[Gwenny]

Qui attendaient ils ainsi devant la maison des défenseurs?

Personne.. ou plutôt personne de vivant...

La jeune garde descendit à pas comptés les escaliers et leur adressa deux mots. Ils hochèrent la tête et montèrent à sa suite pour trouver devant eux un grand sac visiblement lourd.

Ils eurent besoin d'être deux pour le prendre et le petit groupe se dirigea vers la sortie de Camelot.
Ils dépassèrent Costwold, sans un mot, sans une parole entre eux ou avec des passants.

La garde, dont la cape était désormais neuve mais ne portait pas encore les couleurs de la garde d'Albion, faute de temps, leur indiqua une petite hauteur découverte.

La, un brasier fut construit, enflammé et le sac jeté dans les flammes. Celles ci léchèrent le ciel et Gwendyll se demanda si c'était ainsi après la mort... si il vivrait cela pour l'éternité.. Elle secoua la tête et se morigéna d'avoir des pensées aussi absurdes. Depuis quand s'inquiétaient elles des affaires de l'église et des prêtres.

Le petit groupe la regarda, et d'un geste de la main fut congédié.
Elle resta la à regarder le sac se consumer, le corps de Khs apparaissant dans une odeur nauséabonde de chair brûlé et se recroqueviller.

Les ordres avaient été suivis.

La fumée était visible de Camelot, présageant ainsi devant tous le sort des traitre et des infidèles.

Elle resta jusqu'à la fin, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que cendres qu'elle dispersa a tous les vents.

[Sydoine]

Depuis qu’elle était enfermée, Syd avait le sommeil bien léger, envahi de sons et d images bien déplaisantes de son voyage en basse normandie. Pourquoi revoir ainsi ces images de mort, était ce un signe que lui envoyait Mère pour la prévenir. Sans doute devait elle s’attendre au pire, après tout cette fois, le sang avait parlé …

C’est en pleine nuit noire que sont attention fut attiré par un léger bruit venant du corridor. Qui pouvait bien faire autant de bruit de ferraille et parler à voix basse aussi peu discrètement.
Elle se lève, prenant bien garde de ne pas faire craquer le banc de bois qui lui servait de lit depuis quelques jours, puis, le plus doucement possible approcha son visage de la petite grille de la porte de sa cellule, les bruits étaient étranges, on aurait dit des conspirateurs dessinant des plans diaboliques pour on ne sait quelle action de folie. Apres une approche plus que délicate, elle se trouva enfin a voir au travers de cette petite grille de fer.

Une … deux … trois, non quatre, quatre hommes, … , ho, et une femme, elle en est sure, même si cette voix est plus douce et tenue, elle est en même temps ferme et autoritaire, elle entend une femme ,c est sur. Elle se tord le coup pour voir disparaître les hommes dans le couloir puis l escalier. Ha, voila la femme qui sort de la cellule, mais elle sort si vite, qu’avec la pénombre, il est impossible de la reconnaître. Un détail cependant la frappe, la cape.
Cette femme avait une cape flambant neuve et encore vierge de toutes effigies. Et elle s’y connaît Syd, on n est pas Maître tailleur sans raison. Cette cape sentait encore la bonne odeur du tissu fraîchement tissé, travaillé à la main.

Ce n’est que quelques interminables minutes après, qu’il lui semble sentir une odeur de mort. Elle secoue la tête, après son rêve, tout cela l inquiétait. Elle se mis à espérer que Salambho l avait bien prise au sérieux quand a trouver un archer des plus doué, … au cas ou …

Finalement elle se rallongea, et repris sa nuit sans sommeil, une de plus …

[Fharhrd Brunegriffe]

<surveillant la maison des défenseurs depuis plusieurs jours, inquiet de ses compagnons prisonniers, Fharhd assiste à la scène étrange>

quel étrange manège..fait on disparaitre des prisonniers..Sydoine..Erwinstoch..Kircle peut être