Une feuille, parmi tant d'autres ..
Roule, roule et boule, petit sablier, pendant qu’il en est encore temps.
Roule, roule, et boule petit sablier, pendant que ton sable est encore vivant, avant que l’eau salée ne vienne à jamais l’arrêter.
Roule, roule, et boule petit sablier, car demain si ça se trouve, tout sera arrêté !
Roule, roule et boule petit sablier, car un jour plus personne ne sera là pour à nouveau te renverser !
Petit sablier, un matin on se réveillera, on se rendra compte que tu as tout gâché !
Roule, roule, et boule petit sablier, car un jour on en aura assez de te voir, pensant au temps qui vient de s’écouler !
Un matin, en me réveillant, je me rendrais compte de tout ce temps que je viens de perdre, à te regarder, et à te retourner, et j’en aurais oublié que tu n’as pas besoin d’être regarder pour pouvoir lentement faire couler le sable fin qui sommeille en vous..
Petit sablier, roule, et chamboule partout sur tout chemin ! Va t’en de moi .. On dit que pierre qui roule n’amasse pas mousse, alors va, que jamais je ne vois que le temps est passé plus vite qu’il n’aurait du le faire.
Petit sablier, j’ai tant aimé te regarder en me disant : coule, coule, sable fin .. que maintenant je me dis que jamais je n’aurais la force d’à nouveau te retourner. Le temps ne dure pas longtemps, ou il le dure quand il ne le faudrait pas.
Sablier, des fois je te regarde, d’un œil méprisant, le dégoût visible en moi. Des fois je te regarde attendrie, te remerciant de bien vouloir t’écouler.
Mais ton sable a le goût de la plage, mouillée par la mer au goût salée, pareillement aux larmes que je suis en train de verser.
Sablier, ne roule plus il est trop tard. Tout s’est arrêté aujourd’hui, et même le temps ne pourra rien empêcher. Sablier, ne roule plus, ce serait pour rien, car aujourd’hui, les heures, les minutes et les secondes, tout est pareil.
Tout est pareil, le silence et le bruit, le chaos et l’ordre, mes battements cœur comme le souvenir de tellement de rancœur. Tout. Oui, tout. Car le temps impartial à fini de s’écouler, et maintenant, sablier ou pas, le temps en moi s’est arrêté.
Sablier, petit sablier de mon enfance… Sablier, qui roulait, roulait, se retournait, mais ou es tu passé ?
J’ai peur. Loin de toi tout me paraît mort. J’ai peur. Car tu n’es plus là pour me rappeler que demain se sera mon tour. J’ai peur.
Regarde sablier, les années ont passé, et tu es toujours à me guetter. J’ai longtemps cherché à comprendre pourquoi tu étais là, et pourquoi même quand je ne le désirais pas tu restais avec moi. Petit sablier, sache qu’a mon tour jamais je ne t’abandonnerais.
On a tous besoin de quelqu’un pour redescendre sur terre, on à tous besoin de savoir que demain il sera trop tard. Car si tu n’étais pas là, je serais encore à me dire que j’ai encore le temps de tout recommencer, mais tu me rappelles que non, car ça devrait déjà être fini. Petit sablier, je suis fière de toi, et à nouveau, j’ai envie de te sourire. Fais rouler le sable qui est en toi, et je te retournerais jusqu'à n’en plus avoir de force dans les bras, et je te remercierais jusqu’à ne plus en avoir de voix.
Petit sablier, les larmes que je verse, elles seront désormais loin de toi, les sourires que j’aurais ils seront pour toi, car ils seront là grâce à toi.
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