Citation:
Provient du message de follet
[b]Bien m’en a pris car j’aurais été tentée alors de mettre mon grain de sel, notamment sur l’association snobisme / littéraire ; de même sur les diverses réflexions (ne) plaçant les snobs (que) dans des couches inférieures (par rapport à quoi) briguant le statut (illusoire) d’une parenté avec une classe supérieure (au nom de quoi).
D’autant que les vrais snobs se croisent essentiellement dans les milieux aisés et développent, entre autres, un sentiment de supériorité par rapport à ceux qui ne sont pas eux (groupe) voire même à ceux qui n’est pas lui (individu). A différencier, comme dit, du parvenu.
Pour vous éviter d'aller chercher en bas de l'immense page 3 de ce fil je vous remet ce que nous à écrit Cæpolla :
"Si je puis me permettre donc (ce qui est une formule absurde dans notre cas, puisque sauf à m'enlever mon clavier des mains, je ne vois pas comment on pourrait ne pas me permettre), petit détour par l'étymologie.
Snob est un mot qui vient de l'anglais. A l'origine et dans cette langue, il semblerait qu'il désignait les cordonniers. Au XVIIIème siècle, dans l'argot de Cambridge, il s'est mis à désigner ceux qui ne faisaient pas partie de l'Université. Et par extension, il a servi à nommer les personnes de basse condition des grandes écoles britanniques qui cherchaient à être assimilées aux gens distingués de la bonne société en étalant des manières qu'elles leur empruntaient sans discernement. D'ailleurs, il a également été proposé comme étymologie de snob, une construction sur s(ine) nob(ilitate) (sans noblesse).
En ce sens, le mot français qui correspond le plus exactement au sens original anglais est "cuistre" (mot péjoratif pour désigner les valets de Collège sous l'Ancien-Régime)."
Il s'agit donc bien la étymologiquement de gens peu aisée voulant singer les gens aisée.
Citation:
C'est pourquoi il est curieux de parler, par ailleurs, de snobisme littéraire.
A mon petit avis : le plus souvent le snob s’écoute parler, le pédant est persuadé qu’on est accroché à ses lèvres.
Non, si l'on prend donc l'origine étymologique du terme "snob", le "snob littéraire", qui ne correspond plus du tout à notre cher Oscar dans ce cas, est celui qui cherche à "s'intégrer" dans la "famille" des "grands érudits", pour cela il pense qu'il devra ressortir à tout bout de chants des citations et des termes peu usité, qu'il utilisera d'ailleurs souvent à mauvais escients, afin de se sentir "cultivé" ou du moins de pouvoir le "paraître" au yeux des autres.
Le pédant cherche plus à bien montrer qu'il fait partie d'une élite en utilisant des termes suffisamment compliqués pour que la majorité ne comprenne rien mais trouve ça "joli".
La différence entre les deux c'est qu'un "snob littéraire" continuera à parler avec un érudit, cherchant même sa compagnie et redoublera d'efforts pour réussir à placer un "bon mot" ou une citation alors que le pédant face à un vrai érudit traitera celui-ci de "pédant" car il utilise des termes que lui ne comprend pas.
Citation:
Peut-être celui-là ne cite-t-il pas, mais copie. Il ne semble pas stupide d'avancer : D’autres useront de la même citation pour illustrer leur propos ou en raccourci d’un exposé personnel qui, autrement, s’avérerait être plus long.
Ne pas oublier, peut-être, celui qui aime partager le peu qu’il connaît, tout en restant conscient qu’il s’agit d’un rien au regard de l’immensité des choses à approcher.
Comme il a été dit, je crois, il faut tenir compte aussi du lecteur qui verra du pédantisme chez celui qui écrit, parfois par incompréhension de l’idée développée, ou divergence d’opinion, etc.
Je pense de même, quoique sur la longueur on puisse finir par réussir à juger si une personne est vraiment pédante, snob littéraire ou simplement érudit ou amoureux de la discussion.
Juger sur un seul poste ne rime à rien.
Citation:
Au sujet de la réflexion concernant la blessure d’un soeur ramenée au désir d’expression de soi....... (n’est-ce pas tout simplement l’expression d’une douleur qui demandait à être évacuée ?), cela me fait poser un mot que je pensais mettre ailleurs :
se moquer du manque de culture d’un tierce.
Cela peut sembler hors sujet et pourtant….
Oui je pense plutôt, tout comme toi, que c'est quelque chose qu'il avait sur le coeur et qu'il à trouvé la une occasion de le faire savoir. Cela soulage et un peu de réconfort et de compréhension ne fait jamais de mal.
"Se moquer du manque de culture d'un tierce."
Pour moi c'est la l'expression même de la pédanterie, vouloir "dominer" l'autre par les mots et le faire savoir.
Surtout que comme on dit, "qui peut le plus peu le moins", l'érudit peut très bien, en prenant un peu plus de temps, rester clair pour tous.
De toute façon, se moquer de quelqu'un pour quoi que ce soit c'est un manque de respect intolérable je trouve.
Citation:
Quant à l’hermétisme de certains mots ou phrases pour une personne possédant un peu moins de vocabulaire :
c’est peut-être l’élément le plus essentiel à retenir des questions initialement posées car riche de conséquences tangibles.
Oui on peut parfois tomber sur des phrases ou des mots que l'on ne connait pas. La il existe pourtant deux solutions : le dictionnaire et interroger la personne sur ce qu'elle à voulu dire.
Il ne faut jamais hésiter à demander je pense, c'est quand même un bon moyen de progresser.
En tout cas moi je n'hésite jamais.
Citation:
Quant à savoir si tous les phraseurs sont des pédants…. Si possibilité de jugement il était donné, ne faut-il pas, entre autres, considérer l’ensemble des écrits ? Ne faut-il pas faire la différence entre ceux qui s’écoutent parler et ceux qui posent leurs opinions ? Ceux qui affirment comme vérité première et ceux qui proposent leurs réflexions ? etc.
arg de zut. Pour quelqu’un qui voulait faire très court voire pas du tout, me voilà pérorant......
En conclusion rapide, je crois que nous sommes quasi tous un peu pédants d’avoir voulu répondre à ces questions *rit*
Je ne voit aucune pédanterie dans al recherche de la vérité moi.

Et pour les phraseurs qui serait forcement pédant je dis non, pas forcement, les pédants sont seulement les phraseurs qui se réjouissent du fait que les autres ne l'ont pas compris et maudissent intérieurement celui qui oserait répondre encore plus "intelligemment" que lui à ses écrits...