[USA/Aghanistan]Trop nerveux les GIs...

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A force de se nourrir des petites pilules qu'on leur donne pour rester en état d'alerte, ça donne ça :
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Une bavure américaine provoque la mort de quatre soldats afghans
LEMONDE.FR | 21.05.03 | 12h42 • MIS A JOUR LE 21.05.03 | 13h06
Les soldats américains ont cru à une tentative d'attentat.
Des militaires américains ont ouvert le feu par erreur et tué trois soldats et un membre des services de renseignement afghans devant l'ambassade américaine à Kaboul, en plein cœur de la capitale afghane, mercredi 21 mai. Deux soldats de la garde nationale afghane et le membre du renseignement ont été tués sur le coup. Deux autres soldats ont été blessés, dont l'un est décédé à l'hôpital après avoir reçu six balles : une dans la tête et cinq dans la poitrine.

Les victimes déchargeaient un camion de matériel de l'autre côté de la rue, face à l'ambassade, à l'entrée d'un bâtiment des services de sécurité afghans vers 10 h 15 locales (7 h 45 à Paris), lorsque les militaires américains de faction à l'ambassade, croyant à une tentative d'attentat, ont ouvert le feu à la mitrailleuse depuis les miradors de sacs de sable qui protègent l'ambassade.

Dissimulés aux yeux du public derrière d'imposantes plaques de métal surmontées de sacs de sable et de rouleaux de fils de fer barbelés, les locaux de la représentation diplomatique américaine font face à plusieurs bâtiments militaires et à un vaste terrain clôturé appartenant à l'armée afghane. Des soldats afghans en armes sont en permanence en faction devant les trois entrées de cette zone militaire, qui abrite notamment des bâtiments des services de renseignement et des installations sportives. Une large avenue arborée sépare l'ambassade de ce terrain militaire.

Une voiture de liaison de militaires français de la Force internationale d'assistance pour la sécurité (ISAF) en Afghanistan, dont l'état-major est situé à moins de trois cents mètres des lieux de l'incident, "passait par-là à ce moment et s'est retrouvée prise sous le feu", a indiqué le porte-parole du bataillon français, le commandant Jackie Fouquereau. Et d'ajouter : "Nos soldats ont dû stopper leur véhicule et se mettre à l'abri. Un sous-officier a tiré à deux reprises en direction d'un militaire afghan qui lui-même tirait en direction de l'ambassade." "Nous l'avons fait prisonnier et avons également pris en charge un blessé afghan, auquel nous avons donné sur place les premiers soins et que nous avons ensuite remis aux autorités afghanes, a également expliqué le commandant Fouquereau. Nos hommes ont collecté une dizaine de fusils kalachnikov."

"ILS NETTOYAIENT LEURS ARMES"

Immédiatement après l'incident, la zone a été sécurisée par des militaires italiens venus de l'état-major de l'ISAF, avant l'arrivée de la police afghane. Il n'y a pas eu d'échanges de tirs, les soldats afghans n'ont pas tiré une seule balle et n'ont pas riposté aux tirs américains, a assuré pour sa part un responsable de la police afghane, Mohammad Khalil Amin Zada. "Mes amis nettoyaient leurs armes quand les soldats américains ont ouvert le feu sur nous. Deux de mes camarades sont sortis en courant des bâtiments, ils ont été tués sur le coup", a raconté un témoin.

L'avenue devant l'ambassade américaine est depuis lors fermée à la circulation, et d'importantes forces de police ont pris position sur place. Le responsable de la sécurité de Kaboul, Basir Salangi, s'est rendu sur place et a rencontré l'ambassadeur américain, Robert P. Finn. "Nous avons demandé une enquête, il est trop tôt pour commenter l'incident", a simplement déclaré l'officiel afghan. "Nos militaires procèdent régulièrement ici au nettoyage de leurs armes et au débarquement de matériel", a souligné son collaborateur, Khalil Amin Zada.

Le 9 avril, onze Afghans, dont sept femmes, avaient été tués par une bombe larguée par un avion américain dans l'est de l'Afghanistan. Cette bavure était la plus grave depuis la mort de 48 personnes bombardées par des avions américains lors d'un mariage dans la province d'Oruzgan, dans le centre du pays, le 30 juin 2002. C'est la première fois que ce genre d'incident se déroule en plein centre de la capitale.

Avec AFP
C'est la même chose en Irak. Les anglais (et les autres pays présents en Afghanistan) n'ont pas les même problèmes. Je vais finir par croire que Deubeuliou est hiérarchiquement contagieux.
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