Histoire d'un jeune Firbolg (épisode VIII)

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Un full groupe à Muire

J’étais dans un groupe bien plein. Nous courions vers la tombe d’un certain Muire. Il paraît qu’il est dangereux, mais nous on était fort. Je gardais toujours en tête cette jeune firbolg qui était devenu la dame de mes pensées. Il est important d’avoir des objectifs dans la vie. Mais savoir pourquoi on a cet objectif nous rend encore plus fort.
Moi, je voulais devenir le soigneur du royaume, pour que la belle Firbolg puisse vivre tranquillement quand je ne serai pas à ses côtés.
Je gardais toujours aussi en modèle, cet elfe et son puit. Grâce à lui je commençais à être un vrai soigneur. Je pouvais maintenant redonner la vie aux morts, et soigner efficacement mes compagnons de route.

Mais revenons à ce beau groupe. Nous arrivions dans un endroit sale et répugnant qu’est une tombe. Le groupe était composé de deux celtes, un druide et un protecteur (le chef) deux elfes ( un enchanteur et un empathe ), deux lurikeens, un ranger et une ombre, et enfin deux firbolg, le barde et moi-même. C’est beau un groupe comme ça. Tous ces peuples réunis pour un même destin.

Les règles étaient claires. Nous, les firbolgs, on soignait les blessés. Le druide et l’empathe immobilisaient les assaillants. Les autres tapaient ou lançaient leurs sorts. Bon, moi j’avais compris ça. Mais je me posais des questions. Comment l’elfe empathe bloquerait les assaillant ? C’est vrai, c’est fragile un elfe. Tu lui sers la main avec prudence normalement. Et les monstres là dedans, ils allaient faire attention eux ? Ils allaient se laisser bloquer ?
Enfin, le chef devait savoir lui. Je m’échauffais quand même pour soigner tout ce monde.

« On commence par nettoyer la salle des sorcières. » Le chef avait parlé.
« Mais y a que du violet. » Moi je ne voyais pas, c’était tout sombre.
« Go, on se les fait. » Le druide se jetait dans la salle. Le compagnon le suivait. Et là, toutes les sorcières arrivaient.
« Vite, soignez-moi. » Ben oui, il avait du mal maintenant. Et le chaos organisé commençait.
Le chef rameutait tout le monde.
« Tapez le même ! Tapez le même ! »
Le druide pleurait, « soignez-moi ! Soignez-moi ! »
L’empathe bloquait ce qu’il pouvait, « c’est bon, les araignées ne nous attaquerons pas je maîtrise »
L’enchanteur courait avec une sorcière derrière lui. Son compagnon avait disparu.
Le ranger courait après la sorcière qui était derrière l’enchanteur. « Cours pas, je peux pas l’avoir. »
L’ombre s’acharnait sur la sorcière qui en voulait au druide. « Je l’aurais, je l’aurais. »
Le barde jouait une musique qui nous fais courir plus vite, et moi je soignais comme je pouvais tout ce beau monde.

Je sais pas si vous imaginez, tout cela se passe dans les couloirs sombres d’une tombe. Au bout de quelques secondes qui paressèrent très longues, le chef repris la parole.
« On sort. » Bref mais efficace. Moi j’aime, les sorcières commençaient à me regarder d’un mauvais œil en mangeant le chien du druide.
Je ne sais pas par quel miracle, sûrement la sortie proche, on en réchappa tous. Mais y en avait un qu’était tout rouge.

« C’est quoi ce bordel ? » Il est chef lui, il peut parler comme ça. Moi je pensais que l’entraînement était parfais, un peu fatiguant mais parfait.
« C’est le druide, il a tout aggro » c’est l’enchanteur qui parlait.
« Toi avec ton compagnon, t’as pas fait mieux » Le druide n’avait pas tort.
« Moi j’ai assuré. » Quand il a dit ça, l’empathe est devenu tout petit. Tout le monde le regardait d’un air méchant. Moi je comprends pas, il avait raison. Les araignées n’ont pas bougé.
Le chef repris la parole.

Pour imager ce dialogue, je vais essayer de donner des nom explicites au groupe
« Bon, on redéfinit les rôles. Emmental ( ça c’est l’empathe, y a un jeu de mots), t’arrêtes tes conneries et tu bloques les sorcières. » Il avait pas fait de conneries, il bloquait les araignées.
« Francis (Lalanne, le barde des temps modernes), tu arrêtes de nous faire courir et tu soigne. » Je comprends pas, s’il nous avait pas aidé à courir on serait peut être mort à l’intérieur.
« Merlin (facile là) tu lances pas ton pet comme ça, tu le lances sur les sorcières que Francis ne bloque pas. » Mais Francis il assure.
« Panoramix (encore plus facile), comme Merlin. Et tu fonces pas dans le tas. »
« Pique, tu tapes un peu et tu soignes. » Je veux pas taper.
« Tic et Tac (les deux luris) vous tapez le même que moi. »
« Dans ces conditions, ça devrait aller. Go. »

Francis se leva.
« Tu n’aimes pas mes musiques Hulk (c’est le chef hulk) ? »
« C’est vrai, il joue bien francis. » Je me permettais de donner mon avis.
« Toi le senti, si Francis et panoramix font bien leur boulot on peut se passer de toi, alors fait pas le boulet. » Il me dit quoi là ? Qu’un druide et un barde sont aussi efficace qu’un sentinelle ? Il sait pas qu’il parle au soigneur du royaume lui, du moins au futur.
« Hulk, sans lui t’aurais pas la peau si dure ni la souplesse du lapin. » Tiens, Tic parlait.
« Oui, mais il va pas nous mener au combat avec ses remarques de firbolg à peine sorti de sa forêt. » Il m’épatait encore une fois ce chef. Comment il savait ?
« Bon, je m’emporte. On fait comme j’ai dis et on va s’entraîner tous ensemble. Francis, il vaut mieux nous soigner que nous faire courir vite.»
« Euh, mais j’ai pas envie de taper moi. » Je l’avais dis depuis un moment même.
« Ok, Ok, j’ai compris, tu restes à coté de Francis et panoramix va taper. Si une sorcière veut taper Francis, tu le protèges. Compris ? » Ben voilà, c’était mieux.

Enfin voilà, nous avons continué comme ça pendant un bon moment. Je peux vous dire que ces tombes sont étroites. Pour un groupe comme nous, il a fallut faire preuve de recherche pour combattre les sorcières et autres hanteurs. J’ai vraiment beaucoup appris dans ce rôle de soigneur de groupe. Un bon entraînement pour devenir soigneur de royaume.

Mais tout a une fin, le groupe reparti et nous nous séparâmes heureux d’avoir nettoyé le premier niveau de la tombe.

Je me retrouvais seul près d’Ardee. Nostalgique, je m’asseyais dans l’herbe à penser à ma belle. Ben oui, il est difficile d’oublier une si belle firbolg. Et je ne voulais pas l’oublier de toute manière.
Après de longues minutes, un celte vint me voir.

« Bonjour jeune firbolg. »
« Bonjour le Celte, que puis-je pour toi ? » Il devait avoir besoin d’être soigné.
« Je cherche un compagnon pour finir ma quête, je dois tuer des spraggons » Il savait parler lui. Le nom de ses ennemis me rappela ma belle. Elle m’avait bien dit que c’était ses ennemis.
« Je suis ton Firbolg, allons-y. » Et je le suivais.

Le chemin fut long, mais cela nous permis de faire connaissance. Lui voulait devenir Ranger du royaume, et combattre nos ennemis. Je lui racontais mon histoire, ma famille, cet Elfe et son puit, et enfin ma belle. Il semblait heureux de m’écouter conter mes histoires.

« Piquepoc, si tu veux, je peux t’aider dans ta quête. »
« Appelle moi Pique, c’est gentil mais comment, tu me suivras partout ? »
« Non, je ne peux pas te le promettre. Mais si tu veux, tu viens avec nous, dans ma guilde. »
Je n’en avais jamais trop parlé, mais ce n’était pas la première fois que l’on m’invitait à rejoindre une guilde.
« C’est quoi ça les guildes ? »
« Des groupes ou nous nous entraidons, tu trouveras des partenaires ou des conseils. » Pas besoin de partenaires, j’ai déjà ma belle. Pour les conseils, je me méfie. Je me souviens des sectes ou des musiciens.
« Mais que demandes-tu en échange » je me doutais que ce n’était pas gratuit.
« Rien de contraignant, tu participes à la vie de la guilde. » Il en veut à mon or lui ? Bientôt il va me demander de nettoyer la grange.
« Hum, j’ai le droit d’attendre avant de te répondre ? »
« Oui, bien sur. Je t’invite, mais si tu préfères attendre il n’y a pas de problème. »

Il était sympa, mais faut faire attention. Mon père m’avait dit que certains nous piègent comme ça.
Et donc je ne lui disais pas oui. Par contre, je passais des moments très formateurs avec lui. Il m’aidait à m’entraîner, me conseillait dans mon habillement et devenait un vrai ami.
Je sais, ce n’est pas la partie la plus drôle de mon histoire. Mais ces moments en font aussi parti.

Je m’entraînais donc avec un vrai ami, souvent à mes cotés, jamais contrariant. Ça aide, je me sentais fort et de plus en plus prêt à soigner notre royaume. Je sentais son aide dans ma quête de savoir soigner.

En parlant de quête, j’imagine que comme moi, votre instructeur ou d’autres personnages vous en ont donné. J’ai un jour eu une quête fort dangereuse à faire. Pour cela je me suis fait aider. Un sentinelle celte du plus haut niveau m’a conseillé. J’ai encore en tête cette quête qui fut si difficile, pour lui comme pour moi. Mais chacun de nous avait la sienne. Et c’est une autre histoire.
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