[Orcanie] Les aventures de mes amis

 
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mes amis

Je sais pas pour vous, mais il m’a été donné de croiser des gens pas ordinaire dans notre beau royaume.
Aujourd’hui je vais vous parler d’un ami assez particulier. Vous allez tout de suite comprendre, il est Druide. Son nom ? C’est Sylvaticus, mais j’y reviendrai.

Nous étions tous deux dans la guilde de la Lune Noire, mais c’est il y a bien longtemps. Un jour il me propose une séance d’entraînement. Moi je les connais les druides, tout de suite je me méfie. Mais là je me suis dis que je pouvais faire quelque chose pour lui. Déjà il était dans la guilde, c’est un bon signe. J’accepte donc ses propositions.

Avec méfiance nous nous fixons rendez-vous. Il me propose un coin de forêt prés de Connla. Il ne doit pas savoir que je suis un Firbolg moi, et que la forêt c’est ma maison. S’il veut me tendre un piège ce sera loupé. Néanmoins j’arrive prudemment.

Je le vois, en fait c’était la seule personne dans le coin, c’est pour ça que je l’ai reconnu, allongé contre un arbre. Il est fort le gaillard, il doit savoir que c’est ma position préférée. En plus c’est un celte, il doit être intelligent. Je m’approche bruyamment pour ne pas le surprendre.

« Salut le druide. »
« Salut Piquepoc, je suis heureux de te croiser. » Le fourbe, il cherche à m’amadouer.
« Moi je suis heureux de pouvoir m’occuper de toi, je vais t’aider. » Je lui répondais franchement.
« Mais nous allons nous aider mutuellement grand soigneur. »Arf, il touchait juste encore une fois.
« Bon, allons nous échauffer. » Il fallait que je le teste. Ce druide celte me paraissait plus malin que moi, alors je passais à l’action.
« Je te conduis, je connais le coin comme ma poche. »

Il m’expliqua que le moindre recoin de cette forêt était sa maison. Il avait passé toute son enfance à jouer au milieu de ces arbres. Il m’explique être devenu druide par vocation, qu’au contact de la nature il se sent bien. Moi j’étais toujours méfiant, je l’écoutais parler mais restais distant. Nous discutions comme cela un moment. Mais il ne se livrait pas plus que cela. Notre entraînement allait bien, vint le moment ou nous devions voir nos instructeurs.

« Tu veux que nous partions pour Tir Na Nog ? » Je lui proposais calmement.
« Quoi ? Mais tu es fou ? »
« Euh ! » J’étais abasourdi par sa réponse.
« Les druides de Tir Na Nog ne sont qu’une bande de faux jetons qui s’éloignent de la nature et ne pensent qu’à leurs intérêts. Plus jamais je ne veux avoir à faire avec cette secte déguisée. »
« Euh ! »
« Ils sont aussi proche de la nature que des nains dans leurs cavernes. Mon instructeur est Torrance, il est à Connla, jamais je n’irais en voir un autre. »
« Euh ! » Je ne savais pas quoi dire. Soit il avait bien préparé son truc, soit il était vraiment pas comme les autres.

Je le suivais à Connla, et compris le profond respect qu’il avait envers son instructeur. Là, je voyais qu’il était franc avec moi. Nous nous laissâmes et je retournais dans ma forêt. A ma grande surprise, lui aussi.

Il se passa quelques jours avant qu’il me re-contacte. Puis nous commencions à nous entraîner ensemble régulièrement. Puis ensuite à nous apprécier. Et il commença à se livrer à moi. Il avait perdu ses parents il y a longtemps dans des conditions bizarres. En fait ça avait un lien avec les druides de la ville. Depuis il s’occupait de ses soeurs. Il m’expliqua que l’une de ses sœurs était une elfe. Là j’ai pas compris, mais bon. Et pour finir sur son passé, sa vocation de Druide venait de ces circonstances. Mais rapidement il s’était détaché des Druides de pacotille qui sont si loin de la nature. Lui n’invoquait pas les créatures, il ne voulait pas voir les villes de trop prés. Il était bien dans la forêt, c’est tout. Son lieu de retrait quand il en a besoin, c’est le marais de Cullen. C’est la qu’il franchit le voile et communie avec dame nature.

Au final je le trouvais bien ce druide, et il devint un ami. Mais la vie est étrange, et nous passions de long moment loin l’un de l’autre, mais c’est toujours avec plaisir que nous nous retrouvions, jusqu’à un certain jour tragique.

Vous le savez, notre guilde s’est dissoute. Il avait décidé de partir loin au fond de son marais. Et donc je perdais un ami. Mais encore plus que cela, la belle elfe qui présidait la guilde disparaissait aussi. Je ne m’attarderai pas sur cette époque tragique dans l’histoire de notre royaume, mais pour comprendre cette histoire c’est important.

Karanis, la belle elfe, avait disparu. Sylvaticus, le bon druide celte, lui aussi avait disparu. Les autres compagnons traînaient leurs armes dans nos campagnes et devenaient des mercenaires du royaume. Moi, je pleurais.

Mamapoc, ma douce mère, me proposa de regrouper mes amis autour d’une table. Elle pensait que ce serait bien, pour moi comme pour eux. Mais moi je ne savais pas comment les joindre. Puis vint ce soir magique. Tous deux étaient de retour et je m’empressais de les inviter dans ma forêt. Bien sur, d’autres compagnons étaient là, mais c’est une autre histoire.

Sylvaticus arriva rapidement, il m’avoua par la suite qu’il connaissait ma forêt par cœur, mais qu’il n’avait jamais osé venir à la rencontre des Firbolgs. Il est celte, je le comprends.
Karanis eu quelques soucis. Cette elfe des villes ne voulait pas tacher sa robe et j’allais à sa rencontre pour lui montrer le chemin le plus facile pour elle.
Une fois tout le monde arrivé, Mamapoc nous présenta le repas. Tout le monde mangea et bue sans modération, mais quelque chose clochait. Moi je ne voyais rien, trop heureux de voir mes amis avec moi. Puis vint ce moment.

« Pique, va me chercher des herbes. » Mamapoc m’interpellait.
« Où maman ? »
« Dans la cuisine, et grouille-toi. » Que de douceur.
« Où ? » Je ne trouvais rien dans la cuisine.
« J’arrive. »

Ma douce mère me rejoignit dans la cuisine, je m’attendais encore à une caresse de sa part. Quelle ne fut pas ma surprise quand elle me prit la main pour m’emmener dans le fond de la cuisine.

« Pique, que se passe t il entre cette elfe et ce celte ? »
« Quoi ? » De qui parlait-elle ?
« Ils n’ont rien mangé ! »
« Qui ? »
« Lui là, le druide, et l’enchanteuse à coté. »
« Sylva et Kara ? Je sais pas ! »
« Bon, je m’en occupe. »

Aye ! Ma mère allait s’occuper de je ne sais quoi. Ca me fait toujours peur. Elle demanda à Karanis de l’aider, et toutes deux s’éclipsèrent dans un coin. Après, elle m’a tout raconté, et Sylva a parlé aussi. Je vais essayer de résumer.

Karanis et Sylva se connaissent depuis longtemps. Le Celte est tombé amoureux de la belle elfe. C’est naturel, elle est vraiment belle. Moi je la trouve plutôt frêle, mais bon. Mais comment ce celte, proche de la nature et à durée de vie limitée, peut-il vivre avec une elfe des villes immortelles. Il paraît que d’autres se sont posé la question avant, personne n’a de réponse. Jusque là, l’elfe était restée impassible aux avances du celte, mais avec la mort annoncée de la guilde, tout avait changé. Notre belle elfe avoua aussi ses sentiments. Mais la mort de la guilde les avait profondément blessé. Tous deux ayant quitté la guilde, ils avaient choisi le chemin de l’exil. Karanis pour étudier ses grimoires, sylva pour se ressourcer dans la nature. Leur présence à cette table n’était qu’exceptionnelle. Mais leur amour qui s’était vu contrarié les rendait malheureux, et il était hors de question pour le Celte de revivre l’aventure de la guilde et sa mort.
Alors voilà, moi le soigneur de royaume de pacotille, encore une fois j’avais deux cœurs blessés à mes côtés et je n’avais rien vu. Mais cette fois ci, en les rassemblant autour d’une table, j’avais réalisé ce dont ils rêvaient depuis longtemps, être ensemble.

Moi, les histoires de cœurs ça me dépasse. Puis ils choisissent toujours des trucs pas possibles. L’un qui ne veut pas de la ville, et l’autre qui vit dans une bibliothèque. Moi dans ma forêt, je suis plus tranquille. Mais à la fin du repas, la magie envahit notre forêt. Sylva et Karanis vinrent me voir main dans la main.

« Pique, merci. »
« Euh ! » Encore une fois je ne savais quoi dire.
« Pique, nous feras tu l’honneur de venir en ville partager notre repas ? » Karanis m’invitait en ville.
« Oui. »
« Parfait. »

Tous deux partir main dans la main. Moi je suis pas curieux, mais mon frérot m’a dit qu’ils étaient pas rentré tous de suite chez eux. Ensuite ils se sont séparé en se promettant une rencontre prochaine.

Enfin voilà, comme je disais au départ, il est des êtres exceptionnels dans notre royaume. Même s’ils sont pas parfaits, ils restent exceptionnels car ce sont mes amis. Je pense qu’il y en a beaucoup, et leur rendre hommage est devenu évident à mes yeux en voyant ce qu’ils font pour moi. Car cette histoire est du passé, mais aujourd’hui, j’ai réussi à faire sortir Sylva de son marais et il est un druide très efficace. Quant à Karanis, la nostalgie et sa soif de savoir la font encore rester au fond de sa bibliothèque, mais je ne désespère pas de la faire sortir. Ce sera une autre histoire.


PS : comme vous le voyez ceci est plus un hommage qu'une de mes histoires. Si cela vous plais nous pourrons continuer (oui, nous car je me suis fait aider )
Alors encore une fois, toute vos remarques sont les bienvenues.
AHHHHHHHHH, enfin, depuis le temps que j'attendais, merci piquepoc, c comme d'habitude, tres sympa je ne m'en lasse pas!!

Azuar( vi je vé revenir, apres le changement de couche, biberon etc...).
 

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