[Littérature] Heroïc Fantasy.

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Bonjour *grand sourire*
*met le nez à la bibliothèque après des mois d’absence*
*aperçoit un tome parlant de littérature, le parcourt en opinant*
ce que je dis ci-dessous paraît quelque peu tranché. Il n’en est rien pourtant J J

D. Edding… Hum, Les Chants de la Belgariade, certes, certes. Après cela est redite à mon sens. Dommage, l’auteur nous entraîne dans de bien beaux rêves avec son premier cycle.
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T. Pratchett… *grand sourire* sous la légèreté cherchez les vérités cachés. A Disque monde (à noter le jeu Discworld amusant et plein de clins d’œil) hormis les deux premiers tomes, je préférerais Le Livre des Gnomes par exemple qui peut difficilement se résumer *se tourne vers Sire Rodo en souriant*
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M. Weiss et T. Hickman et leurs Portes de la mort, je me permettrai de vous le conseiller également, ainsi que les premiers tomes de LanceDragon. A savoir que ce sont deux scénaristes de Donjons & Dragons. Par contre leurs autres livres, bien moins. Par exemple, leur saga de l’Etoile des Gardiens ( ?) est une sorte de copie de Star War.
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J’opterais également pour Tad Williams comme vous le conseille Sire Araktis, et, comme il le dit encore,
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Tanith Lee : Des sagas héroïques comme La Déesse voilée, La Quête de la Sorcière Blanche.
Des livres inclassables, une sorte de nectar éthéré donnant l’impression d’un Mille et Une nuit mélangeant fantastique, rêve, mal, poésie : Le Dit de la Terre plate (Le Maître de la Mort, Le Maître des illusions, Le Maître des Ténèbres, La Maîtresse des délires).
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Pour J. Vance, effectivement, son cycle de Lyonesse, un rien fleur bleue ; non médiéval quoique… assez incontournable Le Cycle de Tschaï assez récemment mis en Bandes dessinées (Le Chasch, Le Wankh, Le Dirdir, Le Pnume) :
En découvrant la planète Tschaï, le vaisseau terrien explorator IV est aussitôt détruit par un missile. Unique survivant de la catastrophe, Adam Reith va devoir affronter un monde baroque, violent et d'une beauté envoûtante. Un monde peuplé de quatre races extraterrestres : les belliqueux Chasch, les impénétrables Wankh, les farouches Dirdir et les mystérieux Pnume. Déjouer les traquenards, explorer les secrets des cités géantes, percer le mystère des hommes hybrides : autant d'étapes pour une extraordinaire Odyssée, qui permettra peut-être à Reith de rentrer chez lui… ;
ses deux tomes de Cugel l’Astucieux, un voleur quelque peu couard mais attention, un tome a été écrit récemment par un auteur auquel J. Vance a donné son Cugel : très décevant à mon avis : Cugel est un malfrat sans foi ni loi. Dépourvu de tout sens de la morale ou de l’honneur, menteur, lâche et tricheur, il ne cherche qu’à s’en mettre plein les poches et à courir les filles. Cela l’emmène à cambrioler le magicien Iuconnu le Rieur. Mais Cugel se fait prendre et son châtiment est d’aller chercher pour Iuconnu une lentille de verre violette. Pour cela, le magicien lui greffe Frix dans les entrailles : une créature chargée de le surveiller afin qu'il ne se dérobe pas à son but. Au cours de sa quête, Cugel ne ratera aucune occasion de se mettre en mauvaise posture, mais il s’en sort toujours à l’aide de son bagout, en laissant toutefois nombre de catastrophes derrière lui avant de s’enfuir en courant.
A savoir que J. Vance est assez irrégulier dans sa production. La Saga des Princes-Démons, par exemple, n'est pas à la hauteur de ses autres écrits.
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Par Contre, T. Brooks, cité, est bien léger. Personnellement je n’ai pas aimé Royaume Magique à vendre, il manque, pour moi, de créativité.
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McCaffrey bonne auteur aussi ; pour ses premiers tomes de Pern, voire ceux du Cycle de Pégase. Et son amie M. Lackley
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Dans la série D. Adams, puisque cité, également à lire P.V. Herck et son trop peu connu Crésudi dernier. Très sommairement et au grand dam de ne pas rendre hommage à ce livre : un journaliste se trouve dans une soirée de la haute société. Il y fait connaissance d’une demoiselle. Chacun ne reste pas insensibles à l’autre. La demoiselle donne un rendrez-vous pour Crésudi prochain. L’homme, tout heureux, oublie qu’il ne connaît pas ce jour de la semaine. Aussi se rend-il tous les jours au lieu de rendez-vous sans succès. Il va donc commencer une enquête pour savoir ce qu’est Crésudi
Voilà le début de ce livre assez hilarant.
Je peux vous revoir? demanda Sam
- Si ça vous fait plaisir, dit doucement Julie.
- Et comment!
- Crésudi, alors? huit heures, devant le kiosque à journaux près de la statue de Claus.
Elle lui donna un baiser et disparut derrière le portail. Un peu étourdi, Sam remit la voiture en marche. Puis le coup frappa.
Crésudi!
Crésudi, huit heure, près de la statue.
D'accord pour la statue. Mais qui avait jamais entendu parler de Crésudi?
Il fallut à Sam cinq existences, une machine à explorer le Temps (d'occasion) et toute son ingéniosité d'auteur de science fiction pour résoudre l'énigme de Crésudi!

Sinon, toujours dans le non-médiéval fantastique amusant : Martien Go Home, par exemple.
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Si l’on vous parle de I.Assimov, il faut citer Philip K. Dick. Là encore, ce ne sont pas des auteurs de médiéval bien sûr mais. Le second est plus diversifié que le premier. Je vous conseillerais pour commencer ses nouvelles des années 1952.
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Entièrement d’accord avec Mademoiselle Mejai, qui vous conseille R. Zelazny et son Cycle d’Ambre(Mai, comme bien des sagas, je pense, arrêter la lecture au cinq-septième tome. Après ce n’est souvent que délayage) ou bien le Cycle de L’Enfant tombé de nulle part. Certains sont à éviter comme Le Sérum de la déesse bleue ou Deus irae.
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Euh Pardon Messire Kelem : j’ai trouvé les Chroniques des Cheysulis de J. Roberson assez fade et peu cohérente.
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Marion Zimmer Bradley, oui, avec ses Dames du lac et sa suite, une autre version arhturienne ; et son Cycle de Ténébreuses (mais encore une fois aller jusqu'au tome 7 ; à mon sens suffisant) A noter qu’elle a donné, comme M. Lackey, de mémoire, son monde à exploiter à de jeunes auteurs. Eviter son cycle Les Secrets d’Avallon.
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Moyennement P. Anthony, en exemple son Cycle des Livres Magiques de Xanth manque, je trouve, d’imagination, de souffle.
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Je partage votre goût pour Lieber, son Cycle des Epées par exemple dont a été tiré un scénario de Jeux de Rôle se passant à Layereth (pardon pour l’orthographe)
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Euh M. Moorcock *grimace* hum… à mon sens il a tendance à prendre son lecteur pour une personne un peu attardée ; tous ses cycles se ressemblent ; il est très manichéen. A noter, peut-être tout le monde ne le sait-il pas, que de son Cycle Elric a été tiré le Jeu de Rôle Stormbringer.
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Et, pour moi encore (bien évidemment) à lire, oui, le méconnu Thorarinn Gunnarson et sa Chroniques du chevaliers dragon.
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Dan Simmons et Feist, peu innovant non ?.
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A mon avis, euh oui bien sûr, K. Kurtz et ses Derynis sont comme J. Roberson et ses Chroniques des Cheysulis. Il manque cruellement quelque chose à ces cycles.
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Ah oui : la Saga des lances. De la même lignée que le cycle cité de Thorarinn Gunnarson. Tous deux sont parus chez J’ai Lu qui a innové il y a quelque temps une collection regroupant de bons livres rarement décevants. Ils sont typiques du genre mais ont tous un peu plus. Une des particularités des Chroniques, si ma mémoire ne me fait pas défaut : dans le premier tome, le héros découvre progressivement la particularité de chaque race, vision assez près de AD&D, au fur à mesure de ses pérégrinations et des besoins qui se posent à l’équipée. C'est je trouve, une bonne idée.
Dans la même collection : Terry Goodkind et son cycle trois tomes : La Première Règle du Magicien *ne sait pas si la suite a paru*
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Princess Bride *sourit* pour le film oui

*voit l’heure qui passe*

Aux excellentes listes que l’on vous a proposé plus haut, j’aimerais ajouter quelques auteurs

Pour commencer des auteurs français :

Pur fantasy : Jean-Louis Fetjaine. De mémoire c'est un médiéviste. Il a donné un Cycle des Elfes (Le Crépuscule des Elfes, La Nuit des Elfes, L’Heure des Elfes). Une vision très différentes du petit peuple mêlée à une vision innovante du Cycle arthurien. Un petit plus outre la lecture très savoureuse, quelques notes de bas de page donnant des renseignements intéressants sur le Moyen Age.
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Inclassable : Parleur ou les chroniques d’un rêve enclavé de Ayerdhal. Je suis bien triste que peu de gens connaisse. *penche la tête, réfléchit* Comment en donner la teneur sans en perdre la saveur ?
*réfléchit encore* Pardon, j’y renonce. Le malheur est que je ne peux parler d’un livre que lorsque je viens de le finir. Je ne ferais que rendre une bien pâle image de l’histoire.
*copie colle tout en faisant la moue, ne trouvant pas excellente cette présentation qui ne donne pas bien envie de lire cet excellent livre*

Ael : Ayerdhal, tu viens de sortir un nouveau roman Parleur. Contrairement à ce que tu as déjà publié c'est un roman heroic-fantasy.
Ayerdhal : Je ne sais pas si c'est un roman d'heroic-fantasy, cela ce passe dans un Moyen-Age qui est proche du nôtre, sur une planète qui pourrait être la nôtre, mais ce n'est pas vraiment le cas. Et c'est l'histoire d'un révolutionnaire dans l'esprit de Gandhi, qui essaye de recréer une commune dans une structure sociale un peu dure.
Ael : Pourquoi avoir pris comme héros un personnage non-violent?
Ayerdhal : C'était un défi. J'ai voulu écrire de l'heroic-fantasy pour supprimer trois aspects. Le rôle que la fantasy accorde aux femmes, qui est simplement de mettre en valeur les personnages masculins. La magie et la sorcellerie, donc j'ai créé un prestidigitateur. Et puis je voulais avoir un moteur central qui vienne de quelqu'un qui revendique totalement la non-violence. Je trouve que la violence n'est pas la meilleure façon de faire que le monde évolue.


Les autres livres de Ayerdhal touche la science fiction à forte teneur politique comme Histrion et sa suite Sexomorphe (politique intergalactique). Il est dit grand admirateur de F. Herbert. Pour mon goût, il le vaut bien.
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Matthieu Gaborit, dont je n’ai rien lu mais qui est dit-on un grand. Notamment Ses Chroniques des crépusculaires.
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Certains Serge Brussolo et Pierre Pelot (attention, genres divers pour ces deux-là)

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Sinon, dans les grands classiques, faites un tour du côté de Ursula le Guin et, pour se cantonner dans le médiéval, son cycle de Terremer.
*relève un résumé sur un site, toujours peu contente *
Dans un monde recouvert par une mer immense et quelques îles, le jeune Ged voyage vers l'Iile de Roke.
C'est la que se trouve la mystérieuse école des sorciers, celle où l'on apprend les mots qui parlent aux choses et aux éléments...

Dans ce monde les Dragons parlent sans faute de syntaxe, et Ged, au cours de son initiation affrontera le mal sous bien des formes...

Dans le premier tome, « Le Sorcier de Terremer », poussé par son arrogance, Ged libère son double malfaisant, qui n’aura de cesse d’essayer de le détruire.

Dans le tome 2, « The Tombs of Atuan », [notamment inspiré par un voyage dans le désert de l’Est-Oregon] plus sombre encore, Ged passe au second plan, le récit tourne autour de Tenuar, jeune prêtresse appelée à régner sur le Temple d’une entité « non-morte » enterrée dans une terrifiant labyrinthe. Ged, qui est un mage adulte, mur et aguerri désormais, s’introduit dans le labyrinthe et Tenar ne sait si elle doit le tuer ou l’utiliser pour échapper à son propre destin.

Dans « The Farthest Shore », Ged affronte son ombre et les Dragons.

Dix-huit ans plus tard, Ursula LeGUIN a repris le cycle en lui ajoutant une deuxième trilogie : « Tehanu ».

Des tomes où l’on voit bien le rayon de soleil se refléter sur un chaudron de cuivre pendant à une poutre noircie de suie.
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Le trop oublié Abraham Merritt (Le Gouffre de la Lune, Les Habitants du mirage, Le Visage dans l’abîme, La Nef d’Ishtar, etc.). Un ancien, et comme presque tous les anciens, un excellent. Genre épique avec bien sûr de la magie traitée différemment de celle à laquelle ses successeurs nous ont habitués.
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Mercedes Lackey : Le Cycle des Héraults de Valdemar Valdemar est un royaume particulier, différent, puisqu'il existe une classe particulière : Les hérauts, figure de justice et de droiture. Défenseurs de la veuve et de l'orphelin ! Plus généralement du Royaume
Les hérauts sont choisis par leurs montures, créatures magiques et intelligentes. Malheureusement Valdemar suscite des convoitises chez ses voisins, et cela se traduit souvent en une haine profonde des Hérauts de Valdemar.
;
voire le premier tome du Cycle des Griffons Dans le lointain passé des Hérauts de Valdemar, la magie était déjà là, bien plus puissante que des milliers d'années plus tard. En ce temps reculé les races autres que l'humaine tenaient une grande place, lézards bipèdes grands comme un homme, chiens télépathes géants et bavards, et surtout griffons magnifiques et de toutes couleurs. Le plus beau des griffons était Skandranon, aux plumes d'ébène, aux ailes d'une envergure majestueuse, aux talents de mage et à l'intelligence affûtée. Courageux, risque-tout, plein de ressources, il était le fer de lance des armées d'Urtho, le Mage du Silence. Car depuis que les rois étaient tombés, des magiciens les avaient remplacés, s'affrontant en une guerre sanglante. D'un côté Ma'ar, le Magicien du Feu Noir, usurpateur sanguinaire, prêt à tout pour étendre son territoire. De l'autre Urtho, aimé de tous. Pour le protéger, pour sauver toutes les races, pour venger les victimes de Ma'ar, le griffon noir devrait aller jusqu'au bout de son courage et de ses forces, sans crainte de la mort, sans peur de l'apocalypse.
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Clive Barker Le Royaume des Devins
Les Devins sont des êtres utilisant une forme de magie particulière : les extases. Mais pourchassés par les humains et par LE FLÉAU, ils décident de se réfugier dans un objet ordinaire : un tapis. Un siècle plus tard, à notre époque, la gardienne du tapis va bientôt mourir et les ennemis des Devins vont essayer de s'approprier ce monde... D'une idée que j'ai trouvée géniale, Barker a écrit un pavé de 800 pages passionnantes, vous tenant en haleine grâce à une intrigue bien menée et avec assez de rebondissements... Barker a toujours ses visions cauchemardesques qu'il parvient à décrire avec un réalisme qui fait froid dans le dos. Les non-amateurs du genre pourront néanmoins trouver cela beaucoup trop long.
(le reste de sa production étant dite livres d’horreur – dubitative) et peut-être Imajica (deux tomes) puisqu’il y a une sorte de magie C'est vraiment un must de la littérature de Fantasy; l'imagination débordante de l'auteur nous entraîne dans un maelström d'émotions où l'amour est omniprésent et les créatures rencontrées au fil des pages vous obligent à faire fonctionner ce qui nous sert.
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Tim Powers, telles Les Voies d’Anubis, un brin de Tardi, un soupçon de E.A. Poe.
Tout commence banalement : un voyage dans le temps d'un professeur d'université américaine. Pas très original, direz vous. Monumentale erreur ! Car arrivé dans le Londres de 1810, Brendan Doyle se retrouve en proie à des sorciers vénérant les dieux égyptiens, un loup-garou (et quel loup-garou. Loin des clichés) sans oublier les bas-fonds de Londres.
Même si parfois, l'histoire est un peu confuse, les personnages sont vivants, la trame de fond explose. On s'y croirait. Dans le même genre tous les livres de Powers sont dignes d'êtres lus. Mes préférés sont : Le poids de son regard, Poker d'âmes, les chevaliers de la brune, Sur des mers plus ignorées et les pêcheurs du ciel avec des personnages tels que Percy Shelley, William Ashbless, Rufus Pennick et Lord Byron.

*pas bien d’accord pour Sur des mers plus ignorées*
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Osron Scott Card Les Chroniques d’Alvin le Faiseur (roman merveilleux et, de ci delà, antipathique J) :
1. Au bord de la rivière Hatrack, près des forêts profondes où règne encore l'homme rouge, un enfant au destin exceptionnel va naître en des circonstances tragiques. Septième fils d'un septième fils, il détendra les immenses pouvoirs d'un Faiseur, pour peu qu'il parvienne à échapper aux périls de l'existence, car il est un autre pouvoir, prêt à tout pour l'empêcher de vivre et de grandir. Nous sommes dans les années 1800, sur la terre des pionniers américains. Mais dans ce monde parallèle opèrent charmes et sortilèges, on y possède des talents à la dimension magique, et les ombres de présences bienveillantes ou maléfiques rodent dans la nature
2. Promis à un avenir mystérieux et grandiose d'un faiseur, Alvin a dix ans. le voici qui découvre le monde des hommes rouges, dont l'existence se confond avec les rythmes de la nature et de sa "musique verte". Nouvelles épreuves plus rudes; nouvelles révélations, plus extraordinaires. Et un embrasement de l'histoire, dans un récit magique et flamboyant.
3 "Je suis le faiseur, dont la torche parlait, se dit Alvin. Elle a vu que j'avais en moi de quoi devenir un faiseur. Il faut que je trouve cette fille et qu'elle me dise ce qu'elle a vu. Parce que je le sais : si je possède ces pouvoirs que je me suis découverts, ce n'est pas uniquement pour tailler de la pierre sans les mains, guérir les maladies, ni courir dans les bois comme les hommes rouges. J'ai une tâche à remplir dans la vie et je n'ai pas l'ombre d'une idée sur la façon de m'y préparer." Apprenti-forgeron, apprenti Faiseur, Alvin est de retour dans son village natal. Sur sa route se dresse encore, multiforme, son mystérieux ennemi. "Le Faiseur, c'est celui qui fait partie de ce qu'il crée", dit l'Oiseau Rouge.

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Et puis :
Guy G. KayLe Cycle de La Tapisserie de Fionavar.
Cinq étudiants de Toronto se retrouvent projetés dans le monde de Fionavar pour assister au jubilé du Haut-Roi. Seulement Rakhot Maugrim, le dieu hors de la Tapisserie, se réveille. Mantel d'Argent le mage, sera-t-il capable de les protéger ? Entre les deux mondes, les cinq étudiants devront faire face à des choix difficiles et ... définitifs !
Là aussi ça commence banalement, des gars de notre monde se retrouve dans un monde médiéval fantastique. Puis, la richesse des personnages, de leurs sentiments, de liens qui se forment ou se dénouent (comme la Tapisserie) nous attache à cette série et on en redemande. Si l'histoire parait manichéenne, la fin révélera des surprises, bien loin du happy end typiquement hollywoodien. Les inspirations celtiques se font sentir à travers certains personnages. 3 volumes débutant par L'arbre de l'été. Les autres volumes sont : le feu vagabond et la voie obscure.

Parfois le scénario est pour le moins état-unisisé mais l’ensemble mène sur de solides chemins. Le cycle est assez riche pour intéresser des lecteurs dont les goûts sont différents : magie, épique, rêve, poésie, épopée, etc.
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Stephen R. Donaldson Les Chroniques de Thomas d’Incrédule (Les chroniques de Thomas l'incrédule, L’Eternité rompue, Le Reveil du titan) : Thomas écrivain lépreux dans notre monde, se retrouve projeté dans un monde fantastique plein de magie auquel il a beaucoup de mal à croire, apportant à la fois le bien et le mal dans cette univers, il lui faudra se vaincre lui même. Un roman atypique par la personnalité même du héros, en proie à un profond dégoût de lui même et à un puissant désir d'auto-destruction.
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S. King et Peter Straub Talisman
Un jeune garçon de douze ans, Jack Sawyer, a découvert une porte donnant sur un monde parallèle au nôtre, les Territoires. Sa mère étant très malade, il décide d'entreprendre un long voyage dans le but de trouver le talisman qui peut la sauver, qui se trouve à l'autre bout des États-Unis. Les Territoires permettent à Jack de voyager quatre fois plus vite que dans la réalité, par contre ils sont dangereux, étant rempli de monstres et de sorcellerie. Dans son périple, il se fera des amis mais aussi des ennemis qui le poursuivront jusqu'à la fin. C'est une histoire où s'entremêlent le fantastique, la science-fiction,
Et, de S. King seul, Salem, qui n'est pas tout à fait médiéval, certes, mais n’est-il pas question de sorcières ?
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Et puisque sorcières :
Anne Rice La Grande saga des sorcières : Tome 1, Le Lien maléfique : Sous le porche d'une vieille demeure à l'abandon, une femme frêle et muette se balance dans un rocking-chair : Deirdre Mayfair est devenue folle depuis qu'on lui a retiré, à la naissance, sa fille Rowan pour l'envoyer vivre à San Francisco. Et derrière la grille du jardin, un homme, Aaron Lighter, surveille inlassablement Deirdre, comme d'autres avant lui, pendant des siècles, ont secrètement surveillé la famille Mayfair. Car ils savent que, de génération en génération, les femmes du clan se transmettent leurs maléfiques pouvoirs et que la terrifiante et fabuleuse histoire de cette lignée de sorcières ne fait que commencer...
Tome 2 : L’Heure des sorcières : Des siècles durant, les sorcières de la famille Mayfair ont dû lutter pour survivre et fuir les persécutions. Aujourd'hui, elles vivent en paix à la Nouvelle-Orléans. Mais Lasher, l'esprit qui les hante depuis des générations, rage de les voir peu à peu se détourner de la magie. Lorsque Rowan, la treizième sorcière, enceinte, est sur le point d'accoucher, Lasher sent que son heure est venue et rassemble tous ses pouvoirs pour s'incarner dans le nouveau-né. La nuit de Noël, Rowan donne naissance à un enfant prodigieux : en quelques heures, il acquiert sa taille adulte, parle et marche. La famille Mayfair pourra-t-elle faire face à cet esprit infantile, jaloux et diaboliquement intelligent qui rêve de devenir le plus grand sorcier de tous les temps?
Tome 3 : Taltos : Qui est donc l'étrange Mr. Ash, géant calme et d'une infinie douceur? Est-il vraiment le seul survivant de l'espèce légendaire des Taltos? Il a toutes les raisons de le croire. Mais bientôt, il apprend par un mystérieux informateur que l'on a signalé l'un des siens en Écosse, sur les lieux mêmes où, des siècles plus tôt, avant l'arrivée des Romains, il dirigeait son clan. Ses investigations le propulsent aussitôt dans l'univers de Rowan Mayfair et de sa famille de sorcières, tourmentée de toute éternité par fantômes et démons. Des femmes dotées de tempérament de feu et de pouvoirs exceptionnels, qui ne sont pas sans lien avec l'héritage des Taltos...
Et puisque A. Rice, Lire Lestat le vampire mais éviter les autres tomes du cycle je pense.
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Je m’écarte encore mais comment ne pas citer Arthur C. Clarke et, par exemple, Les Enfants d’Icare ?


Voilà quelques-uns des livres que j'ai aimés.

Merci de m'avoir lu



*voit passer Dame Lumina. La salue d'un grand sourire*
[Message effacé à la demande de l'auteur]
[Message effacé à la demande de l'auteur]
Citation :
Les royaumes Oubliés" composé d ne 60aines de bouquins. J ai commencé et c est super !
Exactement ce qui fait que je n'aime pas la fantasy en general.
Dire que c'est de la litterature me ferait tres mal la
Par contre j'aime bien les univers pseudomedievale ou renaissance, avec une magie peu presente ou toute en finesse, avec des guildes de voleurs, des embrouilles politique... Comme dans les secrets de la 7eme mer quoi
Re: Bonjour *grand sourire*
Citation :
Provient du message de follet
Euh Pardon Messire Kelem : j’ai trouvé les Chroniques des Cheysulis de J. Roberson assez fades et peu cohérentes.
Ahhhhh... fichtre, et bien nous ne sommes point du même avis, je trouve dans cette oeuvre toute une fraîcheur, en particulier concernant les liens entre l'Humanité et la Nature, que je n'ai que rarement retrouvé ailleurs. Et au Diable la cohérence, ne sommes nous pas dans un Univers fantastique où se côtoient évènements et créatures plus étranges les unes que les autres .

Quant à Terremer, et bien je n'en ai guère apprécié la lecture et en suis resté sur ma faim. Et cette remarque s'applique également à P. Anthony et son cycle de Xanth, très agréable au début, débordant d'imagination, mais bien vite la lassitude s'installe...

Et Simmons, que dire de son oeuvre magistrale qu'est Hypérion et sa suite, que nenni, très innovant, et que dire également de ses autres oeuvres : L'Echiquier du Mal nous prenant à la gorge, Les Fils des Ténèbres, Le Chant de Kali plus glauque encore que je ne pourrais le décrire. Ahhh... non, cet homme-ci a bel et bien un talent .

Ahhh... les goûts et les couleurs, bien-heureusement ils sont divers et variés.
Eh bien au final, ça donne un post très intéressant, qui a évité de tourner au "top5 des meilleurs bouquins", pour proposer des guides vraiment utiles.

Je salue au passage Follet, qui m'a tout l'air d'une grande lectrice , mais j'en profite pour émettre un contre-avis sur
"La Tapisserie de Fionavar" de Gavriel Kay...


C'est une des rare série que je n'ai pas pu finir.

Tout au long de l'histoire, on a le droit à un manichéisme infernal, avec des gentils tellement parfaits qu'on en vient à souhaiter leur mort...
Et là, raté : ils sont immortels.
de la réincarnation à la résurrection pure et simple, que le lecteur se rassure : ils seront toujours là pour combattre les horribles méchants avec le plus parfait altruisme.

Le seul personnage qui m'intéressait était la grande prêtresse... eh ben non... A la fin du second tome, elle perd sa froideur et son cynisme pour se faire contaminer et succomber à son tour face aux terribles assauts de la mièvrerie ambiante...

Et qu'en est-il de l'intrigue ?
Je dirais.. plate. Peu de surprises.
Un cousin germain de Sauron est sur le point de s'éveiller pour étendre sa vile influence sur la terre et nos valeureux héros, protégés des Dieux et de l'auteur, lui mettront une bonne raclée.

Bon là j'exagère un peu parce que je n'ai pas lu jusqu'à la fin.
Mais dire que ce livre m'a déçu est un mot faible.

D'autant plus que je le voyais régulièrement avec d'excellentes notes sur divers sites. A tel point que j'ai acheté toute la série d'un coup.

Funeste erreur et on ne m'y reprendra plus.
Citation :
Note : Si comme moi, la Reine Solitaire (dernier tome) vous a laissé sur votre faim, ouvrez grand vos mirettes : Le Prophète blanc, Tome 7 est sorti, alors courrez ! (en plus il est pas mal, je l'ai lu j'ai bien aimé. J'en parle pas ici sinon ceux qui n'ont jamais lu la Citadelle vont bader de connaître la fin.)
Je voulais ajouter que le tome 8, la secte maudite est sorti lui aussi.
Merci à Feu follet pour toutes ces précisions


Je crois que tout le monde aura de quoi lire pour l'été

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[ Oui, je sais, "encore ce poste qui remonte". C'était juste pour remercier Feu Follet et les autres qui ont si bien complétés mon post ! ]
*rit*
Par les Vents ! Messire Kelem, voilà dit succinctement ce que j’ai renoncé à dire (longuement) en fin de mon précédent babillage, déjà trop abondant :
"Des goûts et des couleurs..."
Et il semble, que nous ne partagions pas les mêmes.
Effectivement, ces Cheysylis étaient bien prometteurs. Il m’a semblé qu’ils s’enlisaient par la suite.
Et, autre facteur d’importance, vous ne me le dénierez pas, le goût que nous avons pour une histoire dépend aussi de la lecture que nous venons d’achever. Si cette dernière nous semblait excellente, la suivante en devient souvent pâle

Même réflexion pour ces Royaumes de Xanth : à mon sens aussi, ils se sont embourbés

Quant à la cohérence, j’aimerais préciser ma pensée, enfin m’y essayer *rit*. J’entends, par exemple, des événements surgissant à brûle-pourpoint, sans qu’ils ne découlent de précédents ; le plus souvent arrivant à point nommé pour sortir les héros d’un bien mauvais pas ; ou, pis, allant à l’encontre des agissements habituels des protagonistes, toujours dans le but de les sauver de quelque guêpier où ils se seraient jetés.

Resté sur votre faim à la lecture de Terremer ? Cela peut s’entendre de différentes façons *sourire*
Comme je l’ai dit plus haut, j’ai apprécié essentiellement les couleurs de ce récit. De toute apparence nous n’avons pas perçu les mêmes reflets. Comme je n’ai pas su voir ceux donnés par D. Simmons.

Et puisque vous appréciez apparemment ce qu’on nomme étrangement le space opéra, vous êtes-vous essayé à la lecture des A.E. Van Vogt, des P.J. Farmer, des F. Perry, et de monsieur Ayerdhal ?

*écoute Sire ClairObscur, éclate de rire à la fin de son propos concernant le Cycle de Fionovar*
Voilà ! Voilà ce que je voulais dire en employant le barbarisme "état-unisisé". A ce genre de scénario, tel que vous le décrivez, nous sommes à présent habitués, n’est-ce pas ? *sourire*. Hors ces héros on ne peut plus héros de la belle tradition sauveurs de(s) monde(s)… *cache un sourire espiègle*, j’ai trouvé la trame assez originale.


Pour ceux qui apprécient Les Royaumes Oubliés » sont prévus pour le mois prochain les tomes 63 et 64 (Tomes 2 et 3 de La Séquence des Conseillers et des Rois).


Merci à Messire Rodo d’avoir proposé ce sujet.
* s'étonne qu'il s'excuse d'extirper son parchemin. Le Grand Bibliothècaire serait-il entrer récemment en colère ? - remue le nez*


Bonne journée à vous

S'il s'agit de faire un inventaire de sa bibliothèque, voyons-voir ce que je peux trouver, en dehors des sempiternels Jordan, Martin et Gemmel qui sont les trois plus grands auteurs du med fan.

Je ne citerai pas ceux qui ont déjà été mentionnés.

Fritz Leiber - Le cycle des épées
De l'ancien, et du très bon. Présenté dans le même style que Conan, à savoir par courtes histoires sans forcément de liens entre elles. Fafhrd et le souricier gris dans leurs aventures

Terry Goodkind - Wizard's first rule & suite
Pas mal. Ca ne casse pas trois pattes à un canard, mais c'est du solide. Comme Raymond E. Feist et Eddings, il n'invente rien mais fait quelque chose d'agréable à lire

Fabrice Colin - Vengeance
Un livre nullissime que j'ai acheté par curiosité pour le bonhomme, que je connaissais en tant que développeur de JdR. Mal écrit, sans scenario et bâclé.

L.E. Modesit - Saga of Recluce
Je ne sais trop quoi penser de cette série, dont on m'a dit beaucoup de bien, mais dans laquelle je n'arrive pas à rentrer. Le héros pour moi n'est pas très attachant, et par conséquent j'ai du mal à coller à l'histoire

Ricardo Pinto - The Chosen
Bien écrit, mais très lent à démarrer. Il faut s'enfiler près de deux cent pages sans grand intérêt pour enfin commencer à trouver l'histoire intéressante. Certains n'auront pas la patience.

[b]Juliet Mc Kena - Swordsman's Oath/[b]
Erf, je viens de me rendre comtpe que je n'ai plus le moindre souvenir du sujet de ce livre... c'est mauvais signe

Sean Russel - The One Kingdom
Ennuyeux au possible... à zapper.

James Barcley - Chronicles of the Raven
Très, très bon. Encore une fois assez lent pour placer les personnages, mais devient très attachant. C'est de l'heroic fantasy solide, avec un style bien particulier

KJ Parker - Shadow
Très, très space. Beaucoup d'ironie à peine déguisée, mais globalement trop peu de scenario pour me satisfaire. Le coup de l'amnésique exploité une nouvelle fois, avec beaucoup moins de brio que Zelazny (par exemple)

John Norman - Le cycle de Gor
Quoi qu'on dise de l'homme, de son machisme et de sa propension au SM, c'est une formidable plume de l'heroic fantasy, qui écrit des histoires grandioses. Le quatrième volume (Nomads of Gor) reste un de mes livres favoris

Jones - A cavern of black ice
Je suis en train de lire, et j'aime. Très lent avec beaucoup de descriptions, au point qu'on apprend beaucoup de choses sur la vie des peuples nordiques (tout ce qu'elle décrit étant véridique), sur la manière dont ils s'habillaient, se nourrissaient, se protégeaient du froid, traitaient leurs engelures, préparaient la nourriture...

Bon, je n'ai pas grand chose ici, attendez que je retourne à Grenoble
Citation :
Provient du message de Grenouillebleue
Bon, je n'ai pas grand chose ici, attendez que je retourne à Grenoble
Pour piquer la collection au Père Zehaf ?

> Sinon je ne saurai que conseiller l'excellent livre qu'Arkanne m'a fait acheté : Blanche Neige et les lances-missiles de Catherine Dufour.
Grenouille je te trouve severe avec Vengance , certe le livre est loin d'etre parfait mais je trouve que l'histoire tiens plutot bien la route et j'aime bien les personnages ...bon pas mal de default mais c'est un de ( ou son ) premier roman donc bon....
"La roue du temps" de Robert Jordan
et plus particulièrement le Tome11: "Seigneur du Chaos"


Cette suite a mis plus d'un an à sortir, le lecteur occasionnel (moi) pouvait donc craindre de ne plus trop se souvenir de l'intrigue compliquée.

Pourtant, dés les premières pages, tout reviens sans le moindre problème. On retrouve avec plaisir chaque personnage, englué dans la poisse jusqu'au cou.

C'est une particularité de l'écriture de Jordan : cette façon de diviser systématiquement son récit en plusieurs histoires parallèles ( presque une par personnage )

Certains diront que ça alourdit et ralentit le rythme, pour ma part le principal inconvénient vient du fait que les personnages sont d'un intérêt assez variable.

Autant, je trouve les monologues intérieurs de Rand lourds et agaçants, autant les aventures de Elayne et Nynaeve sont un vrai régal.

Là, on en vient à la grande force de cette série : les personnages.
Très réalistes pour la plupart. Ils intriguent, ils manipulent, ils doutent, ils s'affrontent, bref ils vivent.
On a bien du mal à savoir de quels bords ils sont, tant les différents camps changent et tant l'altruisme est absent de cet univers.

Mais si les personnages "normaux" sont une réussite, les "méchants", eux le sont beaucoup moins.

Là, on à subitement droit à un manichéisme horripilant. Attendez vous à voir des méchants TRES méchants.

Contrairement à bien d'autres série où j'en venais parfois à les trouver plus sympathiques que les héros, là rien ne vient les sauver.
Ils sont tous traîtres, cruels, vaniteux, tortionnaires, arrogants et pas spécialement très futés.
Le pire c'est qu'il sont assez nombreux et qu'ils se ressemblent tous ( il y a quelques rares exceptions )

La palme revient à Semirhage et Sammaël qui décrochent sans efforts le second et premier prix inter-univers du méchant le plus caricatural. Largement devant Kal-Torak.
( Avec une mention spéciale à Sammaël qui gagne également la pastèque d'or du complot le plus prévisible )

L'histoire elle-même se tient. Sans être un monument d'originalité, elle est efficace, riche en rebondissements et assez bien écrite pour scotcher le lecteur à son livre.

Au final, ce dernier tome est toujours un plaisir malgré quelques longueurs, et si vous ne connaissez pas encore cette série, jetez vous dessus.


"Abyme" de Mathieu Gabborit


La première chose qui saute aux yeux, c'est l'extrême aisance de l'auteur dans son écriture.
C'est fluide, ça va droit au but en peu de mots et ça captive le lecteur en un rien de temps.

L'univers d'Abyme est une petite mine d'or à idées. On en a une pratiquement à chaque page, les inventions de toutes sortes fourmillent littéralement et sont, pour la plupart, bien pensées.

Tout cela donne donc beaucoup de relief et de charme à la ville Abyme.
C'est l'une de ces grandes cités cosmopolites, située sur la frontière entre plusieurs mondes, où les humains côtoient les démons dans la rue, où les méduses vont faire leurs courses chez le centaure du coin et les farfadets se plaignent du bruit que fait le loup-garou du dessus.

Pour ceux qui connaissent l'univers de Planescape ( ), c'est une sorte de Sigil en un peu moins glauque.

L'histoire, une banale enquête qui tourne au dévoilage d'un complot gigantesque, réserve quelques surprises et se laisse agréablement lire.

Ceci dit, le livre a quelques gros défauts.
Plus d'une fois, un certain personnage fera une certaine découverte à un certain moment et le lecteur ne pourra pas s'empêcher de penser que le hasard fait quand même sacrément bien les choses puisque ladite découverte sert précisément à faire avancer l'histoire au moment précis où elle était bloquée...

La fin va particulièrement dans ce sens, avec une conclusion mitigée où on a vraiment l'impression que l'auteur avait un quota de pages à ne pas dépasser, qu'il se rend tout d'un coup compte qu'il ne lui en reste plus que trois avant la fin, et que le téléphone sonne à ce moment pour lui rappeler que demain c'est le dernier délai.
J'éxagère un peu mais bon...

Donc au final, on a un livre plaisant à lire, malgré des lourdeurs au niveau de l'histoire et des incohérences.
N'empéche que j'ai appris que l'auteur avait fait un cycle sur cet univers ( chroniques du crépusculaire ) et que du coup, j'ai bien envie d'y jeter un oeil.
Et puis, fait assez rare pour être mentionné, Mathieu Gabborit est français


Continuez à faire des fiches de vos lectures du moment... Ce thread ne doit pas mourir !
Citation :
Blanche Neige et les lances-missiles de Catherine Dufour
j'ai lu ce livre prété par un collègue de travail, et je dois avouer que j'ai été très déçu. On sent l'auteur qu ia deux ou trois bonne idées, qui les montre sur un joli support, avant de balancer le crépi.

C'est un humour lourd, très orienté "en dessous de la ceinture". Pour ma part, j'y ai vu une mauvaise parodie de Pratchett, sans la profondeur qu'il peut y avoir dans ses textes.

Bref, un livre que je déconseille fortement.
Citation :
Provient du message de Ariendell
Han nan, c'est médiocre, très médiocre, hormis la trilogie de l'elfe noir (la première), franchement, c'est pas ce qu'il y a de mieux en heroic fantasy

C'est vrai, la trilogie du Val Bise est la suite la moins médiocre du lot. D'ailleurs elle n'est pas médiocre, elle est au moins passable. Mais elle n'est pas la seule : la pentalogie du prêtre/clerc, du même Salvatore, est passable aussi
Je suis tombé par hasard sur cette discussion, ce qui m'a permis de compléter les livres que j'emporte en vacances (les deux suites de l'Assassin Royal qui viennent de sortir) par les Laissés pour compte dont j'ai déjà oublié l'auteur, mais dont le lecteur m'a donné une sauvage envie de le lire.

J'aimerais ajouter mes coups de coeur dans le désordre, non pas en héroïc fantasy dont je ne suis pas un lecteur fanatique, mais dans l'époque du moyen-âge dont je suis friand.

En premier, la saga de 3 héros de Pierre Naudin, Ogier d'Argouges, Tristan de Castelreng et Guy de Clairbois, dont les aventures démarrent avec Ogier engagé dans la bataille de l'Ecluse en 1340, désastre initiateur de la guerre de cent ans, et se poursuivent sur ce siècle charnière et capital dans l'histoire de l'Europe. L'écrivain Pierre Naudin amoureux de cette époque nous offre une description palpitante et incroyablement documentée, faisant tout à la fois de cette saga (22 volumes écrits à ce jour) un fabuleux roman d'aventure, bien plus captivant que ceux qui sont situés dans un univers imaginaire, car les lieux, les personnages, les coutumes sont tous bien réels (j'ai d'ailleurs visité le château d'Argouges en Normandie dont les parties anciennes sont encore debout). Ce sont des rôlistes qui m'ont fait découvrir cet écrivain, et c'est la plus belle aventure que j'ai vécu ces dernières années.

Et puis aussi dans cette époque, Le parfum de Patrick Suskind, un petit livre de 4 sous qui se révèle être un fabuleux roman "policier" avec la naissance du héros "Grenouille". Un livre à lire absolument, jamais vous ne verrez un bouton de porte en laiton de la même façon!
Citation :
Provient du message de baai
C'est vrai, la trilogie du Val Bise est la suite la moins médiocre du lot. D'ailleurs elle n'est pas médiocre, elle est au moins passable. Mais elle n'est pas la seule : la pentalogie du prêtre/clerc, du même Salvatore, est passable aussi
En fait, c'est tellement médiocre, que j'ai rapidement abandonné l'idée de lire (j'ai arrêté je sais plus à quel tome ... le 10 ou 11 je crois un truc du genre ).
Talking
Alors !!!

Je suis d'accord avec tout ce que conseille Dwelf

Même qu'il a été le seul a citer ma favorite Tanith Lee pffff ...

Si vous n'avez pas acces a ses superbes "Dits de la Terre PLate", essayez au moins Tuer les Morts toujours édité a ma connaissance chez "J'ai lu"
Comme tous les livres de Tanith Lee c'est bien écrit, et ce livre je le conseille a tous ceux qui aiment les univers sombres, un peu glauques ...

Vous avez une autre oeuvre disponible en librairie Cyrion c'est famboyant ....

Ceci dit ses Dits de la Terre Plate sont dispo dans toutes les bonnes bibliotheques alors hésitez pas

Pour Eddings j'avoue que hormis "Belgarath le sorcier" je me suis emmerdée au point que j'ai meme pas fini ...
Les héros sont bons forts gentils, ils prennent leur monture, tuent un méchant, vont plus loin fuient un méchant plus gros etc etc etc .... bof bof bof

Pour les PdM de Weiss et Hickman par contre ...
Enfin un vrai scénario une histoire pas linéaire, un vrai suspense, sans compter un imaginaire largement a la hauteur de la tache ...

Personne ne cite Lovecraft ???? Ben alors !!!!
Citation :
Provient du message de Lylas / Morwenn
Pour Eddings j'avoue que hormis "Belgarath le sorcier" je me suis emmerdée au point que j'ai meme pas fini ...
Les héros sont bons forts gentils, ils prennent leur monture, tuent un méchant, vont plus loin fuient un méchant plus gros etc etc etc .... bof bof bof
Rha la la, Eddings, ce qui lui vaut son succès, ce ne sont pas les aventures des personnages, mais les dialogues et la manière dont il décrit chaque scène ; un des rares, avec Pratchett, écrivain d'Heroïc Fantasy qui pratique son art avec humour et dérision
Citation :
Provient du message de lyn steinherz
Rha la la, Eddings, ce qui lui vaut son succès, ce ne sont pas les aventures des personnages, mais les dialogues et la manière dont il décrit chaque scène ; un des rares, avec Pratchett, écrivain d'Heroïc Fantasy qui pratique son art avec humour et dérision
C'est pas faux ... Mais bon l'humour de Eddings comparé a l'humour de Pratchett heuh ...

J'ai bien aimé le ton de Belgarath le sorcier en revanche ... Mais bon c pas Pratchett qd meme c des livres qui se prennent au sérieux, ce ke ne fait pas Pratchett
Hum...
*se tourne vers Lylas*

Bah bien d’accord sur votre définition d’univers glauques en parlant de T. Lee.
Je recopie ici ce que j’ai dit plus haut
---O---
Tanith Lee : Des sagas héroïques comme La Déesse voilée, La Quête de la Sorcière Blanche.
Des livres inclassables, une sorte de nectar éthéré donnant l’impression d’un Mille et Une nuit mélangeant fantastique, rêve, mal, poésie : Le Dit de la Terre plate (Le Maître de la Mort, Le Maître des illusions, Le Maître des Ténèbres, La Maîtresse des délires).
---O---
J’ai bien du mal à mieux définir car voilà quelque temps que je n’ai pas lu cette auteur. En ce qui concerne les Dits ; j’aurais tendance à parler, abruptement certes, de littérature plus que de roman.

Et je pense que si Lovecraft n’a pas été cité c'est qu’au départ il était question d’Heroic Fantasy

*en profite pour noter Abyme, sans trop oser lire le commentaire de ClairObscur de peur d'y lire l’histoire*

Pas bien d’accord non plus avec lyn (euh.... décidément) : Il y a quelques auteurs de d’Héroic qui se sont essayés à l’humour : avec bonheur, comme J. Vance par exemple, avec moins de succès (à mon sens bien entendu) comme un Sprague de Camp.

Et mettre en parallèle D. Eddings et T. Pratchett : arg je m’insurge *rit*
Citation :
Provient du message de follet
Hum...
*se tourne vers Lylas*

Bah bien d’accord sur votre définition d’univers glauques en parlant de T. Lee.
Je recopie ici ce que j’ai dit plus haut
---O---
Tanith Lee : Des sagas héroïques comme La Déesse voilée, La Quête de la Sorcière Blanche.
Des livres inclassables, une sorte de nectar éthéré donnant l’impression d’un Mille et Une nuit mélangeant fantastique, rêve, mal, poésie : Le Dit de la Terre plate (Le Maître de la Mort, Le Maître des illusions, Le Maître des Ténèbres, La Maîtresse des délires).
---O---
J’ai bien du mal à mieux définir car voilà quelque temps que je n’ai pas lu cette auteur. En ce qui concerne les Dits ; j’aurais tendance à parler, abruptement certes, de littérature plus que de roman.

Et je pense que si Lovecraft n’a pas été cité c'est qu’au départ il était question d’Heroic Fantasy

*en profite pour noter Abyme, sans trop oser lire le commentaire de ClairObscur de peur d'y lire l’histoire*

Pas bien d’accord non plus avec lyn (euh.... décidément) : Il y a quelques auteurs de d’Héroic qui se sont essayés à l’humour : avec bonheur, comme J. Vance par exemple, avec moins de succès (à mon sens bien entendu) comme un Sprague de Camp.

Et mettre en parallèle D. Eddings et T. Pratchett : arg je m’insurge *rit*
Ben sur les titres que tu cites de T. Lee ...

Le Dit de la Terre PLate j'adhere completement à ce que tu dis , la seule fois à ma connaissance ou on se sert des Milles et une Nuit comme d'une base d'inspiration dans le domaine "fantastique" (enfin c'est le seul auteur qui ait osé ou qui y ait pensé "a ma connaissance" bien sur). C'est tres bien écrit en plus, tres imagé et sensuel.
Le Dit de la Terre Plate n'est absolument pas "glauque" en effet. Il est totalement et parfaitement amoral, et c'est une chose de plus que j'adore dans cette série. La Déesse Voilée non plus, par contre je n'ai pas lu la Sorciere Blanche donc je peux pas en parler.

En revanche, Tuer les Mort si. Ce héros de ce roman est un Tueur de fantomes, de revennants, et l'ambiance de ce livre est lourde comme un cimetiere ... (logique hein remarquez )

Je ne sais pas si tu as lu Cyrion accessoirement mais on y retrouve tres fort l'ambiance "Mille et Unes Nuits", et je te le conseille
Citation :
Provient du message de ClairObscur
Dans un autre genre, je vous conseille d'urgence la "Compagnie Noire" de Glen Cook.
C'est clair qu'il ne faut pas passer à côté.
J'ai découvert cette série dans un article de CasusBelli, et depuis dès qu'un nouveau tome des annales de la Compagnie Noire sort je me jette dessus. L'ambiance est géniale et le langage bien cadré.

J'ai pas le temps de tout lire en ce moment mais ce soir je sens que ma liste de livre à acheter et à lire va augmenter.
*écoute Lylas*
Il me semble de mémoire vacillante que Sorcière et la suite de la Déesse.

Oui j’ai lu ces deux titres mais *baisse la tête* je n’en ai pas de souvenirs.
Pour ma défense, lorsque je ne travaillais pas, ou aujourd'hui ,n’ai pas "d’obligations" je lis deux à trois livres par jour (euh je dors peu, comme bien des gens ici je pense, et lis par blocs ) *lève le nez* Valable comme excuse ? *rit*

Par contre j’ai appris récemment que T. Lee était une écrivain fort prolixe donc… Encore plein de choses à découvrir d’elle. Et comme vous je la "conseille" vivement.

J’aimerai bien en contrepartie de vos conseils, vous faire découvrir un auteur glauque que j'aurais lu et qui peut-être vous aurez échappé (puisque vous semblez aimer ce genre) mais n’en trouve pas. Enfin, parce que je ne "veux" pas bien lire.
J’arrive à transformer des romans comme Cabale ou Les Rats en contes de fées.

Serge Brussolo peut-être et son Carnaval de fer par exemple ?
(pas glauque, de lui : Hurlemort – pas vraiment de l’Heroic mais un profond arrière-goût pourtant : 4e de couverture : Hurlemort, c'est le minuscule village perdu au milieu des bois où, d’après la légende, se sont retranchés les dieux anciens chassés de leur fief, par l’expansion du christianisme. Depuis qu’ils habitent cette forêt épaisse, peuplée de loups et de lutins, on fait bien des efforts pour s’habituer à ces curieux voisins, et la vie n'est pas toujours facile en ce début de XIVe siècle. Céline, elle, a quinze ans. Qui est-elle en réalité ? Une sorcière, une infirme ? L’ombre du mystère plane sur Hurlemort. Qu’est devenu le seigneur des lieux, le baron Gilles, qui a disparu un beau matin au cours d’une partie de chasse ? A-t-il été dévoré par les loups, enlevé par les fées ou assassiné par ses serfs révoltés ? Son absence inexplicable provoque en tout cas la venue du terrible Jôme le Noir, moine fou, exorciste hanté par le diable et ses manifestations.).

*avait mal compris le texte de lyn*
Un des rares auteurs… ah ! désolée.
mais euh *rit* je m’insurge toujours pour la comparaison avec T. Prachett. C’est un Maître – pour moi bien entendu - (notamment dans ce qu’il dit, sans avoir l’air).

*note Compagnie Noire *

*chuchote à la ronde un merci*


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