matin même pour le tondre. La petite allée passait entre une petite fontaine d’un coté et un grand pommier de l’autre. Une table et des chaises y étaient installées à l’ombre pour les visiteurs qui désiraient l’attendre pour lui rendre visite.

Montant les marches du perron, elle incanta un sort minime de glace pour refroidir la poignée et poussa la porte vers l’intérieur. Laissant la porte ouverte pour aérer la pièce, d’un geste de la main vers la cheminée, la thaumaturge alluma un feu dans l’âtre. Posant les main sur chaque fenêtre, elle fit fondre la glace qui interdisait la vue et l’accès aux visiteurs indésirables, éclairant ainsi la pièce de la lumière du jour.

L’entrée était espacé, et juste quelques coussins de-ci de-là autour du foyer étaient visible. A droite de l’entrée, face à la cheminée, une immense table avec des chaises tout autour. Autrefois, l’Archimage apportait régulièrement des fleurs venant décorer cette table. Mais plus aucune plante ne survécurent par manque d’entretien depuis que son époux était parti. Aussi ne pris-t-elle pas d’autres plantes chez elle.

Lorsque Silwenne s’était installé chez elle, les fleurs étaient revenues égailler la maisonnée. Il y avait des plantes un peu partout dans la maison. Mais Thealin avait insisté pour que Silwenne les remporta avec elle dans son nouveau foyer, que les artisans de la ville lui avaient construite. Au fond de la pièce, un escalier montait. Thealin activa la pompe à eau et mis à bouillir une grande marmite dans l’âtre. Et attendit patiemment que l’eau se réchauffe pour le monter et lui permettrait de se délasser dans un bon bains chaud.

Lorsqu’elle commença à sentir des volutes sortir de la marmite, Thealin ferma la porte d’entrée, elle recouvrit sa main de glace, pris le chaudron et monta les escaliers. Il y avait un grand lit à baldaquin sur la gauche une grande table au centre et un bassin sur la droite. Elle y versa l’eau fumante et d’autres sceaux d’eau froides. Se déshabillant, elle enjamba le bac et se laissa immergé par la douce chaleur. Quand l’eau refroidissait un peu trop, il lui suffisait d’un geste de la main pour la réchauffer à nouveau.
La fatigue la gagna peu à peu, la tête se mis à dodeliner légèrement… Thealin s’endormi progressivement…

Thealin se réveilla en sursaut. L’eau avait refroidit et elle se mit à frissonner. La thaumaturge réchauffa l’eau et finit sa toilette avant de sortir du bac pour se sécher. Lentement, elle enfila une robe et vida le bac en faisant s’évaporer l’eau, puis la nettoya. Ceci fait, elle redescendit vers l’entrée où la chaleur du feu avait réchauffé la pièce. Elle éteignit le feu d’un geste de la main, ouvrit la porte et sortie prendre l’air.

Elle entendit les bruits du marcher et les odeurs épicées des marchandises. Un attroupement s’était rassemblé pour le spectacle autour d’une roulotte. Elle se rapprocha de la place du marcher pour surveiller les environs. Elle avait peur que d’autres espions ne viennent troubler la tranquillité de Sunderland.

Le poison avait fait des ravages ces derniers temps. On avait retrouvé le corps du jeune moine Christopher MacBride, mort empoisonné d’une entaille fine au niveau du cou. La plaie suintait le poison, il n’y avait aucun doute là dessus, on le lui avait confirmé. Sa sœur Tamika MacBride avait disparu quant à elle. Cela faisait beaucoup d'évènements pour un petit village où rien n’arrivait. Les gardes ont pour instruction de surveiller toute personne méconnue entrant et sortant du village. Ils devaient faire un rapport quotidien sur les allées et venues des étrangers. La tranquillité perdue, il fallait ramener le calme. Elle tacherait d’y veiller…

Elle n’arrivait pas à jouir du spectacle. Ses yeux allaient de droite à gauche et de gauche a droite pour surveiller les environs, aux aguets. Elle décida finalement de se mettre sur le promontoire d'un rocher et s’assit surveillant les environs. La vue sur la place centrale du marcher était idéale...
(Post écrit par Mejaii)

La danseuse vit le jeune homme lancer quelquechose debrillant et, reconnaissant la couleur de l'or du coin de l'oeil, effectua une volte gracieuse qui la placa sur la trajectoire de la piece. Elle accueillit la piece d'or du jeune homme au vol avec un sourire enjoleur et un regard quelque peu provocateur derriere ses long cils noirs, mais malgré cela il ne resta plus et n'offrit pas d'avantage, se dirigeant vers l'auberge au pommier...

La danseuse entreprit de le suivre, tandis que l'homme et la musicienne ramassait les autres piecettes, plus modestes, leur faisant signe de la rejoindre un peu plus tard...

Elle entra dans l'établissement, avisa le jeune homme et sans desormais plus le regarder, comme si de rien n'était, elle alla s'atablée dans un coin qu'elle pris soin de choisir là ou le jeune homme pourrait la voir.

Elle prit alors commande pour elle meme et ses deux compagnons pour déjeuner, tout en attendant que le jeune homme, qu'elle savait l'avoir vue entrer et s'installer, vienne nouer conversation, et peut etre payer son repas, qui sait, un homme capable de jeter une piece d'or pour un spectacle est soit richissime soit naïf, sous le charme...

Elle avait lu l'interet dans ses yeux lorsqu'elle lui avait fait face pour rattrapper la piece... Il viendrait lui parler elle en était sure...

La question étant de savoir s'il viendrait avant ou apres que les gardes qui venaient d'entrer avec leur mine suspicieuse vienne lui demander des comptes sur sa présence à elle et sa troupe ...

Elle pensait " vient mon mignon, vient faire croire à ces gardes que tu me connais et qu'ils me laissent en paix... vient dépenser quelques pieces de plus en ma compagnie... "


(Post écrit par Thealin Avallach)

Thealin assista au spectacle des saltimbanques sans vraiment y prêter grande attention, les soucis accaparant toutes ses pensées. Depuis le départ de son époux de la baronnie, son foyer était devenu bien vide, froid, sombre et dénué d’intérêt. La jeune femme n’y retournait que pour s’y reposer. Les souvenirs encore trop vivaces bien que commençant à dater lui martelait le cœur. Elle avait donc décidé de se submerger de travail pour oublier sa solitude et se consacrer entièrement à son étude à l’Académie.

La place du marcher était entouré de bâtiments divers. Il y avait bien sur sa propre maison, la taverne en face, de l’autre coté de la place, la maison d’Anthinea à coté de la sienne, qui avait été autrefois occupé par son filleul Elhystan. De l’autre coté de sa propre maison, celle de Dame Silwenne et de ses enfants jumeaux nouveaux nées. En traversant la rue, près de la taverne, il y avait d’un coté la caserne des soldats, et de l’autre la maison du forgeron qui prenait une grande part de la surface, montrant toutes sortes de pièces d’armures de cuir, de cuir clouté, de maille et de plate.

Quittant le rocher de la pierre des âmes, elle alla se rafraîchir à la fontaine au centre de la grande place du marcher. Elle sentait la fièvre monter et les frissons parcourir sa nuque. Se relevant elle pris le chemin de la grande avenue qui traversait la place, et quitta les étals de marchandises qui entouraient la fontaine. Elle alla voir le guérisseur qui lui confia des potions à boire régulièrement.

Continuant sur la grande avenue, elle vit les enfants sortir de l’école, heureux de délaisser leur maître d’école. En face, le marchand de pain était assiégé par les écoliers qui faisaient la queue pour les friandises. La thaumaturge salua le bibliothécaire un peu plus loin et continua son chemin. Elle alla saluer le Maître artisan couturier qui lui fournissait les tissus et les fils, puis le teinturier. A la sortie de la ville, vivait le palefrenier. Elle loua une monture et quitta la petite bourgade de Sunderland, se dirigeant vers Hull pour étudier la tablette.
(Post écrit par Muronn ar Erinn)

Après avoir ramassé du petit bois pour le feu, Muronn laissa Silwenne à l'allaitement des jumeaux, tranquilement installée sur sa chaise longue, pour aller au marché trouver de quoi faire un bon déjeuner pour que Silwenne reprenne quelques forces. Elle l'embrassa tendrement, déposa un baiser sur le front de chacuns des deux enfants, puis se hata vers le marché avant que les marchands ne remballent, le soleil étant à son zenith.

La journée était splendide, la vie coulait tranquilement, Muronn était radieuse. Elle avait presque perdu toute sa fougue batailleuse et restait dans la maison de Silwenne, n'allant ni s'entrainer ni guerroyer... sans que cela ne lui manque réellement... seule la quietude l'enveloppait...

Elle passa devant la maison de Théalin, calme et tranquile, sans doute n'était elle chez elle...

Elle arriva sur la place du marché et commenca à faire son choix du regard, passant les étals en revue de loin.

... poulets...lièvres...perdreaux...sangliers...bohémiens...poix cassés...potirons... ... ... bohémiens ???

Muronn se mis à l'abri des regards pour observer la femme et l'homme occupés à remballer leurs affaires... La femme surtout l'interressait...

Muronn repensait aux enlevements de Llewan où une bohémienne avait jouer un rôle déterminant... se pouvait il que ce soit celle ci ? Ce serait vraiment une enorme coïncidence, le royaume comptant certainement plus d'une bohémienne, mais qui sait... mais que ferait elle là si c'est le cas ? Llewan n'est plus là, elle est repartie en Faée... et puis elle n'a meme jamais mis les pieds en Northumbria à sa connaissance... Non, ce ne peut etre la même...

Muronn avisa un groupe d'enfant qui, apres etre sortis de l'école et s'etre acheté une friandise avaient regardé le spectacle et quittaient maintenant la femme qu'ils venaient apparemment de questionner, avec toute la curiosité de leur jeune âge ...

( hrp : lol adyl, si je relis les post, la chronologie me fait dire que tu es sortis de l'ecole avant tes camarades ou alors que tu as fait l'école buissonniere vilain garnement !! )

Elle arreta le petit groupe et les questionna :

-Bonjour les enfants. Alors il était bien le spectacle ?
-Voui m'dame, enfin on a vu que la fin pasque le maitre il a pô voulu qu'on sorte plus tôt pour regarder... on a tout raté !!
-J'ai vu que vous aviez parlé à la jolie dame, elle est gentille ?
-Oh oui... Elle fait une jolie musique avec ses deux petites flutes même que ça fait que le serpent ben il lui obéit !!
-Oh ! Et vous savez son nom à la gentille musicienne ?
-Oui ! elle s'appelle Isahaura ! ( merci mejaii pour l'info )

Muronn est pensive... Une égyptienne certainement, mais apparemment ce n'est pas celle que les chasseurs de rêves recherchent... ce n'est pas son nom et puis elle était l'acolyte d'une pixie nommée Selo, pas de cet homme...

-Merci les enfants. Allez rentrez vite chez vous sinon vous allez vous faire gronder si vous etes en retard pour manger.
-Au revoir m'dame !

Muronn chassa ces pensée de son esprit et fit rapidement ses achats aupres des commercant qui commencaient a ranger leur marchandise.

Elle retourna ensuite préparer le repas pour elle et Silwenne.


(Post écrit par Mejaii)

La musicienne, celle nommée Isahaura par les enfants, les avait vu parler à cette femme rousse, chose qui lui serait semblé banal si les enfants n'avaient céssé de se retourner vers elle en répondant. Elle pressa donc l'homme de finir les préparatifs et s'en alla chercher sa compagne.

Elle franchit le pas le la porte de l'auberge du pommier fleuri et addressa un signe de tête à la danseuse avant de s'en retourner toutr aussi vite...

La danseuse se leva de table sans précipitation, et se dirigea naturellement, sans un regard pour quiconque, vers la porte, derrière laquelle l'attendait déjà la roulotte fin prete au depart...

Isahaura: -L'air de ce village commence à se charger de suspicion ma soeur !
La danseuse: -Alors n'attendons pas que ce parfum nauséabond n'accroche nos pas !

Quelques minutes plus tard la roulotte franchissait la limite du bourg. La danseuse regardait en arrière... peut être un jour repasseraient ils par là, quand la brise du temps aurait chassé le nuage putride de la méfiance ...

La roulotte etait déjà loin quand à l'auberge du pommier fleuri, le tenancier Archibald Goose fit porter la commande à une table désormais vide...

- Ben, mince alors... ils commandent et ils n'attendent pas ! Qui va me payer ces trois repas ?

Sunderland, bourgade du comté de Bernicia, est une halte obligée pour les gens du voyage. Son opulence et la bonhomie de ses habitants y présagent des recettes mirifiques… Mais chacuns sait que les présages n'en font parfois qu'à leur tête !


(Post écrit par Gaunvan)

Gaunvan rentrant fourbu de ses différents voyages, arrive enfin au village de Sunderland
Un bain, une biére et un repas voila, ce qu'il me faut pour chasser toute cette poussiére. se dit-il, en hatant le pas vers l'auberge du village.

Une joyeuse agitation régnait prés du marché, un groupe de saltimbanque y divertissait les passants, ayant appris à se méfier des tire-laines et vide-goussets en tout genre, Gaunvan prudent vérifia la présence de sa bourse toujours bien remplie, particuliérement aujourd'hui.
Palpant à travers le cuir, il s'assura de la présence de cette pierre qu'il était parti chercher si loin, au prix d'un voyage éprouvant et surtout d'un marchandage infernal.
Le vendeur s'étant révélé plus roublard qu'un usurier sarazin et plus têtu qu'un highlander ivre que l'on tente de persuader d'arrêter de boire.
Finalement il avait pu acheter ce petit saphir à bon prix, son aspect dénué d'imperfection ferait une gemme de choix pour y apposer un enchantement. J'espére que cette babiole, une fois renforcée par un dweomer (vieux sortilége elfique), te sera utile ma douce. se dit-il en pensant à Moera rentrée au pays et dont il n'a encore aucune nouvelle

Le spectacle étant fort divertissant et les jeunes bohémiennes fort agréables à un oeil d'observateur masculin néophyte comme averti, Gaunvan consentit à jeter une poignée de piéces en récompense.

Gagnant l'auberge espérant prendre un bon bain au plus tôt, Gaunvan poursuivit sa route. Arrivé dans l'auberge, il prit aussitôt une chambre et demanda que l'on lui monte de quoi se débarbouiller.

Plus tard, c'est un Gaunvan propre et rasé de frais, qui descendit dans la salle commune.
Apercevant dame Shanandra et son fils le jeune Adyl, il les salua d'un hochement de tête puis s'installa au comptoir et y commanda une bière.
 

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